Tous les mêmes, macho mais cheap /w JENO

Ses yeux s'ouvrirent...mais qu'est-ce qu'elle fait ? Hé oh, Lena, c'est ta Narratrice faut que tu te réveilles ! Il le faut ! Il te souffla de la fumée sur ton visage. Haine. Illusion de haine ? J'ai jamais pensé à te faire du mal...T'avais la haine Lena,... Tu penses vraiment qu'à ta gueule,...Au fond, dès le début, il n'a prit aucun temps pour t'écouter, il t'a hait, il t'a détesté. Il a pas essayé de voir ce qui n'allait pas, il pensait qu'à lui. Le merdeux. Le pseudo-caïd d'Harvard, tu parles...C'est quoi au final, tenir sa réputation au mieux et t'écraser par ses insultes incessantes ? Pourquoi t'essayes de te justifier face à lui, tu sais qu'il a de la haine, il a tant besoin de l'exposer pour se sentir mieux. Il dit ne pas prêter attention à toi, mais il continue, il n'arrête pas. Au fond, sa haine vient de loin. Tes larmes, Lena, elle se transforme en quelque chose de différent. Tu les essuie du revers de la main, puis tu l'observes, t'observe ses traits, sa bouche en mouvement, ses yeux qui pétillent, noir comme du charbon et t'es un peu en mode off. T'écoutes plus. T'es sourde disons. Tu souris un peu en regardant le ciel puis tu te retournes pour regarder les alentours. Tout est calme, seulement le bruit intensifié de la musique qui brusque les murs de l'extérieur. T'entends même les oiseaux, puis sa voix en fond. Ça t'agace maintenant et tu commences légèrement à avoir faim. Tu soupires avant de tourner légèrement le talon...j'ai eu peur, alors j'suis partie, j'ai jamais voulu te faire du mal. Je t'ai pas trompé, j'ai pas couché avec un autre que toi, tu veux quoi au juste...? que je lèches le sol et que je t'implores ?...Tu croises bras autour de ta taille et tu avances légèrement, te détournant de sa présence. Mauvais karma à l’horizon. Tu as de la chance d'être lunatique, les émotions chez toi, elles se bousculent les unes sur les autres...J'étais enceinte, alors j'me suis cassée..c'est ma fichue raison.Tu t'avances vers la porte et tu tiens la poignée...mon père voulait ma mort, mon frère t'aurais massacré...j'ai eu peur, j'savais plus quoi faire, j'avais pas de tes nouvelles, j'ai cru que c'était un jeu pour toi, alors j'ai préféré partir...Revenons à elle, l'émotion qu'elle ressent en disant cela, les mots deviennent plus flexibles, elle l'avait gardé depuis longtemps, dans son intériorité...J'ai perdu le bébé. Je t'ai plus donné de nouvelles en pleurant pour lui. Voilà. C'est ce que la pute, la salope et la manipulatrice faisait ...Elle leva les yeux en regardant le ciel étoilé, nuit noire, étoiles qui scintillent comme des milliers de paillettes éparpillées un peu partout...Non, je ne suis pas seule, avoir quelqu'un qui me hait, ça veut dire que je ne le suis pas...mes frères sont là, ma belle-sœur est là pour me soutenir, j'ai pas besoin d'un mec...j'ai une famille, à croire que tu t'es cru le seul à être entouré...Elle rit un peu...J'suis pas sur cette terre par hasard  Jeno, j'suis ici parce que quelqu'un d'autre que toi aura besoin de moi comme j'aurai besoin de lui. Peu importe ce que je fais, ma famille m'aimera toujours. D'ailleurs, tu utilises toujours les mêmes termes "joué", "manipulé", "pute", "salope"...pitié renouvelle un peu ton discours ! Mes oreilles se fatiguent pour un rien...à croire que tu n'as plus rien à dire : tu tournes en rond. Elle soupira un long instant, elle soupira inlassablement, c'était plus un soupire du coeur. Un coeur qui se fatigue et qui lui dit " c'est bon Lena, rentrons à la maison", "c'est bon Lena,..." Elle sait qu'en sortant d'ici, elle changera...Maintenant la discussion est close ? ...bien, à jamais...elle rentra dans le bar en claquant la porte.

Elle pleure en silence, elle pleure tout doucement. Posant une main sur sa bouche pour étouffer les cris de son âme. Elle l'aime. ou. elle le hait. Lena ne sait plus. Si seulement, ils pouvaient retourner en arrière. Elle serait alors son Helena Beatriz Carpenter, sa chérie coco aux cheveux ondulés, sa faiblesse, son harmonie. Mais, elle n'est que cette petite Lowell de rien du tout. Son coeur se déchire, elle ne restera plus la même, elle deviendra plus forte. Elle grandira, elle prendra en maturité s'il le faut. Une vraie femme pour que Jeno se taise et qu'il la regarde réellement pour la toute dernière fois. Elle sait qu'il pleure, qu'il crie...Elle n'a plus envie de revenir sur ses pas. MAIS, envie de le serrer contre elle, de lui dire qu'il aurait été beau, qu'il aurait eu son regard. Ses prunelles brunes, pas les siennes. qu'il aurait pu s'appeler Manech ou Zadig le p'tit gars. il aurait un p'tit regard aguicheur, toujours l'air pété. aimé des filles, avec son physique d’Apollon. sa mèche brune ou blonde. parce que brun + brun, ça pond des blondinets parfois... p'être même qu'il aurait fait parti d'un trafic de weed comme son père. qu'ils se seraient disputés à ce sujet. éducation du gosse. j'veux qu'il profite de sa jeunesse, qu'il soit libre mon fils, moi j'veux de la religion, du carré ! qu'après ils auraient fait l'amour à pas d'heure entre excitation et amusement. elle aurait serré de ses mains son visage. elle aurait tracé de ses doigts le contour de ses lèvres pour ne jamais l'oublier. elle aurait dormi contre son torse,  rythmes cardiaque en synchronisme. ils se seraient insultés d'amour. mais, les insultes, sont plus belles que les mots traditionnels. ça serait tellement fort, qu'il n y aurait eu aucun mot pour exprimer le feeling. elle aurait même porté une robe blanche, même le voile pour le suivre dans une église. ils l'auraient fait à Las Vegas, parce que. c'est tellement pas sérieux. elle aurait été belle. Lena aurait ouvert une galerie d'art. elle aurait craché sur la tête de son père sa liberté. ils auraient été plein aux as. une jolie petite maison, un beau jardin. p'être des chiens. des servantes en tout cas, parce que cuisine + Lena, ça rime pas. Lena soupire, Lena pleure également. Que des rêves. que ça... Comment fait-il pour toujours l'affecter ? Comment fait Jeno pour toujours la rendre si faible ? Elle aimerait qu'il la prenne dans ses bras, qu'il la regarde comme autrefois. un regard amoureux, le vrai ! Elle aimerait une dernière fois oublier ce sentiment qu'elle a contre lui. Ce sentiment d'autodéfense...Il se fout d'elle de toute façon. Il a sa Grace, il a pas besoin de son beau p'tit cul à elle. Quand, Helena est revenue, il lui a fait comprendre qu'il préfère littéralement baiser sa go, tous les jours, c'est comme ça. Grace est mieux. Alors, c'est normal que Reilly se la joue pétasse du quartier, ...c'est normal. Elle a mal. parce qu'elle n'avait pas voulu voir leur gosse mourir. Leur petit 'eux'. Elle n'avait pas eu envie. Mais, ce n'était pas elle qui donnait la vie ou qui la prenait. Une question se pose. Pourront-ils un jour être réuni ? Pourra-t-il un jour lui pardonner ?. Elle l'aime Jeno, c'est comme ça, c'est la vie, parce qu'il y a toujours une petite partie d'Helena qui vit en lui. Une partie qui se complète à une autre, un peu comme le ying et le yang, le chocolat oreo et le milka (), la crêpe et le goulis de caramel...même-ci, ils sont différents maintenant, même-ci leurs rêves les éloignent...Ils peuvent toujours un jour être réunis. Elle part sans se retourner, les larmes qui coulent, qui coulent, ça ne s'arrête pas. C'est son coeur qui parle...Lena, t'es chiante, t'es chiante, tu sais que c'est le bon, t'as tout foiré...Mais, elle n'y peut rien, c'est la vie merdique qu'ils ont. Voilà, tout.


FIN !

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