KOLIZIE Հ Why are you my remedy ?

Kolizie Հ Why are you my remedy ?

On m'avait laissé le choix d'une seule et unique personne à prévenir. Le choix avait été vite fait dans ma tête. Mes deux meilleures amies Milena et Swan avaient été elles aussi victimes de cette mystérieuse maladie. A mon grand malheur, Yohan, mon Yohan était bien loin de moi à l'heure actuelle, la distance semblait vraiment nous éloigner et je ne savais plus trop quoi y penser. Mon coeur c'était serré dans ma poitrine quand mon choix c'était porter sur Kol. Parce que finalement je pense qu'il aurait été mon premier choix malgré le fait qu'il y ait toutes ces coïncidences qui m'empêchaient de voir mes autres amis proches. Kol avait toujours été le premier dans toute dans ma vie. Mon premier meilleur ami, mon confident, mon premier amour. Ce lien indescriptible, irrationnel entre nous, nous liait pour toujours jusqu'à la mort tellement il était fort. J'avais demandé qu'on le prévienne lui et seulement lui. Au diable les conséquences, j'avais l'impression d'être aux portes de la mort, la seule personne que j'avais envie de voir, c'était lui. Mais il y avait toujours ce doute en moi. Cette appréhension. Cette peur qu'il ne vienne pas car nos vacances de Noel en restaient tout de même un mauvais souvenir. Je lui avais dit pour Yohan et moi. Et j'avais énormément perdue. On s'était fâchés avec Kol et en plus de ça mon pseudo copain n'était pas là. J'avais franchement peur que mon meilleur ami ne vienne pas et mon coeur se brisait à cette pensée. En blouse blanche depuis bientôt plus de trois jours, mon état grippal empiré. Je me sentais de plus en plus faible, de plus en plus vide. Mon teint pale pouvait en être le témoin. Franchement j'avais du mal a croire que cela était une simple grippe en voyant l'état des autres. Je le sentais en moi. On m'avait conduit au couloir des visites. Ce lieu affreux qui nous permettait à peine de voir nos proches. Cette vitre de glace gâchait tout. C'était peut-être le contact humain qui me manquait le plus, le contact de la vie extérieure, de la chaleur humaine. Mais bon j'me faisais pas trop d'illusions non plus. Je savais pas si Kol allait venir. Et le regard perdu dans le vide, j'attendais dans le silence de ma souffrance qu'il arrive, le coeur battant.

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Kol & Liz' Հ why are you my remedy ?

Depuis plusieurs mois déjà je n'étais plus moi même, je le savais bien, une part de moi même s'était envolée, et je n'arrivais plus à la retrouver. Je ne sais plus vraiment qu'elle heure il était quand j'ai reçu un message, un numéro inconnu, et je l'avais ouvert hésitant. Et c'st la que j'avais vu que Liz', ma Liz' avait été touché par ce mystérieux virus, j'arrivais pas à le croire, c'était une blague un point c'est tout ... Je m'étais juste précipité à l’hôpital, à croire que les fliques étaient pas souvent la, parce que je n'avais certainement respecté les limitations de vitesse. Je m'étais précipité, j'avais hurlé dans tout l’hôpital, quand envie je finis par trouver quelqu'un que je connaissais qui savait parfaitement à quel point je tenais à Liz' elle essayait tant bien que mal de me rassurer, en me disant qu'elle allait bien, que je n'avais pas de raison de m'inquiéter ... mais j'arrivais pas à la croire j'étais mort de peur à l'idée de la perdre elle aussi pour toujours. Quand envie j'arrivais prés de la salle des visites, je la vis, elle était derrière la vitre et je n'avais qu'une seule envie c'était de la serrer dans mes bras pour la rassurer autant que possible ... mais je ne pouvais pas. « Lizie ... je suis désolé, tellement désolé ! Je m'en veux de mettre emporté ... t'as ta vie maintenant et je suis qu'un gros con et de surcroît égoïste ! » avais-je dis d'une voix inquiète. « Je veux pas te perdre Liz' ! Et je laisserais pas cette merde t'emporter, je vais me battre à tes côté t'as compris ? » Je l'avais regardé, elle avait l'air fatigué. Sa me faisait tellement de mal de la voir dans cet état.

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Mon regard est toujours et éternellement perdu dans le vide. Plus les minutes passent, plus mon cœur se serre dans sa poitrine. Ça me ruinait de devoir être enfermée là, sans avoir le droit de voir mes proches. J’avais peur qu’il ne vienne pas, car franchement on avait pas été tendre l’un envers l’autre quand nous nous étions discutés. Mon cœur loupe un battement lorsque j’entends enfin sa voix. Cette voix que j’aurais reconnue entre mille. Je me tourne et le vois de l’autre coté de cette vitre. Ça me fend le cœur cette vision et j’ai honte d’être devant lui dans un tel état pitoyable. J’ai à peine le temps de respirer, de dire ne serait-ce qu’un mot qu’il me parle déjà, qu’il me sort toutes ses phrases qui me touchent au fond de moi. Parmi toutes les situations que j’avais pu m’imaginer dans mes pires cauchemars, celle là était la meilleure que j’avais pu espérer. L’oubli, le pardon. Après tout il me devait bien ça. Il semblait avoir compris. Je sais pas quoi lui dire face à tout cela, à part que je me sens incroyablement faible. Un « Kol… » s’échappe d’abord doucement d’entre mes lèvres. Je le regarde quelques instants silencieuse « Je pensais pas… enfin j’avais peur que tu ne viennes pas après ce qu’il s’est passé… je.. je suis aussi désolée moi aussi, si j’suis allée trop fort d’un coup, j’aurai dû te le dire d’une autre manière. » dis-je d’une voix tremblante. « J’ai pas su qui prévenir, j’ai été prise par la panique par toute cette histoire qui m’est tombée d’un coup dessus. T’étais le seul à être là. J’avais peur que tu ne viennes pas » me répétais-je encore une fois. Il me regardait toujours avec ses yeux qui avaient le don de me tourmenter corps et âme, et me rappeler l’état grave dans lequel je me trouvais « Moi aussi je veux pas te perdre Kol. » ma voix était trahie par la tristesse de ne pas pouvoir être auprès de lui. C’était un fait. C’était une évidence.

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Kol & Liz' Հ why are you my remedy ?

La voir sans la touché était réellement une torture ... pourquoi elle ? J'aurais préféré être à sa place plutôt que de la voir affaiblit comme elle était aujourd'hui. Elle le savait très bien je pouvais donner ma vie pour elle, cent fois même si c'était nécessaire, j'étais prés à tout pour Elizabeth absolument à tout, même à lui donner ma propre vie, qui aujourd'hui ne valait plus grand chose à vrai dire. « Kol… Je pensais pas… enfin j’avais peur que tu ne viennes pas après ce qu’il s’est passé… je.. je suis aussi désolée moi aussi, si j’suis allée trop fort d’un coup, j’aurai dû te le dire d’une autre manière. » Sa voix était tremblante, et je ne voulais pas de ça, je ne voulais en aucun cas qu'elle se sente coupable des mots qu'elle avait pu me dire, de ce qu'elle m'avait avoué, elle avait le droit à une vie, et moi je n'étais plus la sienne depuis bien longtemps maintenant. « Ne soit pas désolé Liz' ... comment aurais-tu pu me le dire autrement c'était impossible ... et que tu me l'ai dit il y a plus d'un mois n'aurait rien changé si tu me l'aurais dit plus tard j'aurais été effondré de la même manière, parce que je t'aime, et que ça sera toujours comme ça, et je peux pas t'imaginer avec quelqu'un d'autre ... » C'était comme ça un point c'est tout et il fallait que je l'admette, parce que ce mec la rendra peut être plus heureuse que moi je n'aurais pu le faire en toute une vie. J'étais un danger pour elle. « J’ai pas su qui prévenir, j’ai été prise par la panique par toute cette histoire qui m’est tombée d’un coup dessus. T’étais le seul à être là. J’avais peur que tu ne viennes pas » Que je ne vienne pas ? Comment aurais-je pu la laisser seule ? ... jamais. « Même tu étais au bout du monde, je te rejoindrai Liz' ... je ne peux pas t'abandonner ! Ne pense plus jamais que je serais capable de t'abandonner. Je suis la aujourd'hui et c'et tout ce qui compte. » Je la regardais encore et encore, elle savait très bien que je ferrais tout ce qui était en mon pouvoir pour la remettre sur pied et au plus vite. « Moi aussi je veux pas te perdre Kol. » J'avais de la prendre dans mes bras et de ne plus jamais la laisser partir, je voulais qu'elle soit en sécurité. « Si seulement je pouvais te toucher ! » avais-je dis d'une voix douce et rassurante.

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Cette sensation me détruit de l'intérieur de pas pouvoir être avec lui, de pas pouvoir être auprès de lui. Cette vitre c'est ma pire ennemie. Elle me brise le coeur, elle s'amuse à le torturer et a me faire terriblement mal. J'suis pas que malade physiquement, mais aussi intérieurement, moralement. Kol, c'était ma maladie, ma plus grande faiblesse qui m'avait touché des mon plus jeune age. Il etait rentré dans ma vie pour ne plus jamais y ressortir. Il y a comme ca des rencontres dans la vie qu'on n'oublie jamais, qu'on ne lache jamais, qui reste éternellement gravé dans notre coeur. Elles était rares, très rares, on les comptait sur les bouts des doigts, elles étaient aussi tellement précieuses que je m'y accrochais. Je pense que tellement notre lien était fort que j'étais capable de donner ma vie à mon meilleur ami, mon confident, mon tout. Kol était peut etre une de mes faiblesses mais aussi ma plus grande force, mon pilier. Il était mon poison dans mon coeur mais aussi mon remmène. Je tremble encore plus à ses mots. Je suis envahie de sensations, comme un coup de massue. Cela était presque trop beau que notre dispute semblait deja bien loin. Malgré ses nombreux défauts il restait toujours loyal et je m'en perdais presque avec les sentiments interdits que je pouvais ressentir pour lui. Je... Je... bafouillais-je. Mon dieu j'y arrivais pas a lui dire. Moi aussi ca me faisait du mal que tu es été avec une autre, que tu en aime une autre. Moi aussi j'aurai été capable de graver montagnes, traverser océan et mer juste pour toi. Ma main j'appuie contre la vitre, je la sens moite, je prends appuie pour éviter de défaillir. La fière et les sentiments qui sont en moi se bousculent. Moi aussi ca me fait mal quand je te vois avec une autre parce que... Que je le veuille ou non une partie de moi t'aime et t'appartiendra toujours. c'était sortie comme ca, tel un cri du coeur que j'avais trop longtemps garder enfouie en moi. Je le regarde à travers la vitre. On est à la fois si proche et si loin de l'autre. Moi aussi j'aimerai pouvoir te serrer contre moi c'est insupportable. Je lutte contre les larmes qui menacent de couler sur mes joues si pales. Je me passe une main sur les yeux pour empêcher cela avant d'avouer Je sais pas ce que je ferai sans toi Kol, t'as toujours été là pour moi.

(Invité)

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La voir ici, comme ça, aussi affaiblie, me mettait hors de moi. Je ne pouvais pas supporter ça. J'avais envie qu'elle sorte d'ici, qu'on puisse enfin se retrouver. Rien ne pourrait être comme avant c'était certains, mais rien, n'y personne ne pourrait m'enlever les sentiments que j'avais pour la jeune femme, qui était séparée de moi par une maudit vitre. Je voulais que tout ça s'arrêter, il y avait tant de pression ici, tout le monde se battait pour permettre aux personnes enfermés de pouvoir sortir le plus vite possible. J'étais un maximum présent à l’hôpital, il fallait que je me batte un maximum pour toutes les personnes qui souffraient de cette maladie , il fallait que je me batte pour mes proches qui étaient enfermés ici, il fallait que je me batte pour la faire sortir d'ici, le plus vite possible et en bonne santé ... il fallait qu'elle sorte, pour que je puisse la retrouver, c'était devenue vitale, car elle était l'une des seule personnes qui me permettait encore aujourd'hui de tenir le coup et il était hors de question que je la perde elle aussi, comme bien d'autres personnes auparavant. Je ne pourrais pas le supporter encore une fois, je n'en avais plus la force mentale, n'y même physique. Je me demandais même comment j'arrivais encore à tenir debout, comme ce virus n'arrivais pas à m'atteindre. « Moi aussi ça me fait mal quand je te vois avec une autre parce que... Que je le veuille ou non une partie de moi t'aime et t'appartiendra toujours. » J'étais sans voix ... les sons ne sortaient plus du tout de ma bouche, je ne faisais que la regarder, discrètement et à la fois tendrement, elle me manquait et tous ses mots qu'elle avait prononcé, me touchaient énormément. « Toutes les autres ne valent rien absolument rien ! Mais que veux tu que je fasses d'autre ? J'ai perdu Keyla ... et aujourd'hui je t'ai perdu toi ... Je t'aime, autant qu'un homme pourrait aimer une femme, mais ce sentiment ne peut pas être assouvie ... alors vais voir d'autres femmes, je suis comme ça, et c'était pour ça que j'ai jamais su te rendre heureuse comme tu le voulais, je t'ai trompé avec une fille qui ne comptait absolument pas pour moi ... on était jeune, et j'ai fait une connerie ... et je t'ai perdu, et je te retrouverai jamais ... ?! » avais-je dis avec une voix hésitante et retrouvant petit à petit mes mots. « Tu peux pas savoir à quel point je tiens à toi Lizie ! » Il était rare que je l'appelle "Lizie", tout simplement parce que quand ce surnom sortait de ma bouche, j'avais l'impression que je parlais encore avec cette petite fille qui jouait encore au sable. « Je sais pas ce que je ferrais sans toi non plus Liz'. Je veux pas que tu abandonnes, il faut que tu battes pour moi, pour qu'on puisse se retrouver quand t'iras mieux ! Je ferrais tout ce que tu veux ... mais ne m'abandonne pas, je t'en pris. » J'avais trop perdu pendant l'année 2013 et aussi durant ce début d'année et je ne voulait pas que cela recommence, pas avec elle. Je ne le pourrais pas.

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Je vais devenir folle. Cette vitre va me rendre folle. C’est un supplice d’être séparée de Kol de cette manière. Comme si la vie s’amusait à nous faire souffrir. Je la détestais la vie comme ça. Puis c’est quoi, qui me rendait autant vulnérable face à lui ? aussi forte et faible à la fois ? L’amour malsain que je pouvais éprouver pour mon meilleur ami. Car oui ces sentiments c’était tout sauf le bien. C’était la passion, la tentation mais surtout l’interdit. Ouais c’était interdit d’aimer un homme censé marier de nos jours. Eh puis merde ! ça me rendait folle cette amour, ça me rendait folle toute cette histoire. Je me demandais encore comment j’arrivais à tenir. Je lui avais confié que malgré toutes les fois où il avait pu me faire souffrir, que je le veuille ou non une partie de moi, une partie de mon cœur tenait toujours à lui. L’aimer toujours. Comment était-ce possible ? Etait-ce rationnel, réel ? Je ne sais pas. Je ne saurai jamais avec lui. Je vivrai toujours et éternellement dans le doute. Il me confit qu’il n’avait jamais autant aimé une femme que moi. Aaaah Kol, tu étais toujours un aussi beau parleur, tu savais comment t’y prendre avec les femmes. Tu savais exactement comment t’y prendre avec moi pour me faire céder, pour me faire craquer. J’sais pas pourquoi mon cerveau croyait encore toutes les belles paroles que tu pouvais me dire, car malgré tout je savais qu’elles avaient un fond de vrai, un fond de vérité, un fond de sincérité. C’était la maladie de l’amour qui nous rendait ainsi ? aussi vulnérable ? Tu m’aimais sans doute, mais t’en aimais d’autres, t’en aimais une autre. Et c’était ça le problème, ton problème. T’avais toujours été cet homme à femmes, que tu le veuille ou non, que je le veuille ou non. Je te connaissais par cœur. Trop bien malheureusement. Je reste sans voix devant une telle déclaration. C’était fou comment nos disputes pouvaient se transformer en telles confidences. Si tu m’avais vraiment perdue Kol, si on s’aimait plus, crois-tu qu’on serait là à se parler ? Qu’on serait en train de se battre pour ne serait-ce un instant pouvoir être ensemble ? je baisse les yeux, c’était trop dur de le regarder Tu m’as pas perdu Kol, je suis toujours là… non ? Moi aussi je tiens à toi, plus que je ne le devrais c’était clair comme de l’eau de roche. Vous étiez dépendant l’un de l’autre. C’était ça votre malédiction. On nous avez jeter ça, pour nous punir sans doute, mais nous punir de quoi ? De s’aimer. C’était injuste. J’abandonnerai pas.. pour nous Je relève enfin les yeux car cette dernière phrase qu’il m’avait dite tourner encore en rond dans ma tête. Tu serrais prêt à tout pour moi.. vraiment Kol ?

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J'étais prêt à tout pour elle, même déplacer la lune s'il le fallait, donner ma propre vie, si cela pouvait la sauvé au moins une fois de cette horrible destiné qui était la mort. Elle nous attendait, elle était la tout prés, et chaque seconde qui passait elle se rapprochait encore plus de nous faisait tantôt un pas ou deux. Mais il était hors de question qu'elle se rapproche de Liz', je ne la laisserais pas faire ... je ne pouvais pas, je ne le devais pas, elle était bien trop précieuse à mes yeux, comme un joyaux qu'il fallait à tout prit protéger même au péril de sa propre vie tellement il s’avérait important, ce joyaux c'était Elizabeth pour moi. Aujourd'hui rien ne comptait plus qu'elle ! C'était peut être ça le plus embêtant, c'est que j'étais bien trop proche d'elle ... après tout, elle avait un homme dans sa vie à présent ... et cet homme ce n'était plus moi. Et sa me rendait carrément dingue. Je me rappelais alors de ce jour ou elle me l'avait annoncé, le soir quand j'étais rentré chez moi, je n'avais pas pu contenir cette colère, et j'avais malencontreusement cassé une partie du mur de la première pièce ou j'avais mit les pieds, je n'étais pas fier de moi c'était sur, mais sur le coup je n'avais pas pu me contrôler. « J'en peux plus de me battre Liz' ! C'est horrible. » Elle avait fuit mon regard, c'était incroyable, toute cette complexité qu'il y avait entre nous deux. « Oui tu es la ... mais sa me rend dingue de te voir ici ... dans cette pièce, avec tous les autres malades. » Sa me tuer littéralement de la voir comme ça. « Pour nous deux Liz' ! » j'avais marqué un léger temps de pause. « Près à tout, même à déplacer le monde ... tu sais avec mes grands bras tout plein de muscles ! » avais-je dis en souriant légèrement, tout en croisant son regard, tout en me plongeant une fois de plus dans l’abîme de ses yeux bleues.

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Mon cœur se serre dans ma poitrine. De plus en plus. C’est affreux cette sensation qui torture chaque parcelle de mon corps, de mon être. C’est tellement dur à vivre. Tout ça. Cette séparation. Cet amour. Merde j’avais Yohan dans ma vie à présent, mais son absence m’affectait au plus au point. Et qui était là pour me consoler ? Kol. C’était le comble, mais bel et bien réel. Que ferais-je sans lui ? Bat toi aussi pour nous Kol, même si c’est dur.. on peut y arriver… je disais ça mais était-ce vraiment possible ? Je n’en savais rien. C’était l’éternelle question sans réponse qui torturait mon cœur. Il avait du mal à me voir ainsi, dans un tel état, mais je n’y pouvais rien, c’était la vie et on devait se battre pour survivre. L’amour était peut-être mon espoir, ma seule réelle force qui me restait encore ça va s’arranger, ça va aller, je crois aux médecins ils vont trouver une solution. j’avais relevé le regard, lui aussi car j’devais arrêter de me voiler la face et affronter la dure réalité. Ça réchauffe mon cœur quand il m’encourage dans mes mots, oui je ne devais pas abandonnée, pour nous deux. Pour tout ce qu’on avait vécu ensemble qui ne pouvait être effacé de mon cœur. C’est impossible d’oublier cela à moins que la mort m’arrache à la vie. Mais il me restait tout juste assez de force de tenir même si ça se voyait pas forcément extérieurement. Je lui avais posé cette question qui comptait énormément pour moi. Etait-il prêt à tout ? Il répond par le ton de l’humeur mais je savais que ces mots étaient profondément sincères. J’aurai voulu lui sauter dans les bras mais il y a cette vitre qui m’en empêche et me fait redescendre sur terre. Mes doigts se crispent sur le verre. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi t’es là pour tout gâcher ? Pourquoi tu me laisse pas en paix avec lui. J’arrive pas à lui répondre car je suis à la fois heureuse mais tellement bouleversée. J’ai envie de tout casser mais j’en ai pas la force, que des larmes envahissent soudainement mes joues criant mon désespoir P.. pourquoi y’a.. cette vitre ? je dis en sanglots.

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« Bat toi aussi pour nous Kol, même si c’est dur.. on peut y arriver… » J'avais envie que ça se passe mieux, que tout soit enfin à peu près normal entre nous, après toutes ces années à souffrir l'un pour l'autre on avait bien le droit à un peu de bonheur quand même ... mais j'avais réellement l'impression que la vie s'acharnée infiniment pour faire en sorte que l'on finise par s'éloigner définitivement chacun de l'autre. Je ne la laisserais pas gagner ... jamais. J'allais c'était sur me battre pour Liz', pour qu'un jour prochain nous puissions être heureux tous les deux ... enfin, comme avant que tout ne dégringole par ma faute. « Je vais me battre Liz' ! » J'en étais persuadé à présent, nous allions être heureux, et nous allons nous battre, pour avoir au moins une infime partie du bonheur dont nous avions droit au final. « ça va s’arranger, ça va aller, je crois aux médecins ils vont trouver une solution. » J'avais peur, peur de la perdre pour de bon et de ne plus jamais la revoir, de ne plus jamais revoir ce visage en vrai à part dans mes rêves. « Je vais remuer ciel et terre pour te sortir de la Liz', crois-moi, tu vas vite sortir ! » J'étais prêt à tout pour elle, tout, même de briser les lois, sa vie comptait bien plus qu'autre chose à mes yeux. Elle s'était mise à pleurer ... oh non ... il ne fallait pas. « P.. pourquoi y’a.. cette vitre ? » Je la voyais impuissant pleurer de plus en plus. « Ne pleure pas s'il te plait Elizabeth, je t'en pris ! Je supporte pas de te voir comme ça. Arrête je t'en pris ! » Elle allait me faire pleurer moi aussi ... non il fallait que je reste forte elle. « Je t'en pris ... Liz' ! »

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