KOLIZIE Հ Why are you my remedy ?

Kolizie Հ Why are you my remedy ?

Il était ma force, mais aussi ma plus grande faiblesse. C’était une réalité tellement dure à vrai et accepter. Comment j’pouvais être aussi dépendante de quelqu’un ? D’une seule et unique personne ? C’était peut-être dans les moments les plus durs comme celui-ci que je m’en rendais compte. Notre relation était malsaine, mais je m’en foutais à force avec le temps, je m’en foutais que Keyla me haïsse corps et âme, que Milena s’énerve une énième fois contre moi, elles ne pouvaient pas enlever plus de dix ans de notre amitié. En voilà bien la preuve qu’elle était durable et qu’on pouvait tout affronter. C’était trop demander d’avoir un peu de répit ? Ou le monde entier s’amusait à nous tirailler. C’était peut-être ça qui était le plus dur à vivre, cette souffrance qui s’emparait à chaque fois de moi quand je regardais l’étendu des dégâts de notre relation qui était beaucoup trop fusionnelle que la normale. Cette vitre devant mes yeux impuissants me rappelait cette réalité. Deux mondes s’opposaient, le bonheur et le malheur. Ceux qui avait commis bien trop de pêchés se retrouvaient damnés dans ce « malheur ». Certes, Kol et moi on était clairement de ce côté-là, pas besoin de se le dire, on le savait, mais cette vitre me rappelait qu’il y avait toujours une chose ou une personne qui nous séparerait à… jamais. J’arrivais plus à le supporter et je laissais exprimer cette douleur à travers mes larmes qui coulaient à flot sur mes joues. Il me supplie d’arrêter de pleurer. Je déglutis péniblement, la seule chose dont j’avais besoin pour me sentir ne serait-ce un tout petit mieux, c’était d’être auprès de lui. Mais c’était impossible. Cela ravive mes larmes et j’essaye de les sécher tant bien que mal avec mes mains. Maladroitement. J.. j’arrive pas ! Tu vois pas qu’il y aurait toujours quelqu’un ou quelque pour nous séparer ?!

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Kol & Liz' Հ why are you my remedy ?

Pourquoi j'étais comme ça avec elle ? Pourquoi je m’acharnais autant pour quelque chose qui semblait être perdu d'avance malgré tous les efforts surhumains que je pouvais fournir pour que ça marche. Elle était la pourtant, toujours ici près de moi et moi près d'elle comme toujours. Je n'avais pas envie qu'on se quitte, plus jamais. Et pourtant nous avions pris deux chemins différents l'un et l'autre qui ne se croisés que quelques fois seulement. A l'intérieur, je ne savais plus trop quoi penser, je n'avais pas envie d'abandonner, elle aussi je l'aimais, mais tout comme la femme qui plus tôt avait tué notre enfant pour me punir de mes erreurs. J'étais resté pas mal de secondes en train de réfléchir devant elle j'avais entendu ses mots et je ne savais pas quoi répondre. « J.. j’arrive pas ! Tu vois pas qu’il y aurait toujours quelqu’un ou quelque pour nous séparer ?! » A chaque mots que je pouvais prononcer moi, le contraire venait tout déchirer. Je n'avais pas envie que ça existe, et pourtant c'était bien la vérité. Qu'est-ce que je pouvais faire de plus au juste ? J'avais envie de me battre, je l'avais dit haut et fort, et même si je n'avais plus de force en moi pour cela, j'allais quand même me battre pour elle, même si sa devait me déchirer moi même encore plus. « Arrête, je t'en pris. Arrête de tout démolir comme ça. On va y arrive, je te le promets. » J'avais dans le passé fait miles et une promesses, j'avais menti, abusé. Elles n'ont jamais vu le jour, mais aujourd'hui j'étais décidé à tenir celle-ci, il le fallait, pour elle et pour moi.

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Kolizie Հ Why are you my remedy ?

Je ne voulais pas accepter cette réalité. Notre relation était complétement anéantie par les problèmes qui nous entouraient. A croire que tout cela n’aura jamais de fin. Je m’étais toujours demandée comment ma vie aurait été si Kol ne m’avait pas trompé en me brisant le cœur au passage ? est-ce qu’elle aurait été vraiment meilleure ? Je ne sais pas. Je pense que je ne le saurai jamais. Entre nous, on ne savait jamais ce que le lendemain pouvait nous réserver. Un coup tout allait parfaitement bien entre nous et le jour d’après c’était le drame. Notre dispute à Noel en était bien la preuve. Et là, on faisait comme si rien ne c’était produit. Mais je pouvais nier qu’a chacune nouvelle dispute, mon cœur s’entaillait d’une nouvelle faille. J’ai du mal à l’écouter alors que tout mon corps est envahi par la tristesse. Il me promet qu’on va y arriver. J’veux le croire, j’ai envie de le croire, mais j’y arrive plus. Pas maintenant. Pas tout de suite. La douleur est trop forte. J’arrive seulement à bafouiller « je.. je pense que je devrais y aller Kol… c’est.. c’est trop dur » la meilleure solution que j’avais trouvé pour atténuer cette douleur c’était de fuir ce visage qui me hantait et me faisait tant souffrir. Je regarde Kol dans les yeux comme si c’était la dernière fois. Ma main se pose contre la vitre de verre qui nous séparait « j’aurai tellement aimé pouvoir te serrer dans mes bras Kol… merci encore d’être venu »

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Kol & Liz' Հ why are you my remedy ?

« je.. je pense que je devrais y aller Kol… c’est.. c’est trop dur » J'étais resté à la regarder, ne comprenant pas trop pourquoi elle était en train de me repousser comme ça ... certes notre relation n'était pas simple, loin de la, c'était bel et bien le contraire, elle était difficile , pour les personnes qui ne connaissaient pas notre passé, qui ne connaissaient toute l'histoire pourrait croire que Liz' était une femme parmi tant d'autre que j'avais séduit et qui ne pouvait plus me quitter, c'était peut-être le contraire au final car pour le moment c'était moi qui n'arrivait pas à m'éloigner d'elle, mon mariage en connaissait très bien les conséquences, c'était plus fort que moi. Mais Liz' était très loin d'être une simple fille, elle était cette femme que j'avais aimé il y a longtemps de cela que dont jamais toujours des sentiments fort ... mais à quel prix, il fallait bien tôt ou tard que je fasse un choix au final. Car sinon toute ma vie allé partir en fumée et je ne voulais pas que ça arrive. « j’aurai tellement aimé pouvoir te serrer dans mes bras Kol… merci encore d’être venu » avait-elle ajouté. « Oui tu as raison, je vais te laisser tranquille, je crois que c'est mieux on a tous les deux besoin de réfléchir ! De rien, c'est normal Liz', sache tu es l'une des plus importantes personnes à mes yeux, et cela ne changera jamais. A bientôt. » Je lui avais tourné le dos pour quitter enfin l’hôpital, même si je n'avais pas envie de quitter Liz'.

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