Tonight, we screw everything ∞ MARSHAXYM

Définitivement, c’est pas ce qu’il y a de plus confortable un jeans mouillé, vous avez déjà essayé? Non, c’est pas le sujet? Ah bon. J’peux pas m’empêcher de rire, sachant très bien que j’ai largement le dessus sur cette situation. Fallait pas me provoquer ma belle, tu sais très bien que Marshall ne recule devant aucun défi, surtout pas ceux qui sont très intéressant et implique une jolie nana. Ma meilleure amie? Oh bah tant pis hein! « Si tu baisses les yeux j'te les crève. » Je ris à nouveau. « J’aimerais bien voir ça. » Je me garde tout de même de regarder plus bas, trop occuper à la retenir et à recevoir de l’eau en pleine gueule. N’empêche, mon cœur lui ne perd pas une seule seconde pour me rappeler que Max est complètement nue et collé contre moi. Mon membre, dans tous les cas, ne se gêne pas de prendre un peu plus de place dans mon pantalon. J’essaie d’oublier… c’est que j’ai une copine, moi… non? « Puis sérieux, où t'as vu qu'on rentrait dans une douche habillé ? Tu pourrais au moins être galant et me passer ton tee-shirt ! » Je regarde mes habits, mon t-shirt est blanc… soi complètement transparent. Ouais, pourquoi pas. Je me recule un peu, la lâche enfin, mais reste tout de même entre elle et la porte, impossible qu’elle sorte sans d’abord me passer sur le corps. J’passe les mains sur le bas de mon t-shirt et le remonte comme je peux, le lui donnant finalement et me passant une main sur le visage, repoussant mes cheveux vers l’arrière. Un sourire de con plaqué sur les lèvres et j’attends qu’elle se retourne. « Bah alors… tu le mets ou pas? »

« Bien sûr que j'vais le mettre. » Et je n’en attends pas moins de sa part. Non parce que je l’ai mise au défi, mais parce que je sais pertinemment que ça ne cachera rien du tout comme il est transparent. Pourtant, elle l’enfile et se retourne et je la regarde toujours d’un air amusé, ne me gênant même pas pour la détailler de la tête au pied. Bon sang qu’elle est sexy. Vous en faites pas, j’avais déjà remarqué. Bien avant ce soir, bien avant d’être avec Leyna. De l’époque où nous sommes devenus amis et où nous avons silencieusement passé l’accord de nous en tenir à une amitié et rien de plus. Ça ne m’avait jamais empêché de la regarder telle qu’elle était; une femme magnifique et désirable. Seulement, avant ce soir, jamais je ne m’étais permis de franchir la limite. Et là, c’était sûrement le pire moment pour le faire, mais j’men battait totalement les couilles. Elle s’avança vers moi, tentant apparemment de cacher sa nudité en collant son corps au mien. Merde, c’est qu’elle allait sentir mon érection si elle venait trop près. « Tu vois ce que tu m'obliges à faire, avec ce tee-shirt qui couvre rien ? » Je ris doucement, ne la quittant plus des yeux et souriant toujours, un sourire à la fois de taré et de tombeur. J’étais malade ou sa respiration était irrégulière? Intéressant... « Tu me laisses sortir ? » J’haussai les sourcils et mon sourire s’élargit. « D’après toi? » Ma main remonta lentement jusqu’à son ventre où je posai le bout des doigts et je la repoussai vers le fond de la douche jusqu’à ce que son dos touche le mur. « J’en doute… » Mes doigts glissèrent et ma main se referma sur sa hanche alors que je collais un peu plus mon corps au sien. Juste assez pour qu’elle sente ma verge bien à l’étroit dans mon pantalon, mais pas trop pour ne pas l’écraser contre la paroi. La distance qui séparait toujours nos visages était ridiculement fine et je ne pouvais m’empêcher de regarder ses lèvres. L’eau coulait maintenant derrière moi, perpendiculairement à notre position actuelle, mais je n’en avais plus conscience. Tout ce que je voyais là maintenant, c’était Max. Tout ce que j’entendais, c’était le bruit de nos respirations et celle de mon cœur qui battait à tout rompre. Tout ce dont j’avais envie, c’était de tout foutre en l’air et de la prendre comme j’avais toujours rêvé d’le faire.

« Bonne réponse.. » Han, han. À croire qu’on le faisait exprès. Enfin, ouais, c’était carrément ça. Parce qu’on avait eu mille fois le temps d’arrêter –et il n’était pas encore trop tard- , mais aucun de nous deux ne semblait vouloir emprunter le chemin de la vertu. Moi j’ai bu et tout va mal. Elle? J’men fou, t’as vu son corps? Perso, je m’étais pas posé plus de question. L’acculant au fond de la douche, je la toise sans gêne, la détail au possible. « Tu veux savoir à quoi on reconnaît une parfaite meilleure amie ? » J’esquisse un sourire, curieux et amusé à la fois. « Mh? » que je lâche sans même croisé son regard, suivant simplement la trajectoire de son doigt sur mon torse qui m’arrache des frissons d’fou. « Elle sait constater quand l'autre manque.. d'espace. » Je relève les yeux un instant, perplexe et je sens qu’elle détache mon pantalon. Eh merde, moi qui ait cru pendant un moment qu’elle allait me faire reculer un peu histoire que j’arrête de littéralement lui faire du rentre dedans. La pression dans mon pantalon diminue à peine, là j’vais devoir l’enlever sinon j’vais péter mon boxer. Je souris à nouveau en secouant un peu la tête de gauche à droite. « Tu m’impressionnes un peu plus chaque seconde… » Je recule un peu, juste assez pour pouvoir retirer ce foutu jeans bien trop mouillé qui me colle à la peau. Pas moyen de faire dans le sexy cette fois, mais je réussi tout de même à m’en débarrasser. Je le balance par-dessus la porte de la douche et revient vers elle, mon simple boxer noir sur le cul. « Ce tee-shirt te va à merveille, tu devrais le porter plus souvent… » Je vois clairement ses tétons au travers et ça ne fait que pousser mon érection. Je m’approche d’elle et vient poser les mains de chaque côté de sa tête, me penchant un peu vers l’avant, mon bassin s’approchant du sien alors que mes lèvres effleure son cou.

« C'est vrai, tu trouves ? » J’esquisse un sourire alors qu’elle tire sur le chandail, le collant un peu plus à son corps et je ne peux réprimer un frisson de plaisir. « Mh hum.. » Merde, elle le fait exprès. Et elle sait très bien ce qu’elle fait. Je m’approche donc, posant mes lèvres dans son cou alors qu’elle soupir. Elle va me faire perdre la tête. Sa jambe remonte contre mon corps, plaquant nos bassin ensemble et m’empêchant de reculer. « Au cas où tu voudrais t'en aller.. » Mais oui, bien sûr. J’ai la tête d’un mec qui compte fuir à ce stade? Je ne crois pas non. Elle ondule et je grogne contre la peau de son cou, remontant jusqu’à son oreille dont je lèche le lobe. « Tu sais que tu me fais bander ferme là..? » Me rabattant à nouveau sur la peau tendre de son cou, j’y plante les dents, la mordant juste assez fort pour la faire réagir. C’est plus fort que moi, si je ne la mords pas, je pourrais tout aussi bien l’attraper par la gorge pour l’étrangler un tout petit peu. Mon envie pour elle est de plus en plus insupportable et mes mains ne tiendront plus très longtemps contre le mur derrière elle.

« Ouais, je sais.. » Et elle n’essaie même pas de s’en cacher. Ce qui me tire un sourire, bien entendu. Jusqu’à ce que je commence à vraiment perdre les pédales. Jusqu’à ce que je plante les dents dans sa chair si douce, si chaude et sucrée. Cette fille a tout pour elle et jusque dans les moindres détails elle me rend complètement fou. Elle me repousse d’un coup en retirant sa jambe et mon regard croise le sien. Embrasé, j’y vois pratiquement les flammes danser. Elle me veut tout autant que je la veux, mais c’est bien trop bon de jouer au chasseur et à la proie –ne me demandez même pas qui joue quel rôle. Ses doigts détaillent mon torse, son index s’attardant près de mon boxer. Trop près, ou alors pas assez, et je la regarde avec un sourire carnassier. « Mais j'peux faire mieux.. » Je me mordille la lèvre, curieux, haussant même un sourcil. « Tu veux que je fasse mieux ? » Elle tire maintenant sur l’élastique et je frémis, d’un mouvement presque imperceptible, imaginant la suite en accéléré. Et à nouveau, je bande bien dur. Limite, elle la verra poindre si elle tire un peu plus. « Je veux que tu fasses ce que tu veux ma belle.. » répondis-je finalement dans un murmure sensuel. Puis, comme pour lui prouver ma bonne foi, je remonte les bras pour les croiser derrière ma tête, lui offrant ainsi mon corps. Qu’elle en fasse ce qu’elle veut, je ne demande pas mieux. Ceci est mon corps offert pour vous. Mangez-en tous. Ouais, ce gars, il avait tout compris.