can you repeat please ► Enzio

Tout ce que j'avais bâti pour rester le plus loin possible des hommes venait de s'écrouler tel un château de cartes soufflé par le vent. Moi qui pensais être libre pendant des longues années, je voyais cette chance s'envolait à croire que mon père adorait par dessus tout m'enfoncer encore plus, régir ma vie de simple femme alors qu'il accordait tout à mon frère cadet. Je bouillonnais de l'intérieur. Toute cette colère que je ressentais à l'égard de mon paternel se déversait sur Enzio, mon potentiel futur mari." Je trouve ça pas plus mal. J'ai une très jolie femme en guise de futur épouse. Et puis, vu ton caractère prononcé, je suis sûr qu'au lit tu fera de vrai prouesse. " J'avalais ma salive à la fin de sa phrase, repensant à ma voeu de chasteté jusqu'au mariage. Je restais muette et préférais ne pas répondre à un tel sujet. Comme si j'allais lui parler de ma vie sexuelle inexistante à cause du simple fait que nous étions promis l'un à l'autre. J'imaginais ma famille déjà affairé à planifier le plus beau des mariage dans la pure tradition italienne alors qu'il me montrait l'article paru dans la presse quelques jours auparavant. L'image aurait pu être parfaite si seulement il y avait une vraie histoire d'amour la dessous. Je parcouru en diagonale le résumé de notre relation inventée de toutes pièces alors qu'Enzio en rajoutait une couche sur le fait que j'étais bel et bien pris au piège." Non, tu n'es pas obligé Zita. Mais, à ce moment-la, dit au revoir à ta grande fortune ainsi que tes privilèges. Moi je le fais car je ne veux pas décevoir mon père. Après, si toi, tu n'as rien à perdre.. Annule tout. " Je venais déjà de perdre ma liberté de femme, je ne compte pas non plus perdre mon héritage et mon nom. Si ça se trouve mon père n'attend que ça en fait, et serait bien surpris que j'accepte ce mariage surprise." Je préfère perdre ma fierté que mon argent. " Il faut savoir faire des sacrifices dans la vie et je viens de faire le plus grand qui soit à mon humble avis. Accepter était la meilleure solution pour ma réputation même si cela ne m'enchantait guère de m'unir à un homme et de ressembler à toutes ses femmes soumises à leur mari." Ton futur mari est sexy ? De quoi te plains tu ? " Me sortir ses petits numéros de charme lui faisait grandement plaisir. Alors oui il avait raison sur le point que la nature l'avait bien doté et encore heureux pour moi mais bon il n'en reste pas moins que je me méfie des hommes." On ne t'a jamais dit qu'il n'y a pas que le physique qui compte. Bon je suppose que tu as quand même un QI assez élevé pour te trouver à Harvard mais ça ne fait pas tout. Et saches que je ne serais pas un simple trophée à fièrement arborée à ton bras. " Je devais poser mes conditions, qu'il ne s'imagine pas que je vais faire comme si tout était beau et rose, sauf bien évidemment pour le peuple italien.

Enzio marchait dans la chambre de Zita tout en lui parlant et écoutant ses dires. C'était important pour lui de voir l'univers de sa futur femme, car bien qu'elle ne veuille pas de se mariage, lui n'avait pas le choix, ni son mot à dire. C'est donc avec curiosité qu'il regardait plusieurs photographies d'elle et de ses amis. Ou bien encore les quelques vêtements qui se trouvaient dans sa commode ouverte. Surement un oublie de la refermé à cause de sa présence. Chic et raffiné, c'est ce qu'elle respirait, tout comme sa chambre. Je préfère perdre ma fierté que mon argent. Hum. Zita sortait de nouveau les griffes, et pour une fois, elle n'avait pas totalement tord. Enzio pourrait très bien vivre dans l'argent de ses parents, c'est ce qu'il à toujours voulu d'ailleurs, être quelqu'un de normal. Mais l'enjeu pour lui n'était pas l'argent, mais bel et bien la fierté de sa famille et surtout celle de son père qu'il ne veut absolument pas voir déçue. Mais ça, elle, elle s'en fichait royalement, préférant essayer de faire sa petite rebelle en voulant contester. Enzio restait perplexe face à la volonté de la jeune femme. Aurait-elle le cran de tout annuler ? Il ne la pensait pas capable. Ils y perdraient tout les deux. On ne t'a jamais dit qu'il n'y a pas que le physique qui compte. Bon je suppose que tu as quand même un QI assez élevé pour te trouver à Harvard mais ça ne fait pas tout. Et saches que je ne serais pas un simple trophée à fièrement arborée à ton bras. Aurait-il touché un point énervant pour elle, pour que Zita pose ses règles ? Ce qu'elle ne savait pas encore c'est que le jeune Di Marzo comptait brisé à présent toutes règles qui ne lui conviendrait pas. Après tout, il était loin de sa famille, et seul avec une femme qui allait devenir la sienne. De plus son caractère l'intéressait de plus en plus, il sentait déjà l'envie de l'embêter. « C'est vrai. Mais tu te fera bien à mon caractère. Il le faudra. Et tu ne sera pas mon trophée, mais ma femme, il y a une légère différence Zita. Tu es mienne, pas une simple aventure d'un soir. » Affirma-t-il en appuyant bien sur chaque point qu'il venait d'être évoqué. Elle était à lui, et cette emprise lui plaisait. Enzio était décidément un italien pur souche, héritant du machisme mais aussi de la possessivité. Se retournant vers la jolie brune, il plongea ses mains dans ses poches, en s'avançant doucement vers elle. « D'ailleurs, j'ai entendue parlé du Spring Break. Malheureusement, tu va devoir me supporter la-bas aussi. » Disait-il en haussant les épaules.

Comment ne pas être dégoûtée quand on est plus maître de sa propre vie, qu'on ne peux pas faire nos propres choix sans risque de tout perdre. Déterminée que je ne suis, je n'aime pas perdre le contrôle des choses et pourtant Enzio semblait tenir les rennes. Voyez pourquoi je n'apprécie pas les hommes, ils sont là à vouloir tout contrôler et son sang italien n'arrange pas les choses au contraire. Cela me donne encore plus de fil à retordre pour avoir le dernier mot, hors de question que je sois encore plus soumise que je le suis déjà avec ce mariage. Il rentrait dans mon intimité, sans même me demander la permission, c'est pas parce qu'il m'a vu nue qu'il peut se croire tout permis. Cette intrusion dans ma vie privée ne me plaisait guère. Je soupirais déjà à devoir le supporter pour les années à venir vu comme cela semblait bien parti." C'est vrai. Mais tu te fera bien à mon caractère. Il le faudra. Et tu ne sera pas mon trophée, mais ma femme, il y a une légère différence Zita. Tu es mienne, pas une simple aventure d'un soir. " Tu es mienne ces mots résonnaient pour moi comme le fait d'être d'ores et déjà sa propriété, d'être enchaînée à lui et je ne pouvais aller contre. Mes jambes tremblaient lorsque je compris que j'avais vraiment perdu ma liberté de femme en étant très bien comme célibataire. C'était la dernière chose dont j'étais fière et voilà qu'on m'en privait." Encore heureux que tu ne me considères pas comme une catin de première. Je n'en ai ni le fond ni la forme. " Mon corps ne restait pas pur pour être sali par la suite. Et dire que je vais devoir lui donner ma virginité, je détournai le regard un instant à cette pensée, croisant les bras sur ma poitrine alors qu'il se postait à quelques millimètres de moi." D'ailleurs, j'ai entendue parlé du Spring Break. Malheureusement, tu va devoir me supporter la-bas aussi. " Je soufflais, moi qui avait prévue m'amuser avec mes amis, et peut être plumer quelques hommes, mes plans semblent compromis si je viens à avoir la bague au doigt." Rien ne t'oblige à être sur moi H24. Je sais me me débrouiller toute seule et ce n'est pas parce que c'est une période débauche que je vais te faire honte. " Je prenais ce voyage plutôt pour des vacances mais à mon avis ce sera loin d'être cela. Je devais réorganiser toute ma vie maintenant que l'italien s'était introduite dans celle-ci." Tant que tu me laisses respirer alors peut être qu'on pourra s'entendre mais bon ça ça dépend de toi. " Hors de question que j'étouffe avec lui sur mon dos toutes les secondes, je déteste qu'on épie le moindre de mes gestes et pourtant le Don Juan qu'il est, est bien parti pour emprunter cette voie.

Le regard franc, Enzio regardait sa promise et lui parlait tout en sincérité. Il le fallait de toute manière, si leur relation, bien qu'arrangé, marche. Lui, c'était fait à cette idée, c'était donc sans grande surprise et ni regret qu'il lui disait les choses. De plus, le jeune Di Marzo avait toujours ressentit une certaine attirance pour elle, et bien qu'il pensait que cela soit réciproque, à présent, il en était sûr. Elle ne l'aimait pas. Que ce soit son physique ou bien encore sa personnalité. Bon, et bien, l'année risquait d'être riche en événement, très certainement. Le seul problème qui se présentait à lui, c'était que le jeune Eliot allait devoir vivre avec une femme qu'il ne pouvait toucher. Qu'il ne pouvait embrasser. Il était clair que Zita allait refuser. Peut être qu'il allait avoir une maîtresse, comme le prince d’Angleterre ou bien encore, comme dans les films. Du moins, c'est surement ce qu'il aurait fait, si Enzio n'était pas doté de valeur. Heureusement, il en avait, et comptait bien faire succomber la jolie brune. Après tout, il pouvait tout deux y trouver leur compte. Encore heureux que tu ne me considères pas comme une catin de première. Je n'en ai ni le fond ni la forme. Il arqua un sourcil, légèrement surprit. Il ne l'avait jamais vu sous cet angle et cela ne risquait pas de changer. Rien ne t'oblige à être sur moi H24. Je sais me me débrouiller toute seule et ce n'est pas parce que c'est une période débauche que je vais te faire honte. Bon, au moins, elle était clair sur le sujet. Elle ne fera pas la folle, et ne s'en verrai pas en l'air avec le premier venue, c'était plutôt un soulagement. Dans le cas contraire, il lui aurait fait vivre un vrai cauchemars. On ne touche pas à la femme d'un futur Di Marzo, ça non.  « C'est plutôt rassurant. » Affirma-t-il en esquissant un fin sourire. Lui non plus ne comptait rien faire, à part boire et profiter de la fête présent. Enzio n'est encore jamais allé à ce genre de fête qui n'existe pas en Europe, ça faisait une occasion d'y aller. Même fiancé. Tant que tu me laisses respirer alors peut être qu'on pourra s'entendre mais bon ça ça dépend de toi. Et bien, il était clair qu'elle n'allait pas l'étouffer, lui aussi avait besoin de reconstruire sa vie, puisqu'il venait de tout quitter pour la rejoindre. Et puis fiancé ne rime pas avec collé. Si ? Ah merde.
Mais alors qu'il allait se remettre à parlé, il se rappela la raison pour laquelle il était venue dans sa chambre, et pourquoi c'était aussi important qu'il le fasse à son arrivé. Fouillant ses poches, il trouva la petite boite bleu que sa mère lui avait donné avant son départ. Il l'ouvra alors en laissant à la jeune femme le soin de la découvrir. Une bague, orné d'une pierre de saphir de plusieurs carra. Enzio prit alors la bague dans ses mains en rangeant la petite boite dans ses poches. Puis, il prit la main de Zita en lui enfilant l'objet à l’auriculaire. « C'est la bague de ma mère. Ne la perd pas, elle est tout à toi à présent. » Disait-il en regardant la pierre étincelé au contacte des rayons du soleil. Là, c'était officiel, plus de retour en arrière possible.    

La vie ne m'avait pas gâtée. Déjà que j'étais venu au monde avec une espèce de maladie que les médecins ignorent et qui est donc source d'inquiétude chaque jour, il fallait qu'en plus à partir de maintenant je joue à la femme fiancée. Je sais parfaitement faire semblant d'aimer un homme mais tout de même me dire que ce jeu doit être encore plus intensifié étant donné que nous sommes censés être passionnément amoureux selon les dires de la presse italienne et de nos parents, j'en frisonne d'avance. Heureusement encore que son physique pourra un peu m'aider mais bon je vais devoir faire bien des efforts pour lui faire des compliments et pour ce qui est d'un quelconque contact physique je ne préfère même pas y penser. L'avenir risque d'être compliqué et bien incertain, j'ai tellement de choses à reconsidérer que je ne sais même pas par où commencer à vrai dire. J'ai l'impression de devoir commencer une toute nouvelle vie à cause de ce mariage surprise non désiré et que je suis obligé d'abandonner mon ancienne vie. Mes parents vont entendre de mes nouvelles pour une fois car quand bien même j'accepte c'est pas pour autant que je ne vais pas leur dire le fond de ma pensée. Enzio semblait soulagé que je lui assure qu'il n'y aura aucuns débordements de mon côté au Spring Break, serait-il déjà un brin possessif, alors qu'il a encore tout à apprendre de moi, et moi de lui. Cette pensée ne m'enchante guère, je n'ai pas loisir à m'informer au sujet des hommes mais là j'y suis bien obligée si je veux contrôler au moins un minimum notre relation et faire qu'elle aille dans un sens qui m'apporte un peu de satisfaction." J'espère en retour que je n'aurais pas à avoir honte d'être ta future épouse et que tu seras te contrôler face aux multiples tentations. " Je ne vois pas pourquoi je ferais des efforts et pas lui, étant donné que je vais être condamnée à la simple activité de siroter des cocktails au bord de la piscine de l'hôtel. J'imagine déjà la scène à Punta Cana, alors que l'italien vient à sortir de sa poche, un boitier contenant une bague de fiançailles. En tant que passionnée de mode et de tout ce qui brille, je reconnais bien là une vrai pierre précieuse qui en ferai pâlir plus d'une. Je le laisse la glisser à mon doigt avant de lever ma main vers le ciel et d'admirais le reflet du soleil dans le bijou." Ta famille a bon goût au moins. Et ne t'inquiètes pas va, une fille protège toujours ce qu'elle a de plus chers et les bijoux en font partie. " Bon si je suis couverte d'or, c'est déjà un bon début. Peut être que je serais moins difficile avec lui s'il satisfait le moindre de mes désirs, c'est à voir." Tu avais d'autres choses à m'apprendre où c'est bon je peux enfin respirer ? " Prions pour qu'il ne me sorte pas un truc grotesque du genre que nos parents nous demandent d’agrandir la famille avec un enfant non parce que là ce serait vraiment le pire du pire.

Dire qu'il venait de quitter sa famille, ses frères et soeurs, et encore ses amis pour elle, pour faire en sorte que leur "nous" marche et fasse plaisir à leurs parents. Zita allait devenir une Di Marzo dans les mois à venir et rien qu'à le penser, Enzio en avait quelque peu peur. Il allait devoir passer sa vie à la combler et quand le coeur n'y est pas, c'est loin d'être une tâche facile. Il essayait de voir le bon côté des choses sans vraiment arriver à s'en persuader. Evidemment, qu'il avait la trouille lui aussi, mais il arrivait juste à garder la face et il le devait, du moins devant sa futur épouse. Enzio devait dire en revoir aux conquêtes d'un soir, à la drague, à toutes ses choses insignifiantes qui faisait qu'il pouvait se sentir bien. Et tout ça, pour elle. Si on lui disait qu'il ne faisait pas d'effort, lui non plus, il ne comprenait pas. J'espère en retour que je n'aurais pas à avoir honte d'être ta future épouse et que tu seras te contrôler face aux multiples tentations. Bien que son instinct masculin lui dictait le contraire, il hocha la tête positivement. Pas de scandale, certainement pas. Même si au Spring Break, i lavait l'intention de faire la fête, il était hors de question qu'il se retrouve dans le lit du gonzesse. Enzio savait encore se contrôler, et faire honneur à sa famille.  « Tu ne le sera pas, ne t'en fait pas pour ça. Je sais encore me contrôler. » Finit-il par dire en soupirant. C'était en effet un problème, mais il se le gardait de lui dire. Il allait devoir se contenter tout seul jusqu'à ce que sa chère et tendre épouse l'accepte réellement dans son lit. Surement un moment mémorable qui n'arriverait jamais. Ou du moins, pas tout de suite. Ta famille a bon goût au moins. Et ne t'inquiètes pas va, une fille protège toujours ce qu'elle a de plus chers et les bijoux en font partie. Enzio était stupéfait de sa réaction. Elle aurait tout de même pu le remercier, sauter de joie ou .. montrer un signe de contentement autre qu'un sourire. Destiné seulement au bijou et non à lui.  « Si ça peut te faire plaisir.. Tu risque de la garder un bon moment. » Disait-il en lui faisant comprendre que leur chemin ensemble ne faisait que de commencer. Tu avais d'autres choses à m'apprendre où c'est bon je peux enfin respirer ? Quelle délicate attention de sa part que de lui parler avec douceur et générosité. Pour le moment, rien ne lui venait, tout viendrai pas la suite de toute manière.  « Pour le moment, non. Mais si tu as des questions, n'hésite pas. » Disait-il en hochant la tête avant de laisser sa main tomber le long de son corps doucement.  

C’était toute une vie à repenser à cause de cette future union, un nouveau rôle à jouer. Je réfléchissais déjà à la nouvelle attitude que je devrais adopter pour faire croire aux autres que j’étais une future Di Marzo, une bonne épouse avec de vrais sentiments envers un homme que je n’avais fréquenté qu’à de rares reprises lors de réception en Italie. Toute cette mascarade devra durer des dizaines d’années enfin logiquement, j’imagine qu’un probable divorce à l’avenir n’est même pas envisageable au moins durant le vivant de nos parents. Cette bague qui était censé donner de l’éclat à une femme signifiait pour moi le début d’un enfer. Néanmoins ce n’est pas parce que je suis une femme d’apparence angélique que je me plierai à tout ce qu’Enzio voudrait et ce n’est pas parce que c’est lui mon futur époux que j’agis ainsi, il en aurait été de même pour un autre garçon qui aurait pu m’être promis. Avec cet ornement à mon doigt, je suffoquais déjà, j’étais habitué à porter des bijoux mais la valeur sentimentale de celui-ci ne m’allait guère. Je n’étais pas faite pour être LA femme d’un homme, je ne voulais pas de cet avenir moi qui avait toujours fait en sorte de ne délivrer de l’emprise du sexe opposé ô combien machiste et qui ce croit tout permis en prenant la femme pour un vulgaire objet. « Si ça peut te faire plaisir.. Tu risque de la garder un bon moment. » Je frissonnais à ses mots, à croire qu’à lui aussi ça lui faisait plaisir de détruire ma vie. Je tentais de faire dévier le sujet de conversation sur autre choses, je ne voulais plus entendre un seul mot relatif au mariage de la journée. J’avais juste envie de pleurer seule, car oui même cela je ne le fais pas en public ou encore pire devant un homme au péril de montrer une quelconque faiblesse. Mon apparence froide et les mots étaient les seuls moyens de défense que j’avais à ma portée et je les maniais plutôt bien. Enzio risque d’en faire les frais s’il continue à jouer avec mes nerfs. « Pour le moment, non. Mais si tu as des questions, n'hésite pas. » J’haussais les épaules, replaçant une mèche de mes cheveux derrière mes oreilles. J’étais d’ailleurs bonne pour repasser sous la douche pour enlever les traces de son emprise sur moi lorsqu’il était venu à me prendre par le bras un peu plus tôt. Je me dirigeais vers le bureau au coin de ma chambre et revenait vers lui, en lui tendant mon portable. » Entres ton numéro, si jamais j’ai besoin de t’appeler. » Hors de question que je lui donne le mien, c’est comme si je le laissais vraiment entrer dans ma vie hors c’était loin d’être le cas. « Si tu permet, je m’apprêtais à recevoir des amies, et j’ai pas vraiment l’envie qu’elle vienne à croire des trucs insensés en voyant un homme ici avec moi et ce même si on est disposé à un avenir ensemble. » Je tenais vraiment à mettre un point final à cette conversation quand bien même l’oublier était dorénavant impossible.

Plus Enzio restait ici et plus il se sentait mal à l'aise, il était clair que sa présence ici, n'était pas désiré, et que Zita voulait qu'il parte loin avec ses promesses de mariage à deux balles, qui pourtant sont bien réelles. Le jeune homme ne savait plus quoi dire à cet instant. Dire qu'en arrivant ici, il était tout excité de lui avouer la nouvelle en espérant que cela lui fasse plaisir. Dire qu'il pensait qu'elle en pinçait pour lui.. Ses piliers la concernant venaient de s’effondrer en seulement une heure. Il se retenait de lui montrer sa déception la concernant, tout était si différent ce qu'il espérait. Tellement. Que ce mariage d'un seul coup ne lui paraissait plus vraiment une bonne idée. Entre eux, allait se dérouler une jeu de chien et chat en privé et en public, un semblant d'amour. Quelle poisse. Entres ton numéro, si jamais j’ai besoin de t’appeler. Il prit son portable et en quelques minutes il entra son numéro dans l'objet qui lui appartenait. Au moins, si il avait besoin de la contacter il n'aurait plus à payer je ne sais qui pour avoir des informations. Un soulagement en plus. Il finit par lui tendre le smartphone, qu'elle reprit. « Si tu permet, je m’apprêtais à recevoir des amies, et j’ai pas vraiment l’envie qu’elle vienne à croire des trucs insensés en voyant un homme ici avec moi et ce même si on est disposé à un avenir ensemble. » Il rêvait ou la jeune femme lui demandait poliment de foutre le camp ? Lui jetant un mauvais regard qui en disait long sur ce qu'il pensait, Enzio pensait rebrousser chemin, jusqu'à ce qu'une idée lui vienne à l'esprit. Il déposa ses lèvres au coin des siennes en un mouvement.  « On se reverra bientôt. » Disait-il en lui envoyant un clin d'oeil. Puis, il fit demi-tour en se demandant ce qu'il pouvait bien foutre ici. Surtout avec une fiancée pareil.

J'en avais assez de l'ambiance et de l'odeur masculine qui restait ici. C'est comme s'il avait déjà mis son empreinte dans mon monde sans même que je lui en donne les droits. Les hommes se croient vraiment tout permis avec les femmes. En tout cas j'espère pour Enzio qu'il ne me sous estime pas parce que ce n'est point pour une future union que je vais jouer les gentilles avec lui. Au contraire, je vais me faire un malin plaisir de lui faire vivre un enfer comme moyen de vengeance envers tous les idiots de ce monde. En sa présence, je suffoquais et je lui ordonnais de manière polie de quitter le plancher. Je n'avais qu'une envie en ce moment: celle d'être seule pour digérer cette nouvelle. Avec lui sous mes yeux, je me voyais déjà dans une robe blanche avec une traîne de dix mètres de long et cette pensée me donnait la nausée. Je reprenais mon téléphone, lui adressant un sourire narquois comme pour lui montrer qu'il était loin de m'intimider. Alors que je le voyais tourner le dos, il revint rapidement sur sa décisions déposant un baiser au coin de mes lèvres. Surprise par son geste inattendu, j'en fis tomber mon portable au sol. Comment avait-il pu oser ? Je n'en croyais pas mes yeux. Je croisai les bras sur ma poitrine." C'est ça, tchao. " le voyant passer la porte et me hâtai de refermer la porte derrière lui. La main encore sur la poignet, j'expirai un bon coup. Mon coeur venait d'en prendre un grand coup à cause d'un homme et ça c'était loin de me satisfaire.