▲ La maladresse est tout un art. Feat Jales.

Charlie ne regrettait en rien le fait qu'il se soit blessé finalement. Cela avait plutôt de bon avantage quand on croisait la jolie Jales. Une femme serviable avec de bonne qualité, qui avait tout pour plaire. Et qui lui plaisait d'ailleurs. Comment ne pas résister à son charme ? Peut être que c’était bien l'une des femmes en qui il avait confiance, avec laquelle il se sentait proche et c'était l'une des raisons pour laquelle il ne l'a touchait pas. Il ne voulait pas perdre son amitié, sa chaleur qu'il pourrait gâcher, comme à chaque fois qui lui arrivait de finir dans un lit avec une femme. Ne préférant en générale ne pas s'attarder sur ce genre de femme qu'il ne recontactait jamais par la suite. Non, là, c'était différent et il ne voulait pas que cela bouge. Surtout pas. «Arrête de râler Wilcox et laisse-toi faire tu veux bien ? » Il se mit à rire en entendant ses paroles autoritaires, sensé lui faire fermer son clapet. Pas toute fine la Jales. «Ouais, je vois déjà l'état de ta chambre alors » Charlie arqua un sourcil avant d'hôcher la tête avec une légère grimace. Les femmes étaient réputés pour être bien pu ordonnée que les hommes. Et en ce qui le concernait c'était une affirmation réel. A cet instant, Charlie se demandait comment était la chambre de la jeune femme. Une cabot devait vraisemblablement avoir une chambre rose, non ? Peut être un peu trop stéréotypé. Mais il l'imaginait tout de même bien rangé. « Si tu veux, tu pourra y faire un tour, l'un de ses jours.. Si tu n'es pas trop repoussé par l'état. On est comme même trois mecs la-dedans. » Affirma-t-il en souriant une fois de plus quand un coup de coude vint percuté des côtés. « Quoi ? Tu pourrais me laisser rêver un peu aussi, t'es pas drôle, t'as brisé mon rêve » Dit-elle en boudant, ce qui l'amusait. Du moins une moue qui disparut très rapidement puisqu'elle retrouva son éternel sourire. Et puis, qu'elle fasse une moue ou un sourire, Charlie l'a trouvait magnifique dans ses deux cas. D'ailleurs lors de son agrippement à son tee-shirt, elle lui glissa un mot doux à l'oreille qui l'attisait grandement. « Pourquoi pas maintenant, dans cette pièce, sans personne autour de nous » Pourquoi ? Pourquoi fallait-elle qu'elle rende les choses encore plus difficile ? Il n'avait pas le droit, bien que l'envie soit présente. Non, il n'en avait pas le droit. C'est ce qu'il se répétait sans cesse dans sa tête pour ne pas ceder. « Ne résiste pas, ça sert à rien. » Affirma-t-il en mordillant le lobe de son oreille. Oh. Mon. Dieu. Une lueur de désir étincelait à présent dans son regard. Non, Non, Non.  « Jales.. T'es pas possible comme fille.. » Murmura-t-il en fermant les yeux quelques secondes, le sourire au lèvres. Il en mourrait d'envie de l'embrasser. Charlie regarda longuement celle-ci avant de de poser ses lèvres aux coin de les siennes. Comme quoi, sa raison a été plus forte pour une fois, que son envie pour elle. « Je t'offre un verre ? » Finit-il par dire en essayant de changer de conversation.

Partant en direction de la porte étant donné qu'il pensait qu'elle accepterai son invitation, il s'arrêta en entendant qu'elle continuait leur conversation et qu'elle n'était pas prête de bouger d'où elle se trouvait. Il posta alors son dos contre la porte, en plongeant ses mains dans ses poches, tout en la fixant sans gêne. « J'viendrais te voir un jour où tu n'en saura rien, car si je te le dis, tu serais capable de tout astiquer avant que je ne vienne, donc ça ne serait pas marrant tu vois ? » Si la jolie blonde voulait rester en vie, il était préférable qu'elle le prévienne. Sa chambre, qu'il partageait avec deux autres compères étaient sans cesse en bordel, ce qui ne facilitait pas les matins ou le réveil ne sonne pas. Charlie s'était même prit une fois les pieds dans son propre linge sale, un matin, où il était mal réveillé. « Tu es bien téméraire Jales.. Si tu voyais seulement le bordel.. » Enfin, il parlait de l'esthétique mais l'odeur n'était guère meilleur, et ça se comprenait. C'était trois mâles tout de même. Rien que de savoir qu'elle pouvait venir à l'improviste et voir ce taudis, cela le mettait mal à l'aise. « T'es vraiment pas amusant, tu me déçois » Il grimaça quelque peu en entendant ses mots. Oui, peut être qu'elle le décevait mais que faire d'autre ? Se jeter sur elle, quitte à la perdre. Pour une partie jambe en l'air, ça n'avait aucun sens. Du moins pour lui. L'attraction qui s'emparait d'eux n'avait pas lieu d'être et le fait de la considérer comme une petite soeur, refrénait ses pulsions ardentes.  De plus son air insignifiant et d'ignorante l'attirait grandement, malgré lui. Attrapant sa lèvre inférieur grâce à ses dents, il l'a regardait s'asseoir sur la table de l'infirmerie. « J'sais pas, tu mérite de boire un verre en ma présence ? Après tout, pourquoi je te dirais oui ? » Pourquoi ? Parce qu'ils sont amis, non ? Parce que Charlie ressentait le besoin de passer du temps avec elle. De pouvoir prendre du bon temps en sa compagnie. « Tu me cherche et au final tu te dégonfle ? » Il détestait ses mots, mais il devait admettre que c'était vrai. Mais le jeune Winthrop adorait les jeux de séduction. « Ok. » Disait-il en commençant à se mettre en colère contre lui même, à cause des contractions qu'il ressentait en plus. Il s'avança rapidement vers la jolie blonde et se posta tout prêt d'elle, en collant son bassin à ses genoux. Sa main vint se caler sur sa nuque pour avancer la tête de Jales et qu'il puisse enfin l'embrasser. Un baiser, ça ne coûtait rien. Charlie s'arrêterait là, sans aller plus loin, juste un baiser enflammé. De nature gourmand, le beau blond prolongea celui-ci en prenant le temps de savourer chaque instant.