(+ Mina) put your past in a bag and throw it away.

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le passé fait parti de notre vie, c'est évident. Il nous définit, il fait de nous qui nous sommes... Mais quelques fois il faut être capable de le laisser de côté, de passer à autre chose. Pour le bien de tous, mais surtout pour son propre bien.

Parler d'Emrys comme ça ne te faisait pas vraiment le plus grand bien. Bien que tu te montres très mature, très terre à terre vis à vis de votre relation, il n'en demeure pas moins que secrètement, tu en souffres encore énormément. Tu te remets souvent en question à savoir si c'était toi le problème... Tu te demandes si tu avais pu faire les chsoes autrement, si tu avais dû faire plus... Ou faire moins, à la limite. « Cela ne doit pas être évident, il est vrai surtout que nous sommes dans une société qui prône la tolérance par devant mais qui continue d’être intolérante par derrière… Dans un sens, je ne sais pas comment tu as fait pour trouver la force de le laisser repartir en attendant qu’il trouve le courage. Tu es mon héros ! » Tu ne pus t'empêcher de sourire face aux paroles encourageante de la jeune femme. Tu n'aimes pas qu'on te lance des fleurs de la sortent parce que si à première vue tu peux avoir l'air du héro, tu n'en vaux pas autant lorsqu'on te connait profondément. Tu perdis alors le fil de la conversation, trop bouleversé par cette immense nostalgie qui t'habitait alors. Tu entendis rire, tu entendis parler de Torrey, mais... Ton regard resta fixé sur le vide. L'absence de tout. Et l'absence de lui auprès de toi. « Je n’y comprends vraiment rien à cette logique. Je veux dire, tu le laisses partir sans savoir s’il va revenir… Je ne sais vraiment pas comment tu fais…Dans un sens, je t’envie un peu, tu es amoureux, tu connais ce sentiment… J’aimerai me dire qu’au moins, j’ai aimé le père de mon fils mais je sais que ce n’est pas le cas. Mon fils est arrivé parce que j’étais une pétasse qui couchait avec tout ce qui bougeait mais au moins, je me dis qu’il est là, que je ne me bats pas pour rien… J’espère vraiment que tu retrouveras ton Emrys, tu le mérites vraiment ! » Tu clignas des yeux doucement, histoire de retourner sur la Terre. Ce n'était pas très poli pour Mina qui te faisait la conversation, tout ça... « En fait... J'ai l'air de savoir ce que je fais, mais... Je ne le sais pas. » soupiras-tu, déçu de toi-même. « J'espère qu'il va revenir, mais... peut-être qu'il ne reviendra pas... Alors je devrais me préparer à passer à autre chose, mais pour l'instant j'en suis incapable. J'ose pas imaginer ce à quoi tu t'es heurtée quand tu as dû recommencé à vivre en te réveillant et ne sachant même plus qui tu es... J'ai pas envie de me réveiller un jour et de prendre conscience que je l'ai perdu pour toujours... Mais ça se peut. Alors. En attendant, j'essaie de rester neutre, calme... » soupiras-tu à nouveau. Tu allais sans doute la décevoir, la petite brunette... Mais après, tu aimais mieux être sincère qu'elle se fasse de fausses idées à ton sujet.

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Je sentais bien que Charlie était ailleurs et je m’en voulais de lui avoir fait penser à des choses si tristes alors qu’il venait me remonter le moral. Décidément, je n’en manquais pas une et je me promis de tout faire pour lui rendre son sourire quitte à faire la fofolle comme à mon habitude. Cela me dérangeait pas le moins du monde de faire le clown surtout pour cet homme si gentil. « Tu devrais garder confiance. Je ne connais pas cet Emrys mais je me dis que si tu l’aimes, c’est qu’il en vaut le coup de jouer à la roulette russe pour lui. Tu sais, c’est peut-être très con mais j’aime à penser que ceux qui s’aiment vraiment finissent toujours ensemble quoiqu’il arrive, qu’importe les difficultés. Tu dois garder confiance Charlie… Tu sais, des fois, je me dis que je suis peut-être une page blanche mais il m’arrive de me dire que fatalement, peut-être que c’est une chance pour moi. J’ignore de quoi est fait mon passé seulement comme tu me l’as fait remarquer, ce n’est pas le plus important. J’ai envie de dire que le plus beau reste à venir et que des souvenirs, on peut toujours s’en créer. J’ignore de quoi sera fait demain mais je garde espoir… Alors, garde espoir toi aussi ! Il y a une chanson française qui me revient souvent en tête, je ne sais même pas comment je sais parler français mais je m’en fiche… Bref… La dernière parole de cette chanson c’est Dieu réunit ceux qui s’aiment alors accroche toi à cette idée ok ? » murmurais-je avant de le serrer dans mes bras pour le réconforter. Je voulais qu’il aille bien, je désirais lui rendre cet espoir qu’il avait réussi à insuffler en moi. J’espérais sincèrement que tout se passerait bien pour lui et que son amour serait payé de retour car il n’y avait rien de pire qu’un amour à sens unique. Et puis, comment ne pas aimer un homme comme Charlie ?! Non, cet Emrys avait simplement besoin de temps.

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le passé fait parti de notre vie, c'est évident. Il nous définit, il fait de nous qui nous sommes... Mais quelques fois il faut être capable de le laisser de côté, de passer à autre chose. Pour le bien de tous, mais surtout pour son propre bien.

Mina était toujours collée contre toi et tu trouvais ça presque thérapeutique. Les gens tentent souvent d'oublier que les contacts physiques, aussi minime soient-ils, apportent un grand bien à l'être. Pas besoin de coucher avec quelqu'un, de l'embrasser ou même de la tripoter pour la ou le faire se sentir bien. Tu étais assis sur ce canapé, la jeune Dunster tout près de toi et c'est cette proximité qui te faisait du bien. C'était simple, douillet. Sans aucune arrière-pensée. Ça, ça faisait longtemps que tu n'avais pas eu quelque chose d'aussi simple. Et ce qui était le plus cocasse c'est que tu arrivais à te confier d'une façon si naturelle que s'en était presque... effrayant. Tu avais livré le fond de ta pensée à la belle brune et tu devais admettre que c'était nouveau pour toi. Enfin bref... « Tu devrais garder confiance. Je ne connais pas cet Emrys mais je me dis que si tu l’aimes, c’est qu’il en vaut le coup de jouer à la roulette russe pour lui. Tu sais, c’est peut-être très con mais j’aime à penser que ceux qui s’aiment vraiment finissent toujours ensemble quoiqu’il arrive, qu’importe les difficultés. Tu dois garder confiance Charlie… Tu sais, des fois, je me dis que je suis peut-être une page blanche mais il m’arrive de me dire que fatalement, peut-être que c’est une chance pour moi. J’ignore de quoi est fait mon passé seulement comme tu me l’as fait remarquer, ce n’est pas le plus important. J’ai envie de dire que le plus beau reste à venir et que des souvenirs, on peut toujours s’en créer. J’ignore de quoi sera fait demain mais je garde espoir… Alors, garde espoir toi aussi ! Il y a une chanson française qui me revient souvent en tête, je ne sais même pas comment je sais parler français mais je m’en fiche… Bref… La dernière parole de cette chanson c’est Dieu réunit ceux qui s’aiment alors accroche toi à cette idée ok ? » Tu souris légèrement. Ele n'avait pas tord. Pas tord du tout même. Tu hochas la tête silencieusement un instant avant de briser le silence enveloppant. « Tu sais que tu es une femme très, très intelligente, toi ? J'adore ça ! » dis-tu en te moquant légèrement, bien que ce soit vraiment le cas. Elle était si intelligente, si ouverte d'esprit et elle avait une très belle façon de voir les choses. Positive, malgré tout. C'est vrai que quand tu es arrivée au salon, elle était loin d'être aussi positive, mais c'était beau de revoir comment elle s'était reprise en main en écoutant tes paroles. Et c'était surtout très beau de voir que tous les deux, vous vous étiez remontés mutuellement.

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Je ne savais pas si ce que je disais lui remontrerait le moral mais je voulais au moins essayer. Charlie avait eu la gentillesse de me tendre la main à un moment où je me sentais au plus mal alors le voir à son tour si triste, c’était au-dessus de mes forces. On disait souvent de moi que j’étais une peste sans cœur, insensible au mal que je faisais, que je n’étais rien d’autre qu’une salope bonne qu’à écarter les cuisses… Et j’avais fini par le croire. Toutefois, Charlie avait fait fî de ma réputation sulfureuse, comme Jasper, pour m’aider, pour essayer de me connaître sans préjugés d’aucune sorte et cela m’avait fait un bien fou. Il en était même venu à se confier à moi et je prenais cette marque de confiance comme un véritable honneur, autant dire que je voulais vraiment me montrer à la hauteur. Je sais bien que par le passé, je n’avais jamais été une bonne personne, que je ne méritais certainement pas cette seconde chance mais le fait est que je l’avais obtenu. C’était désormais à moi de faire en sorte de ne pas la gâcher et j’étais presque sûre que parmi les Dunster, je pourrais me reconstruire surtout s’ils étaient tous aussi charmants que Charlie. Oui, auprès d’eux, je pourrais me refaire une seconde virginité, une nouvelle existence loin de mes frasques du passé.

« Je ne sais pas si je suis aussi intelligente que tu le dis mais il faut bien que je fasse honneur à ma nouvelle famille non ? » lui souriais-je avec un sourire des plus doux tandis que je le serrais à nouveau dans mes bras. Je crois que nous avions l’un comme l’autre besoin d’une présence amicale. « Dis… toi et moi, on va devenir les meilleurs amis du monde n’est-ce pas ? » lui demandais-je presque enfantine. Je ne sais pas pourquoi mais je me sentais presque connectée avec lui, un peu comme si, à travers son regard, je trouvais une espèce de grand frère.

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le passé fait parti de notre vie, c'est évident. Il nous définit, il fait de nous qui nous sommes... Mais quelques fois il faut être capable de le laisser de côté, de passer à autre chose. Pour le bien de tous, mais surtout pour son propre bien.

« Je ne sais pas si je suis aussi intelligente que tu le dis mais il faut bien que je fasse honneur à ma nouvelle famille non ? » Un rire léger émana de toi. Elle était si charmante, cette Wilhelmina. Tu avais de la difficulté à croire que son passé avait pu ne pas être aussi glorieux que son présent et son futur semblent l'être. Au moins, tu avais la net impression que maintenant, elle était en pleine possession de ses moyens et qu'elle était prête à tout faire pour ne pas retomber dans le même pattern que précédemment. C'est ça, en fait, qui fait de nous de meilleures personnes. Lorsqu'on prends conscience, lorsqu'on se réveille et qu'on se dit « cette fois, c'est assez ! ». On oublie souvent que le changement survient toujours lorsqu'il y a une prise de conscience. Dès qu'on prends conscience que quelque chose ne va plus, que quelque chose doit changer, c'est là qu'on a fait le plus gros du travail, en réalité. La jeune Dunster te serra un peu plus fort dans ses bras ce qui t'arracha instantanément un beau sourire. Tu posas à nouveau ta main sur son cuire chevelu et la flatta comme un petit chaton. « Dis… toi et moi, on va devenir les meilleurs amis du monde n’est-ce pas ? » Tu posas ton regard sur la belle brune et un contact visuel se créa alors. Tu la regardais droit dans les yeux, lui offrant un sourire sincère, amical et chaleureux. « Tu es prise avec moi, Mina. Que tu le veuilles ou non, je ne te laisse plus partir. » dis-tu en riant légèrement. Si quelqu'un entendait ces mots, ça pouvait clairement ressembler à une grande déclaration d'amour, mais en fait, c'était beaucoup plus comme une déclaration d'amitié. C'est fou comment tu avais connecté si rapidement avec la nouvelle Dunster et pourtant, tu avais comme le pressentiment que cette relation serait bénéfique autant à toi qu'à elle. Et c'est ce qui te plait, en tout cas.

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La vie me souriait à nouveau. Il restait encore beaucoup de zone d’ombre mais je voulais rester positive. La nouvelle Mina serait totalement différente de l’ancienne. Il était hors de question que je donne raison aux mauvaises langues m’annonçant que je ne pourrais pas changer, que tôt ou tard, le naturel reviendrait au galop mais justement, j’avais l’impression de ne pas me forcer, d’être pour la première fois « moi ». Je ne savais pas par quoi mon autre personnalité était passée surement y avait-il dans mon passé la clé de toutes ses souffrances mais je ne savais pas si je voulais réellement percer le mystère. Je ne me cherchais pas des excuses, on pouvait souffrir mais cela ne donnait pas le droit de faire souffrir les autres. Ces personnes pouvaient me juger librement mais elles ne sauraient jamais être un juge intransigeant comme je pouvais l’être. Des fois, je me donnais l’impression d’être deux personnes différentes et d’être un peu folle sur les bords à autant me différencier de ma vie d’avant l’amnésie mais je l’étais de différente. Je n’étais plus dans la même confrérie, je n’avais plus les mêmes fréquentations mise à part Wyatt qui était le seul à être resté dans ma mémoire signe qu’il était réellement très important pour moi.
En parant d’amis, je savais au fond de moi que je peinerais si Charlie refusait mon amitié. Je ne sais pas pourquoi mais je nous sentais presque en osmose tous les deux. Tout venait naturellement entre nous, c’était un autre signe non ?! C’était une des rares fois où mon instinct et ma méfiance étaient d’accord pour se dire que je pouvais lui faire confiance. Aussi, je lui demandais si nous pouvions être amis et sa réponse m’arracha quelques larmes de joie. « Excuse-moi, je suis une grande sensible en ce moment » pouffais-je de rire. « Je te laissera pas partir non plus Charlie ! » lui assurais-je. Pouvait-on tomber amoureuse d’un homme mais en totale amitié ? Je crois que ce soir, je venais tout simplement d’avoir un coup de foudre amical. « Tu sais à quoi je pense ? Eh bien je pense que tu es mon coup de foudre amical » partageais-je avec lui, le fond de ma pensée.

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le passé fait parti de notre vie, c'est évident. Il nous définit, il fait de nous qui nous sommes... Mais quelques fois il faut être capable de le laisser de côté, de passer à autre chose. Pour le bien de tous, mais surtout pour son propre bien.

Tu étais tellement heureux de voir que la vie pouvait t'offrir de si belles opportunités, de si belles rencontres. À croire que tout ne peut pas toujours mal aller, en fait. Et c'est bien ce qu'il faut se dire. La vie est fait de hauts et de bas et pour réussir à passer à travers, il faut le savoir pour être capable de passer à travers. En étant bien accompagné, ça passe toujours mieux. Or, ce soir tu venais de rencontrer une personne merveilleuse qui te faisait vraiment penser que ton avenir pourrait être meilleur si tu l'avais à tes côtés. Ça s'était passé si vite, certes, mais tu avais le net impression de la connaître depuis plus longtemps. N'est-ce pas cela, le coup de foudre ? Parce que les gens associe le coup de foudre à l'amour, ce n'est pas toujours le cas. Le coup de foudre peut aussi être amical. Et c'est presque ce que tu avais envie de dire au sujet de cette nouvelle rencontre avec Mina. Alors que tu venais de répondre à sa précédente question, la jeune femme ne sembla pas être capable de retenir un léger sanglot. Elle s'excusa presque aussitôt. « Excuse-moi, je suis une grande sensible en ce moment » Tu ne pus t'empêcher de sourire, flattant toujours le haut de son crâne. Elle rajouta à ça qu'elle ne te laissera pas partir non plus. C'était réciproque, tout simplement. « Tu sais à quoi je pense ? Eh bien je pense que tu es mon coup de foudre amical » finit-elle par dire sur un ton de confidence. « Je pense comme toi, en fait ! » dis-tu en laissant un léger rire s'échapper. Elle avait bien raison de penser ainsi puisque c'était réciproque, en fait.

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« Toi et moi, Charlie, c’est parti pour durer, je te lâcherai plus ! » m’exclamais-je. Ce soir, la vie m’avait apporté un grand cadeau en la personne de cet homme, de nouvel ami. Je me sentais revivre alors qu’il y a encore une heure à peine, ma tristesse n’avait de cesse de s’écouler au travers de mes larmes. Oui, je me sentais transporté par une vague de douceur et cette sensation, je la devais à cet homme. Charlie pouvait être assuré que je nourrirais notre amitié par des petites attentions, par des moments qui n’appartiendraient qu’à nous mais également en me montrant présente sans être envahissante. Je voulais qu’il comprenne que je serais toujours là pour lui, quoiqu’il arrive. Il était mon ami et à ce titre, il devenait l’un des trésors de mon cœur que je conserverai toute ma vie. On peut dire sans hésiter même, que ce coup de foudre amical était un souvenir que je chérirais jusqu’à ma mort car je sentais que nous serions liés de bien des façons mais ça, seul l’avenir pourrait me donner raison ou me détromper. « Je vais aller me coucher. Merci d’avoir été là Charlie » murmurais-je en déposant un baiser sur sa joue, le serrant brièvement dans mes bras.

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