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(+Charlie) I gotta talk to you

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Cela faisait maintenant une semaine depuis ma cuite monumentale. Je m’en voulais dans un sens, mais en même temps, je n’avais pas su me retenir. J’avais fait comme tout le monde, buvant pour oublier. Mais c’était de loin l’une des pires idées de toute ma vie. Et la soirée s’était terminée de façon catastrophique. Non seulement je n’arrivais pas à oublier Siméon, mais en plus, il avait fallu que je le croise en pleine rue, complètement ivre. Je n’en revenais toujours pas d’ailleurs. Je n’arrivais pas à concevoir qu’il puisse s’être installé aux Etats-Unis, et pour ainsi dire si près de moi, dans les parages, sans m’en avoir dit un mot. D’accord, cela faisait maintenant quatre ans que l’on ne s’était pas donné de nouvelle, mais quand même. Et même s’il avait tenté de me faire comprendre que c’était pour mon bien, je n’arrivais pas à me faire à cette idée. Comment il pouvait concevoir que c’était pour mon bien ? Que pouvait-il y avoir de bon dans le fait de me laisser dans l’ignorance de sa maladie et de sa mort prochaine ? En quoi c’était bon de me laisser espérer qu’un jour, on se retrouverait, alors qu’il savait très bien que ce jour n’arriverait jamais ? Trop de questions tournaient dans ma tête, je n’arrivais pas à faire la part des choses… Et alors le pire, c’avait été cette soirée pyjama. L’horreur. Non seulement, j’avais dû supporter des filles qui m’exaspéraient, mais en plus, il avait fallu que Bleeker fasse son entrée, nu comme un ver, caché derrière une guitare. Là, j’avais eu envie de détruire la terre entière. Le sort s’acharnait contre moi. Non seulement je perdais Siméon, le seul que j’avais jamais aimé, mais en plus je devais supporter la vision de son sosie tous les jours dans mon lieu de vie. J’aurais tout donné pour disparaître.
Heureusement pour moi, même si je l’oubliai parfois, je n’étais pas toute seule. J’avais certaines personnes sur lesquelles compter, bien que je n’aime pas l’idée d’appeler quelqu’un juste pour me plaindre. Autant écouter les personnes auxquelles je tenais me parler de leurs soucis ne m’a jamais dérangé, autant je ne supportais pas parler des miens. J’avais toujours cette peur de faire fuir les gens, ou de passer pour une idiote qui s’en fait pour trois riens. Et on avait beau me répéter que non, ça ne dérangeait pas que je parle moi aussi de mes problèmes, que j’en avais tout à fait le droit, je n’arrivais pas à intégrer ce concept. Par conséquent, j’avais tendance à accumuler tous mes sentiments et autres émotions, jusqu’au point de non-retour, où je perdais le contrôle de mes actes et de mes réactions. J’en devenais violente et irritable au plus haut point, à fleur de peau comme on dit. Et c’était dans ces moments-là que je faisais les pires conneries, comme boire à outrance. J’étais dans cet état-là une semaine après cette fameuse rencontre incongrue, et je n’en pouvais plus, j’avais réellement besoin de trouver quelqu’un à qui parler, et je me tournais automatiquement vers Charlie. On se connaissait depuis des années, il savait comment gérer tout ça, et surtout je n’aurais pas à tout lui expliquer sur Siméon, il était déjà au courant. On s’était connu avant que je ne me mette avec lui, alors il avait forcément su tout ce qu’il s’était passé. Je lui avais donné rendez-vous dans un parc, car même si je n’aimais pas m’étaler en publique, j’avais besoin d’air frais, et surtout de pouvoir allumer une cigarette sans déclencher une quelconque alarme. Ce que je fis en l’attendant, assise sur le dossier d’un banc, les pieds sur le banc lui-même. Ma jambe tremblait sous le joug de l’angoisse et de la nervosité qui m’habitaient. Il était vraiment temps que je me confie à quelqu’un si je ne voulais pas exploser comme une cocotte-minute. Je le vis arriver de loin. Je lui fis un signe de la main pour qu’il me remarque, et il vint s’asseoir à mes côtés. Je posai ma tête sur son épaule avant de prendre la parole.

« Mon Dieu, Charlie, tu ne croiras jamais ce qu’il m’est arrivé la semaine dernière… »

Et je me mis à tout lui raconter. Comment j’étais tombée sur Siméon alors que j’étais soule, comment on s’était embrassé, comment il m’avait annoncé qu’il allait mourir d’ici peu… Les mots sortaient de ma bouche sans que je ne contrôle quoi que ce soit. Et finalement, je devais admettre que ça faisait du bien.
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Cela faisait à présent cinq mois qu'il était ici, à Harvard et beaucoup de chose c'était passé. Charlie ne se doutait pas du tout qu'il puisse autant faire de rencontre, ou bien de re-rencontre ici. A croire que cet université avait regroupé toutes les personnes qu'il avait connu dans sa courte vie. De plus, il avait rencontré sa demi-soeur, son ex et une charmante jeune femme au doux nom de Dixie. Trois jeunes femmes qui avaient eu des réactions différentes en le voyant. De la colère, de l'indifférence et enfin du désir. Sans oublié le meilleur pour la fin. Sa chère Norah. Une femme qu'il avait retrouvé ici aussi pour son plus grand plaisir. A leur première rencontre, cela devait remonter au milieu de l'adolescence, ils s'étaient trouvé tout deux dans le même camps de vacance en France. Tout de suite, ils avaient accrochés et la magie avait opéré. Ils se disaient tout, si bien que la relation devint un flirt. De courte durée puisqu'il prit fin à la fin des vacances. Mais en se revoyant ici, ils s'étaient de nouveau lié d'amitié, beaucoup plus forte cette fois-ci. C'était à présent sa meilleure amie et il ne se voyait pas, sans elle.
Plongé dans un sommeil complètement reposant en rêvassant de chose complètement débile, son téléphone vibra, le poussant à se réveiller. Ouvrant les yeux petit à petit, il découvrit sa chambre plongé dans l'obscurité. Seul un fil de lumière avait arrivé à éclaircir ne serais-ce qu'un peu cette pièce par le biais d'un trou dans ses volets. Oubliant la cause de son réveille, il s'était tourné, puis retourné avant de s’apercevoir qu'il ne pourrai bel et bien pas ce rendormir. Pourtant, ce n'était pas la fatigue qu'il lui manquait, mais une fois les yeux ouverts, il lui semblait impossible de les refermer. C'était ça de faire la fête toute la nuit. Le lendemain était forcément difficile. Se relevant sur ses coudes, le jeune Wilcox tourna sa tête vers le réveil qui lui indiquait qu'il était onze heure, tout de même. Il soupira en s'extirpant de ses draps avec amertume puisqu'une fois en dehors de ceux-ci, le froid vint l'envahir. Ayant cette habitude de dormir en petite tenue, il sentait à présent quelques regrets avant de sortir de sa chambre pour se diriger vers la salle de bain. Il se dirigea automatiquement sous la douche en y restant un bon quart d'heure, histoire de bien se réveiller. Puis, il prit le soin de faire sa toilette en plissant de temps à autre son front devant le miroir en se disant qu'il avait une tête horrible. Une fois prêt, il prit sa serviette pour l'entourer autour de sa taille avant de sortir de la pièce pour retourner dans sa chambre. Baillant un court instant, il prit son téléphone portable en s’apercevant qu'il avait reçu un message de Norah. Et il comprit très vite qu'elle avait besoin de lui. Comme lui en avait besoin en ce moment. Prenant dans l'armoir quelques habits dont il se vêtit aussitôt, Charlie prit son téléphone pour le fourrer dans une de ses poches. Tout à coup, il se sentait beaucoup plus réveillé, et prêt à affronter la journée. Après avoir enfilé sa fameuse veste en cuir, il se mit un peu de parfum avant de quitter la maison des Winthrop. Son message l’inquiétait, et encore plus de la savoir mal ou dans un état qu'il n'arrivait pas à s'imaginer. Il courra alors jusqu'au parc en se dépêchant le plus possible. Une fois au lieu en question, la jeune femme lui fit signe et c'est ainsi qu'ils se retrouvèrent tout deux sur le banc. Elle posait sa tête sur son épaule et il fit de même en regardant droit devant lui en l'écoutant attentivement. Qui portait en partie sur ce type, sur lequel elle avait jeté son dévolue depuis bien longtemps maintenant. Jusque-là, tout allait bien, enfin, à part le fait que Charlie le considérait comme un connard de première pour l'avoir laissé seul du jour au lendemain. Mais ce qu'elle lui avoua quelques secondes plus tard, le surprit. Il écarquilla les yeux en comprenant de plus en plus la situation et cela le laissa son voix. Que dire en même temps. Qu'elle venait revenir avec lui alors qu'il l'avait blessé, en partant lâchement ? «  Qu'est ce que tu ressens au plus profond de toi ? Tu es encore amoureuse de lui, je le devine. » C'était la seul question qui tournait en rond dans sa tête. Était-elle heureuse de l'avoir retrouvé ? Même s'il était malade ? Charlie devinait qu'elle serait là, près de lui jusqu'à la fin. Cela se devinait.



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Il avait l’air complètement perdu, me regardant de ses grands yeux écarquillés. Il était tellement chou que je ne pouvais pas m’énerver ni déprimer en sa présence. Un vrai nounours, mon doudou tout en douceur. Il n’était pas dupe. Je savais très bien qu’il n’aimait pas Siméon, à cause du fait qu’il m’avait laissé sans nouvelles du jour au lendemain, mais il savait qu’il était important pour moi. Il avait lu en moi comme dans un livre. La question ne se posait même pas. Oui je l’aimais encore. Mais je n’arrivais pas à mettre des mots sur ce qu’il se cachait au plus profond de moi. Je prenais le temps de réfléchir en terminant ma cigarette, avant d’essayer de lui répondre.

« Evidemment que je suis encore amoureuse de lui. Pour être honnête, je n’ai jamais cessé de l’aimer. Mais… Ce que je ressens au plus profond de moi… Je… Je ne sais pas trop. Je crois que je ne me rends pas vraiment compte de ce qu’il se passe. Il m’a annoncé ça alors que j’étais complètement ivre, on a dit qu’on en reparlerait une fois sobre, j’attends de ses nouvelles. Je lui ai donné mon numéro, donc j’ai plus qu’à attendre qu’il m’appelle… Mais quoi qu’il décide, je ne peux pas le laisser tomber. C’est… c’est plus fort que moi c’est tout. C’est con hein. Pas de nouvelles pendant quatre ans, et je suis prête à rappliquer à la moindre de ses demandes, comme ça, sur un claquement de doigt. »

J’enfouis mon visage dans mes mains, essayant de mettre les choses au clair. Une semaine que j’attendais de ses nouvelles, et qu’il n’avait donné aucun signe de vie. Je lui avais demandé plusieurs fois pourtant, s’il était vraiment sûr de vouloir me revoir, si ce n’était pas simplement par pitié qu’il me l’avait proposé. Mais non, il m’avait confirmé à plusieurs reprises qu’il souhaitait vraiment me revoir une fois sobre, histoire de reparler de tout ça à tête reposée. Et comme une idiote je l’avais cru. J’avais patiemment attendu une semaine complète – la semaine la plus longue de ma vie – dans l’angoisse d’avoir de ses nouvelles. Avait-il tout oublié ? Il faut dire qu’il avait l’air d’avoir bien bu aussi. Mais j’avais bien plus bu que lui, et je me souvenais de tout dans les moindres détails. Avait-il réfléchi après coup ? Il avait dû se dire que ce n’était pas la meilleure idée du siècle de m’infliger sa présence quelques semaines avant sa mort. Il avait dû penser que je ne supporterais pas de le voir dépérir sous mes yeux. Je n’avais déjà pas supporté de le quitter la première fois, alors là… le perdre de façon définitive… Je n’arrivais pas à intégrer l’idée. Des larmes commencèrent à poindre derrière mes paupières. Je tentai de les ravaler comme je pouvais. Déjà que je lui racontais ma vie pas toute rose, je n’allais pas en plus infliger à Charlie mes yeux rouges et autre reniflements. Je me redressai, passant mes mains sur mon visage pour retrouver un minimum de contenance. Il fallait que je me contienne si je ne voulais pas le faire fuir lui aussi.

« Je… Tu sais, je veux pas le perdre encore une fois… C’était déjà tellement dur la première fois, mais alors là… C’est… c’est quand même vachement… définitif… J’aurais vraiment plus aucun espoir de le retrouver un jour… C’est… pfiou, c’est dur quand même… »

Je laissai échapper un petit rire nerveux avant de prendre une profonde inspiration. Mes mains s’agitèrent de tremblements nerveux. Ramenées l’une contre l’autre, je les cachai entre mes genoux pour éviter qu’il ne le remarque. Je commençais à me sentir mal à l’aise. Je n’avais vraiment pas l’habitude de m’épancher sur mes malheurs avec qui que ce soit. Même avec mon petit Charlie qui me connaissait pourtant par cœur, et depuis bien longtemps. Je plantai mes yeux dans les siens, y cherchant du réconfort. Je ne savais plus quoi dire, ne désirant pas spécialement entrer dans les détails de peur que les vannes contenant les chutes du Niagara ne s’ouvrent à nouveau. J’avais bien assez pleuré au cours de la semaine, je ne voulais pas me déshydrater complètement. Il fallait bien que mes yeux se reposent un peu aussi. L’idée de lui parler de Bleeker m’effleura, mais cela n’aurait fait qu’ajouter à ma peine et à mon chagrin. Lui parler de Siméon était suffisant, je n’avais pas besoin de mentionner son sosie qui était membre de ma confrérie et qui par conséquent vivait dans la même maison que moi. C’était vraiment ça, le pire dans l’histoire. Non seulement je n’avais aucune nouvelle du vrai Siméon, mais en plus je risquais de croiser son fantôme à chaque seconde dans mon lieu de vie…
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Charlie avait posé sa main sur la tête de la jeune femme, en caressant tendrement ses cheveux bruns. Elle en avait vécu des choses, et pas que les meilleurs. Il l'écoutait donc parlé en examinant les moindres mots et paroles qui pouvait sortir de sa bouche. Et comme il s'y attendait, Norah était blessé par cette re-rencontre et surtout par le fait qu'il soit malade, et pas loin de mourir. Ses attentes face à lui semblait désespéré et surtout vint, puisque pour Charlie, il n'allait certainement pas la rappeler. Car s'il avait encore des sentiments pour elle, ainsi qu'un peu de bon sens, il ne le ferai pas. Il ne la ferait pas souffrir un nouvelle fois. Surtout que, si c'était pour le voir mourir, Charlie pensait que ça ne ferai qu'achever la jolie brune qui se tenait à ses côtés, et cela, il ne le voulait pas. C'était même à exclure. « Je m'en doutais No'. On oublie pas un tel amour comme ça. Tu sais, je peux avoir l'apparence d'un pauvre mec qui ne fait que draguer sans relâche, mais tu sais mieux que quiconque, que je connais ce genre de relation. Pas aussi forte, pure et authentique que la tienne bien sûr. Il te rappellera sans doute, ne t'en fais pas. » Oui, Charlie mentait sur ses réelles pensées mais pas par pitié, non, pour le bien de la jeune femme. Cela allait sans doute la faire espérer mais, elle y croyait, et cela, il ne pouvait pas lui enlever. « Et tu n'es pas conne, loin de là. Tu es seulement amoureuse. Et si tu « rapplique » comme tu le dis si bien, c'est seulement parce que tu as pris conscience qu'il allait bientôt nous quitter.. Enfin.. C'est pas vraiment dans ce sens là, mais je le vois que tu tiens à lui. » Charlie était maladroit dans ses paroles. Il ne savait pas comment aborder le sujet, sachant que celui-ci faisait souffrir énormément la jolie brune. Il tenait à elle, et il ne voulait pas la faire pleurer plus qu'elle n'avait déjà du le faire. Ses dernières paroles lui arracha le cœur. Elle était tellement mal, et pourtant, il ne pouvait rien y faire. Il fronça les sourcils en grimaçant légèrement. Une sensation de mal être se propagea dans son corps. C'était assez incroyable, cette façon qu'il avait à prendre ses émotions pour lui. Scrutant avec douceur les traits de son visage, il l'a voyait les larmes aux yeux, en ne pouvait que la prendre dans ses bras en lui caressant les cheveux avec tendresse. « J'imagine Norah. Mais calme-toi, prend ton temps. Je suis la pour toi et pour t'écouter. Et ne dis pas ça. Tu le reverra sans doute un jour. Je déteste de te voir dans cet état. » Soupira-t-il amèrement. Parfois, il lui arrivait de penser de son état aujourd'hui, si elle ne l'avait jamais rencontré. Il était sûr qu'elle serait avec un large sourire et qu'ils se seraient posés tout les deux devant la télé à jouer devant un jeu. Charlie aimait ce genre de chose, et la jeune femme, parfois, jouait aussi avec lui. Mais il s’interdisait cette pensée. C'était futile de croire une chose qui n'était pas réelle. D'ailleurs à cet instant, il n'avait plus les mots. Charlie essayait de la réconforter mais en vain, cela se voyait clairement. « Il n'empêche que ce type m’énerve Norah. Il arrive encore à te faire du mal maintenant, ça me rend complètement fou. Parce qu'en ce moment, tu devrai plus avoir le sourire que les larmes aux yeux. Ce mec est.. incroyable. » Disait-il en se mordant la lèvre inférieur.

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Je l’écoutais faire des essaies pour me consoler du mieux qu’il le pouvait tout en me caressant les cheveux. Il était le seul à pouvoir passer sa main dans ma chevelure sans que je ne sorte les crocs. Je ne supportais vraiment pas que l’on me touche le crâne, sauf quand c’était lui. Venant de sa part, ce geste avait l’incroyable faculté de me détendre complètement, comme une sorte de massage. J’en venais même à apprécier ces instants. Charlie avait toujours été maladroit avec ses mots, surtout quand je n’allais pas bien. Mais cela ne me dérangeait pas, et m’exaspérait encore moins. Bien au contraire, je trouvais cela drôle et mignon. Au moins essayait-il de me consoler, et j’étais reconnaissante pour tous les efforts que cela impliquait. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je préférais me contenter d’écouter sa voix en train d’essayer de me réconforter. Je savais bien que ce que j’essayai vainement de lui expliquer était difficile à comprendre, mais comment faire ? Déjà que je lui imposais mon état de dépressive, je ne voulais pas trop lui en demander. Et si je me mettais à parler, je finirais par tout relâcher d’un coup sans aucun contrôle sur mes mots, et je savais pertinemment que c’était tout simplement inhumain de lui imposer un tel flot d’émotions. Il était bien trop empathique pour supporter ça. Il tenta de me convaincre que je devais prendre mon temps, me livrer à lui, que Siméon reviendrait un jour… Mais je sentais bien que sur ce dernier point, il n’était pas sincère. Il n’avait pas besoin de mots pour me faire comprendre qu’il ne le portait pas dans son cœur. Mais je ne lui en voulais pas pour ça, j’arrivais même à comprendre son point de vue.
Alors que j’étais à deux doigts de fondre en larme, il me prit dans ses bras, passant outre mes dernières résistances. Je calais ma tête sur son épaule, me cachant contre son cou, laissant couler quelques larmes en silence. J’étais incapable de me retenir, mais je me devais de lui cacher autant que je le pouvais. Il était déjà bien bon d’être là à m’écouter et à me consoler, je ne voulais pas abuser de sa gentillesse non plus. Il finit par admettre que Siméon l’énervait plus qu’autre chose. Et je ne pouvais pas lui en vouloir. Il avait déjà dû me supporter après mon départ aux Etats-Unis et donc de ma rupture, ce qui je dois l’avouer n’était pas beau à voir. Il m’avait fallu du temps pour m’en remettre, et encore, j’en gardais une profonde blessure. Blessure qui s’était réveillée la semaine auparavant… Et il faut aussi dire que Charlie avait toujours eu un petit côté protecteur à mon égard. Je n’ai jamais compris pourquoi d’ailleurs. En général, les hommes veulent protéger les femmes qui paraissent faible, fragile, les petites natures… Et on ne peut pas dire que ce sont les premiers mots qui viennent à l’esprit quand on me rencontre. Pourtant je devais bien admettre qu’au fond de moi, quelque part bien cachée se trouvait une petite fille cassée. A croire qu’il avait une vision infra-rouge. Evidemment ses mots me faisaient mal, mais je ne lui en tenais pas rigueur. Je me serrai un peu plus contre lui, ayant surtout besoin de sentir ses bras protecteurs autour de moi. Je ne voulais surtout pas affronter son regard triste et compréhensif.

« Je sais bien qu’il t’énerve, et je te comprends. Je pense qu’à ta place, je penserais pareil. Mais… Je l’aime quand même. Je sais même pas pourquoi au final. T’as raison, il m’a beaucoup fait souffrir il y a quatre ans en arrêtant de me donner des nouvelles du jour au lendemain. Et il est encore en train de me torturer en disparaissant juste après m’avoir annoncé une telle nouvelle. Mais… C’est plus fort que moi. C’est comme si… comme si ça coulait dans mes veines… que ce sentiment était ancré tout au fond de moi, et… que je ne peux pas m’en défaire… Mais excuse-moi, je t’embête avec mes états d’âmes… »

Je me sentais toujours obligée de m’excuser de lui voler son temps pour m’épancher comme une vulgaire adolescente. Je me sentais tellement honteuse que je me cachais un peu plus dans son cou.
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Quelques larmes coulèrent sur sa peau, quand la jeune femme avait finit par craquer en plongeant sa tête au creux du cou du jeune Winthrop. Cette manie qu'elle avait de se montrer forte devant lui, alors qu'il n'avait pas à faire ce genre de chose, l'embêtait. Etre forte devant lui, c'était comme montrer un autre visage d'elle même et de refouler ses vraies sentiments alors que justement, Charlie était là pour l'écouter elle, et non ce faux visage d'elle. Fermant ses yeux quelques instants, il écoutait le vent se faufiler entre les arbres en emmenant avec lui, quelques feuilles mortes. Le bruit des enfants jouant près des jeux spécialement fait pour eux, ou encore le clapotis de la rive. Tout était si bon, à écouter la nature faire son rôle en calmant les esprits nerveux. « Pourquoi est-ce que tu t'excuse Norah ? Je suis ton ami, je suis là pour t'entendre et te réconforter, même si le mec en question me gonfle. Je suis là pour te redonner le sourire bien qu'en cet instant, je sais que ça risque d'être difficile. Mais arrête de t'excuser pour rien. Je suis content que tu me raconte tes peines, ce que tu ressens, et que tu me montre ton toi, réel, au lieu de vouloir me le cacher. Je suis ton meilleur ami, non ? Je me dois d'être présent, de t'écouter et surtout, ça me fait plaisir. Ne t'excuse plus.. » Disait-il avec douceur afin de mettre les choses au clair avec elle. Il l'appréciait réellement. La voyant déprimé en se cachant une fois de plus dans son cou, Charlie eu une idée. Il n'allait pas la laisser là, dans ses bras à pleurer, ça non ! « J'ai une idée. On va dans ma chambre, et on se matte quelques films avec plein de bouffe qu'on aura acheté sur le chemin ? Il se fait bientôt tard, tu dormira avec moi. J'ai pas envie de te laisser seul ce soir. Et comme tu as besoin d'un bon remontant.. Ça te dis ? » Demanda-t-il en ayant un fin sourire qui s'élargissait de plus en plus. C'est vrai qu'une petite soirée pourrait lui changer les idées sans compter que manger, arrivait parfois à combler un manque qui devait être présent dans sa poitrine. Un trou béant même. Il espérait alors qu’elle accepte son invitation, bien qu'elle soit peut être pas très approprié, mais Charlie l'avait beaucoup trop vu pleurer au sujet de son ex. Il fallait que cela cesse un jour ou l'autre.     

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Hors Jeu. ♥:
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Charlie était un ange. Un vrai, il avait dû tomber du ciel quand il était petit. Depuis mon arrivée aux Etats-Unis, j’avais du mal à croire à la gentillesse pure et simple, complètement désintéressée, sans arrière pensée, juste pour faire plaisir. Je voyais le mal partout, j’étais suspicieuse et méfiante, je ne me confiais pas aux autres. Et puis Charlie arrivait avec ses gros sabots pleins de douceur pour me mettre une claque en pleine figure, me faire redescendre sur terre. Avec lui, je redécouvrais ce concept de bonté humaine. Sauf que cela ne comptait pas, il était l’exception. Comme je le disais, un ange tombé du ciel. Il suffisait que je l’écoute me faire quelques remontrances sur le fait que je m’excusais sans cesse, me rappelant que je n’avais pas à le faire avec lui. Certes, il essayait de me convaincre à chaque fois qu’il était là pour moi, pour m’entendre me plaindre et me réconforter, mais je n’arrivais pas à m’y faire. J’étais comme ça, pour moi ce n’était pas humain de supporter mes caprices de cette façon, je me sentais donc obligée de m’excuser. Au moins m’arracha-t-il un sourire, ce qui était déjà un progrès. Je me redressais légèrement, déposant mes lèvres sur ses joues pour le remercier, avant de me remettre face à lui, essuyant mes larmes d’un revers de main. J’avais bien assez pleuré pour aujourd’hui, il était temps de remonter la pente si je ne voulais pas lui faire perdre son temps. Mon visage s’illumina à l’idée de regarder des films en sa compagnie.

« Ça, c’est une idée de génie ! Surtout si on se gave de sucre, j’en ai besoin, j’ai plus de force haha… Je sais pas si tu as déjà goûter le Fluffernutter, c’est un sandwich très américains, très sucré, mais j’adore : beurre de cacahuète et pâte de chamallow, une tuerie. Et de la glace, plein de glace en pot, au chocolat ! Et des films violents, genre Batman Begins… Oh oui, Batman Begins, s’il te plait, s’il te plait !!! »

Je vouais un culte à Batman depuis que j’étais petite sans vraiment savoir pourquoi, mon addiction atteignant son paroxysme avec la trilogie de Nolan, dont j’étais complètement dingue. Je les connaissais par cœur, les ayant vu au moins dix fois chacun, mais je n’en avais rien à faire, je les adorais et ne m’en lassais pas. Il était temps qu’on y aille si on voulait pouvoir faire des emplettes avant que les magasins ne ferme. Je me levai donc, l’attrapant par le bras, marchant bras dessus bras dessous, me serrant un peu contre lui. Sa présence était réconfortante. Je lui glissai quelques mots tout bas, de sorte qu’il soit le seul à les entendre, ne souhaitant pas partager avec le monde cet instant privilégié.

« Merci Charlie, pour tout. T’es vraiment un ange. »

Hors Jeu (a):
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« Ça, c’est une idée de génie ! Surtout si on se gave de sucre, j’en ai besoin, j’ai plus de force haha… Je sais pas si tu as déjà goûter le Fluffernutter, c’est un sandwich très américains, très sucré, mais j’adore : beurre de cacahuète et pâte de chamallow, une tuerie. Et de la glace, plein de glace en pot, au chocolat ! Et des films violents, genre Batman Begins… Oh oui, Batman Begins, s’il te plait, s’il te plait !!! »Un vent froid balaya le paysage en faisant frissonner le jeune homme. Il était clair qu'ils seraient beaucoup mieux chez lui devant la télévision sous de bonnes couettes à manger comme des vaches devant son héro favoris. Un film qu'il avait du voir, je ne sais combien de fois mais qu'il acceptait de voir encore pour lui remonter le morale. La revoir sourire lui donnait du baume au coeur, comment ne pas retrouver le sien en cet instant ? Content de lui avoir changé ne serais-ce qu'un peu les idées, Charlie commençait déjà à calculer à ce qu'il avait dans son portefeuille. Enfin, avec le petit boulot qu'il faisait, il arrivait grandement à avoir une bonne petite paie par mois. « Merci Charlie, pour tout. T’es vraiment un ange. » Un ange ? Ce qu'elle pouvait être mignonne a lui avouer ce genre de chose tout près de son oreille comme si cela se trouvait être un secret. Ce que Norah savait moins c'était qu'il ne l'était qu'avec elle, parce que Charlie avait eu un passé sentimentale qui s'était peu à peu transformé en amitié. Il l'a protégerai tout le temps, et même contre l'un de ses amis. Norah méritait d'avoir une belle vie, de tomber enfin amoureuse d'un mec bien. Elle méritait tout simplement le bonheur. Mais la vie en décidait autrement pour son plus grand désarrois. Charlie embrassa doucement son front, signe de remerciement pour ce qu'elle venait de lui dire. « Ma petite Nono est tellement fatigué, qu'elle raconte des conneries, il est temps de mettre les voiles. » Disait-il en la taquinant tandis qu'il s'était redresser afin de se mettre debout. « On achètera ce que tu veux, mais le lendemain tu promet de courir avec moi.. hein ? Histoire de brûler toutes ses graisses accumulés. » Tendant sa main en sa direction, Charlie l'attendait en ayant dans l'idée de passer un instant dans le supermarché du coin afin d'acheter toutes ses cochonneries.  

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Il était vraiment adorable. Je n’arrivais pas à m’y habituer, même avec le temps. Il avait toujours été là pour moi, et le serait probablement toujours, ce qui en soi me dépassait complètement. Je ne comprenais pas comment il pouvait m’être aussi dévoué alors que nous n’étions même pas ensemble. Enfin, je n’allais pas me plaindre non plus, j’étais bien contente qu’il soit là. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans lui. Il se ficha gentiment de moi quand je lui avouai qu’il était un ange. Mon ange gardien j’aurais pu dire. Mais je ne lui en tînt pas rigueur, il était bien trop chou pour ça. Tant de douceur concentrée en une seule personne, ça me transformait en guimauve au pays des bisounours. Heureusement il était le seul à me faire cet effet là, sinon je me serais fait bouffer par tous les vautours affamés et vicieux qui traînent dans ce monde. Je fermais les yeux un court instant alors qu’il déposait un baisé sur mon front.

« Haha, t’es bête, je raconte pas des conneries. »

Je saisis la main qu’il me tendait en faisant une légère moue boudeuse alors qu’il essayait de m’amener à lui promettre de courir le lendemain matin avec lui. Et oui, Charlie et sa lubie pour les corps sains me rendait malade. Non pas que j’étais du genre à me laisser aller, je tenais à ma ligne. Mais de là à aller courir le matin, il ne fallait pas abuser non plus ! Je n’étais vraiment pas une grande sportive, loin de là. Et je tenais la course en horreur. Mais bon, pour lui, j’étais prête à faire un petit effort.

« Hmmm… Si tu y tiens vraiment… Je suis d’accord pour aller courir. Mais dans ce cas, on va vite acheter tout un tas de cochonneries bonnes à nous rendre diabétiques et à nous tenir éveillés toute la nuit ! »

Je le tirai en direction de la supérette la plus proche, remplie d’une toute nouvelle vague d’énergie soudaine. Oui, j’avais vraiment bien fait de l’appeler.
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I gotta talk to you


Prenant sa main dans sa sienne, il ne fit pas attention à sa phrase sur le fait qu'elle ne disait pas de connerie à son sujet. Pourtant c'était bel et bien vrai. Il n'était pas parfait, sinon cela se serait. Il avait d'énorme défaut qu'il essayait de dissimuler devant elle. Tout simplement. Et puis, tout ce qui touchait Norah ne pouvait que devenir doux et tendre. Prenant sa main dans sa sienne, Charlie l'a tira doucement jusqu'à lui en ayant un sourire niais présent sur le visage. Elle était tellement belle enjoué que cela lui redonnait toute motivation. « Hmmm… Si tu y tiens vraiment… Je suis d’accord pour aller courir. Mais dans ce cas, on va vite acheter tout un tas de cochonneries bonnes à nous rendre diabétiques et à nous tenir éveillés toute la nuit ! » Bizarrement cela ne l'étonnait pas, loin de là même. Bien que Norah est une taille de guêpe et qu'elle possède un corps magnifique, il était clair que le sport n'était pas l'une de ses activités favorites. Mais si le jeune Winthrop lui avait proposé de faire un jogging, c'était pour rester près d'elle, plus que pour brûler des calories. Elle avait besoin de soutient et il était là, prêt à lui donner et à lui consacrer tout son temps. Il savait pertinemment qu'elle ferait de même dans le cas inverse. Et puis, ce n'était pas comme si Charlie avait une petite amie à s'occuper, non il était libre, et son temps l'était de même. « Oh que oui. Oh moins ça. » Affirma-t-il, tout sourire avant que la jolie brune ne le traîne au super marché non loin du parc. Entrant dans ce petit bâtiment, Charlie prit un chariot en prenant le premier pot de glace qui lui venait. « Tu monte dans l'chariot ? » Dit-il en s'arrêtant un instant pour tourner son visage dans sa direction.  

CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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