L'art sauvera le monde ft. TOUT LE MONDE

Le jeune homme que j'avais abordé était intéressé par une photographie de coucher de soleil sur un lac, avec des montagnes dans le fond. Une très belle photographie, il avait du goût. « Ah, vous avez l'oeil. C'est une des plus belles pièce de l'exposition. C'est un lac canadien, et le cliché a été pris par l'un des membres de la Lowell. C'est un paysage assez exceptionnel, et l'une de mes photographies préférées dans le coin. Et de plus, c'est le genre de cliché qui passe assez facilement dans tous les types d'intérieurs. Vous souhaitez l'acquérir ? » J'étais plutôt fière de moi, j'aimais bien vendre mon produit. Tenir une galerie, c'était peut-être mon truc. Je devais bien avouer que c'était l'une de mes pistes pour l'avenir. Alors que j'attendais sa réponse, Julia m'aborda, tout sourire. J'étais contente de la voir, et de voir qu'elle avait l'air d'aller mieux que la dernière fois que je l'avais vu chez elle. « Julia, ça me fait plaisir de te voir ! » Je la serrai dans mes bras un bref instant. « Tu as l'air d'aller beaucoup mieux que la semaine dernière. Vas-y, n'hésite pas à faire un tour, je m'occupe de monsieur et je te rejoins. »

Comme Nikko semble occupé à discuter photographie avec Norah, Elsy décide de s’éloigner un peu de sorte à revoir les peintures, sculptures, photographies, pour dénicher des pièces qui pourraient peut-être également plaire au jeune homme avec qui elle prévoyait de passer un petit temps, se retrouver un peu. Comme Julia Delcroix a fait son entrée entre-temps pour voir Norah et l’exposition, mais que l’autre demoiselle s’occupe du Norvégien, la Hongroise décide de rejoindre la française, qu’elle a rencontré quelques semaines plus tôt et qui est l’une de ses amies désormais, pour la saluer et éventuellement lui tenir compagnie le temps que leurs « partenaires » respectifs s’arrachent à leurs affaires pour se ré intéresser à eux.

«- Coucou Julia, tu vas bien ? Tu sembles bien remise de ta grippe ! Belle exposition n’est-ce pas ? Tu penses acheter quelque chose ou tu venais juste voir Norah ?» demande la brunette d’un petit air curieux.

La jeune fille qui s'occupait des ventes venaient bien vite à mes côtés, je lui demandais d'ailleurs un conseil et un avis personnel vis à vis de la photographie que je lui montrais. Elle venait me dire qu'elle appréciais et que c'était une de ses préférées, mais tout ça était peut-être simplement pour vendre. « Ha oui, vous me demandez comme ça, si cela m'intéresse... vous êtes pressée dis donc » J'avançais un peu dans la salle tout en jetant un coup d'oeil rapide aux autres oeuvre qui nous entouraient. « Je vous la prend » Je me dirigeais vers la petite caisse qui était posé sur un bureau non loin de là. J'avais perdu la compagnie de mon amie, Elsy, qui est partie à la rencontre d'une autre personne.

IN

J'avais entendu parler de l'expo par Norah et par conséquent, il me fallait y être, ma meilleure amie était l'organisatrice de cette expo et passionnée de photo, l'art s'y rapportait donc cela tombait bien. Alors après m'avoir salué et pris dans ses bras, elle me demanda si j'allais mieux depuis la dernière fois où on s'étaient vus à la maison. Alors je lui répondit.

Hey Norah, oui cela va mieux merci miss et pas de souci, va t'occuper de ton client.

Alors que Norah repartit quelques instants voir son client, Elsy vint me saluer, j'ignorais qu'elle serait là alors je la salua et lui répondit.

Hey Elsy, comment tu vas ? J'ignorais que tu serais aussi ici mais je suis ravie de te voir. Norah m'a invitée mais je suis toujours contente de voir d'autres têtes que je connais et puis une expo d'art m'attire toujours. Les JO se sont bien passés pour toi ? et je ne sais pas si je vais acheter un tableau, peut-être si j'ai un gros coup de coeur qui sait.

Alors je la pris dans mes bras et lui souria, contente de la voir.

Cela faisait déjà un certain temps que Julia et Elsy ne s'étaient pas vues et pour cause, la demoiselle de la dunster house était malade, atteinte de cette drôle de grippe qui frappait la ville et qui ne semblait pas épargner grand monde. Heureusement pour elle, Elsy avait réussit à s'en préserver. Encore heureux parce que la quarantaine ce n'est pas top pour s'entrainer et vu qu'elle partait dans trois jours pour les Jeux Olympiques et que les épreuves de patinage avaient lieux dans moins d'un mois, elle ne pouvait pas se permettre de rater des journées d'entrainement. Son entraineuse, ainsi que Kristof son partenaire pour la danse sur glace, en seraient devenus fous. Aussi doit-elle bien avouer que craignant que la demoiselle soit encore contagieuse, elle se laisse prendre dans les bras certes mais tente néanmoins de garder entre elles deux une certaine distance au cas où la jeune femme serait encore contagieuse, encore un bouillon de culture pour le virus. Très peu pour la hongroise.

"- Je vais bien je vais bian Julia, merci. En même temps je dois bien admettre que bon, j'ai la chance de ne pas avoir été malade donc ça va plus que bien. Quoi de neuf pour toi ?"

IN

Cela devait faire une bonne semaine que je n'avais pas vue Elsy, elle était en pleine préparation pour son départ aux Jeux Olympiques où elle allait patiner et nous ramener quelques médailles. Elle venait de me demander si j'allais mieux depuis cette fichue grippe, ce qui était le cas. Alors elle me dit qu'elle avait eu de la chance de ne pas tomber malade et fort heureusement sinon elle ne pourrait plus aller aux JO. Elle me demanda des nouvelles alors je lui répondit.

Et bien je ne suis plus grippée, je vis avec mon fiancé depuis ce moment, j'ai donc quitté ma chambre chez les Quincy mais j'y vais toujours. Sinon prête pour partir aux JO miss ? Je suis persuadée que tu vas nous ramener une médaille en or.

Il est vrai qu'Elsy était douée en patinage, c'est sa passion et cela se voit quand elle en parle alors si elle ramène de l'or des JO, ce serait top mais je ne voulais pas trop lui mettre la pression alors je lui souria.

Frances fit la moue et regarda la photographie une dernière fois. 50$ ça restait dans ses cordes, la jeune femme n'allait pas sortir ruinée de cette vente ça c'était certain. Ayant les chéquiers en horreur, elle sortir son porte-monnaie et compta 100$ qu'elle tendit à Norah. Elle n'allait pas chipoter puis ce n'était pas comme si elle était radine de nature. Et elle aimait bien les Lowell, la seconde maison qu'elle avait indiquée à son arrivée à Harvard. « Tiens, je vais encore faire un petit tour au cas où. » Joan repartir dans les rayons et salua Julia de loin avant de partir dans la contemplation d'une statue assez... originale.

Décrocher l'or Olympique, la demoiselle en rêve. Si seulement la jeune femme qui lui faisait face pouvait avoir raison. La demoiselle n'avait que peu de chance de médailles. Trois seulement. Patinage en couple, danse sur glace et patinage dame. Et face à elle pour les dames il y avait la redoutable et redoutée Kim Yu-Na, tenante du titre aux derniers jeux de Vancouver. Et la terrible Yulia Lipnitskaya, la petite chérie de la russie qui s'annonçait déjà comme une coriace adversaire. Qu'importe tout de même la demoiselle donnera tout pour y parvenir. En attendant la Quincy vient de dite quelque chose de très intéressant.

"- Tu t'es fiancé ? Oh !!!! Tu m'avais caché ça !" lance joyeusement la demoiselle. Elle-même est loin d'en être arrivée à ce niveau. Dire qu'elles parlaient du prince charmant il y a quelques semaines seulement. Elsy n'en revient pas. "Ça s'est passé vite, non ?"

IN

Finissant avec le couple de personnes âgées qui en avait aussi acheter des œuvres, je reprenais donc mon activité afin de faire partir quelques artistes de plus. JE cherchais donc autre chose à faire, et tout en rangeant un peu les œuvres, je commençais à les décrocher pour celle dont les personnes voulaient partir de suite avec. Je continuais donc et j'espérais bien que je pourrais encore aider un peu.

La jeune femme (Frances) me tendit beaucoup plus que le prix que je lui avais annoncé. Je la remerciais donc chaleureusement. J’étais peut-être allée un peu vite avec le jeune homme, mais cela était dû à l’excitation. J’étais contente de voir que la vente se passait bien, et depuis que Julia était entrée dans la salle, je mourrais d’envie d’aller la voir et de discuter de son fiancé et de ce qu’elle avait fait au courant de cette semaine. « Haha, non excusez-moi, prenez votre temps, je ne veux surtout pas vous mettre la pression. » Finalement, après avoir un tour rapide des autres œuvres exposés, il m’annonça qu’il la prenais. Je l’accompagnais donc vers la caisse pour opérer la transaction, avant de retourner vers Julia, jetant un coup d’œil dans la salle pour voir si quelqu’un avait besoin de quoique ce soit.