(Flashback) NEVARYS - Keep some distances with our problems...Go to Texas dude !

Nous avons tous des malheurs mais il y a certaines personnes comme Nevada ou  moi-même  qui ont acquis surement dès la naissance un forfait à la vie, à la mort pour les malheurs. Mon frère aussi à un petit forfait malchance voir le plus gros, je crois. Je dois avouer que je commençais réellement à en avoir ras-le-cul et encore je pèse mes mots. Je ne savais pas comment m'en sortir, comment faire ni quoi faire alors je commençais à péter un câble et ce n'était surement pas à Vegas que je réfléchirais vraiment car meme si j'allais m'isoler, rien à faire  j'entendrais toujours les gens pester alors qu'ils ne connaissent rien. Seulement, une brillante idée pour soulager les blessures du moment venait parfaitement ; partir deux jours quelques part loin avec une amie; la fameuse Nevada. Quand on avait parlé de ça, j'avais trouvé cela totalement inapproprié vu nos anciens rapports mais vu les récents et notre amitié ainsi qu'une besoin commun de s'évader, j'avais ni plus ni moins montrer que l'idée m’enchantait. Un choix rapide fut fait le fin fond du Texas, en pleine nature de préférence pour vraiment s'évader sans aller malheureusement à l'autre bout de la planète. nous avions trouvé une petite ferme qui logeait des jeunes parfois et faisait chambres d’hôtes alors il ne fut pas dur de trouver nos chambres là-bas pour partir tranquillement. Arrivés là-bas, notre découverte ne fut pas mince ; c'était formidable ! Que de nature, que de chevaux et autres animaux; magnifique était le seul mot prononçable. Je m'installais dans ma chambre avant de descendre pour commencer un peu la détente par une promenade dans les environs avec ma belle amie. Quand je descendais dans le hall, je souriais au propriétaire et allait me poser sur un banc dehors en attendant la brune. Nous pouvions très bien aller prendre les chevaux; l'homme nous l'avait dit ; que demander de plus ? La détente commençait.

M'évader voilà ce dont j'avais besoin étant donné que l'année 2014 s'engageait très mal pour moi. J'en avais marre de rester dans mon appartement à remttre en question un nombre incalculable de choses et principalement le fait qu'aucune discussion ne se tenait entre Alek et moi. C'est pour cette raison que j'avais envie de m'éloigner même si je sais que ce n'est pas vraiment la chose à faire lorsqu'on a un fils à charge mais bon cela me permettra peut être de revenir un peu plus en forme, de prendre du recul, de penser à autre chose au moins quelques jours. Néanmoins je voulais pas m'envoler toute seule. Je demandais donc à Emrys de m'accompagner, enfin je l'obligeais presque me doutant qu'il ne pouvait pas refuser la proposition. Quelques heures plus tard voilà que nous étions au Texas, vaste Etat, où la nature était omniprésente. Nous avions facilement trouver une petite maison, en pleine campagne, dont où le propriétaire loué des chambres. Etre loin de tout comme cela nous ferait le plus grand bien donc nous avons très vite pris nos quartiers. M'installant rapidement dans ma chambre, j'enfilais très vite des vêtements confortables étant donné que nous nous étions dis avec Emrys que nous nous retrouvions en bas pour profiter de l'air libre et vagabonder dehors. Nous étions libre et le monde s'offrait à nous. Une fois de retour en bas, je retrouvais le jeune homme assis sur un banc. Rien que le fait de me trouver ici avec lui me redonnait un semblant de sourire. " Alors on va se perdre dans le Texas ? " Oui j'avais vraiment envie d'aller là où bon me semblait pour oublier les tracas de mon quotidien à Cambridge et me retrouver avec mon moi intérieur.

Assis sur ce banc, nonchalamment, j'attendais ma jolie amie pour partir vers d'autres horizons nous balader et profiter de l'air Texans. Quand elle arrivait, je la sentais tout de suite dans mon dos ; fallait dire que son parfum était reconnaissable à des kilomètres, ah les filles ! " Alors on va se perdre dans le Texas ? " Je souriais tandis qu'elle me faisait face et me levais en faisant le singe, tapant du pied en disant : Of course, on y va ! Ouais, je voulais faire le con et tout oublier pour mieux avancer à mon retour, pour aller mieux, pour essayer meme si je savais que je n'y arriverais pas si facilement. Je la prenais par le bras comme un ami gay le ferait en rigolant bizarrement, j’essayais de la faire rire : Alors à dada ou à pattes ? Je souriais lui faisant un clin d’œil. Je regardais le paysage et inspirais bien fort pour prendre tout l'air frai en moi au maximum ; que c'était agréable ! Pendant le trajet, on n'avait beaucoup déconné mais pas du tout parlé alors j'osais me tournant vers elle et tenant ses deux mains : Juste un instant ... Je souriais à mon ami puis repris : Juste merci de m'avoir proposé ça, d'avoir pensé à moi et de m'avoir sauvé ... Je lui fais un bisou sur la joue et reprend son bras pour continuer à avancer.

Depuis l'été dernier, le bonheur me souriait et faisait parti intégrante de ma vie. Je n'avais vraiment pas à me plaindre et j'ai cru que cela allait continuer longtemps ainsi. Néanmoins je m'étais trompais, les malheurs me rattrapaient, enfin dison que je l'avais cherché, que j'en étais quelque peu responsable mais j'assumais. Je devais donc faire avec même si ce n'est pas facile à vivre, que j'y pensais à chaque seconde vu que je vivais sous le même toi que celui qui me rappelait mon récent geste. Lassée par cette ambiance, c'est sans regrets que j'avais bouclé ma valise pour le Texas avec Emrys. Je voyais bien que le simple fait qu'il se trouve loin de Cambridge le libérait, tout comme moi à vrai dire. C'était agréable de ne plus avoir un poids lourd sur les épaules." Disons à pied pour aujourd'hui, le voyage a été long et j'ai pas envie d'être assise toute la journée. " Je suis une pile électrique, c'est comme ça et rien ni personne ne pourra changer cette impulsivité qui fait parti intégrante de mon caractère depuis bien des années déjà. Le jeune homme me stoppa dans notre course à la liberté pour exposer ses remerciements et je lui esquissais un large souire." Si j'ai pu t'aider en te proposant ce petit week-end alors cela me fait encore plus plaisir. " Mais de la à me considérer comme une sauveuse, je ne suis pas sûre que ce soit le bon mot quand bien même je suis une pure et dure Quincy." Par contre, je te préviens, je n'ai pas un excellent sens de l'orientation. Disons même que je n'en ai même pas. Je te conseille donc de prier pour pas qu'on se perde en plein désert et qu'on finisse manger par les vautours ou que sais-je encore. " Bon d'accord, j'exagère un peu mais mieux vaut prévenir que guérir.

On marche tranquillement. Je sens l'air se balader dans mes cheveux coupés court et je respire profondément voulant profiter de pouvoir trouver une certaine liberté dans ce court voyage qui sera mon repos pour quelques mois je crois. Nevada opte pour une balade à pieds suite au voyage qui fut rude et je ne peux que approuver son choix. On continue de marcher quand je décide de m’arrêter pour exprimer mes remerciements à mon ami car je ressens déjà les bienfaits d'un autre air. Je la vois sourire et son sourire me fait rire. " Si j'ai pu t'aider en te proposant ce petit week-end alors cela me fait encore plus plaisir. " Je Souris à mon ami passant alors ma main dans mes cheveux parce que c'est presque un tique. Je la regarde continuer ses explications ; " Par contre, je te préviens, je n'ai pas un excellent sens de l'orientation. Disons même que je n'en ai même pas. Je te conseille donc de prier pour pas qu'on se perde en plein désert et qu'on finisse manger par les vautours ou que sais-je encore. " Je rigole lorsqu'elle dit ça car ça me fait bien rire la façon dont elle a de dire cela et surtout la fin mélodramatique qui me fait dire que de toute manière, rien en pourra etre pire que ma situation du moment. A cette pensée, je ne peux que soupirer et j'attrape son poignet pour l'encourager follement à y aller quand meme et je lui dis : On s'en fou ... On veut quoi ? se détendre alors voilà ... Je souris et l'entraine plus loin vers toute cette étendue de nature. Je marche ensuite devant elle comme pour etre sur que les passages sont surs et pendant un temps, plus un bruit ne se fait entendre. Peu importe, c'est reposant et c'était le but. Je ne sais pas si je dois parler, si on doit parler ou laisser simplement le temps passer tout en profitant. Je lui souris et brise le silence : Tu crois qu'un jour les soucis ça va s'arreter ?

Malheureusement notre destin prend parfois des tournures dont on se serait bien passé. Ce serait effectivement bien trop facile si on pouvait toujours choisir ce qu'on aimerait bien ce qu'il jous arrive ou non. La vie est faite de tant d'aléas qu'on ne sait plus quoi forcément penser. Il y a de quoi en devenir fou vraiment. Heureusement qu'on a parfois certaines choses auxquelles on peut s'accrocher et qui nous empêche de lacher prise dans les pires moments. Mon fils était devenu la chose la plus précieuse pour laquelle je me battais toujours contre les imprévus, mon mari aussi bien évidemment sauf qu'en ce moment c'était lui la source du problème donc forcément je ne pouvais pas compter sur lui vu qu'il est tout aussi rancunier que moi. La bonne humeur d'Emrys me faisait oublier ses pensées qui m'occupaient l'esprit jour et nuit et qui m'empêchait même de dormir." On s'en fou ... On veut quoi ? se détendre alors voilà ... " J'acquiesçai d'un signe de tête, rien ne pourrait m'atteindre ces quelques jours, j'avais moi aussi le droit à mon lot de bonheur. Le silence de cette nature qui inspire au repos, à la relaxation mais aussi à se vider l'esprit. Je me stoppai dans l'élan de mes pas élancés suite à sa question, à laquelle il était bien difficile de répondre." Je t'avouerai qu'en ce moment je ne suis pas très optimiste, l'avenir nous réserve toujours des surprises. Y'a qu'à espérer qu'elles soient bonnes et qu'elles mettent fin à notre série noire. Au pire des cas on ira vivre en Antartique, moins de problèmes je suppose." J'étais obligée de voir ça avec humour sinon je ne m'en sortirai jamais hélas.

C'était tout simple : voyage, un grand voyage, c'était comme ça. On essayait de se croire à l'autre bout du monde pour décompresser et c'était plutot cool je crois. D'ailleurs quand je parlais de la raison de notre venue ici, elle acquiesça simplement apparemment bien d accord par rapport à mes dires. Elle semblait profiter au maximum de tous ça, de cette grande nature et ça me fit sourire tandis que je fermais les yeux comme pour profiter simplement du bruit de l'air. " Je t'avouerai qu'en ce moment je ne suis pas très optimiste, l'avenir nous réserve toujours des surprises. Y'a qu'à espérer qu'elles soient bonnes et qu'elles mettent fin à notre série noire. Au pire des cas on ira vivre en Antartique, moins de problèmes je suppose." Jeus un petit rire jaune ; qui pouvait faire tant de mal à ma pote ? j'avais toujours eu un instant à ne pas me confier mais à m'écouter. Pour se détendre, on devait lâcher notre sac surement pour mieux réussir alors je la regardais me grattant le menton et je lui dis : Qu'est-ce qu'on t'a fait pour te foutre si Mal Nev ? Avais-je dit confus et confiant. Je ne savais pas quoi dire de plus et je continuais à avancer tête baissée en pleine réflexion tendant l'oreille à ses histoires.

Je me souviens que petite, au moindre soucis je me réfugiai dans le jardin de ma maison à Nice ou à NYC lorsque j'y allais à l'occasion pour voir mon père. La nature m'apportait toujours un peu de réconfort et une certaine quiétude pour remettre mes idées en place. Il faut croire que cela n'a pas changé même après les années, je cherche toujours à me rafraîchir l'esprit en cherchant un peu d'oxygène, quand bien même si, ici l'air du Texas est lourd mais cela ne me gène pas j'ai le sang chaud. J'essayais de cacher mes soucis derrière un brin d'humour alors qu'Emrys semblait lui les refoulait au fond de lui, que pouvait-il bien cacher de si lourd à dire." Qu'est-ce qu'on t'a fait pour te foutre si Mal Nev ? " Je baissais la tête car pour une fois ce n'était pas le mal qui venait à moi mais moi qui l'avait déversé quand bien même j'avais mes raisons." Cela t'étonne si je te dis qu'en fait c'est un peu de ma faute, et que je suis devenue une mère visiblement trop protectrice selon mon mari et qu'il ne comprend pas que je puisse jalouse. " Je me garde bien de dire qu'en prime j'ai levé la main sur Alek que je chéris plus que tout au monde." Tu dis mieux ou pas ? " Qui de nous deux avait le plus de soucis à se faire dans sa vie, je suis bien curieuse de le savoir.

Je regardais mon amie qui semblait s'éclater à un point deconcertant enfin s'éclater mentalement à se battre avec ces soucis en le cachant derrière son petit humour qui ne trompait guère le fin connaisseur que je suis. Je respirais les odeurs de nature qui propageait tant de bonheur en moi. C'était si bon puis elle m'expliqua son soucis comme je lui avais demandé avec un certain air grave : Cela t'étonne si je te dis qu'en fait c'est un peu de ma faute, et que je suis devenue une mère visiblement trop protectrice selon mon mari et qu'il ne comprend pas que je puisse jalouse. " Je grimaçais, je n'étais pas étonné ; etre maman, c'était risquer de devenir jalouse si l'enfant était trop proche du père et vice versa d'ailleurs, enfin je le voyais comme ça, j'avais connu ça à un moment ou simplement, j'avais observé cela. Je grattais l'arrière de ma tete puis je lui dis : Ah ... donc vous vous etes engueulé à cause de ta jalousie ? Dis-je en grinçant des dents. Bien sur, elle ne put s'empecher de mettre de l'ironie dans la narration de nos problèmes en me demandant : " Tu dis mieux ou pas ? " Je souriais face à son petit humour à la limite du sado-maso puisqu'elle cherchait à rire de la quantité de problème de l'un ou l'autre puis je soupirais en avançant et 'asseyant sur un espèce de tronc mis au sol surement tout naturellement. Comme si le décès d'Artémis en Septembre et le départ de Denys ne suffisait pas, j'ai fais que de la merde avec Eliah ... je veux dire je l'aimais mais pas comme il faut, j'ai toujours, je crois pensé à Charlie, enfin j'en suis sur mais j'ai fais du mal à Eliah en restant avec elle, en embrassant Charlie sans lui dire, en ne l'aimant pas vraiment et j'ai brisé son coeur ... en plus, je suis en froid avec Kenny et je sais meme pas te dire a quel point ... jen ai marre ! Je soufflais après ce monologue bien trop vite dit tant j'en avais dans la tete.

C'est assez bizarre mais je n'arrivais pas à mettre de mes mots sur mes actes qui étaient pour le coup assez surprenant devant de ma part. Peut être était ce pour cela que je n'arrivais pas à en parler à voix haute, je ne voulais pas être jugée sur un fait extraordinaire émanant d'une mauvaise situation elle même hors du commun pour mon couple." Ah ... donc vous vous êtes engueulé à cause de ta jalousie ? " J'assumais ma jalousie et un peu ma possesivité, Alek n'était pas mieux et puis nos alliances prouvaient bien la chose non." Exact, il a pas apprécié que je soupçonne sa meilleure amie de le vouloir dans son lit. Pour lui j'avais forcément tort. " A croire que les hommes ne font pas confiance à l'intuition féminine. Dommage pour eux. Je passai sous silence le fait que je l'avais giflé, je suis pas à même de vraiment en parler, tout du moins maintenant, non pas que j'ai honte mais tout de même c'était peut être un peu trop fort comme geste pour accompagner mes paroles. Je laisser Emrys exposer sa situation visiblement encore plus complexe que la mienne. Comparé à lui mes problèmes n'étaient qu'un brin de poussière. Je m'asseyais à ses côtés, un sourire compatissant sur mes lèvres. Je choisissais de ne pas évoquer la personne qu'il avait perdu. Je suis pas du tout à l'aise à ce sujet encore profondément marqué par certaines blessures du même type, et je le comprenais totalement." Des problèmes de coeur donc, à croire qu'on ne vaut pas mieux que l'autre. Je suis certaine que tes erreurs sont pardonnables. Tu sais le plus important en amour c'est de choisir la personne avec qui tu es vraiment heureux peu importe le prix. On ne peut pas aller contre son coeur. Je sais pas ce que tu as bien pu faire avec Kenny mais essayez d'en parler. " Je suis bien conne d'aller lui dire d'aller vers les gens alors que j'étais moi même en train de fuir mon mari d'où ma présence ici.