(Flashback) NEVARYS - Keep some distances with our problems...Go to Texas dude !

Nevada m'avait réellement sauver en me proposant ce voyage si benefique pour moi. J'en avais tellement besoin pour me sentir mieux et réfléchir ; je ne savais réellement plus quoi faire. Elle n'hésitait pas à se confier à moi et ça me faisait plaisir car cela m'engageait aussi à parler meme si je n'aimais pas ça ayant une impression de plainte auprès de mes amis qui en avaient pas besoin non plus. Cependant, je ne pouvais pas faire la démarche de reflexion dans ce voyage dont l'initiative avait ete prise par Nevada. Je l'écoutais m'expliquer comment elle avait accusé la meilleure amie de son mari de le vouloir dans son lit et je comprenais les deux parties. C'était certain que son mari ne pouvait pas apprécier mais il devait y avoir une raison pour qu'elle pense cela. Je lui souriais alors gentiement et lui dis : Je peux te comprendre Nev' et puis surement avais-tu tes raisons de croire cela, non ? j'avais dit ça avec simplicité et gentillesse enfin je crois. On continuait d'avancer à un pas assez lent parce qu'on voulait profiter de cette nature fantastique. On ne croirait pas que les Etats-unis puissent offrir autant de nature pourtant je la vois là, nature texanne; elle me tue. Je lève les yeux, regardant cette végétation simple qui rend toute notre promenade reposante. Neva continue et m'explique que nous sommes sur la meme longueur d'onde vu nos soucis, je souris lègèrement à cette idée. Elle me dit alors la meme chose que tous les autres ; suivre mon coeur, suiuvre la personne qui me rend heureux au maximum. Elle termine par me dire de parler avec Kenny mais ce qui me met en rogne c'est qu'elle suppose que j'y suis pour quelques choses mais là, je ne suis pas daccord alors la je me stoppe net, lègèrement irrité et lui dit en la regardant droit dans les yeux ; Nevada, je n'ai rien fait à Kenny ... j'ai été là, il a été là y'a longtemps pour moi mais du jour au lendemain, il a décidé de penser que à Anya et au travail .... il n'a plus été là alors je refuse que tu puisses sous entendre que j'y suis pour quelque chose ! je suis pas un saint mais là j'ai rien fait et !a me rend ouf ... J'avais dit ça avec un petit ton qui montrait tout de meme le dérangement que ça me causait.

On est pas toujours maître de ce qu'il nous arrive mais là j'avais bien chercher mon malheur. Je n'étais plus habituée à vivre cela alors que ma vie n'était qu'une suite de bonheurs successifs depuis des mois alors voir tout cela retombé n'était clairement pas une belle chose pour moi, c'était un enfer et je n'avais toujours pas trouvé de solutions pour en finir car je suis beaucoup trop fière pour reconnaître mes faux pas, des choses qui n'auraient pas du avoir lieu mais hélas mes émotions avaient été beaucoup trop fortes en ce moment. Je n'aimais pas particulièrement refléter cette image de fille impulsive et pourtant c'est ce que j'étais, je ne pouvais pas le nier. Même moi l'ange d'Harvard, j'avais des défauts et le faire comprendre à certains est parfois une tâche ardue et donc oui comme Emrys le disait j'étais jalouse et quelque peu possessive, un comportement tout à fait normale lorsqu'on est une femme mariée, donc j'avais le droit d'agir ainsi. Le visage du jeune homme finit par s'assombrir lorsque je le conseillais de régler son différent avec Kenny. J'avais été maladroite dans mes paroles et avait de suite jeté la pierre sur lui. En plus d'être nulle dans mon couple, je l'étais également en amitié. Tout ceci ne me ressemblait pas, et mon coeur se pinçait d'être ainsi si mauvaise dans mes relations." Excuse moi, je ne voulais pas dire ça, mais tu sais ce n'est pas parce que tu n'es pas en tort que c'est une raison de ne pas aller le voir pour obtenir des explications. Je sais que faire le premier pas n'est jamais facile mais il faut parfois savoir prendre sur soi. " Mettre sa fierté de côté, il en faut du courage mais ça prouve au moins qu'on est pas que des personnes mauvaises. Je me sentais un peu mal parce que je lui donnais des conseils que je n'étais même pas capable de suivre.

C'était avec joie que je pasais ce petit week end avec mon amie Nevada, elle était souvent très sage et donc tout à fait bonne pour conseiller les autres. Je pense que c'est grâce à ça qu'on n'avait pu rester amis après notre très courte relation, le temps d'un spring break. Malheureusement, sa maladresse revenait et elle m'avait limite direct jeté la pierre, chose que je refusais quant à Kenny parce que après tout, c'est lui qui avait tout gâché, non ? Il avait décidé de s'éloigner sans aucune raison, sans me donner de véritable raison et meme si on se rapprochait depuis le bal et on n'était pas en guerre, j'étais étrangement rancunier ; enfin pas si étrange, j'avais quand meme besoin de lui et il n'avait pas été là. Alors pourquoi devrais-je pardonner totalement ? Je devais garder ça en mémoire. Elle me confirma que d'après elle, peu importe mes tords ou non, je devais parler avec lui mais c'était déjà fait, je le prenais juste pas en compte parce que c'était le bal quoi et qu'il voulait etre avec Willow, donc il l'a fait par forcing. Je grimaçais et répondait en soupirant ; Oh on l'a presque déjà fait mais je n'arrive pas à pardonner qu'il m'ait laissé au pire moment, qu'il n'ait pas été là ... Mon autre meilleur ami de longue date ne l'a jamais aimé et pour lui, forcément, c'était de la jalousie mais je vois que peut-etre tu vois il avait pas tord ... Kenny zappe vite ! Il m'a parlé au bal juste parce que j'étais avec notre ami d'enfance commune Nevada ... Avais-je dit limite vénère avant de lui montrer dans mes yeux que c'était la tristesse qui faisait ça. D'ailleurs, je ne pus m’empêcher de rajouter : j'suis désolé de m'emporter mais ça va tellement mal ... Je portais ma main à ma tete, ça me donnait la migraine. Je passais ma main sur son épaule pour accompagner mes excuses avant de continuer notre marche.

Ce week-end était vraiment nécessaire encore plus pour lui que pour moi et je me disais que j'avais vraiment bien fait de le forcer à faire sa valise à la dernière minute pour me suivre jusqu'au Texas. Cela dit oublier ses soucis semblait difficile, le mauvais sort était vraiment avec lui, encore pire que moi, je ne sais pas si j'aurais pu endurer tout cela à vrai dire et pourtant je sais pertinemment ce qu'est ce sentiment de s'éloigner de son meilleur ami, c'est pas comme si j'avais eu à la vivre il y a peu avec la peur au ventre de le voir partir de ce monde sans lui avoir dis au revoir mais heureusement pour moi nous avions régler nos différents. Hélas d'autres problèmes étaient venus se rajouter dans ma vie. A croire qu'empiler les ennuis était devenu une habitude, que je n'appréciais pas trop. Emrys me relatait ses derniers désaccords avec son ami et effectivement leur amitié ne tenait plus qu'à un fil et il semblait désemparé à cette idée. Je le laissais déverser sa colère, parler fait parfois le plus grand bien, et tant qu'il ne me frappe pas pour se défouler, tout est bon pour moi." Je ne vais pas t'en vouloir pour ça au contraire, on a tous besoin de parler de temps à autre et surtout de souffler pour toi, de réfléchir à prendre la bonne décision et être loin de tout nous fait voir les choses d'une toute autre manière et c'est pas plus mal pour faire des choix. " J'espérais qu'il fasse le meilleur possible cela dit pour ne pas s'emmêler dans d'autres problèmes.

J'en avais presque la migraine tellement tout ça m'énervait grave ; j'avais trop de truc en tete, faut le dire ! J'étais au bord du suicide mentale. Heureusement, on était parti parce que c'était déjà moins grave que rester à Cambridge où là, je devenais limite prisonnier de mes reflex ions perpétuelles, prisonniers de mon appartement rempli de bouteilles que mon colocataire cherchait ensuite, se demandant qui les avait bu ... Bah cherche plus mon Théo. Je ne voulais pas de ça pourtant c'était entrain de se dégrader alors là, je me lâchais et je m'en voulais déjà de le faire car Nevada allait aussi mal, venait ici se reposer et je gâchais son repos, je crois. Pourtant, elle tenta de me calmer et de me rassurer directement en bonne amie ce qui me toucha énormément et m'apaisa directement, déjà que lui avoir parlé ainsi m'avait choqué et donc apaisé, sa façon étonnante de me comprendre me toucha en n'aidant que plus. Je ne vais pas t'en vouloir pour ça au contraire, on a tous besoin de parler de temps à autre et surtout de souffler pour toi, de réfléchir à prendre la bonne décision et être loin de tout nous fait voir les choses d'une toute autre manière et c'est pas plus mal pour faire des choix. " Je ne savais meme pas si j'allais savoir trouver la chose à faire en tout cas, elle m'aidait déjà bien en me comprenant et non en me jugeant, en cherchant simplement à m'aider. Je rougissais d'avoir pété mon câble tout de meme et je la regardais par instant du coin de l'oeil en continuant de marcher. Gentiment, je pris ensuite sa main mais on sentait que je la prenais simplement amicalement rien d'autres, ça se sentait rien qu'à cette poignet ferme de soutien, de remerciement en un temps similaire et je lui dis ; Je ne veux pas que ce soit que d'un coté, lache-toi, toi aussi, n'aie pas peur ! On doit le faire je crois ... Je souriais timidement à mon ami, une timidité qu'on me connaissait guère puis au loin de ce chemin naturel, une falaise déserte. Je l'attrapais par le poignet et la fit courir avec moi comme deux gamins vers là-bas. Je la regardais un instant un air de malice dans les yeux et je lui dis : Crions pour se débarrasser de notre négativité ! Dis-je en rigolant doucement.