(ROYCE), you're gonna miss me when I'm gone

Je lisais mon message avec attention et regrettais de ne pas l'avoir ouvert plus tôt. Tout le monde étais atteint parr cette grippe, cette grippe affreuse, et je ne pouvais m'empêcher de me sentir coupable. Coupable d'être en bonne santé alors que eux, ne le sont pas. J'angoissais à l'idée de pouvoir perdre une personne qui m'étais cher, je ne voulais pas que ça arrive. Heureusement, certaines personnes avaient put sortir de quarantaine et rentrée chez eux, bien que dans quelques cas ils ne soient pas totalement rétabli. Je décidais d'aller rendre visite à Royce, je n'arrêtais pas de penser à sa santé et à comment il pouvait aller, j'avais d'ailleurs peur pour lui d'une certaine manière mais bon, vu qu'il est sorti de l’hôpital ça veut dire qu'il va mieux non ? Je ne savais pas trop quoi lui apporter, un truc qui me permettrait de trouver un excuse pour m'incruster dans sa chambre, chez les winthrops. Je lui ai donc acheter une soupe, la basem avant d'arriver dans la demeure des winthrops. Elle était brûlante, j'avais hâte de la poser n'importe ou. Toc toc toc ? J'entrouvais la porte de la chambre du jeune homme -no gêne, je sais- une main sur les yeux histoires de pas voir des choses que je regretterais. Royce ? C'est Typhène... Je t'apporte de la soupe.

Je ne suis pas resté longtemps en quarantaine, juste histoire de quelques jours. Il faut dire que j'avais un bon système immunitaire, étant un grand sportif. Néanmoins, j'étais fatigué et épuisé au moindre effort. Du coup, je faisais ma petite marmotte dans ma chambre le temps de reprendre des forces par le repos. Soudain, j'entendis une petite voix me réveiller. Hein? Qui était là? Typhène. J'ouvris lentement mes yeux en me redressant un peu dans mon lit pour la laisser s'asseoir près de moi. C'est bon, tu peux ouvrir tes yeux, mais je ne suis pas aussi beau que d'habitude. J'allumai la lampe pour nous éclairer et j'attrapai la soupe qui semblait lui brûler les mains. Il ne fallait pas se donner tout ce mal pour moi. C'est de la soupe à quoi? comme les petits, toujours aussi difficile avec la soupe. Elle était adorable, franchement je ne m'attendais pas à ce qu'elle arrive à l'improviste. Je commençais à croire que notre amitié allait mieux et j'en étais heureux.

Je ne peux m'empêcher de sourire à sa remarque, elle m'enlève un peu d'inquiétude et je me sens plus légère. Et la lumière fut. Je le regarde, il n'avait pas bonne mine effectivement, mais je le trouvais toujours particulièrement mignon, ça ne regarde que moi... Tu ne seras jamais moche, mais t'as pas une bonne tête c'est vrai... Ca va ? Je le laisse prendre la soupe et m'installe à côté de lui. C'est normal, je suis ton amie, je suis censé prendre soin de toi non ? Oh, et c'est une soupe de potiron il me semble, ma préféré. Ma mère adoptive me la servais quand j'étais malade, j'adorais ça. Je lui adresse un petit sourire avant de passer ma main sur son front. Je m'inquiétais pour lui, pour sa santé et celle de la majorité de l'université aussi, je devais avoir des globules blancs de compétition. Je vais être ton infirmière. Je n'ai peut-être pas la même tenue et je ne suis peut-être pas aussi sexy qu'une infirmière en soit, mais je sais très bien prendre soin des gens. Je lui fais un clin d'oeil. Pour moi, tout étais déjà arrangé. J'allais m'occuper de lui, comme une amie le ferais.

Typhène était toute mimi et adorable. J'étais content qu'elle soit venue à l'improviste. Au moins, j'en connaissais une qui serait triste si je venais à mourir. Pour l'instant, je ne voyais pas beaucoup mes amis et la présence de Typhène me procurait que du bien. Je serais moche quand j'attraperais des rides. Je sais, j'ai pas une belle mine mais c'est parce que je suis très fatigué. répondis-je en passant ma main sur mon visage. De la soupe, elle m'avait apporté de la soupe. J'en mangeais quasi jamais mais lorsque l'occasion se présentait, je me régalais à chaque fois. J'étais assez difficile niveau nourriture. Tu es une amie au top. Je vais goûter ça alors... je trempais la cuillère dans la soupe et je la portai à ma bouche après avoir soufflé doucement pour refroidir le liquide. Je ne dis rien, je gardais un air plutôt sérieux et finalement, je fis une grimace enfantine. C'était délicieux, je faisais ça juste pour la taquiner. c'est vraiment... trop bon. je lui fis un grand sourire avant de reprendre encore une cuillère. J'étais amusé par sa réflexion. J'aimerais bien voir Typhène en infirmière sexy tiens. oh mais c'est nul, faut faire le jeu à fond. La prochaine fois je veux te voir en tenue de travail. je lui fis à mon tour un petit clin d'oeil. La Lowell était une femme sublime et je donnerais n'importe quoi pour la voir un peu découverte.

Des rides ? Je dirais que t'en as déjà.. Courage. Je lui fais un clin d'oeil et fin de n'avoir rien dit de mal, un petit sourire aux lèvres. Je le regardais goûter la soupe l'air amuser, il avait pas l'air très soupe comme type mais c'était bon pour la santé et il était malade, c'était mon devoir de m'occuper de lui. Attention c'est chaud. J'avais l'impression d'être une mère avec son enfant tiens, bois doucement il ne faut pas que tu te brûle, etc... J'étais amusé par la situation tiens.  Je grimaçais en même temps que lui, j'avais envie de rire mais c'est malvenu de se moquer d'un malade, je le ferais plus tard. J'espère que t'aime, t'as intérêt à tout finir. Cette soupe m'as coûté cinq dollars tu sais. Je prends mon air le plus sérieux et le regarde prendre une autre cuillère. Je ricane à sa remarque, j'aurais rougis si je ne savais pas qu'il rigolait... Parce qu'il rigolait bien sûr. Je vois que tu ne perds pas le nord, tu vas très bien en fait, t'es sûr d'avoir besoin d'une infirmière ? Je passe ma main sur son front pour feindre de prendre sa température, juste avant de lui faire signe de finir sa soupe. Je t'aurais bien aidé à finir cette soupe, mais je ne veux pas de tes microbes. Dis-je d'un air exagérément dégoutté avant de détourné mon regard de lui comme si il avait la peste.

Spoiler:

Je fronçais les sourcils. Je préfère quand tu me dis que je suis un beau gosse, là ça me vexe. répondis-je en faisant semblant d'avoir été blessé. Je buvais quelques cuillères de soupe mais à vrai dire, mon estomac me faisait souffrir et j'avais du mal à garder de la nourriture à l'intérieur de moi, même du concentré de légume, ça ne passait pas. Je ne voulais pas lu vomir dessus, donc j'essayais de faire un effort, juste parce qu'elle m'avait fait ça avec plaisir et gentillesse. Tout ça? Ma pauvre tu t'es ruinée. je ris un peu puis quand je sentais que je ne pouvais plus rien avaler, je me redressais pour déposer la soupe sur la petite table de chevet. Je regardais Typhène d'un air désolé. La jeune lowell posa sa main sur mon front brûlant et je trouvais ça mignon. Non j'ai pas besoin d'une infirmière, tu es déjà là et c'est le principal. elle avait capté que je n'avais plus envie de soupe et avec le temps que je prenais pour l'avaler elle était devenue tiède à voir, très froide. Je m'approchai dangereusement de Typhène et je tirai sur son bras pour la faire tomber sur moi. Je l'encerclais de mes bras pour la chatouiller un peu puis je la relâchai après avoir ébouriffé ses beaux cheveux qui étaient tous lisses et soyeux. Baaah, t'es contaminée maintenant! dis-je avec un air de dégoût.

Je lui fais un bouille mignonne en guise d'excuse. Non, tu sais déjà que je te trouve super canon ça serait trop facile. Je lui fais un clin d'oeil et Je le regardais boire un peu de soupe, et je voyais bien que ça lui faisait pas du bien de manger. Je me demandais juste si c'était parce qu'elle était mauvaise ou si c'était la grippe qui l'empêchait d'avaler quoi que se soit. Je vais devoir faire la manche jusqu'à la fin du mois, t'imagine ? Je fais mine d'être triste avant de le rejoindre dans son rire. J'avais posé ma main sur son front, et remarquais qu'il était même plutôt chaud. Je m'inquiétais soudainement, un peu. Je n'avais pas envie de le voir souffrir, c'était même assez éprouvant de le voir malade, ça craint, ça craint carrément. Je suis heureuse d'être là. Je le laissais reposais la soupe et lui souriais, c'était pas grave je voyais bien qu'il n'avait bu les dernières cuillerées uniquement pour me faire plaisir. Je me débattais gentiment lorsqu'il m'attiras contre lui en essayant de survivre à ses chatouilles. Malade ou pas, pas touche à la chevelure. Je pose mes deux mains sur sa tête et l'ébouriffe gentiment. Je lui souris une fois que j'ai terminé ma petite vengeance, et arrange mes cheveux. Faut que tu te rétablisse vite, je n'aime pas te voir malade. Je me rapproche de lui et dépose délicatement un baiser sur son front.

Typhène me trouvait canon, elle venait de le dire et ça me faisait plaisir de savoir que je pouvais plaire avec ce corps de malade. Je ne répondis pas, je lui lançais juste un petit sourire en coin, sans la quitter des yeux. La soupe était bonne, mais mon ventre ne la supportait pas et ce fut après une grimace de douleur que je la reposais sur la table. Typhène m'avoua qu'elle était heureuse d'être là. Mon regard plongea dans le sien, puis je contemplais ses traits fins et sa peau qui avait l'air si douce. Pas pour longtemps je pense. et hop, directement je venais l'attaquer de chatouilles alors qu'elle s'amusait avec mes cheveux. Je n'aurais pas du faire le foufou car un mal de tête apparu à force de rire. Je fronçais les sourcils en posant ma tête sur l'oreiller. ça va aller, c'est juste une question de temps. Typhène se posa à mes côtés et elle embrassa mon front avec douceur et légèreté. Elle était bien près de moi, j'étais bien avec elle. Peu de personnes feraient ce qu'elle était en train de faire, juste prendre soin de moi, ça me changeait. J'approchai ma main de ses cheveux, puis de son visage et je caressai sa lèvre inférieure de mon pouce. Dommage que je suis malade car j'aurais bien voulu savoir quel goût tu as. c'était un moyen d'alléger l'envie lui dire que j'avais trop envie de l'embrasser.

Royce était plein de choses pour moi, mais surtout un ami et on prends soin de ses amis. Je prenais plaisir à le taquiner, surtout qu'il y a pas si longtemps je ne lui parlais plus du tout. C'est dur de se dire qu'il y a peu, je lui adressais à peine la parole. Il m'avait blessé, mais ça n'avait pas été de sa faute, c'était celle de sa bipolarité. Enfin, il prenait ses médicaments maintenant, je n'avais plus à m'inquiéter il me semble. Je recommençais à lui faire confiance, gentiment. Après une petit séance de chatouille et de crêpage de chignon, nous nous arrêtons gentiment. C'était pas sain de jouer comme ça avec lui, il est pas en forme. Pas trop j'espère, j'aime bien avoir le dessus sur toi mais c'est pas du jeu si toi tu es faible. Je ricane maladroitement, mélangeant ma réel envie de le voir se rétablir à une vanne pour essayer de paraître moins "fragile". Je respire plus lentement quand je vois sa main s'approcher de mon visage, avec plus de délicatesse que plus tôt. Je baisse les yeux, je sentais que si je croisais son regard je rougirais, je ne sais pourquoi, mais je les relève quand il touche ma lèvre avec son pouce. Tout était un peu plus intense soudainement, je sentais que j'allais dire un truc de travers alors je ne dis rien. Je suis timide, un peu maladroite et sûrement aussi un peu effrayé. Peut-être pas par lui, mais plutôt par la situation. Moi je ne tombe jamais malade, c'est pratique. Ce n'est pas les seuls mots qui me sont venu, mais c'est les seuls que j'avais le courage de dire. J'ai sûrement voulu dire qu'il n'avait aucun risque de me contaminé, ou alors peut-être que j'essayais de changer de sujet. Je préférais baisser les yeux, encore une fois, je réfléchissais trop. Cherchant n'importe quelle excuse pour ne pas me rendre compte de l'évidence : j'étais attiré par lui.

Après avoir mangé un peu de soupe pour faire plaisir à Typhène, je continuais à plaisanter juste pour la voir sourire, car cela me faisait vraiment du bien. Elle était un peu comme mon petit rayon de soleil et elle venait d'éclaircir ma journée. Elle était jeune et je pouvais la considérer comme ma petite soeur. On de disputait, ça arrivait, mais je ne pensais pas qu'elle aurait fini par me pardonner pour la récente où je l'avais totalement détruite verbalement. Haha, comme elle est. dis-je à voix basse comme si je m'adressais au bonhomme imaginaire qui était au-dessus de moi. Je la regardais ensuite en lui caressant légèrement le visage et je lui confiais que j'avais envie de l'embrasser. Tout à coup, la jeune lowell semblait mal à l'aise même si elle faisait tout pour le cacher. Je retirai alors ma main en lui offrant un sourire sincère. Ne t'en fais pas, je n'essayerais pas de t'embrasser. Je voulais juste voir ta réaction et ça se voit que tu n'en a pas envie. elle ne tombait jamais malade, mais elle pouvait très bien tomber amoureuse et c'était la dernière chose que je souhaitais avec elle. Typhène était trop importante pour ça. Je ne me permettrais pas de lui faire du mal. Avec toi, c'est différent et je veux rien gâcher. Mais je t'avoue que si je vois un mec trop proche de toi, je l'explose. terminai-je d'un air de défi en serrant mon poing. Cela me faisait penser que je devais prendre mes médicaments et je soupirais en enfonçant ma tête dans l'oreiller.