(+ Andreas) Je viens jouer les infirmières à domicile

Je crois que je n’avais jamais autant désiré un homme qu’Andreas. Je ne sais pas si c’était parce que des sentiments naissants se mêlaient à mon désir, rendant la chose bien plus explosive que d’ordinaire mais je le désirais. Je ressentais cette attraction au plus profond de moi et je ne savais pas si je pourrais lutter encore très longtemps contre. Je veux dire, d’ordinaire, je n’avais pas à me priver lorsque je voulais réellement un homme, or, il était encore bien trop tôt pour mon petit-ami de s’adonner à ce genre d’activité. Il est vrai qu’une petite voix me soufflait qu’il suffirait que je le ménage, qu’on y aille doucement et non comme des bêtes assoiffées de sexe mais pouvais-je l’écouter ? Il était là, nu devant moi tandis que je me déshabillais pour offrir à son regard, mon corps dénué de tout vêtement et je pouvais sentir mon cœur battre la chamade. J’étais à la fois excitée et intimidée, rougissant sous son compliment avant de pousser un profond soupire de bien être en sentant son corps chaud tout contre le miens. Je fermais les yeux quelques instants pour en profiter avant qu’il ne se détache à nouveau pour entrer dans le bain. Je le suivais rapidement, m’installant confortablement entre ses jambes pour mieux cueillir ses lèvres avec les miennes. « Mais non c’est faux… Remarque, tant que je te plais, je n’ai pas à me plaindre » rigolais-je doucement en m’adossant contre son torse, m’amusant à caresses ses cuisses du bout des doigts. « On est bien comme ça non ?...Je dois t’avouer que ça fait un moment que je suis attirée par toi… En fait, j’ai souvent fait des rêves comment dire érotiques mais je ne comprenais pas trop maintenant je sais » souriais-je amusée.

Comment peut-elle penser qu'elle n'est pas agréable à regarder ? Cette fille est magnifique, et je pense qu'elle le sait parfaitement - peut-être ne s'en rend-elle pas compte. Je lui lance un regard qui veut tout dire, confirmant sa somptueuse beauté. La sentir contre moi, dans ce bain brûlant, c'est tellement excitant. Je suis certes fatigué, et cette chaleur n'aide pas vraiment, mais j'ai réellement envie d'elle à cet instant. Je frémis au contact de ses mains sur mes cuisses, tandis que je masse délicatement ses épaules en déposant quelques baisers mouillés sur ces dernières. « C'est l'essentiel en effet. » confirmais-je en souriant, heureux de cette relation naissante entre nous. A l'entente de ses paroles, je suis pris au dépourvu et assez surpris. Je ne pensais pas que je l'attirais depuis tout ce temps, et ça me flattait je dois l'avouer. Je la regarde, l'air doux mais à la fois coquin. « Je m'en doutais pas du tout.. Je pensais que j'étais juste un ami et le parrain de ton fils à tes yeux. T'as beaucoup changé depuis plusieurs mois et au fil des jours, tu m'attirais de plus en plus. » Quitte à être honnête, autant l'être jusqu'au bout. J'aimais cette franchise dont Mina faisait preuve et je voulais lui rendre la pareille - je voulais que notre relation se concrétise sur de bonnes bases.

Adossée à son torse, je savourais ce moment, caressant ses cuisses du bout des doigts, simplement heureuse de partager ce bain avec lui. Je me sentais si bien, si détendue –en même temps, son massage n’y était vraiment pas étranger ; « Oui, c’est l’essentiel » lui souriais-je en retour, frissonnant sous le contact de ses lèvres sur ma peau. Je me serais bien laissée aller à plus de luxure mais je craignais de faire un geste de trop. Je crois que si infinités il devait y avoir dans cette soirée, rien ne viendrait de moi. Non, j’étais bien trop désireuse de prendre soin de lui, de le ménager pour débuter la moindre tentative de séduction poussée. Aussi, je préférais simplement être présente pour lui, douce et affectueuse à son contact. « Toi aussi Andreas. J’avais peur de gâcher notre amitié ou que tu te méprennes sur mes intentions à ton égard. Tu sais, je sais quelle réputation j’avais d’avant mon amnésie. Je couchais avec tout ce qui bougeait mais je ne voulais pas que tu crois que je désirais t’ajouter à ma longue liste d’amant. J’ignore où notre histoire va nous mener mais je veux simplement que tu saches que quoiqu’il arrive, tu n’es pas simplement une histoire d’un soir ou je ne sais quoi de ce goût. Tu comptes réellement à mes yeux » soufflais-je avant de me retourner dans ses bras pour glisser les miens autour de sa nuque, collant ma poitrine contre son torse, l’embrassant avec tendresse.

Le désir se faisait de plus en plus ressentir, surtout depuis que nous étions l'un contre l'autre, nus dans un bain moussant. Mina commença à me confier les sentiments qu'elle éprouvait pour moi, ce qui me rassurait. Il est vrai que l'ancienne Mina avait tendance à coucher à droite à gauche, sans se soucier du garçon le lendemain venu. Bien entendu, beaucoup de choses avaient changées depuis cette période et je savais que ses paroles étaient sincères. Nous étions devenus proches au fil du temps et des sentiments s'étaient développés des deux côtés apparemment. J'étais ravi, à vrai dire. J'accueille son baiser avec passion, passant une main dans sa nuque, pour continuer ma route vers le bas de son dos. J'ai tellement envie d'elle.. c'en devient presque incontrôlable. « Depuis que je m'occupe de toi et de ton fils, tu es devenue réellement importante également. Même si ça ma ressemble pas vraiment, j'avais peur de te dire que je ressentais un petit plus tu vois ? » Je lui donne un petit sourire, caressant son visage d'une main, descendant l'autre dans le creux de son dos. Je la serre contre moi, posant mes lèvres contre son front, désireux de la moindre parcelle de son corps.

Je ronronnais presque de bonheur à entendre ces mots sortir de sa bouche mais surtout à sentir ses lèvres sur mon front, ses doigts descendant le long de mon dos. D’ailleurs, un long frisson m’arracha un léger gémissement. J’allais finir par rendre les armes s’il continuait car je n’étais pas insensible à ce corps masculin, à ses lèvres se pressent contre les miennes dans un baiser passionné. Je n’avais pas pu résister à la tentation, je le désirais tellement. « Andreas » murmurais-je comme un appel désespéré. Je ne pus m’empêcher d’onduler légèrement du bassin pour flatter sa virilité. C’était mal, ce n’était pas bien mais j’avais sous-estimé le besoin quasi animal qui embrasait mes reins à cet instant précis. D’ordinaire, mes pulsions n’étaient guère contrôlables mais là, avec lui, c’était cent fois pire. « Je… J’ai trop envie de toi… Je ferais mieux de sortir de ce bain… » lui dis-je légèrement essoufflée tant je me consumais. Telle était ma malédiction surtout que cela faisait un petit temps que je n’avais pas connu d’étreinte sulfureuse… On peut dire que je ressemblais présentement à une bombe à retardement dont le compte à rebours venait d’être enclenché par nul autre que mon petit-ami.

Tout s'accélérait à présent, et à priori Mina ne pouvait pas me résister. C'était réciproque, j'étais complètement envoûtée par cette nana et l'avoir contre moi ne m'aidait pas à combattre mon désir. D'ailleurs, ma virilité ne met pas longtemps à répondre à ses provocations, et je serre les dents pour contenir mes besoins. Quand j'y réfléchis, je suis plutôt en bonne santé et je ne vois pas pourquoi je dirais non à Mina.. Avant qu'elle puisse agir à la suite de ses paroles, je l'arrête pour ne pas qu'elle sorte du bain. Ce serait trop dommage. « Je vais bien Mina. » Comment lui faire comprendre que moi aussi, je suis comme un lion en cage qui risque d'exploser d'un moment à l'autre ? J'attrape ses lèvres, la rapprochant de mon torse, afin de lui témoigner le désir que j'éprouve à cet instant. Je ne voulais gâcher aucun moment ce soir, et même si je n'étais pas encore totalement sur pied, je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité. Arès tout, un couple a toujours des besoins et quoi de plus normal que de les réaliser.. Je ne savais plus où donner de la tête, j'étais complètement sous l'emprise de la jeune femme et je voulais qu'elle le sache.

"Tu es sûr?" murmurais-je incertaine, plongeant mon regard dans le sien. J'étais au comble de la torture tant je le désirais. Je devais m'écarter ou au contraire me laisser aller à mes pulsions mais l'un dans l'autre, je devais agir. Je n'étais pas très douée pour contenir mes envies, j'essayais mais autant dire ce qu'il en était : j'étais faible face à ma libido surtout que cette fois-ci, il ne serait pas question uniquement d'un désir sexuel. J'éprouvais davantage pour Andreas. Ce dernier captura mes lèvres, m'amenant contre son torse. Je ne pouvais nier la vigueur de sa virilité contre mon bassin. "Viens" murmurais-je en piquant un baiser sur ses lèvres, me relevant pour mieux l'aider à en faire de même. Je ne voulais pas faire l'amour dans cette baignoire, je voulais pour notre première fois, quelque chose de confortable même si je n'avais pas conscience qu'Andreas et moi, avions déjà eu des rapports sexuels ensemble. Je nous séchais brièvement avec une serviette avant de le conduire dans sa chambre où je l'allongeais sur le lit, venant m'installer à califourchon au-dessus de lui pour mieux l'embrasser avant de partir à la découverte de son torse musclé dont j'en redessinais le contour de ses muscles, du bout de ma langue.

J'acquiesçais d'un signe de tête, sûr de moi à cet instant. Il m'était impossible de renoncer à une aussi belle femme que Mina, surtout depuis que nos sentiments l'un pour l'autre étaient fondés maintenant. Je la suivais sans protester, sortant du bain brûlant où nous étions depuis quelques minutes. L'attraction entre nous était bien trop forte pour ne pas succomber, et j'étais de plus en plus excité à l'idée de passer à l'acte avec Mina. Je pris une serviette pour me sécher un peu, l'entourant autour de ma taille pour se rendre enfin dans la chambre. A priori, elle voulait prendre les reines pour commencer et je la laissais m'allonger sur mon lit. Elle avait une telle emprise sur moi que j'en perdais mes moyens, sans pour autant perdre mes capacités à la rendre folle de plaisir. Tandis qu'elle s'installe à califourchon sur moi, je ronronne aux baisers qu'elle dépose sur chaque parcelle de mon torse. J'en profite pour regarder son corps magnifique, entièrement nu, que je caresse du bout des doigts. J'attrape délicatement les épaules de Mina, lui adressant un bref sourire coquin avant de la retourner pour qu'elle soit à son tour sur le dos. Je m'allonge à ses côtés, glissant mes doigts sur son corps encore humide, pour venir l'embrasser passionnément. « J'ai tellement envie de toi. » lui dis-je entre deux baisers enflammés, ne cachant pas le désir que j'avais pour elle à cet instant. Je veux juste profiter un maximum de ma petite amie, sans savoir ce qui arrivera le lendemain.

La tension qui m’habitait actuellement n’avait rien de désagréable bien au contraire. Je me sentais si bien ainsi couvée par le regard bleuté de mon petit-ami. Andreas était tout ce que j’attendais d’un homme à savoir aimant, doux, attentionné et un brin passionné. J’aimais les hommes qui savaient où ils allaient car dans le fond, j’aimais suivre. C’était idiot, il n’avait rien de dominant chez moi, pas même mon caractère et pourtant, je fus à l’initiative de notre étreinte et de notre sortie du bain. Je le désirais bien trop fort pour renoncer désormais à l’attraction qu’il exerçait sur moi. Andreas m’obsédait et depuis l’épisode de l’hôpital, je n’avais qu’une seule chose en tête : le découvrir non pas comme une amie découvre son ami mais son amant, son amoureux. L’appellation prêtait à sourire car autant le dire, toutes mes relations précédentes avaient échoué. J’étais bien trop instable émotionnellement seulement, je voulais un peu y croire dans ses bras. Très vite néanmoins, je me retrouvais allongée sur le dos, ses doigts parcourant mon corps encore humide. « Alors prends-moi Andreas… Je suis toute à toi » murmurais-je avant de lui offrir mes lèvres pour un baiser d’une tendresse inouïe. Tendresse qui céda rapidement place à la passion tandis que je ne pouvais empêcher mes mains de parcourir ce corps masculin, ôtant rapidement la serviette qui dissimulait des trésors de virilité. « Tu es magnifique » ne pus-je arrêter ces mots de franchir la barrière de mes lèvres.