(+ Wyatt) la nuit est jeune, soyons les maîtres du monde.

Ce soir, c'était soir de fête ! N'importe quel étudiant qui se respecte se doit d'aller dans une boîte de nuit au moins une fois par deux semaines. C'est la base ! Évidemment, certains en abusent et s'y retrouvent à tous les soirs, même la semaine. Cela dit, pour toi ce n'était pas comme ça. Tu avais une réputation à gérer et il serait inconcevable qu'une femme comme toi fasse la fête plus d'une fois tous les quatorze jours. En plus, les Eliots n'apprécieraient pas que l'une des leurs deviennent une dépravée. Tu irais finir en enfer - c'est-à-dire chez les Mathers. Seulement, ce soir on oubliait tout ça, toutes ces règles d'éthiques et de bonnes manières. Ce soir, tu avais droit à ta soirée. Tu avais droit de t'amuser, de boire, de danser... D'avoir du plaisir ! Depuis ton arrivée ici, tu t'étais prise la tête avec tellement de chose, tu t'en étais même rendue malade à un certain moment. Cette soirée, tu la voyais donc comme un moyen pour te changer les idées et « repartir à neuf ». Vêtue de ta plus belle robe noir, celle qui te donne des courbes d'enfer, tu franchis les portes du People's Republik. Le doorman te fit un sourire coquin, amusé. Tu n'avais même pas eu besoin de lui montrer tes cartes. Ça avait du bon d'être séduisante, après tout. Une fois dans cette boîte, la musique ne mit pas plus d'une seconde avant de se rendre à tes oreilles. Il y avait foule, littéralement. Ça allait être amusant ! Tu arrivas donc au bar, commandant un habituel verre de Whisky. Qui a dit que les femmes ne buvaient pas du fort ? Une fois ton verre en main, tu passa le bar au radar, essayant de repérer ta première cible du soir. Spotted ! Plus loin, un jeune homme qui semblait justement attendre qu'on vienne le divertir. Tu pris ta consommation et changea de siège. Étant maintenant près de lui, tu posas ta main sur son épaule et demanda, d'une voix séduisante. « Besoin de compagnie, mon beau ? » Malgré la musique très forte, tu ne doutais pas une seule seconde qu'il ait clairement entendu ce que tu venais de lui dire...

Encore une soirée. Surement la troisième de la semaine. D’ordinaire, je n’agissais pas ainsi, mais depuis ma sortie de quarantaine, j’avais tendance à me laisser aller. Cela avait certainement un rapport avec ce qui c’était passé à Las Vegas, sauf que je ne voulais pas me l’avouer. J’étais toujours en couple avec Torrey, mais je lui avais demandé du temps. Un temps nécessaire pour lui pardonner, car jusqu’à maintenant, cela n’était pas passé. Théo était mon meilleur ami, ce n’était pas n’importe quel mec. J’avais pris ça comme une trahison. Ma copine ne m’avait pas trompé, mais ce marier avec mon meilleur ami en me sortant l’excuse qu’ils étaient ivres, était pour moi la même chose. Assi au bar d’une des boites les plus populaires de Cambridge, je buvais une vodka avec des glaçons autrement dit, ma boisson fétiche depuis que je recommençais à sortir. C’est ainsi, qu’une jeune femme s’asseyait à mes côtés. « Besoin de compagnie, mon beau ? » Je souriais en laissant échapper un léger rire. C’était une prostitué où quoi ? C’était le genre de baratin que sortait les femmes qui faisaient se boulot. A moins, qu’elle soit une sorte de mante religieuse version humaine. « Ma réponse y changera quelque chose ? » disais-je en buvant une gorgée de mon verre avant de me tourner vers la jeune femme. Elle était plutôt jolie et elle avait dû en briser des cœurs.

Tu aimais plaire et ça, tu ne pouvais pas le nier. Tu as toujours été de celles qui aiment attirer les regards, faire tourner les têtes. N'allons surtout pas confondre entre aimer plaire et aimer attirer l'attention. Tu n'es pas du genre à monter sur une table, enlever tes vêtements et crier à tu-tête pour avoir un minimum d'attention. Non. Ça ce n'est pas toi. Toi, tu joues plutôt dans le classique, dans les beaux habits, les belles manières... Et aussi avec les mots. Aborder ce jeune homme de la sorte a sans doute eu un effet provocateur chez lui. Et pourtant, tu n'avais encore rien fait. « Ma réponse y changera quelque chose ? » Tu souris légèrement, amusée. Eh bien déjà tu avais su bien choisir ton homme; il ne semblait pas avoir la langue dans sa poche. Ça pourrait être amusant. À moins qu'il ne devienne colérique et que là, il s'en prenne à toi... Si tel est le cas, tu es au moins sûre qu'un autre mâle de ce club viendra à ta rescousse. « Je pourrais avoir mal à l'égaux. » dis-tu en ricanant légèrement. Un mec qui te retourne de bord, c'est comme une claque en plein visage. Ça fait mal. « Seulement, je ne vois pas ce que tu as à perdre en ce moment. Je pense que tu as tout à gagner en ma présence. » renchéris-tu en prenant une gorgée de ton verre, fixant toujours le jeune homme droit dans les yeux - même en levant le coude.

« Je pourrais avoir mal à l'égaux. » Elle n’avait pas tort. Je n’en étais pas à mon premier verre, aussi, je disais ce que je pensais encore plus que lorsque j’étais sobre. « Seulement, je ne vois pas ce que tu as à perdre en ce moment. Je pense que tu as tout à gagner en ma présence. » C’était à mon tour de ricaner. Prétentieuse à souhait, mais c’était rare de croiser une jeune femme qui avait de l’assurance et je dois reconnaître que ça me changeait de toutes celles qui venaient me draguer dans l’espoir que je leur accorde un peu d’attention. Chose que je ne faisais pas, étant donné que j’étais en couple. Je savais que depuis l’histoire avec Feldt, les rumeurs voulaient que je sois infidèle, mais c’était faux. Je ne l’étais pas, surtout lorsque j’aimais vraiment la personne. « Si tu es si sûr de toi, dit moi ce que j’ai à y gagner.» Je la regardais, un sourire narquois au coin des lèvres. Pourquoi à son avis, elle était mieux que les autres ? Je terminais mon verre et en commandais un autre au barman. La musique résonnait autours de nous, mais au niveau du bar, elle était légèrement moins forte. Comme si cela était fait exprès pour appâter les clients en quête d’un endroit plus calme. Ainsi, ils seraient encore plus tentés de consommer.

La musique jouait à fond, malgré qu'au bar, on était bien. Les gens autour dansaient, s’essoufflant presque. Ils venaient chercher du renfort auprès d'une bouteille de bière, leur fidèle alliée pour la soirée. Tu avais presque du dégoût pour ces gens qui passent tous leurs weekends à faire la fête, à boire comme des trous sans fond. C'était pitoyable. Vraiment pitoyable. Tu osais au moins  espérer que la personne avec qui tu parlais maintenant n'était pas un de ceux-là. Et tu espérais qu'il ne soit pas membre de la Mather House. Là, ce serait le comble. Cela dit, c'était juste un challenge, un jeu. Rien de bien sérieux. Du coup tu pouvais te détendre en buvant une nouvelle gorgée de ton Whisky. « Si tu es si sûr de toi, dit moi ce que j’ai à y gagner. » dit-il avec un sourire légèrement provocateur. Il finit alors son verre et en recommanda un aussitôt. C'était un grand buveur, ce type. « Je pense que je suis de meilleure compagnie que ce centième verre que tu t'commandes. » dis-tu en prenant le verre que venait de déposer le barman en face du jeune garçon. Tu le porta à tes lèvres et fit une grimace en le reposant devant lui. « En plus, ce n'est même pas de la bonne qualité. » dis-tu, un sourire en coin flanqué sur les lèvres. Cette situation t'amusait bien... Tu avais l'impression d'être en contrôle, là. Et va savoir pourquoi, tu venais à peine de faire sa rencontre....

(hs: j'espère que mes réponses ne sont pas trop courtes pour toi, hein... )

En venant ici, je m’étais dit que je croiserais surement des amis, mais ce ne fut pas le cas. C’est pourquoi, au lieu de partir, j’avais préféré boire en espérant tomber sur un de mes potes. Quoi qu’au final, cela m’importait peu. Je n’avais juste pas envie de rentrer à la résidence. Je n’avais pas envie de me remémorer des souvenirs heureux. Je voulais juste me vider la tête et l’alcool était le seul remède que j’avais trouvé. C’était petit je sais, mais chaque personne évacue à sa manière. Chez moi, c’était le sport, mais j’étais interdit de sport pendant un mois. Il ne me restait plus que l’alcool donc. Dieu merci, je ne me droguais pas. Lorsque je voyais ma cousine dans de piteux état, cela ne me donnait pas envie. « Je pense que je suis de meilleure compagnie que ce centième verre que tu t'commandes. » La voix de la jeune femme me sortait de mes pensées. C’est donc tout naturellement que je reportais mon attention sur elle. La jeune femme en profitait pour prendre le verre que le barman venait de me servir. « En plus, ce n'est même pas de la bonne qualité. » C’est que madame avait des goûts de luxe. « Tiens donc, une connaisseuse. » Je marquais une pause et me penchais un peu vers la jeune femme tout en gardant une distance respectable. « Que me conseilles-tu dans ce cas. Que peux-tu avoir de plus que toutes les femmes de cette boite. » disais-je, les yeux pétillants de malice.

HS:mais non, c'est parfait :)

« Tiens donc, une connaisseuse. » dit-il en réponse à ton précédent commentaire. Il faut admettre que tu avais une longueur d'avance en ce qui concerne l'alcool de bon goût. À tes 21 ans, ta mère t'avait offert une des plus bonnes bouteilles de Whisky. Elle se vantait de l'avoir payer « un prix de fou ». C'est seulement aujourd'hui que tu comprenais qu'elle l'avait payer avec l'argent des Di Fabio. Mais ça, c'est une toute autre histoire et ce soir, tu n'avais pas envie de penser à tous tes problèmes de famille. Ce soir, tu étais bien au dessus de tout ça. « Que me conseilles-tu dans ce cas. Que peux-tu avoir de plus que toutes les femmes de cette boite. » rajouta-t-il ensuite à son commentaire. Tu souris, les yeux aussi pétillants que les siens. Ce petit jeu te plaisait. Et tu étais bien heureuse d'être tombée sur un mec qui voulait aussi y jour. Même si tu ne savais pas jusqu'à où ça allait pouvoir aller. Commençons donc par le début. Tu pris une fine gorgée de ton verre avant de le reposer. Tu humectas tes lèvres, posant ton regard sur le jeune homme posé près de toi. Tu mis un temps avant de répondre. Non pas parce que tu ne savais quoi dire, bien au contraire. Tu préférais le faire languir. C'était bien plus amusant. « Je te conseillerais bien les whisky italiens, mais je ne pense pas qu'ils en servent ici. C'est dommage. » commenças-tu. La brasserie Puni était l'une des meilleures qui soient. Tu avais beau avoir goûtée à toutes sortes d'autres « bonnes bouteilles », au final rien n'était comparable à celles de chez toi. C'est dommage. Tu pris une nouvelle gorgée, vidant ainsi ton premier verre. Tu fis signe au serveur qu'il t'en apporte deux autres. Un pour toi et... l'autre pour l'ami. « Et ce que j'ai de plus que toutes les autres femmes, c'est d'abord et avant tout une intelligence hors pair. Je suis sans aucun doute la plus intelligente de la boîte. Je suis aussi très, très belle. Ne le nions pas. Et finalement, Je sais comment plaire. ». Ta dernière phrase fut prononcée avec une voix pleine de sous-entendus. Tu savais plaire, ô ça oui. Au lit plus qu'autre chose... Et ce n'était pas pour autant un défaut. Tu n'étais pas une pute, bien au contraire. Tu choisissais avec soin et précaution les heureux élus qui auraient la chance de goûter au fruit défendu.

« Je te conseillerais bien les whisky italiens, mais je ne pense pas qu'ils en servent ici. C'est dommage. » Cela voulait-il dire qu’elle était italienne ? Ou n’était-ce qu’un alcool favori. Dur à savoir. « ça m’étonnerais »[/color] La jeune femme commandait deux whisky, alors que je venais de lui répondre. « Je croyais que tu ne me laissais pas boire » disais-je d’un ton mi- sarcastique mi- amusé. Néanmoins, j’acceptais le verre que le Barman déposait devant moi. « Et ce que j'ai de plus que toutes les autres femmes, c'est d'abord et avant tout une intelligence hors pair. Je suis sans aucun doute la plus intelligente de la boîte. Je suis aussi très, très belle. Ne le nions pas. Et finalement, Je sais comment plaire. » Une chose était sûr, c’était qu’elle ne se prenait pas pour de la merde. Sérieusement, qu’ele fille avouait à haute voix qu’elle se trouvait hyper canon ? Aucune, à moins qu’elle est une énorme confiance en elle. « Intéressant » disais-je, un sourire malicieux au coin des lèvres. « Si tu es si intelligente, tu devrais savoir que cette boite n’est pas très fréquentable » C’est vrai, il y avait pas mal de Mather et de cas perdu.

« Je croyais que tu ne me laissais pas boire » dit-il quand il remarqua enfin le verre que tu venais de lui payer. Un sourire complice se dessina alors sur tes lèvres. « Je ne voulais pas te laisser boire seul, nuance. » rétorquas-tu en buvant une gorgée de ta propre consommation. Décidément, tu ne pensais pas tomber sur quelqu'un comme lui durant la soirée. Il est vrai qu'en venant ici, tu t'attendais à tomber sur à peu près n'importe quel individu. Tu coup, tu étais chanceuse de pouvoir discuter avec quelqu'un qui a du vocabulaire. Et qui était très séduisant, disons-le tout de suite. « Intéressant » finit-il par répondre alors que tu vendais tes mérites. Un sourire malicieux s'afficha alors sur ses lèvres et, ne mâchant pas ses mots, il alla droit au but. « Si tu es si intelligente, tu devrais savoir que cette boite n’est pas très fréquentable » Tu soupiras légèrement, levant les yeux au ciel. Du tact au tact, tu ne mis pas une seconde avant de répondre. « On dit la même chose d'Harvard. Et pourtant, j'y étudies. La preuve que je me moques de ce que les gens pensent. Je suis venue ici pour m'amuser. Pas pour juger. » Il est vrai que ce soir, tu aurais pu tomber sur n'importe qui. D'un Winthrop à un Mather et... même si l'idée de faire la conversation à un vert te répugne légèrement, ce soir tu ne te prendrais pas la tête avec ces préjugés enfantins.

« Je ne voulais pas te laisser boire seul, nuance. » Je me contentais de sourire d’une façon désinvolte. Je ne savais pas ce qu’elle avait en tête, mais à cet instant, cela m’importait peu. Tant qu’elle n’espérait pas m’avoir dans son lit. Même ivre mort, j’aurais été incapable de tromper Torrey. Je l’aimais beaucoup trop pour ça. Penser à elle me rappelait ce qui c’était passé à Vegas. Rien que de me souvenirs de notre soirée, je culpabilisais. J’avais envie de boire, juste pour me vider la tête le temps d’une soirée. La minute d’après, je lui demandais pour une fille comme elle sortait dans un lieu aussi peu fréquentable. Surtout, qu’elle disait être intelligente. « On dit la même chose d'Harvard. Et pourtant, j'y étudies. La preuve que je me moques de ce que les gens pensent. Je suis venue ici pour m'amuser. Pas pour juger. » Elle avait de bons arguments. « Alors, amusons nous »[/color] Je levais mon verre en face d’elle avant de boire. Je ne savais quel quantité d’alcool, j’avais ingéré, mais à ce stade-là, je ne faisais plus attention aux personnes avec qui je m’amusais. Valait mieux être accompagné plutôt que de passer pour un alcoolique tout seul au bar. « Madame ‘’je ne juge personne’’ à un prénom ? »