JIM&KASS ✽ your happiness's just in front of your eyes.

Il avait le don de me tenir tête et n'approuvait aucune pitié pour moi. D'un côté, je préférais qu'il soit franc et direct avec moi que de sortir la carte du beau parleur invétéré. « Effectivement. Tu n'as pas à me dire quoi faire. » Il insistait particulièrement sur cette phrase que je lui avais dite. Et il avait raison, je n'avais aucun pouvoir et n'étais pas en position de lui dicter sa vie. « Tu as fini? Tu peux rentrer chez toi maintenant et te faire baiser par un connard pour te venger. » Plus je l'entendais parler, plus j'avais l'impression que c'était moi la méchante dans cette histoire. Je regrettais presque de m'être déplacée ici à m'en prendre plein la figure alors que je ne venais que crier ma jalousie. En pleine conversation, il allumait la télévision comme pour masquer mes dires et pour chercher à m'éviter. Je croisais à nouveau mes bras sous ma poitrine, levait les sourcils avant de m'exclamer: « Me faire baiser par un connard pour me venger? Tu as vraiment cru que j'étais comme ça? Que j'allais me venger de cette manière en sautant sur n'importe qui? » Je laissais échapper un bref rire moqueur de ce qu'il venait de dire. « Je n'ai pas besoin de me venger tu sais. J'ai bien mieux à faire. » Il avait décidé de me provoquer, de me faire passer pour une fille que je n'étais pas. Certes j'étais proche de beaucoup d'autres hommes, mais je ne couchais surement pas avec chacun d'entre eux. Je savais me fixer des limites, et à chaque fois que j'arrivais au stade coucherie, c'était plus pour me réconforter qu'autre chose. Je restais toujours debout face à lui, alors que son regard ne prêtait même plus de l'importance à ma présence. « Écoutes, ça sert à rien de s'éterniser sur toute cette histoire. je vais te laisser vivre ton traintrain quotidien librement. » J'en avais assez. Notre conversation partait dans tous les sens et je ne voulais pas prendre le risque de me disputer avec lui. Je ne tiendrais pas suffisamment le coup.

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"Me faire baiser par un connard pour me venger ? Tu as vraiment cru que j'étais comme ça? Que j'allais me venger de cette manière en sautant sur n'importe qui ?" Jimmy haussa les épaules tout en l'écoutant. "Je n'ai pas besoin de me venger tu sais. J'ai bien mieux à faire". Ric eut un sourire avant de s’asseoir sur son sofa. "Tu as bien mieux à faire ? Pourtant tu viens chez moi simplement pour me faire chier" dit-il dans un soupire. Il alluma alors la télévision. C'était autant pour fuir la discussion, et donc la dispute avec elle, que pour la faire partir. Elle le connaissait. Elle savait qu'il n'aimait pas avoir de responsabilités sur le plan émotionnel. Elle savait qu'il n'aimait pas qu'ils se disputent et qu'ils faisaient toujours tout pour y mettre très vite fin. Si certaines fois il décidait de lui faire du charme pour la faire succomber, d'autres fois, comme aujourd'hui, il décidait de tout simplement l'envoyer chier. Il n'avait aucune envie de la charmer aujourd'hui car la seule image d'elle qu'il avait en tête était Kassiopéa avec un autre mec. Ça l'énervait et il préférait ne même plus la regarder. "Écoutes, ça sert à rien de s'éterniser sur toute cette histoire. je vais te laisser vivre ton traintrain quotidien librement". Jim eut un petit sourire en l'écoutant. "Très bien. Tu feras gaffe de bien fermer la porte en sortant" répondit-il sans même prendre la peine de lui jeter un coup d’œil.

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J'aurai pu me mettre dans tous mes états, évacuée toute cette colère qui m'habitait sur lui jusqu'à me défouler, mais j'en étais incapable. Je savais comment il était et m'énerver sur lui jusqu'à crier n'allait rien changer. « Tu as bien mieux à faire ? Pourtant tu viens chez moi simplement pour me faire chier. » Bon, il n'avait pas tord pour la peine. Je devais plus l'ennuyer qu'autre chose en venant me plaindre. Je devais me faire à l'idée qu'il ne m'appartenait pas et qu'il était libre de ses faits et gestes. Mais c'était plus fort que moi. « Je viens pas seulement pour te faire chier. Excuse-moi d'être jalouse. » Il pouvait crier victoire, je n'étais pas du genre à avouer ma jalousie pour quelqu'un. Mais avec lui tout était si différent que j'en devenais faible. J'étais incapable de reste indifférente et de retenir ma jalousie. Elle me dépassait littéralement. Je voulais partir, sans pour autant le laisser. J'avais juste envie de clore notre conversation. J'avais créé une atmosphère tendue, tout ça à cause de ma stupide jalousie et de mes sentiments pour lui. J'aurai mieux fait de rester chez moi à prendre sur moi-même. « Très bien. Tu feras gaffe de bien fermer la porte en sortant. » Il restait de marbre, n'essayait même pas de me retenir. J'aurais voulu le contraire, rien qu'une fois mais j'étais trop naïve avec lui. Sans doute en attendais-je de trop. J'avais dans l'espoir d'être considérée comme différente, comme unique pour lui, et j'avais plutôt l'impression de ne figurer comme toutes celles qu'il avait pu avoir dans son lit. J'étais une parmi tant d'autre. Voilà ce que je ressentais en ce moment-même. « C'est tout ce que tu trouves à me dire? De bien fermer la porte en partant? Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, sache-le. » lui demandais-je en levant les sourcils alors que je sentais ma poitrine se resserrer.

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"Je viens pas seulement pour te faire chier. Excuse-moi d'être jalouse". A ces mots, Jimmy tourna finalement son regard vers elle. Jalouse ? C'était l'une des premières fois qu'elle affirmait l'être. Evidemment, Jim l'avait remarqué, mais l'entendre de sa bouche était différent et.. plutôt plaisant. Il était également jaloux et probablement bien plus qu'elle. Il était plutôt très possessif et avait en horreur l'idée de devoir partager sa Kassio avec un autre mec. Pourtant elle n'était pas à lui, comme il n'était pas à elle. Si seulement elle pouvait lui être fidèle tandis que lui pouvait continuer de s'amuser un peu partout. Mais bon, il savait que ça n'arriverait pas. "Je t'excuse" lui répondit-il simplement. En l'espace de quelques minutes il avait complètement retourner la situation à son avantage. Il fallait dire qu'il était très doué pour manipuler, mais là ce n'était même pas son but. Il voulait juste qu'elle arrête de lui en vouloir, qu'elle passe à autre chose. Il n'avait probablement pas choisi la meilleure méthode, mais c'est tout ce qu'il pouvait faire à cet instant. "C'est tout ce que tu trouves à me dire? De bien fermer la porte en partant? Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement, sache-le". Jimmy eut un petit sourire. Il savait très bien qu'il en fallait plus pour qu'elle parte. Justement, il ne voulait absolument pas qu'elle le laisse, Il finit par éteindre la télévision puis se releva pour avancer doucement vers elle. Il s'arrêta lorsque leurs deux corps furent littéralement coller. Le canadien vint alors déposer ses lèvres sur les siennes afin de lui donner un rapide mais tendre baiser. Il réouvrit les yeux puis lui adressa un petit sourire. "Reste alors.."

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J'étais venue sur les nerfs, et à présent j'étais sur le point de ramper jusqu'à ses pieds en lui avouant ma jalousie. Une fois je le lui avais dit, pas deux. Mon aveux s'était exprimé sous un élan méconnaissable, et bizarrement, je voyais qu'il savourait cette "victoire". « Je t'excuse. » étais les seuls mots qu'il trouvait juste à ajouter. Je disais vouloir le laisser tranquille, mais en réalité j'étais incapable de bouger pour partir. J'attendais désespérément un signe de lui pour m'obliger à rester. Mes paroles le fit sourire alors qu'il décidait enfin de reposer son regard sur moi. D'un seul coup, Jimmy éteignit la télévision pour se lever du canapé et s'approcher dangereusement de moi jusqu'à coller nos deux corps. Lorsque ses lèvres se posa sur les miennes, mon torse se gonfla, effaçant la moindre de mes mauvaises pensées. Mes yeux se fermaient tout naturellement alors que je me sentais rassurer en l'espace d'un seul petit baiser. « Reste alors... » Mon regard se posait dans le sien alors que j'en oubliais pourquoi j'étais venue ici. Ma haine venait de s'envoler en un rien de temps. Je craquais littéralement pour lui, et il savait quoi faire pour me faire fondre. J'étais incapable de lui résister dans ces cas-là. « Tu m'énerves... » soufflais-je de défaite assumée. Un sourire s'afficha alors doucement sur mes lèvres encore humides des siennes. « Tu sais toujours comment me convaincre. » Le menton légèrement redressé de manière à pouvoir lier nos regards, je n'osais décoller mon corps du sien, appréciant ce contact. Il ne pouvait être plus que convaincant qu'il ne l'avait été. Il savait que j'étais misérable face à ses actes de tendresse. Mes lèvres en demandaient encore, insatisfaites de ce baiser trop court à mon goût.

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Jimmy savait s'y prendre avec les femmes. Il avait beau être assez insupportable, elles finissaient toutes par lui manger dans la main. Soit c'était son charme qui était véritablement irrésistible, soit ce que l'on dit sur les filles est vrai : en dépit de tout, elles adorent les bad boys. Bon, et bien c'était tout bénéf pour lui. Kassio était véritablement folle de lui. Il le savait très bien parce qu'il ressentait la même chose à son égard. Il arrivait cependant à un peu plus cacher la chose, ce qui lui donnait un certain avantage sur elle. Mais il n'aimait pas jouer avec elle et avec ses sentiments. Elle s'amusait ailleurs et il en faisait de même. Ils n'avaient absolument rien à se reprocher à ce niveau puisqu'ils n'étaient pas ensemble et l'avaient décidé ainsi. Cependant, l'un comme l'autre ne pouvait s'empêcher de faire des crises de jalousie à longueur de temps. C'est sans doute ce qu'on appelle l'amour, c'est vrai que ça nous bouffe la vie cette merde là. Jim avait encore une fois choisi la solution de facilité pour faire taire Kassio puisqu'il l'avait embrassé. Un baiser qu'elle lui rendit sans surprise. "Tu m'énerves... Tu sais toujours comment me convaincre". Jim eut un petit sourire en l'écoutant. Elle n'avait pas tord sur ce point là. "Je commence à bien te connaitre.." avoua t-il dans un sourire avant de prendre possession de ses lèvres une nouvelles fois. Il en profita pour passer ses mains sous le haut de la jeune femme pour commencer à lui retirer.

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Il connaissait mes points failes et savait pertinemment quoi faire pour me mettre dans sa poche. J'étais incapable de résister à ses baisers ou à tout autre contact avec lui. J'étais comme hypnotisée par lui, et impossible pour moi de lutter contre mes attentes envers lui. C'était presque devenu un jeu entre nous. Ca commence toujours pas une crise de jalousie et ensuite on se retrouve dans les bras l'un de l'autre. Au final, ce concept ne me déplaisait pas. Si je ne pouvais pas me l'approprier à part entière, je devais me contenter du peu qu'il voulait bien m'accorder. Pourtant j'avais toujours cette rancœur de me dire qu'un peu avant, c'était une autre qui avait pu profiter de ces lèvres ou bien même de tout son corps. J'y travaillais, essayant de me bâtir un peu plus pour me faire à cette façon de vivre notre relation quasi inexistante. J'étais tout à fait consciente de ce qu'il éprouvait de son côté, bien que j'étais plus misérable que lui et que je me laissais parfois trop envahir par mes sentiments pour lui. C'était difficile d'une certaine manière, mais tant pis. Ce n'est pas comme si j'avais une autre solution. C'était un peu, ou rien du tout/ « Je commence à bien te connaitre... » Un peu trop même. Il savait tout de moi, de mes faiblesses et profitait pour jouer de ça. Je savais moi aussi comment le toucher, pour le faire réagir mais ça ne changeait rien au fond. Juste un petit instant, celui de le voir jaloux et le jour d'après c'était oublié. En ce moment-même, j'oubliais toute ma colère et ma déception. Je me laissais embarquer par ce baiser que l'on échangeait. Plus un mot, ni une parole, juste de l'appréciation. Je sentais ses mains passé sous mon haut pour ensuite le retirer. Mes mains venaient se poser tout le long de son torse pour le caresser doucement avant de passer sur son dos, rapprochant un peu plus nos deux corps.

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Elle était venu pour lui faire une crise de jalousie, lui dire qu'elle lui en voulait de s'être tapé une autre fille dans la nuit. Et pourtant, à cet instant ils étaient en train de s'échanger un baiser passionné. L'amour, c'était la seule raison qui pouvait expliquer leurs comportements. Mais Jimmy refusait de se faire à cette idée. Il ne pouvait être l'homme d'une seule femme, il était bien trop jeune pour ça. Alors il se contenterait d'aimer Kassiopéa en silence et de souffrir de la voir avec d'autres hommes. C'était préférable après tout, l'amour amène trop de tensions et trop de problèmes, il n'avait vraiment envie d'y goûter. Il souffrait déjà sans être avec elle, ce serait bien pire si c'était le cas. Il l'embrassait avec toute la passion et toute la tendresse qu'il avait pour elle. La brunette avait beau être jalouse des autres filles, elle pouvait se vanter d'être la seule qu'il embrassait comme ça. C'était pareil pour le sexe. Lorsque Jim couchait, c'était avant tout pour son plaisir personnel, celui de ses conquêtes passant au second plan. Mais lorsque c'était avec Kassio, c'était un véritable échange. Il voulait vraiment prendre du plaisir avec elle, voir même faire en sorte qu'elle en prenne plus que lui. Avec elle, il ne couchait pas, il faisait l'amour. Il était déjà torse nu et n'avait donc pas tardé à mettre Kassio au même niveau. D'une main de maître, il venait dégrafer sous soutien-gorge qu'il fit tomber au sol avant de descendre ses baisers dans son cou puis sur sa poitrine, titillant ses tétons avec sa langue.

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