C & E - " Tu amor será mi alivio, Y hasta que no seas mío, No viviré en paz"

Un coeur battant à demi meusure. Une bouche se fermant à tous pour ne pas révéler le secret d'un amour trop fort, d'un manque qui vous fait pleurer instantanément. Je me sens comme une coquille vide loin d'eux, loin de lui et j'apprends à comprendre mes sentiments, à les accepter, à réfléchir ce que je ne réussissais pas avant d'avoir été enfermé là comme un rat de laboratoire. Je me poignarderais sans son amour, je le sens parce qu'à présent, mes pensées vont à mon frère, mon frère de cœur et meilleur ami mais surtout à lui et son amour qui peut me sauver de tout. Je ne suis plus le meme, lui, me rend meilleur ; là où Eliah n'aura jamais réussi malheureusement. J'ai pourtant peur de le blesser mais je sais que je dois écouter mon cœur, m'écouter pour ne plus lui faire de mal, ne plus me faire de mal ; Torrey et les autres ont raison. Je pense trop à lui depuis que mon frère m'a fait la promesse de le faire venir dès le lendemain de sa visite et depuis, je ne fais qu'espérer mais je sais que dans son extrême gentillesse, il viendra. Mon cœur semble recommencer à vivre à l'instant où sa silhouette apparait au loin, au loin derrière la vitre et mon sourire revient bien que la difficulté pour m'en obtenir un fut dure. Chagrin, inquiétudes disparurent avec son arrivée, arrivée d'un amour attendu, d'un homme si bon que la terre refleurie à son passage. Je souris au jeune homme et pose mes deux mains presque violemment comme montrant ce besoin incroyable de le toucher, de l'approcher et les yeux presque trempés d'émotion, je ne peux m’empêcher de m'écrier : J'espérais tellement que tu viennes ... Ma voix se brise mais mon sourire persiste. Maintenant, je sens que je n'ai plus peur.

Tu étais allongé sur ton lit, le regard fixé sur le plafond. Tu essayais d'y trouver des réponses, tes réponses. Mais il se faisait tellement silencieux que tu n'entendais rien. Tu étais donc pris avec tes propres pensées, tes propres réflexions et ton propre coeur débordant d'amour pour une personne qui te laissait croire qu'elle ne voulait, mais qui n'en voulait peut-être pas au final. C'était tellement embêtant comme situation et pourtant, tu n'avais rien pu faire d'autre que sauter à pieds joints dans cette marre d'ennuis. Parce que oui, présentement, tu considères la relation que tu entretiens avec Emrys comme des ennuis. Tu ne sais pas où ça va vous mener, parce qu'en ce moment, ça ne mène absolument à rien. La vie est trop courte, trop fragile et pourtant certaines personnes se donnent encore le mal de vivre des choses qu'ils ne  voudraient pas nécessairement vivre. Tu vois très bien que le jeune winthrop se voile la face alors qu'au fond il transpire le désir d'être auprès de toi. Même en étant perdu dans ton imaginaire, tu sentis tout de même ton portable vibré dans ta poche droite. Tu l'extirpa de là et lu le message texte à voix haute, comme si ça pouvait t'aider à mieux le comprendre. C'était Priape. Emrys était à l'hôpital, en quarantaine. Il avait chopé la « maladie sans nom ». Eh merde... Et il souhaitait te voir. Toi. Tu soupiras légèrement et dû rassembler toutes tes forces pour te lever et te diriger vers l'hosto. Tu n'avais pas tant envie, mais... C'était Emrys, quoi. Et tu ne savais pas à quel point c'était grave... Une fois rendu au deuxième étage, tu aperçus l'immense vitrine. C'était dégueulasse... Plus tu approchais et plus tu semblais reconnaître la silhouette de ton amour. Plus tu marchais, plus tu avais envie de fracasser cette vitrine et le sortir de là... Ça te faisait mal. Bien que tu ne voulais pas le laisser paraître. Une fois à côté de la grande fenêtre, le jeune homme s'approcha de toi et plaqua ses mains sur la glace qui vous séparait. « J'espérais tellement que tu viennes ... » dit-il en souriant. Sa voix était faible et se cassait facilement, mais son sourire te faisait plaisir. Tu détournas le regard quelques secondes, puis les releva pour le regarder droit dans ses yeux. « Je pouvais pas ne pas venir. » dis-tu avant de poser tes mains contre les siennes, même si tu n'avais aucunement la sensation d'y toucher dû à cette vitre qui vous séparait.

Oui, il guide ma bonne humeur jusqu'à mon sourire étirant mes lèvres pour qu'elles en forment un parfait. Une joie immense habite alors mon cœur qu'on aurait cru de glace ou de pierre mais non, il est bien là et bien chaud. Chaleur dans le corps qui guérit mes maux un instant à sa vision, je continue à lui sourire bêtement, les mains violemment collées contre la paroi gelée de notre grand trou à rat, notre prison affreuse. Il semble d'ailleurs déstabilisé par celle-ci et je me mord la lèvre de mal ; oui, j'ai mal de ne pouvoir briser la barrière entre nous et de ne pas pouvoir le toucher, l'embrasser, montrer mon désir, mon amour. Je savoure sa voix forte qui pénètre mon oreille qui n'attend que la guérison par l'élixir que sa voix et sa presence peut représenter pour mon cœur : « Je pouvais pas ne pas venir. » Mes yeux se ferment profitant du plaisir de ce son mais aussi du savoir de sa presence face à moi et j'imagine la barrière ayant disparu. J'ouvre partiellement mes yeux, laissant seulement mes paupières cligner quand je vois ses mains rejoindre les miennes à l'opposé de cette glace gelé alors je ferme encore les yeux et sent comme un air formidable me transperçait ; celui de l'imaginaire et j'arrive presque à ressentir ce que ferait véritablement ce contact sur moi alors un court gémissement, un murmure sort de ma bouche et toujours les yeux fermés, je lui dis : j'aimerais tellement pouvoir toucher tes mains, joindre nos mains ... Je respire fort puis rouvre mes yeux si expressif, les plongeant directement dans les siens. Un silence s'installe et je souris simplement à sa vue.

Tu aimerais pouvoir remonter le temps, revivre certains moments. C'est souvent ce qui te fais le plus mal dans toute cette histoire. Il y a un peu plus d'un an maintenant, tu étais en couple avec Emrys et vous arriviez à facilement vous dire vos sentiments. C'est sûr que vous avez eus certains moments plus difficiles et c'est un peu à cause de cela que vous vous étiez laissés... Cela dit, si tu pouvais avoir accès à une machine à remonter dans le temps, tu reviendrais en arrière, tu irais le voir le voir la journée même où vous vous êtes laissés et tu lui dirais que non, tu ne voulais pas que votre histoire se termine. Tu ne voulais pas que ça s'arrête. Tu ne voulais pas que vos chemins se séparent. Tu aurais tellement dû le faire au moment où tu en avais la chance, mais malheureusement tu ne l'avais pas fait et c'est là que tu te rends compte que tu aurais donc dû. C'est souvent comme ça, la vie. On a des remords, des regrets. On vit sans cesse en se disant « j'aurais dû, j'aurais pu... ». Et là, tu étais face à cette vitrine immonde devant celui que tu aimais sans pouvoir le lui dire de vive voix, sans pouvoir le toucher, le réconforter... Il souffrait, seul de son côté et toi, tu étais là à le regarder. « J'aimerais tellement pouvoir toucher tes mains, joindre nos mains ... » Tu souris légèrement, un peu gêné de l'entendre te dire de telles choses, même si ça te faisait très plaisir. « J'aimerais aussi, Em. » dis-tu simplement, en signe de réponse. Tes mains étaient toujours posées contre la fenêtre. Tu ne savais pas vraiment quoi dire de plus. En fait, une partie de toi ne savait même pas pourquoi tu étais là. Tu lui avais déjà dit tout ce que tu avais à lui dire et tout ce qui te restait à faire, c'était de l'écouter.

Je regarde son sourire touchant à présent émotionnellement mon cœur de plein fouet et je pense à cet instant où je me sens capable de tout, de tout pour ne plus l'éloigner de mon cœur. Je lui souris bougeant mes mains sur la glace ; les laissant glisser doucement comme sur le point de caresser son corps puis je les stoppe nette au meme niveau que les siennes et colle mon front simplement contre cette vitrine gelée qui me glace le front un instant. Je grimace parce que tout de meme, je sais ne pas être doué pour les belles déclarations ne l'ayant jamais vraiment fait pour Eliah alors je tousse un instant et tente, toujours le front contre la glace, de capter son regard et intensément, je le perce. Je suis surement le mec le moins bon pour toi, surement le gars le plus con qu'on connaisse pourtant tu dis m'aimer ... Je respire profondément puis je grince des dents ; Et meme si j'ai peur de te blesser, je me rend compte que vivre sans toi m'est impossible, Charlie ! Je passe ma main dans mes cheveux un instant puis rajoute une lueur attendrissante et amoureuse à mon regard laissant tout mes sentiments jaillirent.

Tu pensais à Emrys, tu pensais à toi. Tu pensais à vous. Chose que vous étiez, jadis. Tu te remémores sans cesse ces bons moments passés en sa compagnie ainsi que les moins bons; ceux qui pourraient vous apprendre à ne pas faire les mêmes erreurs une nouvelle fois. Tu pris une grande inspiration et lorsqu'il posa son front contre la paroi qui vous séparait, tu fis la même chose instinctivement, comme si tu aurais voulu, malgré l'épaisse vitrine, sentir sa chaleur contre ton corps. Parce que oui, malgré tout ce qu'on pouvait dire ou penser, Emrys était à tes yeux l'homme que tu aimais. Ton regard chercha le sien quelques secondes avant de le trouver. Il avait les yeux si brillant malgré le fait qu'il était en quarantaine et malade. Ça te faisait si mal de le voir comme ça, mais il était si émotif en ce moment que ça te faisait presque oublier dans quel état il est. Après quelques secondes d'hésitations persistantes dans sa voix, il finit par prendre la parole. Automatiquement, ton coeur se serra. « Je suis surement le mec le moins bon pour toi, surement le gars le plus con qu'on connaisse pourtant tu dis m'aimer ... (...) Et meme si j'ai peur de te blesser, je me rend compte que vivre sans toi m'est impossible, Charlie ! » Tu avais de la difficulté à croire ce que tu étais en train d'entendre. Ça voulait dire que... Qu'enfin il lâchait prise et qu'il sautait à deux pieds dans l'aventure ? Un sourire nerveux, inquiet se dessina sur tes lèvres. Tu ne voulais pas te réjouir trop vite de cette victoire puisque tu savais lire entre les lignes et tu voyais que malgré ses mots, il restait fragile face à cette relation amoureuse qu'était la vôtre. « Em. » dis-tu, de ta voix la plus douce, la plus délicate. Tu ne voulais rien brusquer, tu ne voulais surtout pas lui faire peur ou le faire paniquer. Ce n'était ni le lieu, ni le temps pour faire ça... « Je t'aime. Et même si ça me fait peur à moi aussi, je suis sûr qu'on s'en sortira. Tant pis pour les autres. » Ton regard soutenait toujours le sien. Tu aurais voulu fracasser cette vitrine, aller vers lui, l'embrasser. Le serrer dans tes bras, aussi. Tu te doutais bien que ça lui avait prit tout son petit change pour te dire quelque chose comme ça et tu en étais tellement, mais alors là tellement reconnaissant.

Il semble pleins d'émotions et je continue à sourire tel un abruti. Nos fronts se touchait presque dans ton esprit, je me forçais,je cherchais à ressentir la sensation de vos corps que nous tentions de mettre si proche l'un de l'autre et je lui annonçais ce que je voulais subtilement définitivement stressé par les déclarations d'amour mais je le faisais et je n'en n'étais pas peu fier, ni peu heureux. Oui, ça te réjouissais et peu à peu, je voyais son visage s'illuminer. Ses yeux semblait briller face à moi, face à cette annonce qui l'étonnait tant mais moi, je restais de marbre, je ne changeais pas gardant un sourire de satisfaction pleine sur mon visage fatigué. Je regrettais simplement d’être là pour le faire. « Em. » Je souriais plus encore tentant d'illuminer ce visage pale que j'arborais à cause de la maladie qui me rongeait peu à peu et que j'espérais bientôt fini.« Je t'aime. Et même si ça me fait peur à moi aussi, je suis sûr qu'on s'en sortira. Tant pis pour les autres. » Je baissais un peu la tete repensant aux autres, aux avis des gens mais après tout, je m'en foutais ... je l'aimais, non ? c'est tout ce qui m'importait. Je le voulais et il me voulait. Il m'avait sauvé une fois il y a deux ans après ma séparation avec Eliah et je n'avais pas vu qu'il était l'homme de ma vie alors je devais l'assumer maintenant. D'une voix forte mais douce, j'osais lui dire simplement : Et je t'aime encore plus que toi, tu m'aimes ... Tu es celui que j'ai toujours voulu Charlie, sache-le ... Toujours ! Tu sauves mon âme chaque jour, Cha' ! En apparence, on voyait l'effort surhumain que je faisais en confiant ça en me déclarant mais si on regardait bien, on voyait a quel point je pouvais être gêné par cela. Je faisais glisser une main sur la paroi, traçant la forme d'un coté de son visage comme si je l'embrassais puis je formais de mes deux mains ; un cœur.

C'était trop beau pour être vrai et pourtant ce l'était. Depuis des semaines et des semaines tu espérais qu'il te fasse une telle déclaration et voilà qu'en date de ce dix-huit janvier, il le faisait enfin. Était-ce la maladie qui lui montait au cerveau ? Le faisait-il parce qu'il se sentait menacer par la vie ? Parce qu'il avait l'impression de mourir à petit feu et qu'il avait besoin de se soulager de ce poids avant de sombrer ? Peu importe. Il l'avait enfin fait. Et tu voyais dans ces yeux qu'il était bien sérieux. D'une voix douce, tu lui avouas avoir peur toi aussi. C'est vrai. On pourrait croire que tu es l'As en matière de relation de couple et interpersonnelle, mais la vérité est que tu n'es pas plus expérimenté qu'un ras de laboratoire. Tout ce que tu sais se trouve dans les livres et par observation. Tu n'as pas un grand vécut en matière de sentiments amoureux, mais... Tu avais peur, là. Oui ça t'effrayait. Et en disant ça, tu visais à le rassurer. Il reprit presque aussitôt, comme s'il avait retrouvé un peu d'énergie. Ou du moins, assez pour être capable de te livrer le fond de sa pensée comme tu l'avais tant souhaité. « Et je t'aime encore plus que toi, tu m'aimes ... Tu es celui que j'ai toujours voulu Charlie, sache-le ... Toujours ! Tu sauves mon âme chaque jour, Cha' ! » Eh bah ça alors. C'était de plus en plus paradisiaque comme déclaration, ça. Un sourire fendu jusqu'aux oreilles s'afficha sur tes lèvres. Tu étais tellement heureux. Et pourtant, malgré ta grande joie tu ne pus t'empêcher de verser une larme lorsqu'il joignit ses deux mains pour former un cœur. C'était juste trop parfait et pourtant tu aurais rêvé que ça se produise ailleurs qu'à l'hôpital. Du revers de la main, tu estompas tes larmes et roula les yeux pour les faire disparaitre. « Quand est-ce que tu sors, là ? J'ai hâte de pouvoir t'embrasser. » dis-tu en riant légèrement, tout en étant incapable de retenir plus longtemps ces quelques larmes qui roulèrent sur tes joues et jusque dans ton cou. Toi, l'homme sentimental ? Oui, tout à fait.

Je le sentais sur le point de craquer et naturellement mes mains se serrèrent comme pour lui montrer ce que j'aurai fait en réalité si nos peaux étaient en contact. Je le regardais avec tellement d'espoir, tellement d'envie aussi qu'on aurait cru que nos vies se terminaient là mais n'étais-ce pas le cas ? Après tout, on savait rien de cette épidémie donc valait mieux espérer le pire pour être surpris. Une larme coula sur son visage alors que son sourire illuminait mon cœur.  Je le sentais toute chose de m'entendre dire de tel mot mais savait-il a quel point c'était véritable ! A quel point je l'aimais ? J'étais réellement sincère et meme si je ne pouvais nier que j'avais aimé ma belle Eliah, je n'avais jamais ressenti dans de feu dans mon cœur qu'avec Charlie à chaque instant de ma vie depuis notre rencontre, j'avais juste tenté d'étouffer les montées de flammes. « Quand est-ce que tu sors, là ? J'ai hâte de pouvoir t'embrasser. » Et je 'accompagnais dans son rire tant je trouvais la situation, ironique. J'avais attendu de ne pas pouvoir le toucher pour me mettre avec lui, si c'est pas de l'amour véritable parce que là on voyait bien que c'était pas que du cul meme si je le désirais clairement et que je ne pouvais pas cesser de bouffer son corps du regard, ses lèvres, ses yeux ... PFFF! Je caressais la fenêtre comme pour la nettoyer et poser mon front à nouveau avant de déposer un baiser sur la fenêtre à son adresse uniquement. Tu crois que je n'en ai pas envie ... Je souriais avant de passer ma main dans mes cheveux sensuellement et de reprendre en me mordant les lèvres ; Et de tellement d'autres choses ...Je savais que nous avions besoin de ces provocations, de ce coté aussi humoristique et de ne pas trop rester dans l'émotion actuelle, dans ce trop plein d'émotion déconcertant parce qu'en parlant de notre amour, on pensait trop à la vitre, à la barrière. Collant ma main à la vitre presque sauvagement, cherchant à garder aucun bruit produit, je reprenais en descendant ma main comme au gré de son corps : Y'a tellement de chose que je pense amoureusement mais sexuellement à te faire aussi ... Je rigolais doucement mais sensuellement.

Alors c'était maintenant vrai. Pour de bon. Il cessait de se voiler la face, il avouait enfin... C'était un délivrance pour toi. Toi qui avait tellement rêvé à ce moment, toi qui l'avais imaginé à maintes et maintes reprises. Maintenant c'était officiel, c'était bien réel. Et ça valait tellement plus que toutes ces rêvasseries que tu t'étais créées dans ton cerveau. « Tu crois que je n'en ai pas envie ... (...) Et de tellement d'autres choses ... » dit-il après avoir posé ses lèvres contre la paroi nous séparant. C'était juste atroce de te faire languir ainsi. Tu souris donc de plus belle, une lueur intense dans les yeux. Il avait marmonné ses phrases avec humour, mais d'un sens tu savais très bien de quoi il était capable; il les pensait c'était certain. « Y'a tellement de chose que je pense amoureusement mais sexuellement à te faire aussi ... » Au moins il avait précisé qu'amoureusement aussi, hein ! Parce que sinon, tu aurais pu croire que tu n'étais qu'un plan cul. Quoi que... Connaissant Emrys tu savais que ce n'était pas son genre. Pas avec toi, en tout cas. Il avait beaucoup trop de respect envers toi. Tu souris et d'un ton moqueur, tu renchéris. « Tu n'as rien vue encore, Em. Attends que tu sois sorti de là ! ». C'était des blagues, évidemment... Sauf qu'au fin fond de ton être, tu le pensais pour de vrai et toutes tes pensées étaient maintenant dirigé vers lui, vers son corps... Tu avais tellement envie de le retrouver, de te retrouver près de lui... C'était si puissant. « Blague à part... Tu te sens comment ? Je m'inquiétais pour toi. » dis-tu sur un ton plus sérieux. C'est vrai que la rigolade avait été plaisante et que cette déclaration d'amour t'avait beaucoup ému, mais il ne fallait pas oublier où vous vous trouviez à l'instant. Monsieur Zacharias était en quarantaine; malade... Il s'efforçait de ne rien laisser paraître, mais tu savais trop bien qu'il jouait les durs à cuir.