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En venant à Harvard il y a un an, je ne pensais pas faire de telle rencontre. Pour moi c'était juste retrouver ma soeur et cette fille, la vraie Brown pour sauver ma mère et au final j'ai rencontré des personnes tellement attachante et formidable et Konrad fait partie de ces personne qui compte pour moi. Oui, j'ai rompu cette promesse, je n'ai tenue aucune promesse quand je suis partie et dans le fond ça m'a fais énormément de mal de devoir renoncer à tout ça. Revenir, n'a pas été une chose facile. Je savais que je reverrais ceux qui sont tout à mes yeux et faut croire que Konrad reste le numéro un. Après tout, comment le détrôner ? Comment détrôner tout ces moments passés à ses cotés ? Ces moments de joies, de fous rires, mais surtout de complicité ? « Faut croire que c'est ma destiné » dis-je en le regardant partir avant de le rejoindre quelques minutes après. Je ne voulais pas me dire que tout était perdu, je voulais essayer de lui faire comprendre une dernière fois même si mon comportement ne sera pas pardonner aussi facilement. Lui faire du mal ? Ce n'était pas mon intention et comment savoir que je comptait autant à ses yeux ? Il ne me l'a jamais dis... Quittant sa nuque, il ne relevait pas la tête, me laissant avec moi-même et être considérer comme toutes ces autres filles avec qui il couche ou fait je ne sais quoi, je ne voulais pas être ainsi, subir et ressentir ce sentiment, pas après tout ce qu'on a vécu même si ce n'était qu'une simple année. Me levant, j'ai pris mes affaires sans attendre une réponse de sa part. Forte, je l'ai toujours été, mais faut croire que certaines personnes arrivent à vous rendre faible, vulnérable... Mettant mon sac sur mon épaule, je marchais sans me retourner, après tout à quoi ça servirait ? Lorsqu'il se rendra compte à quel point je m'en veux, peut-être qu'il reviendra, mais l'espoir c'est beau non ? Trop de choses se bousculaient dans ma tête et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de frissonner en sentant ce contact sur mon poignet. Me retournant, je me trouvais en face de lui et pourtant je n'ai pas pu poser mes yeux brillant dans les siens, je m'en veux trop pour qu'il me voit ainsi et pourtant c'est dans ses bras que je me retrouvais, collé contre son torse, je ne voulais pas me reculer, voulant profiter de ce moment. Mon coeur ne cessait d'accélérer, un sentiment si étrange, mais tellement bon. M'accrochant à son t-shirt, je ne voulais pas qu'il se recule, qu'il s'en aille « Je m'en veux tellement, te perdre est la plus grosse erreur que j'ai pu faire... »
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