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Thélia ♥
« You're the one I need. » ⊹ Quelques jours que j'étais enfermé dans cette chambre de quarantaine avec d'autres patients, dont certain que je connaissais dans la vie de tous les jours. Des semaines que je bossais tous les jours dans hôpital et il avait fallu que je tombe à mon tour aussi malade. Me passant une main dans les cheveux je décidais de m'étirer un peu, me levant de mon lit, faisant tout mon possible pour ne pas m'effondrer au sol suite aux vertiges que je ressentais. Mais tant pis, j'avais besoin de marcher un peu. Il fallait que je réfléchisse. Une nouvelle loi était entrée en vigueur suite à ces vagues de virus qui rongeaient la plupart des étudiants du campus et les personnes de Cambridge: les malades avaient désormais le droit de se voir entre eux. Et comme je faisais parti de la dernière vague de malade, je savais que je me trouvais toujours en meilleur état qu'Elia qui était là depuis le début. Je secouais la tête en marchant un peu de long en large. Cela faisait des semaines que je n'avais pas pu la toucher, l'embrasser...Des jours maintenant que je n'avais pas pu la voir à cause de mon propre état et de mon enfermement. Mon problème désormais était que dans la dernière lettre qu'elle m'avait envoyé, elle refusait à ce que je ne vienne la voir. Je devais reconnaître que je n'avais pas compris sur le coup. Je ne comprenais pas en quoi le fait qu'elle soit dans un terrible état lui donnait le droit de me demander une chose qui me blessait profondément. L'occasion d'être ensemble nous était donné et elle ne voulait pas la saisir et je ne sus comment l’interpréter. Je jetais un regard sur mon côté gauche et remarquait Leyna plus loin. Nous avions presque terminé de résoudre nos problèmes et je réalisais subitement que je n'en voulais pas plus avec Elia. Il fallait que j'aille la voir, peu m'importait qu'elle le veuille en retour ou pas. Tapant contre la vitre, j'appelais un infirmier que je connaissais bien, lui demandant de m'escorter jusqu'à l'étage numéro un. Une fois arrivé dans la toute première chambre de quarantaine, je ne pus m'empêcher de chercher la femme que j'aimais parmi les malades. Et lorsque je la repérais allongée dans un lit, les battements de mon cœur augmentèrent leur cadence, me faisant presque frôler la crise cardiaque. Je me rapprochais doucement, brûlant d'excitation de la revoir mais tout en craignant sa foudre pour ne pas avoir respecter sa volonté. Je ne sus pas si elle me vit arriver ou non, si bien qu'une fois près de son lit je prononçais faiblement: « Elia... »
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