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Un jolie sourire pour monsieur Norrington pv AIDAN (a)

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→ JACKIE AND AIDAN



Voilà une semaine et demie qu’Aidan était introuvable. Notre dernière conversation remontait au lendemain du nouvel an et depuis rien du tout. Pas un mot, pas une nouvelle, pas une entrevue. Le manque se faisait ressentir. Le jeune Norrington semblait occupé avec tous ces problèmes. Et je le comprenais. La tentative de suicide de Jude n'était pas passée inaperçue dans l'université. Aidan ne m’en avait pas parlé et je le comprenais.

C’est en sortant de mon cours d’archéologie qu’une amie m’apprit de la mise en quarantaine d’Aidan. Maxym… Cody… et maintenant Aidan. Cette nouvelle année s’annonçait très mal. Exténué, je pris la direction de l’hôpital oubliant mes projets de révision. Une fois arrivée, je pris une chaise et attendis l’arrivée d’Aidan. Machinalement, je portais ma pousse à la bouche. Je relevais mon visage et aperçus Aidan. Il semblait mal en point. J’affichais une grimace en le voyant et finis par lâcher un léger petit : « Héééé… » J'affichais un légé sourire. J’essayais de paraître normal mais plus les jours passaient et plus ce virus m’inquiétait.
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Boum Boum Boum, son cœur qui bat, seule mélodie qui résonne à ses tempes dans le brouhaha des gémissements des malades, quelques alertes des appareils de surveillance, le chaos organisé dans des lits blancs et aseptisés. Sa mère a beau nourrir une affection singulière pour les hôpitaux, Aidan ne partage pas la même, et a surtout le sentiment cuisant d'être privé de sa liberté. Un membre du personnel lui fait part d'une nouvelle visite, c'est qu'il compte tout de même pour quelques personnes. Ses billes délavées scrutent la vitre à la recherche de la personne venue pour lui et se posent sur Jackie. Un sourire en coin anime son visage éteint et fatigué. « Tu viens me martyriser jusqu'à l'hosto Stevensen. » Il s'approche de la vitre doucement, et l'observe, elle a l'air fatiguée, mais pas malade, le voilà rassuré. « Il semble que ce soit ma nouvelle maison ces derniers temps... » Aidan hausse les épaules, fataliste, faut dire que la poisse semble avoir élue domicile de son côté depuis le début d'année. Certes merdique... « J'ai besoin d'un câlin... » dit-il penaud en affichant une légère mimique moqueuse. De toute manière, il sait bien que ce n'est pas possible étant donné qu'il y a la vitre.
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Le visage du Lowell semblait gravement marqué par la fatigue et la douleur. Il y avait un semblant de ressemblance avec le visage éteint de Maxym. J’étais contente de le voir même si ces lieux rendaient les retrouvailles beaucoup moins joisse. Il s’approcha doucement vers la vitre. « Tu viens me martyriser jusqu’à l’hosto Stevensen » j’affichais un sourire et haussais mes sourcils de haut en bas. « C’est ça Norrington, j’ai même pris mon appareil photo pour qu’on immortalise tout ça » dis-je en levant les yeux aux ciels. L’humour s’était bien la meilleure des choses dans ces circonstances. Nous étions face à face « Il semble que ce soit ma nouvelle maison ces derniers temps… » une maison plutôt pourris. Je n’imaginais pas l’enfer qu’il devait vivre. L’enfermement n’était pas quelque chose que j’appréciai et j’étais bien placée pour savoir qu’Aidan ne l’appréciait pas non plus. « Reste pas trop longtemps dans cette maison, elle craint » dis-je en grimaçant. Il’ennuie et la peur encombraient mes journées. Je dormais très mal et profitais pour finalement me remettre dans mes études. « J’ai besoin d’un câlin… » j’affichais un petit sourire sur le coin. Un câlin s’était bien la moindre des choses et cette vitre m’empêchait d’avoir ce que je voulais. « Et bah on perds pas le nord monsieur Norrington » dis-je en souriant. Je finis par dire avec une moue : « C’est pas cool de mettre une vitre… » dis-je en soupirant. Je me mis à plisser des yeux et je me mis à chercher dans mon sac. « Aaaaaaaaah j’ai trouvé » je levais doucement et en restant discrète un petit porte-clés. De jolie petite menotte rose. J’affichais alors un grand sourire : « Cadeauuuuuuuuu Norrington, je sais que tu es friand de tous ces trucs »
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Un faible sourire éclairait son visage aux réponses de Jackie. Elle le comprenait sans mots et faisait preuve d'humour pour dérider la situation, qui était tout de même un peu préoccupante il fallait bien l'avouer. « Tu as apporté un marteau pour que je puisse m'enfuir avec toi ? » lui dit-il en souriant. Non il n'avait pas l'attention de moisir là, même si en quelques jours il avait davantage vu sa mère que lors de la dernière année. « Tu veux aller où en premier ? » lui demanda-t-il les prunelles brillantes de malice, ou bien de fièvre allez savoir. « J'ai toujours rêvé de voir l'Europe. » lui avoua-t-il un brin amusé. Le vieux continent, celui sur lequel l'art était un culte, il était normal qu'Aidan puisse avoir envie d'y aller. Jackie lui tendit ensuite une paire de menottes et il se mit à rire en essayant de pas s'étouffer à la vue de la moumoute rose. « Tu as toujours su deviner mes plus sombres pensées. » Ses dents vinrent heurter subtilement sa lèvre inférieure. Ses mains se posèrent sur la vitre et son regard fatigué se posa sur le visage de Jackie, sa mimique amusée laissa place à un visage davantage concentré, presque sérieux. « Et toi, tu te sens bien j'espère ? » Il remarqua les traits légèrement creusés de son amie, ses pupilles un brin plus brillantes que d'habitude, il n'était sans doute pas la seule personne malade qu'elle connaissait et toute cette histoire devait la préoccuper, c'était naturel.
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« Tu as apporté un manteau pour que je puisse m’enfuir avec toi ? » La fuite était finalement la meilleure des solutions face à cette situation. Aidan vivait mal cette situation cela se voyait et se sentait. Malheureusement pour moi et pour lui, aucun manteau ne l’attendait. J’affichais une petite grimace et finit par lui dire « J’ai oublier le manteau… mais je veux bien de toi à cotée de moi » dis-je en affichant un grand sourire. Imaginez mon futur ne faisait pas partie de mes habitudes mais aujourd’hui les choses étaient un peu plus différente. Ce que je voyais ne me plaisais pas et ne me réconfortais pas. « Tu veux aller où en premier ? » Je fis mine de réfléchir avant que le jeune Lowell prenne à nouveau la parole : « J’ai toujours rêvé de voir l’Europe. ». J’affichais un petit sourire. Ce continent ne m’était pas étranger ou presque pas. Je connaissais la France, un pays qui ne m‘attirait pas du tout. « Partons y alors... par contre évitons la France  :sifle: En plus, on dit que les européens sont plutôt pas mal » dis-je en haussant les sourcils avec un petit sourire.

« Tu as toujours su deviner mes plus sombres pensées. » J’affichais un sourire comblé consciente que ce petit cadeau avait fait son effet. Je m’approchais doucement de la vitre et lui fis en chuchotant presque : « J’en étais sur » dis-je avec un petit regard malicieux pour finalement lui faire un petit clin d’œil. Aidan s’approcha de la vitre lui aussi et déposa ses mains sur la vitre. J’affichais un petit sourire en essayant de cacher ma frustration. Incapable de pouvoir le toucher et pourtant l’envie y était. La situation devenait plus sérieuse : « Et toi, tu te sens bien j’espère ? ». La fatigue et l‘inquiétude minait mon visage. « Je vais bien Norrington… » dis-je en affichant un petit sourire essayant de rendre ma réponse plus crédible. J’amenais ensuite mes mains sur la vitre et cacha mon visage. Un petit rappelle au jeux que nous avions. J’enlevais mes mains et le regardais dans les yeux : « Je suis inquiète… pour toi, pour maxym, pour Cody… » dis-je finalement.
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C'est ce qu'il aimait avec Jackie, elle le suivait toujours dans ses délires. Malgré ses allures de jeune fille sage, elle était aussi enfantine et délurée que lui. « Et bien, franchement, tu ne veilles pas très bien à ma santé en oubliant le manteau. » lui rétorqua-t-il avec un clin d'oeil. Il n'y avait pas de mal à vouloir être chouchouté. « Pourquoi éviter la France ? » Il posa sur elle un sourire narquois de ses yeux tout fiévreux. « Il paraît que c'est super beau ! » ajouta-t-il avec l'enthousiasme dont il était capable. Le petit jeu des menottes était bien trouvé, cela lui changeait les idées de maintenir leur conversation sur des sujets du style comme rien tout ça n'arrivait. Elle le rassura ensuite sur son état de santé. Il était malade, mais quelques uns de ses plus proches amis aussi, et certains étaient communs avec Jackie. « Oui j'ai même pas eu le temps d'aller voir Maxym, je suis vite tombé malade. » Sa tête se baissa en pensant à son amie de lycée, Aidan s'appuyant légèrement contre la vitre.  « D'ailleurs, j'ai jamais su comment tu connaissais Cody ? » demanda-t-il un brin curieux. Ainsi, il n'était pas le seul fou déjanté de la Lowell à être entrer dans sa vie, il était presque triste de ne pas avoir l'exclusivité.
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« Et bien, franchement, tu ne veilles pas très bien à ma santé en oubliant le manteau ». Mon sourire s’agrandit et dévoila mes dents blanches. Il était vrai que je manquais à mon devoir de super amie. « Pas besoin de manteau, je te tiendrais chaud » dis-je d’un air provocatrice tout en bougeant les sourcils de haut en bas. La discutions tourna vers un tout autre sujet. « Pourquoi éviter la France ? »  La France, un pays que je n’affectionnais pas en grande partie à causse de ma mère. Je n’avais jamais voulu y mettre les pieds. La peur de voir son visage ? La rancœur ? Beaucoup de chose qui faisait que je ne voulais pas y aller. Mon visage se ferma et mon sourire se dissipa. Tout ceci était un sujet délicat et compliqué que je ne m‘accordais pas à dévoiler même au jeune Lowell. « Il paraît que c’est super beau ! ». J’affichais un sourire afin de dissimuler le petit malaise. « Je sais pas… ce pays m‘a jamais intéressé » dis-je presque à contre cœur.

Maxym… son état s’aggravait de jour en jour. La situation était difficile à gérer. « Oui j’ai même pas eu le temps d’aller voir Maxym, je suis vite tombé malade ». J’affichais une petite grimace et finis par lui dire en le rassurant : « Je lui dirais que tu lui passes le bonjours. Elle sera contente je pense » lui dis-je sérieusement. Cody et moi, une relation complexe. Je l’appréciais même si je passais mon temps à nier toute relation avec lui. « D’ailleurs, j’ai jamais su comment tu connaissais Cody ? ». Mes relations semblaient intéresser ce très cher Norrington. J’affichais un petit sourire amusé par la situation : « On s’est connu à une fête y a un petit moment de ça. Ils nous arrivent d’aller assez souvent au cinéma. » dis-je en le fixant dans les yeux. « Oh… j’ai vu June dehors tout à l’heure. Elle m’a regarder bizarrement. Pas de panique j’ai pas été la voir » dis-je rassurante.
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Aidan avait collé son front contre la vitre qui les séparait, littéralement épuisé, espérant peut-être secrètement que la paroi glacé disparaisse tandis qu'elle parlait de lui tenir chaud. Ses dents vinrent pincer sa lèvre inférieure dans un sourire flatté tandis que ses prunelle se relevaient en direction de la Pétillante. Il eut ainsi tout à loisir de distinguer ce léger malaise alors qu'il l'avait questionné sur la France. « Ah bon ? » lui fit-il légèrement narquois. « Vraiment ? » Mais il ne chercha pas plus à savoir ce qu'elle voulait dissimuler, le Peintre n'étant pas du genre à creuser pour déterrer les secrets, au contraire il aimait les préserver. « C'est gentil. » lui dit-il en lui souriant pour la remercier. Il savait que sa mère avait glissé quelques mots pour lui à Maxym, mais de la part de Jackie c'était encore mieux. Elle lui expliqua ensuite sa relation avec Cody. Jackie était vraiment bizarre parfois et elle entretenait des liens avec des personnes tellement différentes qu'il ne soupçonnait souvent d'ailleurs pas la plupart du temps. Aidan baissa les yeux quand elle aborda le sujet de June. Heureusement qu'elle n'était pas allée la voir, parce qu'elle aurait dressé du Lowell un drôle de portrait. « C'est fini avec June. » lui dit-il doucement. « Alors, aller la voir n'aurait rien changé pour moi. » ajouta-t-il en haussant les épaules, un brin gêné.
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Plus la discussion perdurait et plus Aidan s’affaiblissait. Son état était préoccupant. J’avais beau sourire et plaisanter mes craintes s’agrandissaient au fur et à mesure de la discussion. La France… un sujet de discussions bien préoccupant et qui ne me mettait pas facilement mal à l’aise. J’avais beau contenir mes émotions. Ce lieu, cette histoire faisait partie de mes points faibles. « Ah bon ? » me dit-il légèrement narquois. Aidan n’était pas bête. « Vraiment ? ». Mon regard se bloquait sur les yeux du jeune Lowell malade. Je ne voulais pas discuter de ça surtout pas maintenant. Je lui fis un petit sourire « oui ». Je n’ajoutais rien d’autre, le mensonge n’était pas quelque chose que j’appréciais particulièrement. Disons que je préférais l’ignorance au mensonge. « C’est gentil » j’affichais un sourire et un petit clin d’œil.

« C’est fini avec June » mon regard se fronçait surprise par cette nouvelle annonce. Clairement, leurs relations étaient une véritable énigme pour moi. Je ne l’avais jamais comprise. Pour être honnête, j'étais contente de cette annonce. « Alors aller la voir n’aurait rien changé pour moi ». Je ne fis rien du tout mais plissa mes yeux pour enfin me mettre à sourire. « Le Lowell est à nouveau célibataire ! » dis-je en rigolant. « Les relations libres se sont nulles Norrington met toi ça dans la tête » lui dis-je avec un petit clin. Je me rapprochais doucement de la vitre et lui fis en chuchotant : « sa fait quoi de retrouver sa liberté ? »
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Jackie fût surprise de sa rupture avec June pourtant n'était-ce ce qu'elle attendait depuis le début et surtout ce qu'elle lui avait prédit. Il eut un faible sourire. « Et oui, libre comme l'air ! » La Cabot se rapprocha ensuite de la vitre et lui demanda ce que ça lui faisait d'être à nouveau officiellement célibataire. « C'est mal de dire ça, mais je suis soulagé ! » Il soupira, June méritait définitivement mieux que lui et ça il le savait depuis le départ, il tenait à elle mais il était trop con et surtout incapable de s'engager dans quoi que ce soit et avec n'importe qui. « T'as raison, les relations libres c'est de la connerie et surtout les histoires de couple ne sont pas faites pour moi. » Ses paupières se fermèrent quelques instants. « Je vais pouvoir recommencer à faire n'importe quoi. » L'azur de ses yeux refit surface pour observer la jolie Blonde. « Et toi Indiana, tu cherches le prince charmant ? » Il eut un petit rire parce qu'il aimait la provoquer, en sachant pertinemment que là dessus Jackie lui ressemblait. A moins qu'elle ne lui annonce quelques changements, on ne sait jamais.
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