Nevalek - Coming Home

Coming home ♡

Nevalek
• L'enfer est sous mes pieds, et j'ai même osé y tremper les orteils, profitant de la chaleur mais aussi de la douleur de ce paradis qui était autrefois mon quotidien. J'y avais ma place, et ça, depuis mon premier souffle. Je savais très bien que je n'étais pas fait pour aller au Paradis, pour m'endormir à jamais et rêver pendant l'éternité de mon plus beau souvenir. Mon destin était de descendre en enfer, en même temps, lorsqu'on est blond aux yeux bleus, on est fait pour faire le mal. J'avais essayé de ne pas trop rentrer dans ce jeux, mais, vu toutes les conneries que j'ai pu faire gamin, me ranger ne changerait pas mon destin. J'irais en enfer, aux côtés d'Abraham Lincolm ou bien de Strauss Kan, le gars qui a baisé une femme de chambre dans un hôtel y'a pas longtemps, encore un politicien Français. J'avais eu le choix, le choix de tremper entièrement mon corps dans cette lave et ne plus jamais revenir ici, ne plus avancer, ne plus voir mon fils grandir, voir ma femme, voir mes amis, j'avais le choix entre dire adieu à tout ça, où bien, essayer de m'en sortir. J'avais pas choisi la deuxième solution, pour moi, s'en était finit, ma vie ne pouvait pas plus être chaotique, mais quelqu'un en avait décidé autrement. Est-ce que j'étais vraiment fait pour l'enfer ? Car le diable lui, n'aurait pas chercher à réfléchir, il m'aurait attirer vers le fond aussi fort qu'il aurait pu. Est-ce que le Paradis était fait pour moi ? Peut-être qu'une demi place m'y était reservé... Et, c'est pourquoi j'avais enfin pu sortir de cet hopital. Mon portable en main, la première chose que je fis fû d'envoyer un message à Neva, histoire de lui dire que je m'étais évadé et voir si elle me laissait rentrer, puis, la deuxième chose était de regarder le ciel, et de respirer. Putain, ça m'avait manqué. La pollution, le bruit, les gens qui marche et qui ne te calcule pas. Putain, j'aimais ça. J'avais ensuite pris un taxi et j'étais rentré. Poussant la porte de l'appartement, je pris la parole. "Eteind les lumières, les flics vont surement débarquer pour voir si j'suis pas venu me réfugier ici !" Ouais, j'allais rester dans mon optique de m'être échappé, et non pas d'avoir été relâché... •

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L'être humain est faible, on peut le voir dans ses peurs. Je ne parle pas des choses qui peuvent nous effrayer comme les insectes, le vide, le feu, la foule, non je parle de ses peurs beaucoup plus importantes comme la solitude, la perte d’un être cher, ou l’amour. On a tous en nous certaines faiblesses qui peuvent nous faire descendre dans une spirale infernale d’où il est difficile de s’en sortir sans aide extérieur. Il y a des choses qui peuvent nous détruire jusqu’à la moelle au point de faire un acte stupide et ce même pour les plus parfaits d'entre nous. L'erreur est humaine mais le pardon est divin et visiblement je ne mérite pas d'être pardonnée de mes actes vu que le mauvais sort s'est installé au dessus de ma tête et j'ai cru comprendre que ça lui plaisait de jeter sa foudre sur moi. Il faut pas se plaindre que je devienne folle par la suite. Dois je vraiment aller confesser mes péchés pour qu'enfin toute cette mauvaise blague s'arrête ? Le problème c'est que j'ai rien fait de grave pour mériter cela, enfin de mon point de vue. Devrais-je peut être faire mes valises et partir de cette ville qui semble maudite, peut être qu'on me laissera en paix un certain temps de cette manière hélas trop de choses me retiennent pour quitter cette vie et je n'en ai nullement envie et ce serait certainement là mon erreur, baisser les bras en choisissant la solution de facilité. La sonnerie de mon portable me ramène à la dure réalité, je suis surprise en lisant le message. Alors comme ça le blond revient à la maison en demandant la permission, rien que cette demande laisse sous entendre qu'il sait avoir fait une connerie. Cela dit je ne peux m'empêcher d'être soulagée, un poids s'enlève de mes épaules néanmoins je n'ai jamais été si anxieuse de le voir. C'est bien pour cela que j'ai préféré laisser Quincy dormir, sait-on jamais c'est préférable. A peine traverse t-il le seuil de la porte qu'il élève déjà la voix " Eteind les lumières, les flics vont surement débarquer pour voir si j'suis pas venu me réfugier ici ! " Mes yeux s'écarquillent, la tasse de café que je tiens dans mes mains s'écrase sur le sol de la cuisine. Et merde." T'es pas sérieux là, j'espère ? " Il ramène des ennuis chez nous, quand je dis qu'il est vraiment inconscient.

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• J'étais comme un lion en cage, enfermé et ne servant que de putain de cobaye à des connard qui s'amusent à me faire faire des show dans un cirque. J'en ai rien à foutre des cirques, j'en ai rien à foutre des hopitaux, des médicaments, des médecins, des infirmiers qui étaient limites en train de nous torcher le cul, de tout ces malades, de ces deux semaines passé à voir mon corps s'affaiblir, à me sentir devenir faible, de pourrir de l'intérieur, et surtout, de me voir mourir. Putain, je déconne pas, j'me suis vu clamser entre ces murs transparant qui nous retenait tous prisonnier. Tous dans la même merde, mais aucun qui avait cherché à s'évader, même pas moi, alors que j'avais eu des idées, j'avais fait des plans, et je suis sûr que j'aurais pu réussir sij'en avais eu le temps, si j'en avais eu la force. Alors, j'avais du rester en quarantaine, jusqu'au jour où ils trouvèrent enfin un remède, et où ils nous laissèrent sortir. J'avais du mentir, dire qu'on viendrait me chercher pour pouvoir partir, mais, c'était de belle connerie, j'avais juste appelé un taxi pour ne déranger personne, et, c'est pour ça qu'en poussant la porte de mon appartement, je demanda à Neva d'éteindre les lumières, lui signalant que les flics devaient surement me chercher pour me ramenner là bas. J'entends un bruits de verre qui se casse. Putain, j'tourne la tête et je la vois échapper sa tasse. C'est le fait de me voir qui la met dans cet état là, où c'est le fait de lui faire croire que je me suis évadé ? ." T'es pas sérieux là, j'espère ? " Je pète un fou rire, putain, c'est la deuxième solution qui est la plus envisageable je crois... J'marrête de rigoler, et j'reprend la parole, histoire de la rassurer un peu, j'ai pas envie de me reprendre une autre baffe hein. "Non, j'suis pas sérieux..." Mais quel con, de toute façon, j'avais un mot du médecin qui disait que je devais être dispensé de cours pour le restant de la semaine, et je devais toujours suivre un traitement. •

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Notre vie est une succession de choix. Oui ou non, des réponses pourtant simples mais déterminantes. Partir ? Rester ? Vivre ? Mourir ? Aimer ? Détester ? Oublier ? Des réponses que seuls nous connaissons la réponse. Il est parfois dur de faire face à la réalité des choses, mais traverser des épreuves plus difficiles les unes que les autres, c'est ce qui nous rend plus fort, qui nous permet de nous faire une place dans cette jungle qu'est la société. J'ai souvent été perdu dans cette immense foule, tentant tant bien que mal de trouver ma raison de vivre. Une quête perpétuelle semait d'embûches mais lorsqu'en fait on touche ce trésor du bout des doigts, on a de quoi être fier mais surtout on se sent vivant: une renaissance. Il m'a fallu traverser un océan pour trouver ce cadeau, abandonné tout ce qui m'étais cher, tirer un trait sur mon adolescence mais jamais je ne regretterai. Peut être que ça avaité été le choix le plus difficile de toute ma vie mais je savais maintenant que je ne m'étais pas trompée en prenant cette décision de tout quitter. Cela vaut la peine de prendre des risques même si on est effrayé par l'avenir mais ne dit-on pas qu'il faut affronter ses peurs pour avancer. Pourtant certaines épreuves semblent insurmontables au vu de ce qui nous est demandé de faire. Ces dernières semaines avaient été éprouvantes, éreintantes même. Je vais rssembler à un zombie d'ici peu et ce non pas à cause de cette maladie bizarre mais plutôt de la fatigue autant physique que psychologique. Je pourrais penser que cela prendrait fin aujourd'hui mais je savais que j'avais encore une longue discussion à avoir avec mon mari, enfin il semble ne pas vouloir être sérieux encore aujourd'hui au vu de la mauvaise blague qu'il me fait. Un jour il me fera faire une crise cardiaque et il aura ça sur la conscience. Je ramasse les morceaux de verre au sol en prenant soin de ne pas me couper, on va éviter de finir aux urgences, et les jettes à la poubelle. Le nettoyage se sera pour plus tard. Je finissais enfin par me rapprocher de mon mari." Donc c'est bon on a le droit de te toucher sans risque de tomber malade ? " Je préfère demander parce qu'il a encore le teint livide. Enfin bin il est encore capable de me sortir une connerie.

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• J'ai cru y passer. J'vais pas vous mentir, autant être honnête au moins une fois sur le sujet, pour ensuite ne plus trop en parler. J'ai cru que je passerais mes derniers jours dans cette pièce qui nous servait de quarantaine, de prison. Chaque jours j'écoutais la radio, laissant mon corps s'affaiblir à chaque nouvelle de plus qui annonçait la fin de notre vie. Ce virus était mortelle, plus les jours passaient et plus ont mourraient à petit feu. Combien de fois j'me suis assis et j'ai réfléchi, j'ai réfléchi à tout ce que j'avais fait de ma vie, aux choses bien comme aux mauvaises, à tout ce que je n'avais pas fait, tout ce que je ne verrais pas, comme Quincy grandir, putain, il a à peine trois mois, il sait même pas parler, j'savais même pas s'il se souviendrait de moi, j'pense que non, à cet âge-là, tu ne te souviens pas de tes souvenirs. J'aurais laissé trop de choses importante derrière moi, et ce n'est pas une photo qui aurait pu combler ce vide. Putain, combien de fois j'ai eu envie que tout ça se termine, mais, j'ai baissé les bras, j'ai lâché l'affaire et j'me suis laissé crever, jusqu'au moment où les médecins sont arriver avec un antidote, j'y croyais pas, je les ai laissé faire, sans pour autant me dire que j'allais m'en sortir, pour moi, ma vie était finit, pour moi, la main de Dieu venait c'était déjà posé sur ma tête et avait fait son choix, m'emmener loin d'ici. Et puis, je senti mes forces revenirs, bien que je ne sois pas Hulk, je les sentis, je pu me lever, je pu marcher, je pu même parler... Car putain, les derniers jours, à part des ta gueule et des non, je ne pouvais rien dire, ma vie c'était convulsions et crise de démences, moi qui pensait avoir atteind le point le plus haut de la connerie, j'vous assure que j'en suis loin, très loin même. Bref, j'suis enfin chez moi, et là, j'vois Neva ramasser les bouts de verres, mais merde, on s'en branle du verre, on le ramassera demain ! "Donc c'est bon on a le droit de te toucher sans risque de tomber malade ? " A quelques pas de moi, j'crois que ça serait à celui qui fera le premier pas. Du coup, j'sors un papier de ma poche et je lui tend. "Officiellement, j'suis dispensé de cours pour le restant de la semaine et j'ai un traitement à suivre, officieusement, c'est pas contagieux et j'me sent... En vie...Donc ouais, tu peux me prendre dans tes bras et tout le tralala." Se sentir en vie, ce sentiment que j'avais oublié depuis maintenant longtemps... •

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C'est tellement futile de penser que tout est parfait, cette utopie que le monde est tout beau et tout rose, que les papillons volent autour de nous et que le mal est un mot qui n'existe pas. Je suis peut être rester coincée dans ce conte magique qui dit que si on fait le bien autour de nous alors on ne recueillera que le meilleur. Des mensonges tout ça, qu'on nous pousse à croire quand on est haut comme trois pommes. Tout ce récit, je n'aurais jamais du y croire et me préparer un peu plus psychologiquement à ce que la vie ne soit qu'une sale traître et qu'elle vienne s'incruster de manière si perfide au moment où justement on ne pense pas qu'elle viendra nous cueillir à la porte de notre foyer même pas elle frappe en plus, cette impolie. Sincèrement, j'ai vraiment l'impression de n'être qu'une simple marionnette depuis ce début de janvier, spectatrice de ma propre vie, même pas capable d'arrêter toute cette mascarade. J'ai laissé les problèmes s'accumulaient pensant qu'un jour le vent passerait pour les éparpiller mais non à croire que je ne m'en débarasserai pas si facilement. Enfin bon disons que je ne suis pas Dieu et que j'ai pas vraiment pu faire grand chose pour éradiquer cette maladie mais pourtant le miracle a bien eu lieu. On dirait qu'Alek revient de la guerre et pourtant c'est pas le cas quoique le combat pour sa vie ça compte ? Certainement. Je ne saurais dire étant donné que je ne sais nullement ce qu'il bien pu vivre dans cette pièce à l'écart de toute vie normale." Officiellement, j'suis dispensé de cours pour le restant de la semaine et j'ai un traitement à suivre, officieusement, c'est pas contagieux et j'me sent... En vie...Donc ouais, tu peux me prendre dans tes bras et tout le tralala. " Je prend le papier qu'il me tend sans même le lire. C'est pas un bout de papier qu'y m'importe à cet instant précis. En fait je sais pas quoi dire, alors que toute la peur que j'accumulais depuis des semaines disparaisait aussi vite qu'elle avait pu apparaitre." Tu tiens vraiment à ce que je t'étouffe dans mes bras alors que t'es enfin certain de pouvoir vivre le reste de ta vie ? " Quand j'y pense il s'est tout de même passé un mois sans que nous ayons de signes affectueux envers l'autre. Oh et puis merde, c'est long tout de même, alors tant pis je passe mes bras autour de lui dans un élan d'euphorie. Ca m'avait manqué et pourtant je n'avais pas oublié la sensation que cela pouvait me procurait." Ne me refais plus jamais peur comme ça. Je refuse d'être veuve avant mes 90 ans. "

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• On s’est toujours tous demandé ce qu'était le monde avant, comment était-il fait, comment les personnes y vivaient, comment ils s'en sortaient, à cette époque où seul la chasse et la cueillette étaient le seul moyen de se nourrir et de se fabriquer des vêtements. A cette époque-là ils n'avaient pas besoin de toute cette technologie pour vivre, qu'il n'avait pas besoin d'avoir la voiture la plus puissante, la dernière veste à la mode, le dernier jean tendance, d'un ordinateur pour suivre l'actualité de sa star préféré, de se tenir au courant de l'information, ou encore d'avoir le dernier écran plat dans sa grotte pour regarder les plus grands films en très bonne qualités. Non, tout ça, nos ancêtre s'en moquait, ils n'en avaient rien à faire de tout ça, d'être à la mode, d'avoir de l'argent, d'être comme nous tout simplement. Ces ancêtres vivaient en clan, en groupe, en famille, passant leurs journées à chasser et à dessiner. Leur histoire reste présente depuis des milliers d'années, que ça soit par les livres ou par les pseudo films que l'on peut voir, car oui, détrompez-vous, mais tous ces films parlant de ces époques nous disent trois quart de mensonge, essayant de tricoter autour de ce qu'ils ont pu lire dans un petit article d'un magazine ou autre... Notre vie, mes amis, jamais elle ne serait écrite dans un putain de bouquin, jamais elle ne passerait à la télé, on vis l'instant présent, et seule nous pouvons nous en souvenir, personne d'autre. Alors bordel, arrêtez de faire vos putain de tête de con, toi là, Nevada du désert, et toi abruti d'Alek de mes deux. On a plus quatres ans, les embrouilles pour rien, ça sert qu'à retarder l'innévitable, le moment, l'extase même des retrouvailles. Elle me demande si je tiens vraiment à ce qu'elle m'étouffe, mais, n'ayant même pas le temps de répondre, elle s'approche et me sert ces bras. Putain, ça fait du bien fils de pute. " Ne me refais plus jamais peur comme ça. Je refuse d'être veuve avant mes 90 ans. " Je souris, j'ai même pas envie de répondre, tout ce que je désire, c'est profiter de l'instant présent, profiter du fait que je l'ai retrouvé, du fait que je sois en vie, putain. J'passe une main dans ces cheveux et je plonge mon regard dans le sien. "J'suis désolé..." HAN PUTAIN ESPECE DE CON ! T'as lâché en premier, faible, bouuh enfant où sont tes couilles ?! Autoclaque dans la gueule, je l'aime, alors j'm'en bas les couilles de m'excuser. •

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Pourquoi être si défaitiste en ce monde alorsqu'il y a toujours un brin d'espoir. Je planais depuis plus d'un an maintenant dans une bulle de bonheur, et j'avais été tellement déchirée en le voyant s'envoler comme si je n'allais pas le rattraper un jour. Oui je m'étais accroché dur comme fer à cet état d'esprit mais on avait voulu me l'enlever pour une raison qui m'était encore inconnue jusqu'à aujourd'hui. Je me rends compte maintenant que ce petit passage à vide n'était peut être pas si mauvais que cela, regouter à ce sentiment, à cet été d'esprit était plus que délectable et ce n'est pas avec modération que j'allais consommer ce bonheur retrouvé. A cet instant j'ai l'impression bizarre d'être une fleur qui éclot en plein hiver, une renaissance innatendue, un vrai miracle, cadeau des Dieux. Enfin je vais pouvoir retrouver goût à la vie, y remettre un peu de couleurs, être moi même à nouveau parce que oui je m'étais perdu dans les méandres de la solitude, du désespoir et j'en passe. Enfin je pouvais respirer à nouveau normalement sans avoir la peur au ventre que mon téléphone sonne à n'importe quelle seconde pour m'annoncer que la mort a fait son devoir. Sentir enfin à nouveau la chaleur de mon mari, son coeur battre, c'est le sentiment le plus doux et agréable que je connaisse. Je l'avoue il est ma faiblesse. Son nom coule dans mon sang et il faudrait me saigner pour que je l'oublie." J'suis désolé... " Je souris légèrement non pas par victoire mais parce que j'ai quand même le mari le plus compréhensif et qui sait parfois faire la part des choses." Je te dois aussi des excuses pour avoir perdu mon sang froid et ne pas être si parfaite que cela. " Par contre je m'excuserai pas pour être une fille jalouse et qui veut juste protéger ce qu'elle a de plus cher à ses yeux." J'ai quand même le droit de rester une Lewis-Kennedy ? " Question idiote bonjour mais c'est l'émotion qui me fait dire des conneries je crois.

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• Lors de l’enfance, rien n’importe plus que s’amuser et profiter, aller voir blanche neige, se demander si les sept nains existent vraiment, et si bien sûr, la sorcière a vraiment ce gros boutons vraiment moche sur le nez, osez manger cette fameuse pomme rouge en faisant comme si vous tomber dans un long sommeil. Vous allez vous prendre pour Aladin en montant sur le grand tapis du salon et faire comme si vous voliez, mais bien sûr, vous faites plus du sur place qu’autre chose, frottant toutes les lampes que vous trouvez pour espérer voir sortir ce fameux génie, mais rien, rien ne se passe, juste votre mère qui vous demande d’arrêter de secouer ces belles lampes car étant maladroit, vous risquerez de la casser. Vous allez donc vous prendre pour un guerrier comme action man, mais vous allez plus vous faire mal qu’autre chose. L’enfance est une période sacrée, période où vous vous découvrez, où vous allez commencer à comprendre ce monde qui vous entoures, assis là à regarder le monde évoluer, vous allez comprendre mais aussi vous posez une multitude de questions existentielles, comme toutes personnes de votre âge à vrai dire. C’est à cette période que vous allez découvrir que le père Noël n’existe pas, du moins, il parait… On est innocent, on ne sait pas ce que le monde et l'avenir peu nous réserver, et, c'est seulement quand on grandi, que toutes les responsabilitées nous tombent sur la gueule sans qu'on ai le temps de les voirs venirs. J'avais failli crever, et tout ce que j'avais désiré, c'était rentrer chez moi et tout oublier. " Je te dois aussi des excuses pour avoir perdu mon sang froid et ne pas être si parfaite que cela. " VICTOIRE ! J'me suis peut-être excusé, mais elle aussi ! Je fais un signe de tête pour lui faire comprendre qu'elle est excusée. " J'ai quand même le droit de rester une Lewis-Kennedy ? " Bien sûr qu'elle a le droit, j'ai même pas besoin de répondre à cette question. Alors, je dépose un doux baisé sur ces lèvres, que j'interromps en claquant ces fesses, ouais, ça aussi ça m'avait manqué, et, en me dirigeant vers la chambre de Quincy. J'voulais revoir mon fils. Une fois devant la porte, je la poussa pour me diriger vers son berceau et me planter devant, et, j'm'adressa à Neva en chuchottant. "T'auras pas le droit de me frapper ici, ça risquerait de le réveiller !" Il m'avait manqué, putain... •

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Tout au long de notre vie, on est amené à faire des rencontres qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Ce sont grace à ces gens que j'ai pu grandir, évoluer, devenir la femme que je suis. Alors oui bien évidemment, il y a des hommes ou des femmes que j'ai oublié pour diverses raisons, certains à qui je pense encore, mais surtout d'autres qui sont encore là à mes côtés aujoud'hui et qui le seront encore dans les années à venir. Il m'est impossible de faire comme si ces personnes de ma famille ou amis ne sont pas importants au contraire ils sont ceux pour qui je suis encore là, pour qui je me bat chaque jour. C'est simple sans eux, je n'aurais pas de vie, je serais une simple loque humaine, bonne à recycler et encore. Après tout l'homme n'est pas fait pour vivre seul, il a forcément besoin de quelqu'un à qui se confier, avec qui construire des souvenirs, s'engueuler, passer les plus beaux moments de sa vie, rire, pleurer, vieillir et mourir. J'avais trouvé cette être cher en la personne de mon mari, nos chemins s'étaient croisés pour n'en faire plus qu'un et je savais que jamais cela ne changerait car il était irremplaçable. Faut bien avouer qu'il est unique et il y en a pas deux pareil - heureusement d'ailleurs - Un tourbillon d'émotions s'enmêlait dans mon esprit et j'avais un peu mis ma fierté de côté pour avancer de l'avant. J'avoue que la pensée de le perdre m'avait effrayée et que pour le coup oublier certaines choses étaient plus faciles. Il n'avait pas répondu de façon direct à ma question mais son baiser m'avait donné la réponse que j'attendais. Je levais les yeux au ciel à sa manière de me frapper, et après c'est moi qui me fait engueuler quand je le fais... Je le suivais à pas de loup dans la chambre de Quincy et mon coeur se pinça face à cette image parfaite d'une famille, celle que j'ai toujours souhaité." T'auras pas le droit de me frapper ici, ça risquerait de le réveiller ! " Mes yeux pétillants à la vue de mon fils, je viens à prendre du bout des doigts la main d'Alek." Tu lui as manqué tu sais. " Il n'y avait pas eu que moi qui avait été angoissé, notre fils aussi et je l'avais bien vu dans son comportement inhabituelle." Et tu crois sincèrement que j'ai envie de te taper à cet instant ? "

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