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« Non, pas bénévole, nous avons une caisse pour payer les artistes de renom. Il suffit juste de ne pas l'ébruiter. » Je restais donc à ma place et je lui disais : « En tous les cas, c'est gentil de vouloir tenter quelque chose pour les enfants. Je vous remercie. » Je n'allais donc pas la titiller encore plus et pour l'instant, je patientais le temps qu'elle me dise quelque chose ou pas.
« Oh une caisse, carrément ? Loin de moi l’envie de l’ébruiter ! » Surtout si cela lui évitait de devoir faire sa B.A en agissant de façon bénévole. Ne pas y voir uniquement de l’égoïsme, car à sa décharge, Bambi avait bien besoin de cet argent pour sa propre survie. Les USA ne relèvent définitivement pas du conte de fées et lorsque l’on veut se payer une assurance… il faut les moyens. De gros moyens. « Je vais tenter, ce n’est pas dit que cela plaise ! »
« Oui, bon, cela devrait suffire pour un prix convenable. » Je l’écoutais me dire qu’elle n’était pas certaine que cela me plaise, je disais alors : « Et bien, je verrais bien. » Je n’étais pas trop casse pied avec ça et donc, je préférais donc lui laisser le champ de libre afin de faire sourire les enfants. Je patientais et je réalisais qu’il était bien aussi pour moi d’attendre sa réponse. En tous les cas, je ne tenais pas non plus à la brusquer plus. Il n’était pas bien non plus que je force la main des gens.
« Il y a toujours moyen de négocier un prix qui vous convienne à vous comme à moi. » Bambi n’était pas fermée à la discussion et puis cela lui permettrait de bosser en dehors de son show de Vegas sans pour autant être en inadéquation avec son contrat. Tout bénéfice pour tout le monde, n’est-ce pas ? Du moins c’est ainsi que se permettait de le voir la jolie Mather. « Pour quand avez-vous besoin de mes services exactement ? Que je voie avec mes disponibilités. »
« Tout à fait, on peut trouver un arrangement. » Après, je me doutais que si cela dépassait un peu ma cagnotte que je rajouterais le reste de ma poche. Mais bon, cela ne me gênait pas du tout du moment que les enfants étaient contents. « Et bien, pour le Premier Avril ? Enfin si vous le pouvez bien entendu. Je me doute que c’est un jour pour les blagues, mais j’aime bien aussi leurs donner un peu de joie dans ses jours spéciaux. »
« Je le pense sincèrement aussi » fit Bambi d’un air neutre certes, mais il valait mieux cela que de se faire envoyer péter par ses bons soins, n’est-ce pas ? Elle traitait cette demoiselle avec bien plus de politesse que bien d’autres personnes qu’elle croisait tous les jours. Sûrement parce qu’elle ne lui donnait aucune raison d’être agressive ou impolie… « Effectivement le premier avril est une bonne idée et cela tombe bien je ne serai pas ici. Je pense que l’on peut réserver cette date sans problème mademoiselle. »
« Oui, on peut s’arranger. Je prenais donc le temps de faire les papiers et tout sera parfait. Puis, je vous laisse le temps de réfléchir. »J’avais dis cela comme ça, et donc, je me demandais bien ce que je pourrais alors rajouter par la suite. Mais bon, je répondais alors patiemment : « Merci pour votre aide. » Je continuais de réfléchir à ce que je pourrais bien lui dire par la suite, et je préférais aussi lui laisser le temps de parler.
« Je pense que somme toute c’est tout réfléchi mais d’ici à ce que vous m’envoyiez les papiers, j’aurais définitivement pris ma décision je pense » fit-elle non sans se laisser la porte ouverte, Bambi restant quelqu’un de fondamentalement prudent dans le genre. Sait-on jamais après tout, un impondérable, ça peut arriver ! « Je vous en prie. Est-ce que vous souhaitez que je vous fasse raccompagner ? Mon manager vous donnera les coordonnées où vous pouvez envoyer les papiers ainsi que mon numéro pour que vous puissiez me joindre en cas de problème ou de question. »
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