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Lukassa - No more tears, my heart is dry.

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Je marchais lentement vers ton apart. Celui que je connaissais trop bien. Je passe devant souvent en ce moment. Sans aucune raison. Seulement peu être celle de te savoir encore là. Là, et en vie. Je vois souvent ta moto devant. Tu dois être à l'intérieur. Y'a de la lumière. Pourtant, je peux pas. Je suis incapable de venir te parler. Je suis incapable de t'affronter. Parce que t'as été incapable de le faire toi, cet été. J'pensais qu'on finirait nos vies ensembles. Que je partirai bien plus tôt, que tu aurais une vie rangée par la suite. Mais quand j'ai envoyé les papiers du divorce, ces espoirs sont parti avec. J'ai essayé de m'envoyer en l'air, moi aussi. On m'a hospitalisé d'urgence, parce qu'Alicia m'avait trouvé chez moi, inerte. J'avais prit tous les cachets que j'avais pu trouver, et tout l'alcool qui trainait chez moi.

Lassa et moi, c'était fini. Depuis septembre. Depuis qu'il m'avait avoué s'être fait passer pour mort. Je ne l'avais pas supporter, et c'était une des choses qui m'avaient fait partir précipitamment d'Harvard pour me faire hospitaliser en centre psychiatrique et de désintoxication. J'étais trop addict à la drogue, aux injections de plus en plus. J'étais sorti de là au bout de deux mois. Clean. J'avais pas réellement tenu longtemps sans faire la moindre connerie puisque deux semaines plus tard, j'étais à nouveau à l'hôpital pour cette tentative ratée. Ce qu'il me reste de nous ? Même pas une alliance. J'arrive pas à mettre la main dessus depuis ce fameux jour.

Mais aujourd'hui c'est différent. Aujourd'hui, je prends mon courage à deux mains. Nous ne sommes jamais expliqué sur tout ça, sur sa disparition. Sur mes disparitions. Sur les papiers. Aujourd'hui, il faudra pourtant le faire, à coeur ouvert, peu importe l'issu. Je suis nerveux. Bien trop nerveux que depuis bien plus d'une heure, j'enchaine les joints, écoulant le petit stock de beuh que j'ai pu me faire avec l'argent que je gagne en faisant du hack. Timidement, j'appuie sur la sonnette, attendant une réponse de sa part. Le coeur bien trop battant. Le coeur en miette. Si tu savais à quel point tu me manques. Si tu savais à quel point, à quel point je t'aime.
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J'en avais marre de toi. Tu m'énervais tellement, que j'en étais venu à ne faire que des conneries. J'avais testé les drogues : bon je savais ce que c'était, ce que ça faisait. Après toutes les fois où je t'avais retrouvé par terre, dans un sale état, j'étais bien placé pour savoir ce que ça avait comme effet. J'avais commencé à sortir de plus en plus, à faire le fou, à m'éclater toujours un peu plus chaque semaine. Je faisais de nouvelles rencontres, et j'me convainquais que ça me manquait, ça. J'étais souvent au bras d'une fille. Jamais d'un mec, parce qu'au fond, le seul mec qu'il pouvait y avoir dans mon coeur, c'était toi. Et ce le serait toujours. Les filles pourtant, ça allait et ça allait toujours, j'appréciais les moments passés avec elles. Leur compagnie m'était presque indispensable. Et ce, depuis les papiers du divorce que tu m'avais envoyé. À mon retour à Harvard, en Septembre, j'avais toujours gardé espoir de t'avoir pour moi de nouveau, mais depuis ces foutus papiers, cet espoir, aussi mince fut-il, s'était envoyé.

Hier, j'avais fait le con. J'étais parti en moto, et j'avais passé une bonne heure et demie à rouler, rouler et toujours rouler. Mais depuis quelques temps, j'étais dangereux, de plus en plus. Et bah comme de fait, mes conneries me faisaient payer : allant trop vite, ma moto avait dévié sur une route un peu trop glissante, et j'avais dû freiner sec pour ne pas que ça devienne mortel, mais en freinant, ma moto s'était penchée, et j'étais tombé. Rien de grave, mais quand même : heureusement qu'il n'y avait pas de policier à cette heure là, car j'avais un peu d'alcool dans le sang...

Ce matin par contre, j'étais mal en point. Gueule de bois et joue et bras égratignés par l'impact au sol, il faut dire que j'avais vraiment le goût de rester au lit. Qui venait me déranger ce matin en sonnant à mon appartement? En maugréant, en pyjama mais torse nu, j'ouvris la porte de mon appartement en me passant une main derrière la nuque. Puis, surprise... «Luke. Qu'est-ce que tu fais ici?!»
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J'voulais fuir. M'échapper de cette vie que je détestais tant, parce qu'au fond, on avait pas sur se garder. J'donnerai l'univers, pour pas que tu partes, pour que tu me dises réellement ce qui n'allait pas, en aout dernier. Pour pas que tu m'abandonnes comme tu l'as fait, qu'on surmonte ça à deux. Mais t'as du me trouver trop faible, je sais pas. Peu être pas assez solide pour te supporter malade. Mais t'en savais rien. J'aurai pu le faire. J'aurai pu t'aimer, te soutenir.

Ton visage tuméfié se glissait derrière la porte d'entrée. T'étais différent. T'avoir l'air défoncé, je sais pas, t'avais du passer une très bonne soirée, ou une très mauvaise. Tu sentais encore l'alcool, et franchement, je te connaissais pas ces démons là. T'étais torse nu, et honteusement, j'ai pas pu m'empêcher de contempler ce corps qui m'appartenait plus, celui que j'avais tant touché, embrassé, aimé. Mes joues prirent une teinte rosâtre et je baisses instinctivement les yeux avant de parler, à demi mot.

"Il faut qu'on s'explique."

On s'était jamais expliqué. Nous nous étions revu juste une seule fois après l'annonce de ton retour, juste pour que tu me dises que t'étais vivant. Juste pour que je te claque la porte au nez, plein de rage, les larmes aux yeux. Mais j'veux plus de larmes. J'en suis incapable. J'en ai trop versé pour toi, pour ta mort, pour tes mensonges. J'entrais chez toi, bien que tu ne m'ai pas invité à le faire. Mais ce genre d'histoire, ça ne se règle pas sur le palier de la porte. Ta maison était un peu plus désordonnée qu'à l'habitude, elle sentait bien trop la clope pour un mec comme toi. Y'avait bien trop de bouteille, et franchement, j'aurai pas été surprit que tu sois pas seul, que quelqu'un se cache sous tes draps. Ça m'aurait probablement brisé le coeur. Encore plus que tu ne me l'avais déjà brisé.
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Bah oui, tout allait mal depuis la fin de l'été. Et si ça n'avait pu être que mon cancer, je dirais presque que rien n'aurais pu être pire, mais je me trompais royalement. Le fait de ne plus te savoir près de moi comme avant me faisait plus de mal que je ne le montrais. J'avais beaucoup trop de mal à me défaire de toi, même si je prétendais le contraire, bien que c'était nécessaire. C'pour ça que je devais trouver un moyen d'oublier, quoi. C'était bien partie, jusqu'à ce que j'entende cette sonnette qui annonçait ton arrivée, ou plutôt du moins, ton retour dans ma vie, si je pouvais appeler ça comme ça. Ton visage apparut devant moi, et bien que je remarquai la teinte rosée sur tes joues, je grimaçai. « Pas envie. » Je soufflai et je m'apprêtais à rabattre la porte sur toi pour te laisser dehors, seul, mais je n'en eus pas le temps : tu entras chez moi comme si jamais rien de grave et d'important ne s'était passé entre nous, comme si on était toujours ensemble.

Je ne pouvais quand même pas te prendre par le collet et te jeter dehors. C'était malpoli. Mais dans l'état que j'étais, ce n'étais pas l'envie qui manquait, en réalité. Tu me manquais, certes, mais j'étais en colère et je souffrais tellement de toute cette...histoire, que c'était le moindre de mes soucis d'être froid et distant avec toi. Le seul vrai amour de ma vie. En haussant les épaules, je passai près de toi en te frôlant, puis je sautai sur mon canapé pour m'affaler là, l'air de m'en foutre royalement. « Qu'est-ce que t'as à me dire, Luke? T'as envie de m'entendre m'excuser pour t'avoir laissé à l'écart de ma maladie? Eh bien désolé de te décevoir, mais je ne m'excuserai pas pour ça. Ou t'es venu pour chercher les papiers de... divorce? » Bien que ce dernier mot me donne mal au coeur, j'haussai la voix sur ce dernier pour le provoquer un peu. J'avais les yeux bouffis, fatigués, j'avais mal à la tête, j'étais en boxer, et j'avais une putain d'envie de t'embrasser mais aussi de t'étrangler, ce qui n'arrangeait en rien les choses.
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T'avais pas l'air de me vouloir chez toi, mais à vrai dire, j'm'en fichais un peu. T'étais limite en train de me claquer la porte au nez, j'en revenais pas. En gros, j'étais qu'un misérable con, de me ramener chez toi, pour m'expliquer, pour qu'on mette les choses au clair, alors que toi, tu voulais rien entendre. "Génial, c'est toi qui tire la gueule, c'est ça ? Tu peux m'expliquer pourquoi, parce qu'aux dernières nouvelles, c'est toi qui m'a laissé sans rien me dire."

Je te voyais avancé dans cette maison qui te ressemblait plus. Toi même, tu te ressemblait plus. T'étais tellement différent, usé par la vie. Cette maladie t'avait probablement rongée elle aussi. Je jouais nerveusement avec mon annulaire, nu de l'alliance que j'avais paumé le jour où j'avais fait l'erreur d'essayer d'atteindre à mes jours parce que tu me manquais trop, parce que je venais d'envoyer les papiers du divorce. Je m'assis sur une chaise, t'observant t'affaler comme une grosse larve sur le canapé. T'étais qui au juste ? Parce que c'était pas mon mari, le mec avachi face à moi. On me l'avait changé. "Lassa, ça fait genre, quoi, presque six mois qu'on s'est pas vu. J'aimerai qu'on s'explique avant que ça parte en couille, parce que j'ai sérieusement l'impression que tu vas me sauter à la gorge dans les minutes qui suivent et j'ai franchement pas envie de te foutre un pain dans la gueule." Je gardais mon calme, même si intérieurement je bouillonnais. J'avais envie de lui sauter dessus, pour le faire réagir, pour qu'il voit ce qu'il est devenu. On dirait une pale copie de Luke Lewis avant sa tentative de suicide. C'était juste pathétique.
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"Génial, c'est toi qui tire la gueule, c'est ça ? Tu peux m'expliquer pourquoi, parce qu'aux dernières nouvelles, c'est toi qui m'a laissé sans rien me dire." Ce que tu me disais avait le don de réellement me frustrer. Et il y avait de quoi. Je n’avais pas raison de te faire la gueule, moi? C’étaient quoi ces blagues?! J’éclatai de rire. Un rire merdique et sarcastique, mélangeant dégoût et colère, tentant de cacher la peine qui me prenait tout de même tout à coup. « J’ai besoin de te réexpliquer pourquoi j’suis parti sans rien dire? Je préférais que tu me crois mort d’un coup, plutôt que de me voir souffrir pendant des mois, et me perdre à la fin. Toi, tu m’envois ces foutus papiers de divorce, alors que je suis là. Que j’étais de retour. Vivant. Pas mort. » Ma lèvre supérieure se retroussa vivement, alors que je m’affalais dans mon canapé. En temps normal, j’aurais plutôt mordu ma lèvre pour te faire craquer, mais là, je n’avais même plus envie de me donner cette peine. J’avais presque envie de vomir. De un, parce que j’avais trop bu la veille. De deux, parce que cette discussion avec toi me donnait mal au cœur.

Je faisais le mec qui se foutait de tout, pour ne pas paraître faible face à toi. J’avais jamais agi comme ça. Mais j’avais jamais eu une peine d’amour auparavant non plus… Ce que tu me disais m’énervait. Pourquoi me parlais-tu comme ça? Tu pouvais bien me sauter à la gorge, je saurais te maîtriser de toute façon. Alors que tu le fasses ou non, j’en avais rien à foutre. « Tu fais le con ou quoi? J’ai essayé de m’expliquer deux-trois fois, et soit tu me fuyais, soit tu me claquais la porte au nez. Tu crois que j’ai encore envie d’essayer? » J’étais extenué de tout ça, c’est vrai.

À un certain moment, je baissai les yeux au niveau de tes mains que je voyais nerveuses. Ça devait bien faire depuis que t’étais entré que tu jouais avec celles-ci. T’étais pas comme ça d’habitude, alors bien évidemment que je remarquais que quelque chose clochait. C’est en voyant ton annulaire nu que j’écarquillai les yeux. T’avais enlevé ton alliance. Les papiers de divorce, c’était déjà blessant. Mais ça, c’était le comble. Je me levai d’un bon de mon canapé en m’approchant à grands pas, pas frustrés vers toi. J’étais hors de moi, je ne me contrôlais même pas. Qu’est-ce qui me prenait? Tu n’étais pas loin devant le mur, alors il ne me fallut que quelques pas de plus pour te pousser contre celui-ci. Si tu cherchais bien, tu verrais que mes yeux mélangeaient tristesse et colère, et incompréhension, aussi. « T’as enlevé ton alliance? PUTAIN, LUKE! Alors là, j’y crois pas. Sors de… chez… Sors d’ici! J’veux même plus entendre ta voix. » J’avais dit ça sans le penser. C’était ma façon de me protéger, j’imagine. Même moi ça me blessait, ce que je disais…

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"Tu comptais que j'fasse quoi ? Que j't'accueil les bras ouverts ? Que j'te dis "Putain félicitations, tu m'as abandonné pendant trois mois sans rien me dire en te faisait passer pour mort parce que tu voulais clairement pas de moi dans ce putain de combat ? Putain merde Lassa, on est marié, on est censé combattre tout à deux. Et tu m'jettes comme ça, si facilement. J'suis sur que t'as même pas pensé une seconde à ce que ça pouvait m'faire." Je restais là, stoïque face à toi, ce Lassa que je détestais, tellement méprisant, tellement méprisable. J'en revenais pas. C'était plus rien, ce qu'on avait vécu. Y'avait plus rien de ça.

"Écoute Lassa j'étais pas bien et ..." J'avais pas eu l'temps de finir ce que j'voulais dire que tu t'étais déjà levé pour me pousser violemment contre le mur, avec un regard que je ne te connaissais pas. T'avais l'air plein de haine, t'avais plus aucune once d'amour pour moi, ça se voyait. J'sentais mes larmes monter, à nouveau. Mais j'voulais pas. J'voulais pas encore les laisser partir pour toi. Elles étaient bien trop tombées ces derniers mois.

Je baissais les yeux, t'avais vu que j'avais plus mon alliance, j'avais été tellement con de jouer comme ça avec mon annulaire en espérant que tu t'en rendrais pas compte. Mais t'es bien plus lucide que j'pensais, même avec cet air de foutu déchet que t'as l'air de m'avoir emprunté quand j'étais au plus mal. Je te poussais à mon tour, mais tu bougeais pas. On sait très bien que dans l'combat physique, c'est toujours toi qui gagnera. Parce que t'es bien plus grand. Parce que t'es bien plus fort. Les larmes, elles étaient là. Je m'effondrais sur le sol. J'avais aucune envie de partir. J'lachais tout, toutes ces larmes que j'gardais pour moi depuis que j'étais arrivé. Le gout amer des joints trop fumés avant de venir remontais bien plus vite que d'habitude. Ambre, le bébé, plus rien n'avait d'importance. C'était juste .... Le chaos.

"Mais putain merde à la fin. J'comprends rien. C'est qu'une alliance. C'est que nous. Y'a même plus de nous. T'as voulu ça. T'aurai du m'laisser combattre avec toi. J'suis pas si faible que tu le crois. Putain Lassa, merde. J'sais même pas où elle est, et tu sais pourquoi. Parce qu'après avoir envoyé ces putains de papiers, j'ai essayé de me tuer. J'viens de passer quelques mois à l'hôpital pour ça. Mais ça ... J'pense que tu t'en contre fou. Tu te contre fou que j'puisse pas vivre sans toi."
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« C'est pas ce à quoi je m'attendais, non. J'm'attendais juste à ce que tu sois content de me revoir, vivant. Que tu m'embrasses. Qu'on fasse l'amour, comme avant. Au lieu de ça, j'ai droit à un divorce. Alors là, tu peux pas dire ça sans même savoir. J'ai pensé à toi jour et nuit. J'ai pleuré, j'ai regretté, et j'ai espéré. Alors ne fais pas des affirmations comme ça. » J'me retenais pour pas littéralement éclater devant toi : pour pas trembler, pour pas pleurer. Je voulais que tu me détestes pour qu'ainsi, ce soit moins difficile de te laisser partir, parce que bon, tu t'éloignais déjà...

Ce revirement de situation... Plus rien n'avait d'importance. Plus rien, sauf cet annulaire nu de toute bague.  T'avais perdu la bague. La bague que je t'avais offerte. On était toujours mariés, et pourtant, j'avais l'impression que tu avais voulu presser ce divorce. En finir au plus vite avec moi. T'éloigner de moi et passer à autre chose, vivre une autre histoire d'amour avec quelqu'un d'autre. J'arriverais pas à survivre à ça. T'étais devant moi, et je voyais ces larmes dans ton regard, ce regard effrayé qui ne comprenait pas ce qui se passait. Tu ne comprenais pas la personne que j'étais devenue depuis mon retour à Harvard. Je voulais te rassurer, sans pourtant y arriver : je ne comprenais pas plus que toi qui j'étais maintenant.
Tout basculait maintenant. Toi qui s'effondrait au sol devant moi. Toi qui pleurait face à moi, qui se reculait de deux-trois pas, paniqué à l'idée d'avoir pu te blesser. Toi qui me disait avoir tenté de te suicider. Toi qui pensait que je me foutais de toi et de tes sentiments et de tout le reste. Mes yeux te fixaient, au sol. Des larmes me montèrent aux yeux. Et même si je n'aurais jamais dû, je fis la seule chose qui me faisait envie et qui me manquait plus que tout. Je me baissai au sol, face à toi, et plongeai mon regard empli de regret dans le tien : « C'est pas qu'une alliance. Justement, c'était nous, cette alliance. Et je veux pas...je peux pas... Luke, j'peux pas plus vivre sans toi... » Je te regardai, puis sans prévenir, je pris ton visage dans une seule de mes mains, et déposai mes lèvres sur les tiennes avec une force que je ne me connaissais même pas. Comme si tous ces mois d'attente transparaissaient maintenant dans ce baiser. Ce manque de toi. Ce besoin de toi. Je regretterais peut-être ce baiser, tu me giflerais peut-être, mais si on devait divorcer bientôt, j'avais besoin de préserver le goût de tes lèvres sur les miennes encore longtemps et m'imprégner de ton odeur à jamais.
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Mes larmes ne voulaient plus s'arrêter de couler. J'perdais la face, alors que t'étais juste là. J'avais pas le droit de faire ça. J'voulais être quelqu'un de nouveau. Il y avait Ambre maintenant, et surtout, il y avait le bébé. T'étais même pas au courant de ça d'ailleurs. Mais à vrai dire, j'pense que c'était pas réellement le moment d'en parler. Tu descendais, essayant de capter mon regard bien trop humide pour être digne de ce que je voulais devenir. Ils devenaient humides, eux aussi, tes yeux. Mon coeur lui, lâchait complètement. J'avais l'impression qu'il s'emballait encore pour toi.

"Alors pourquoi tu ..."

J'avais pas eu le temps de finir ma phrase. T'avais attrapé mon visage de l'une de tes mains et y avait déposé un chaste baiser sur mes lèvres. Je me figeais. Bouche ouverte. J'pensais pas qu'en venant ici, ça finirai comme ça. J'voulais juste ces putains de papiers à la base. Et j'savais, j'savais qu'en venant te les réclamer, ça finirai mal. Mais pas comme ça. J'avais envie de t'étrangler pour ce que tu venais de faire, de te claquer, d'envoyer un bon pain dans la gueule. Mais j'pouvais pas. J'étais perdu, comme ça, dans ton regard, pendant quelques instants. Je baissais les yeux, et ampli de haine, te poussais violemment contre le sol pour que tu tombes le dos contre ce dernier.

"T'es vraiment trop con."

J'essuyais mes larmes, te regardant, juste devant moi. Au fond de moi, je sais que j'aurai jamais du faire ça. Mais j'pouvais plus me retenir. Je m'avançais rapidement de manière à me mettre sur toi et à voler tes lèvres. Si c'est le moment des adieux, autant en faire de bons, des adieux dont on se souviendra toute notre vie. Ceux qu'on fait à l'amour de sa vie.
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Sentir tes lèvres contre les miennes comme auparavant me faisaient oublier cette étape que l'on avait dû traverser et affronter entre la fin du Summer Camp et mon retour à Harvard, les papiers du divorce, ton alliance perdue, les larmes, les crises, les malheurs, tout ça. Ce baiser, j'avais l'impression de le donner seul pourtant. Et j'avais raison, car sans même m'y attendre, quelques instants plus tard, tu me regarda avec une haine nouvelle et me repoussai violemment, me faisant atterrir durement dos au sol, ce qui me coupa le souffle d'un coup. J'savais même pas quoi répondre à cette «insulte» sortant de ta bouche. J'étais con? Pour t'avoir embrassé? Si c'était pour ça, alors oui j'étais con, et j'aimais l'être. Mes yeux se perdaient sur le plafond de mon appartement, en cherchant à respirer normalement de nouveau, j'avais une nouvelle fois les larmes aux yeux. Mais ce qui me surpris le plus, c'est que quelques secondes plus tard à peine, tu grimpas par-dessus moi, en capturant mes lèvres, mais cette fois-ci, c'est toi qui y participas. Et je ne me retins plus. Mes dents capturèrent ta lèvre inférieure. J'avais une main qui agrippait ta nuque, et l'autre qui massait le bas de ton dos. Mes larmes continuaient de couler le long de mes joues : de bonheur et de souffrance à la fois. Je voulais pas te laisser partir, maintenant. J'voulais pas te voir te glisser de mes doigts. J'le supporterais pas non plus. Je tremblais sur le sol, tout en augmentant la douceur et la vigueur du baiser. En gardant les yeux fermés, je rompis le baiser en gardant mes lèvres à une proximité très étroite des tiennes et d'un murmure je susurrai contre tes lèvres : « Je t'aime toujours, Luke... »
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