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I want you to understand darling !

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Pour rester hautement métaphorique j’étais parti une seule et unique fois à la guerre, j’y étais allé tête baissée sans penser à mettre un casque. Une relation amoureuse qui débutait au lycée n’avait guère d’avenir je vous l’accorde mais à cette âge-là je croyais sincèrement en l’amour que pouvait me porter ma petite amie, après trois ans de relations j’étais prêt à passer outre notre jeunesse et sauter une nouvelle étape, ma demande en fiançailles était prévue et lorsque j’étais débarqué par surprise chez ma copine j’y avais trouvé Vitor qui était en train de la baiser. J’avais été détruit, un tsunami aurait fait moins de dégâts et cette sensation d’avoir le cœur qui explose à l’intérieur de sa poitrine me permettait d’être aussi dur à présent, j’avais la tête haute mais remonter sur le ring ne m’intéressait pas… Ou plutôt m’effrayait trop pour que j’admette que cette douce sensation et cette euphorie causée par l’amour me manquait. Ma réputation était fondée sur le principe même du mec qu’il fallait éviter pour une relation sérieuse, oui je m’envoyais des personnes comme s’ils étaient des shots de vodka et je n’en avais pas honte une seule seconde, je rattrapais ma jeunesse ? Pas du tout, j’essayais tout simplement de me sentir bien, d’éviter les histoires qui pourraient me briser le cœur une seconde fois et j’accédais à quelques groupes très fermés qui me permettaient d’être étonnamment populaire. Je m’égarais dans mes pensées ne quittant pas le jeune homme des yeux, peut-être qu’il n’osait pas affronter mon regard mais je ne lui en tenais pas rigueur, tellement de choses circulaient à mon sujet qu’il ne pouvait qu’être désorienté à l’idée de découvrir une facette beaucoup plus intéressante me concernant. Après avoir rangé ses affaires nous étions parti sur un sujet délicat, étais-je célibataire ? Bien sûr que oui mais cette question provoquait un grand questionnement en moi, était-il intéressé ? Si oui pourquoi ? M’intéressait-il ? Comme si je ne connaissais pas la réponse à cette question. Un petit sourire se dessinait sur mes lèvres alors que je me mordillais la lèvre après lui avoir retourné la question. « C'est assez compliqué... Mais en gros, on peut dire que je suis célibataire... » Je le regarde un instant et je me demande à quoi il pense lorsqu’il parle de quelque chose de compliquer. Je lève la main pour atteindre ma gorge que je caresse lentement en le toisant toujours du regard. « C’est-à-dire ? »
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Toute notre vie on se cherche. On tente de savoir qui on est, au plus profond de nous. On voudrait tellement connaitre les valeurs auxquelles on tiens, savoir si telle ou telle chose nous révolte ou nous fait sauté de joie. On voudrait avoir notre vie entièrement en mains et pourtant ce n'est pas chose facile. L'adolescence, ce moment de la vie où on se cherche, où on aimerait tellement comprendre toutes ses choses qui nous passent par la tête. Je suis bi, oui et alors? J'ai découvert ça pendant mon adolescence. J'ai paniqué, j'ai perdu le contrôle de ma si belle vie. Une vie qui sera rapidement ruinée par un mariage arrangé. A quoi bon naitre pour être contraint à faire des choix qui ne sont pas ceux que nous voulons? La vie n'est pas faite pour qu'on la vive, nous et pas ceux qui ont déjà vécu? On apprend de nos erreurs, c'est humain. L'erreur est humaine. Le pardon est une autre chose, le mensonge aussi. On ne peut pas vraiment dire que je lui mens. A cette femme que je ne connais même pas, à qui je suis promis. Elle doit surement profiter de cette vie qu'elle n'aura plus à partir du moment où je rentrerais en Italie. Un cercle dans lequel on s'enferme très tôt. Avoir du mal à s'accepter c'est une mauvaise chose. Surtout le début, renier tout en bloc, faire comme si rien ne s'était passer. Mettre en arrière les sentiments et tout le reste, les attirances et tout ce qui en fait partit. Je regarde timidement cet homme assit devant moi. C'est fou ce qu'il peut me plaire. Il est le genre de mec qui attire le regard, contrairement à moi. Il prend soin de lui, moi j'en ai jamais été vraiment capable. Une apparence légèrement négligée qui cache peut-être beaucoup plus. Passer la barrière du physique, il y a plus qu'un jeune homme qui ne fait pas attention à son apparence, au fait de plaire. Bien sûr que c'est important de plaire, mais à quoi bon quand on sait très bien qu'on ne fait pas partit des pseudos critères, de tous ses stéréotypes. Les mannequins sont trop beaux pour être comme nous. Ils nous font rêver, nous donnent envie d'être comme eux alors que nous savons pertinemment que nous sommes nous et que malgré tous nos efforts on ne pourra surement pas changer. Même si aujourd'hui les méthodes pour changer d'apparence sont nombreuses et onéreuses. Je vois vraiment pas à quoi ça sert. Il faut être fier. Fier de ce que nous sommes, ce patrimoine génétique qu'on nous a transmis alors à quoi bon le bâclé et vouloir le faire disparaître? Il sera toujours là, enfouis sous les tonnes de peaux refaites. On est pas vraiment soit après. Mais à quoi bon être nous même? Ce n'est pas la mode. Soyons tous des moutons de la société. Vive les ressemblances. Qu'ils se les mettent là où je pense. Je suis comme je suis, point. Je le vois qui porte sa main à sa gorge et qui la caresse en douceur alors que sa voix raisonne à nouveau. « C’est-à-dire ? » Je baisse les yeux légèrement honteux. Les mariages arrangés sont vraiment merdiques. Je me racle la gorge alors que je pose à nouveau mes prunelles sur lui. « Depuis que je suis né, en Italie, j'ai une promise. Je suis fiancé depuis ma naissance à une femme que je ne connais pas, que je connaîtrais uniquement à mon retour en Italie à la main de mes études... » Je joue nerveusement avec ma paille. Vas-t-il partir? « C’est franchement la merde parce que... Je peux pas aller voir ailleurs sans que la voix de mon père raisonne dans ma tête me disant que je suis un fils indigne et que je trompe déjà ma femme... » Je soupire profondément. Mon père n'avait jamais été fier de moi. Il ne le serait surement jamais.
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La vie classique d’une personne normale était tellement pathétique, non pas que je me considère comme étant un être supérieure aux autres loin de là puisque j’étais également concerné par ce que j’allais dire bientôt. Non, toute notre vie on galérait, on passait déjà un quart de notre vie à perdre notre temps à l’école pour apprendre des choses certes mais surtout pour retarder notre entrée dans le monde des « grands » un monde dans lequel nous sommes censés nous trouver rapidement une place alors qu’en réalité tout le monde se fait des coups de putes juste pour aller un peu plus haut dans cet océan où beaucoup sont engloutis sans avoir eu le temps de réaliser ses rêves. Le reste de notre vie était dominé par des envies toutes plus farfelues que les autres, tout le monde se cassait le cul au travail, à faire de bonnes actions jusqu’à ce qu’on se retrouve avec une maladie de merde qui t’emportais comme si tu n’avais rien fait de bien. Y avait-il une justice ? J’étais loin d’être fataliste rassurez-vous, non j’étais plutôt conscient que le genre humain était vraiment faible et pourtant… Je tenais particulièrement à cette vie, j’étais heureux malgré quelques jours pendant lesquels je ne me sentais pas bien dans ma peau comme tout le monde. Oui parce qu’on pouvait dire ce que l’on voulait sur le physique, peut-être que j’étais un beau gosse digne de me présenter pour je ne sais quel maison de mannequinat mais étais-je pour autant plus heureux que les autres ? Pas du tout, j’avais toujours cette petite voix dans ma tête qui me rabaissait plus bas que terre même lorsque j’avais l’impression d’avoir fait quelque chose de bien. Peut-être que c’est pour ça que je me montrais plutôt accessible avec les autres ? Surement. Je ne regrettais en tout cas rien de mon passé, je n’avais jamais de regrets, une base nécessaire à ma vie. Bref, après quelques minutes de philosophie revenons à la discussion, je sortais de mes pensées me caressant toujours le cou d’une manière un peu sensuelle attendant les informations que Louka semblait me cacher. « Depuis que je suis né, en Italie, j'ai une promise. Je suis fiancé depuis ma naissance à une femme que je ne connais pas, que je connaîtrais uniquement à mon retour en Italie à la main de mes études... » Je le regardais jouer nerveusement avec sa paille. « C’est franchement la merde parce que... Je peux pas aller voir ailleurs sans que la voix de mon père raisonne dans ma tête me disant que je suis un fils indigne et que je trompe déjà ma femme... » Je ne pouvais m’empêcher de poser ma main contre la sienne, j’étais parcouru d’un frisson que je ressentais comme pour un petit choc électrique, un coup de jus qui me donnait des envies particulièrement intéressantes. « Louka… Je ne sais pas quoi dire à part ça… Tu n’as pas à avoir honte, ce n’est pas de ta faute après tout ! » Beaucoup de personnes devaient lui dire la même chose que moi en ce moment. « Tu sais ce que tu devrais faire ? Ne rentres pas en Italie, n’accepte pas d’être condamné de cette manière, restes ici et choisis ton propre avenir, la personne qui te rendra heureux et avec qui tu envisageras sereinement le futur. » Mes doigts parcouraient sa main qui était douce comme une peau de bébé. J’étais sincère lorsque je lui disais tout ça même si je me doutais bien qu’il était difficile de tourner le dos à sa famille.
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