can you repeat please ► Enzio

L'eau brûlante glissait sur ma peau mâte. Des heures qu'elle coulait pour me réchauffer mais aussi parce que je n'avais rien d'autres à faire mis à part me plonger dans mon subconscient. C'est une chose que je faisais assez souvent à vrai dire pour me retrouver avec moi même, pour me laver autant l'esprit que le corps. C'est sûr qu'on ne peut pas dire que je pense à la planète en utilisant l'eau comme si c'était une ressource inépuisable. Enfin bon pour moi ça l'était, étant donné que même si son prix flambait je pourrais toujours m'en offrir. Qui plus est je n'avais pas fait grand chose de mal ces derniers temps pour avoir agir de manière comme quoi j'avais des choses à me reprocher et donc besoin de cette thérapie d'une douche interminable. Enfin si je foutais un peu la merde dans le couple d'une de mes amis pour pas qu'elle n'aie à subir le gourou d'un homme mais bon c'était un cadeau que je lui faisais. Je fus sorti de ma bulle par une personne frappant à ma porte. Il est vrai que j'attendais mes meilleures amies et visiblement je ne devais pas avoir vu l'heure passée. Je coupai l'eau, séchait rapidement mes cheveux et m'enroulait dans une serviette pour m'empresser d'aller leur ouvrir. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me trouva face à un homme dans une tenue si dévêtue. J'étais tellement sidérée qu'au lieu de refermer la porte je restai cramponnai à celle-ci." Pardon mais c'est pourquoi ? Même si je vous annonce d'avance que vous devez vous tromper. " Qu'est ce qu'un mec pouvait avoir à faire avec moi ? Rien, c'était évident pour moi.

Enzio était arrivé sur le sol Américain depuis peu et pourtant, il se sentait ici comme chez lui. Il allait enfin pourvoir vivre comme tout jeune adulte normal, sans avoir les médias sur le dos. Ici, il n'était plus le fils du premier ministre italien, non, il était simplement Enzio. Enfin, à un détail prêt. Un détail qui risque de s'allier à lui pour toujours. Ce détail étant la jolie jeune femme au doux prénom de Zita. Elle aussi, fille d'un célèbre homme d'affaire. Le jour, où ses parents l'avaient prit à part pour lui parler d'un événement important, il ne se doutait pas une seule seconde qu'ils allaient lui annoncer ses fiançailles. Qui plut est, avec Zita. Cette nouvelle l'avait d'abord mit sur les nerfs, puisqu'il n'avait pas eu son mot à dire, et puis, cela avait finit par s'estomper. Enzio aimait les belles femmes, et Zita représentait cette catégorie sans grand effort. Le jeune Di Marzo avait donc été envoyé à Harvard, afin de lui annoncer lui-même, et dans un même temps officialiser leur relation. Enzio, ne l'a connaissait pas réellement, mais il doutait que cela la dégoutte, bien au contraire. Il avait sentit son regard sur lui, lors des soirées de bienfaisances. Il avait sentit qu'il lui faisait de l'effet, et cela ne le dérangeait pas, puisque c'était pour ainsi dire, réciproque.
Enzio, se trouvait donc dans la maison des Eliots, sa nouvelle maison, occupé à se préparer pour lui annoncer la nouvelle. Il avait apprit où sa chambre se trouvait à l'accueil, en échange d'un petit billet avec le secrétaire. Ce n'était pas son genre de payer les gens de la sorte, mais il n'avait ni son numéro de portable, ni son e-mail, il ne connaissait même pas l'une de ses amis. Il devait donc se débrouiller avec les moyens du bord. En l'occurrence, son argent. C'est donc après une bonne douche, qu'il s'habilla, en relaçant sans cesse dans sa mémoire, comment il allait pouvoir lui annoncer. Il s'imaginait toutes sortes de réactions, celle de la joie, de la colère, des embrassades ou bien encore des pleures. Une fois habillé, coiffé et parfumé, Enzio se mit en route jusqu'à la maison des cabots en voiture. Une fois la-bas, et devant sa porte, il soupira lentement en se concentrant sur sa respiration avant de toquer à sa porte avec un fin sourire sur le visage. Quelle ne fut pas sa surprise de la voir dans une tenue plus que suggestif. C'était comme-ci le ciel avait fait en sorte qu'elle n'ai sur elle, seule une fine serviette. La nuit de noce allait peut être, être avancé, se disait-il en plaisantant intérieurement. « C'est une façon plutôt intéressante d'accueillir son fiancé, mais soit. Prend en l'habitude, c'est agréable à regarder. » Disait-il en ayant le coin des lèvres qui s'élargissaient de plus en plus. Bien sûr, il plaisantait.

Parfois l'Italie me manque car au moins là bas quand je sortais de ma douche, je n'étais pas gelée et puis là bas j'avais le luxe d'une villa, et notamment ce jacuzzi à volonté. Peut être devrais-je investir dans un appartement qui m'offrirait le confort que je mérite. Il me faudrait un mec assez idiot à alpaguer, le faire fondre et prier pour qu'il soit assez idiot de m'offrir un cadeau si exquis que peut l'être une demeure rien qu'à soi. Je sais que les mecs succombent facilement à mon charme mais de là à avoir un appartement ça demande une grande ingéniosité. Il va falloir que je planifie tout cela avant de finir geler dans cette chambre. J'aime la maison des Cabot mais il faut croire que certains ne connaissent pas le chauffage. Une discussion avec le technicien s'impose, même si adresser la parole à ce pervers me dégoûte d'avance, comme une discussion avec n'importe quel homme à vrai dire. Cette espèce qui se permet de considérer la femme comme un simple jouet et les Italiens sont certainement les pires, peut être que si je n'avais pas eu un père macho, je n'aurais pas eu cette définition des hommes hélas il fut un très mauvais exemple et ce dès mon plus jeune âge. En découvrant une silhouette masculine sur le pas de ma porte, je restai interloqué de longues minutes avec un regard peu approbateur. Si je pouvais lui jeter des éclairs je le ferai volontiers. Je retrouvais mes esprits et allais lui claquer la porte au nez mais il osa me répondre. Une réponse très suspecte d'ailleurs. Fiancée ? Mais il lui manque une case à lui s'il n'est même pas capable de faire la différence entre celle qu'il va épouser et la simple inconnue que je suis pour lui. Ou alors c'est une tentative de drague complètement ratée." C'est bien entreprenant de votre part de vous faire déjà des idées. " Super, je suis tombée sur une sangsue, c'est vraiment pas mon jour vraiment. Qu'ai je fais à Dieu pour mériter tant de colère. Il a pas d'autres personnes plus intéressantes à embêter, parce que je ne suis vraiment pas d'humeur.

C'est bien entreprenant de votre part de vous faire déjà des idées. A ses mots, Enzio fronça doucement les sourcils. Était-ce une blague ou elle ne se rappelait vraiment plus de son visage ? Sur le coup, le jeune homme ne savait comment le prendre, mais puisqu'elle le prenais ainsi, il fit de même en entrant dans sa chambre sans en demander la permission. Ce caractère si désagréable envers lui ne lui ressemblait pas, et cela l'inquiétait quelque peu, après tout, il allait l'épouser. « Zita, je suis sérieux. » Ce n'était pas dans ses habitudes, mais il attrapa la jeune femme par le bras avec douceur, en la postant en face de lui. Il plongea alors son regard bleuté dans le sien en espérant qu'elle le reconnaisse à présent. « Enzio ? Ça te dis quelque chose ? J'espère bien parce que, tu risque de me supporter jusqu'à la fin de tes jours à présent.. Tu va devenir ma femme. » Bien qu'il était stressé au départ de cette re-rencontre, à présent, il avait un fin sourire aux lèvres, content de lui annoncer la fameuse nouvelle. Il relâcha alors sa main sur son bras, mais il l'attira vers lui. Surement un peu trop rapidement puisque sa serviette qui tenait plus tôt son corps fin et frêle, épousant dans un même temps ses fabuleuses formes, glissa alors jusqu'à ses pieds. Le jeune Di Marzo, regarda celle-ci tomber, avant de regarder de nouveau les beaux yeux de sa dulcinée avec un sourire en coin. « J'ai pas regardé.. Je te jure que j'attends la lune de miel pour ce genre de chose. » Enzio l'a taquinait, ou peut être pas. Après tout, la jolie brune lui plaisait et à présent, cela n'avait plus besoin d'être un secret pour personne. Il restait dans les yeux rivés dans les siens en s'empêcher de ne regarder plus bas. Bien que cela le démange, il préférait lui prouver qu'il l'a respectait.

Quel homme serait assez fou pour m'adresser la parole de manière si directe et sans tourner autour du pot, pensant qu'il a toutes ses chances avec moi. Il se met le doigt dans l’œil. Et pour couronner le tout, voilà qu'il entre dans ma chambre comme s'il était chez lui. Il prononce mon prénom, comment cela se fait-il ? C'est qu'il semble bien renseigner, peut être même m'a t-il suivi quoique mon identité est quand même assez connu donc peut être qu'il a simplement de bonnes connaissances sur l'aristocratie italienne.[b]"  Enzio ? Ça te dis quelque chose ? J'espère bien parce que, tu risque de me supporter jusqu'à la fin de tes jours à présent.. Tu va devenir ma femme. " mieux que je ne le pense visiblement car en faisant appel à ma mémoire après qu'il ait décliné son identité, je finis par froncer les sourcils en mettant vraiment un nom sur son visage. Le fils Di Marzo mais que fait-il ici ? Enfin bon mon étonnement est surtout dû à ses derniers mots. Depuis quand je porte une bague de fiançailles à mon doigt ? Il ne me laisse pas le temps de placer un mot qu'il m'oblige à me rapprocher de lui faisant ainsi tomber ma serviette au passage. Me retrouvant en tenue d'Eve, je suis prise au dépourvue car je n'avais pas prévu cela ni son sourire fier comme si on venait de lui offrir un cadeau tombé du ciel. J'assimile encore ses mots alors qu'il m'assure ne pas avoir posé son regard pervers sur mon corps." Fermes les yeux maintenant si tu ne veux pas que j'appelle la police pour voyeurisme. " Je me baisse pour ramasser le drap de bain le passant rapidement autour de mon corps et le tenant fermement de mes mains cette fois-ci. Je ne sais pas ce qui me retiens de lui foutre une gifle pour son comportement totalement déplacé. Je reste de marbre quelques secondes alors que son regard se porte à nouveau sur moi." Je ne sais pas de quelles fiançailles tu parles mais aches que je ne t'appartiens pas même si tu sembles le prétendre. J'ai aucunes raisons de te croire de toute façon. " Je me suis toujours méfier des hommes et puis moi fiancée, ce serait un comble pour la femme indépendante que je suis et je compte bien le rester encore. Je ne m'abaisserais pas au niveau de ces femmes qui tombent amoureuses comme si c'était la plus belles choses qui leur soit arrivée." Si tu veux bien te retourner maintenant ou sortir le temps que je puisse revêtir quelque chose. " C'est peut être difficile à croire mais je suis pudique. C'est dans mes valeurs de chrétienne pratiquante que de préserver la femme pure que je suis.

«  Fermes les yeux maintenant si tu ne veux pas que j'appelle la police pour voyeurisme. » Cette phrase le fit rire instantanément, pas qu'elle soit drôle, car elle n'avait rien de ce genre là, mais Enzio s'imaginait la scène si les policiers se ramenaient dans sa chambre. Étant son fiancé, il ne faisait rien de mal, à part voir la femme qui serait celle de sa vie, toute nue. Ce qui dans un sens est logique. Après tout, c'était son droit, mais par respect, il lui obéit en fermant ses yeux le temps qu'elle descende pour ramasser le bout de tissus qu'elle garda cette fois-ci bien entre ses mains. Ré-ouvrant les yeux pour enfin voir son doux visage en habitude, cette fois-ci se durcir à cause de sa contrariété. Enzio était plutôt surprit de son comportement, habituellement si polie et si doux. Elle lui montrait une autre facette aujourd'hui, et il ne savait pas si celle-ci lui plaisait ou non. Mais le jeune Di Marzo avait toujours été attiré par les belles femmes aux forts caractères, jusqu'à présent, elle remplissait les critères sans gros efforts. Je ne sais pas de quelles fiançailles tu parles mais saches que je ne t'appartiens pas même si tu sembles le prétendre. J'ai aucunes raisons de te croire de toute façon. Bien sûr qu'elle ne le savait pas puisqu'il était ici justement, afin de lui apprendre la fameuse nouvelle. Déjà il voyait que cela n'allait pas du tout lui faire plaisir, mais dans un même temps, Enzio n'avait pas non plus eu son mot à dire. Il avait juste accepté pour ne pas décevoir son père et n'étant pas un grand fanatique de l'amour, il avait accepté. « Bon assieds-toi. Je vais tout t'expliquer. » Voulant tout lui  expliquer, il fut bien vite coupé par une de ses paroles, qu'il lui fit hausser un sourcil. « Je me retourne. Je t'explique en même temps. »  Il soupira, en faisant plusieurs pas vers un des tableaux accrochés dans sa chambre, en le fixant, tandis qu'il tournait le dos à la jolie brune. « Bon. Je vais t'expliquer la chose. Nos parents ont annoncés nos fiançailles sans notre accord. On est donc destiné à se marier, avoir de beaux enfants pour parfaire la descendance et mener le mieux que l'on peut notre famille. Ça ne m'a pas gêné, donc j'ai accepté sans sourcilier. Donc, comme je le disais précédent, on va faire un bout de chemin ensemble. Qui nous mènera sûrement à la mort. » Acquiesça-t-il avec une légère amertume dans le son de sa voix. A 24 ans,  déjà fiancé, presque marié, c'était plutôt une chose inhabituelle. Jetant un petit regard curieux pendant qu'il parlait derrière lui, il l'aperçut entrain de le scruter. Aïe. Prit sur le fait. « Je croyais que tu avais finis, excuse-moi. Zita. A moins que tu ne préfère mon amour ? » Demanda-t-il en plaisantant bien évidemment afin de détendre l’atmosphère oppressante que la jeune femme avait crée.

Comment ne pas se sentir humiliée en dévoilant son corps d'une manière si impromptu quand bien même il prétendait être mon fiancé. Je ne pouvais vraiment enlevé cette impression d'avoir été violée. J'étais tout autant déstabilisée en étant exposée ainsi à ses yeux que par sa présence surprise dans ma chambre. Je me retournais alors qu'il faisait de même pour me permettre de me vêtir en un peu d'intimité. D'ordinaire je mettais un temps fou à me préparer, c'est ça de toujours vouloir être parfaite du point de vue musique et puis j'ai un rang à tenir. Sauf que là je n'est pas assez de temps et je suis effrayée à l'idée de comment vont ressembler mes cheveux sans les avoir séchés. Je l'écoute attentivement alors que je peux finalement revêtir mes sous vêtements en toute tranquillité. Je fais les gros yeux à ses propos. Cela ne m'étonne guère de mon père, lui qui a toujours tout décidé de mon avenir. J'ai essayé de lui prouver une fois que je pouvais réussir par moi même sans profiter des avantages que procure mon nom mais cela l'avait mis dans une colère monstre ne supportant pas que le nom Ferrari soit relié à autre chose que les précieuses voitures de la famille. Cette union semblait plaire à l'italien. Je fus surprise qu'il n'est pas contesté. Depuis quand on a plus le droit de choisir son partenaire. Il est hors de question que je fasse comme si cela était la chose la plus normale au monde. Peut être que je connais Enzio mais pas tant que ça et je sais pas si j'ai envie d'en savoir plus au vu de son comportement." J'espère bien que toute l'Italie n'est pas au courant de cette mascarade alors que je n'ai même pas encore dit ce que j'en pense. " m'exclamai je alors que j'enfilai ma jupe, énervée. Je ne voulais en aucun cas devenir la propriété d'un homme et perdre ainsi toutes les libertés que peut avoir une femme seule. Hélas je ne voyais pas comment m'opposer à mon père il me renierait et pire que tout me déshériterait. Je me retournai, pour poser le regard sur la silhouette de celui qui était devenu mon fiancé en l'espace de quelques secondes. M'en débarrasser serait à mon avis bien difficile. Pour preuve il ne put se retirer de jeter un coup d'œil en ma direction alors que je ne portais qu'un soutien gorge comme haut. Il se risqua même à m'attribuer un petit nom." Amour non je ne crois pas loin de là. J'ai pas du tout l'envie de montrer aux autres que je suis relié à un homme par un quelconque amour qui n'existe point à mes yeux. " lui faisais je clairement comprendre. Qu'il ne pense pas que je suis tombée sous son charme à cause de son physique attirant, ce n'est pas du tout mon genre. Au moins je le met au parfum et l'en averti bien qu'il s'en serait vite rendu compte par lui même que je suis loin d'être une fille facile. C'est tout le contraire, je ne sais même pas ce que sait l'amour, je me refuse tout bonnement de découvrir cela de façon à préserver celle que je suis.

«  J'espère bien que toute l'Italie n'est pas au courant de cette mascarade alors que je n'ai même pas encore dit ce que j'en pense. » Enzio, esquissa sur son visage une grimace qui n'avait rien de rassurant, bien sûr, elle ne pouvait la voir, puisqu'il était retourné. Mais, si elle croyait vraiment à ce genre de chose, elle allait vite redescendre sur terre. Son père était un brillant politicien qui attire toutes sortes de médias, que ce soit les photographes, la radios ou bien encore la télévision. De plus, son père est un grand commerçant de voiture de luxe. Comment tout le monde, peut être encore dans l'ignorance totale de leur futur mariage ? Leurs parents avaient scellé leur pack, en l'annonçant dans la presse, ce qui avait fait quelques pages dans plusieurs journaux. Enfin, à présent, cela doit s'être calmé. « Rêve pas trop princesse. On est passé dans les journaux. Tout le monde n'attend qu'une seule chose, c'est qu'on fait l'alliance de nos deux familles une fois que je t'aurai réellement demandé en mariage. » Il revoyait encore la une d'un journal où sa photo, ainsi que celle de Zita avait été assemblé avec si peu d'élégance que cela lui avait écorché les yeux. Lui aussi, était contre cette union, mais après tout, il n'imaginait pas de une, décevoir son père et de deux, il se voyait amplement se marier avec la jolie jeune femme. Elle était à son goût, où était le mal ? S'impatientant à être retourner, tout en l'écoutant s'habiller, Enzio commençait à voir son vrai caractère, et bien que cela le trouble, il ne comptait pas se laisser faire. Loin de là. Et puis, il avait réussit à la voir en sous vêtement, ce pouvait être une consolation. « Amour non je ne crois pas loin de là. J'ai pas du tout l'envie de montrer aux autres que je suis relié à un homme par un quelconque amour qui n'existe point à mes yeux. » Il arqua un sourcil en se mettant à sourire. Il n'était pas non plus amoureux d'elle, mais cela ne l'empêchait pas pour autant d'avoir accepté. Et puis, il fallait qu'elle s'y fasse. « Mon petit coeur en sucre, il va bien falloir que tu t'y fasse, car que tu le veuille ou non. On est fiancée. »  Peut être qu'elle l'aimait mit au parfum, mais il semblerait qu'Enzio ait fait de même, et sans prendre des gants cette fois-ci. N'étant ni douce, ni agréable avec lui, il allait lui montrer sans problème son caractère infernal et moqueur. Mais Enzio, sentait que cette relation pouvait devenir intéressante, et n'était pas un pessimiste, il adorait voir la vie du bon côté, même avec une femme terriblement sexy, avec un caractère exécrable.

Faites que tout cela ne soit qu'un cauchemar, je vais me réveiller dans dix secondes c'est obligé. Il est impossible que ma vie change en à peine une secondes. Comment mes parents avaient-ils eu le cran de me construire un avenir sans que j'ai un seul mot à dire, encore une vengeance de mon père dont je me serais bien passé." Rêve pas trop princesse. On est passé dans les journaux. Tout le monde n'attend qu'une seule chose, c'est qu'on fait l'alliance de nos deux familles une fois que je t'aurai réellement demandé en mariage. " Je soufflais alors que j'enfilais les derniers boutons de mon chemisier. Il fallait qu'en plus on joue une scène digne d'une comédie romantique. Je sais que j'ai la capacité de jouer en public le rôle d'une fille parfaite en apparence et donc une très bonne actrice mais de là à déclarer un "oui" pour sceller mon avenir, je ne sais pas si j'en suis capable." C'est vraiment pire que ce que je pensais. " Finalement habillée je me retournais, admirant sa silhouette de dos, dommage parce qu'il a vraiment du potentiel, on aurait pu bien s'amuser ensemble. Dommage qu'on soit fiancés, là c'est une lourde épine dans le pied qui semble bien difficile à enlever, voir impossible selon ses dires." Mon petit coeur en sucre, il va bien falloir que tu t'y fasse, car que tu le veuille ou non. On est fiancée. " Ce mot sonnait tellement faux dans mon esprit et je secouais la tête pensant que je pourrais m'en d'affaire mais encore une fois c'était impossible, j'étais pieds et poings liés et je n'avais plus que les mots pour laisser ma colère se répandre. Je me raclais la gorge pour lui signifier qu'il pouvait se retourner, car je n'aime pas trop parler aux gens sans les regarder, je suis une personne plutôt franche et directe il a déjà bien du s'en apercevoir depuis quelques minutes." T'es en train de me dire que je vais devoir suivre ce que nos parents disent sans avoir la possibilité de leur dire non ? " Je connaissais déjà la réponse qui devait être oui. C'est ce que je devais faire si je ne voulais pas donner une image de honte à ma famille, chose que je n'avais jamais voulu car oui j'ai beaucoup trop de respect pour le nom que je porte même si cela m'oblige à faire certains sacrifices et que c'est pour cette même raison que je méprise les garçons au vu de la figure paternel que j'ai depuis ma naissance." Qu'ai je fais pour mériter cela ? " dis en levant les yeux au ciel. Pour la première fois j'étais dépassée par une situation où je n'avais que d'autre solution que de suivre le chemin que l'on m'avait tracé.

« C'est vraiment pire que ce que je pensais. » Ses mots résonnèrent dans sa boîte crânienne comme la chose la plus horrible du monde. Enzio aurait pensé que l'épouser, aurait été un avantage puisqu'il avait tout de même prit la beauté des Di Marzo. Ce n'était pas comme si, elle allait épouser un pouilleux avec une dizaine de bouton sur le coin de la gueule. Il sentait dans ses paroles que ce mariage la répugnait au plus haut point et ça l'agaçait, de plus en plus. Était-il à ce point repoussant pour parler de manière détourné de sa personne ? Soupirant, il ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds. S'ils devaient tout deux vivre ensemble pour une période plus ou moins longue, il allait devoir montrer son fort caractère d'Italien. « Je trouve ça pas plus mal. J'ai une très jolie femme en guise de futur épouse. Et puis, vu ton caractère prononcé, je suis sûr qu'au lit tu fera de vrai prouesse. » Disait-il en la provoquant ouvertement. A force de l'énerver, Enzio avait cette fâcheuse tendance à vouloir toucher là, où il ne fallait pas. Depuis plus de dix minutes, elle n'arrêtait pas de se plaindre, et bien qu'il la comprenne d'un côté, de l'autre, il avait juste envie qu'elle accepte et qu'ils passent à autre chose. Bien sûr, c'était impossible. Lui avait eu le temps d'assimiler la chose, mais pas elle. Prenant son téléphone en main, le jeune homme navigua furtivement sur internet avant de trouver l'article qui l'intéressait. Il se retourna alors en la voyant finir d'attacher son dernier bouton.  « Tiens, l'article. » Dit-il en lui donnant son smartphone. Là, elle ne pouvait pas contester sa preuve, c'était certain que toute l'Italie était au courant. T'es en train de me dire que je vais devoir suivre ce que nos parents disent sans avoir la possibilité de leur dire non ? Un sourire vint se coller sur ses lèvres, un peu moqueur. Vu l’ampleur que cela avait prit, ils n'avaient tout deux plus vraiment le choix. « Non, tu n'es pas obligé Zita. Mais, à ce moment-la, dit au revoir à ta grande fortune ainsi que tes privilèges. Moi je le fais car je ne veux pas décevoir mon père. Après, si toi, tu n'as rien à perdre.. Annule tout. » Il hocha vivement la tête en espérant qu'elle est comprit le message. Qu'ai je fais pour mériter cela ? Enzio leva les yeux aux ciels, en soupirant une nouvelle fois. Mais bien qu'elle soit assez éprise de sa liberté et que ce mariage la repousse, il avait bien en tête cette idée de la séduire. Après tout, cela pourrait être amusant. « Ton futur mari est sexy ? De quoi te plains tu ? » Disait-il en arquant un sourcil, alors que ses yeux s'étaient plongés dans les siens. De jolies yeux et une très jolie bouche. Merde, pourquoi fallait-elle qu'elle soit aussi chiante ?