Théo & Prue - Will you help me to kill the bore ?

feat Théo & Prue ✖ « Techniquement, tu n'es pas ma patiente, mais celle de cet hôpital. » Bien sûr. Je ne lui répondais pas et me contentais de lever les yeux au ciel en souriant. « Crois-moi, moins tu en sauras sur moi, mieux tu te porteras. » Le ton de sa voix était sérieux. Qu’est-ce que cela voulait dire ? « Je crois que je suis assez grande pour savoir ce qui est bien pour moi. » Je lui avais répondu d’une voix sérieuse. S’il y avait bien une chose que je détestais, c’était que l’on décide pour moi à ma place. Ça, je ne pouvais le supporter. Par la suite, je réussissais à faire rire Théo. C’était déjà ça de gagner. « Eh bien c'est parfait ! Parce que tu n'es pas condamnée, que tu vas très bien t'en sortir et que ce ne sera qu'une mauvaise passe de ta vie, de laquelle tu te souviendra lorsque tu seras une petite grand-mère toute fripée ! » Il essayait de me remonter le moral, non ? Vivre longtemps était une bonne chose, mais je n’étais pas sur d’apprécier la vieille en contrepartie. « Oui surement. Pitié, ne m’imagine pas en vieille femme ! » Disais-je en plaisantant. Alors, que je riais un peu, une douleur violente s’emparait de ma tête. « Néanmoins, comment te sens-tu ? Un quelconque symptôme à me signaler ? » Je n’avais pas envie de parler de fichu virus. « Je me sens comme si j’avais une vilaine grippe. Rien de bien spécial. » Je plaquais ma tête sur le mur pour profiter de la froideur du mur. C’est fou ce que ça faisait du bien. « Dit, je peux te poser une question ? » Je marquais une pause en attendant sa réponse. « Ça fait quoi d’être réellement amoureux de quelqu’un ? »

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⊹ « Je crois que je suis assez grande pour savoir ce qui est bien pour moi. » Certes, mais ça lui servait à quoi de me connaître dans le fond ? Elle ne connaissait que mes mauvais côtés en plus. Elle était au courant de toutes mes maladresses, de tous mes plus gros coups foireux. Bonjour la douce opinion qu'elle devait avoir de moi. Je ne pus m'empêcher de croiser son regard et de m'y attacher avec une fermeté qui m'étonna moi-même. « Et moi je crois que comme il s'agit de ma vie, je suis le mieux placé pour te conseiller de ne pas chercher en savoir plus. » J'avais utilisé un ton neutre, presque comme celui d'un médecin à un patient. « Oui surement. Pitié, ne m’imagine pas en vieille femme ! » Elle s'était un peu mise à rire et son rire sonna comme une douce mélodie à mes oreilles, ce qui me fit sourire. Je levais une main avec un signe de tête en lui faisant comprendre que je ne le referais plus, conservant toujours mon sourire. Je lui demandais ensuite pour les symptômes qu'elle ressentait et je ne pus que l'observer coller sa tête contre le mur, ce qui m'arracha une expression peinée. « Je me sens comme si j’avais une vilaine grippe. Rien de bien spécial. » Je griffonnais le tout vite fait en hochant la tête. « Dit, je peux te poser une question ? » Je relevais la tête intrigué, alors qu'elle marquait une pause. « Ça fait quoi d’être réellement amoureux de quelqu’un ? » J'ouvris la bouche comme un poisson dans l'eau avant de la refermée aussitôt. Je me grattais une fois de plus le menton à l'aide du stylo, cherchant mes mots, ne m'attendant pas à ce genre de question de sa part. « C'est plaisant et très déplaisant à la fois. On se préoccupe énormément pour une personne qui ne fait que hanter nos pensées. Lorsqu'elle n'est pas là, on a juste envie de la savoir avec soi. On n'a pas le droit au moindre faux pas et si jamais on à l'audace d'en commettre un, on ne peux que prier pour qu'elle nous pardonne. C'est compliqué l'amour et le fait d'aimer. Enfin, selon mon point de vu. » Je fis un bref mouvement de tête avant de lui demander: « Pourquoi cette question, Prue ? » Un sourire interrogateur s'empara alors de mes lèvres suite à une petite pause. « Ne me dit pas que tu n'as jamais été amoureuse, ou peut-être que penses l'être ? » Mais dans le fond, est-ce que cela me regardais ?

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feat Théo & Prue ✖ « Et moi je crois que comme il s'agit de ma vie, je suis le mieux placé pour te conseiller de ne pas chercher en savoir plus. » Je ne cherchais pas à en savoir plus. Il était inutile de me battre étant donné qu’il avait décidé de jouer à l’homme mystérieux. Théo étant présent, il avait décidé de faire mumuse avec ma fiche de santé en me posant des questions sur mon état. Je voyais bien qu’il avait tenté de faire diversion et pour son plus grand bonheur, je n’allais pas insisté. Je n’avais pas la force nécessaire pour lui tenir tête. Alors qu’un silence c’était installé entre nous, je m’étais surprise à lui poser une question très gênante. D’ordinaire, je n’en aurais rien fait, mais ce virus était traite et il me faisait dire à voix haute tout ce qui me passait par la tête. A présent, je regrettais ma question stupide. Néanmoins, Théo y répondait comme si cela ne le dérangeait pas. « C'est plaisant et très déplaisant à la fois. On se préoccupe énormément pour une personne qui ne fait que hanter nos pensées. Lorsqu'elle n'est pas là, on a juste envie de la savoir avec soi. On n'a pas le droit au moindre faux pas et si jamais on à l'audace d'en commettre un, on ne peux que prier pour qu'elle nous pardonne. C'est compliqué l'amour et le fait d'aimer. Enfin, selon mon point de vu. » C’était donc ce qu’il ressentait par rapport à sa petite amie. Il avait su trouver celle qui le faisait se sentir heureux. Tout ce qu’il me décrivait, était inconnu pour moi. A part quelques points qui me rappelait mes amourettes de collège. A moins que…c’était impossible… « Pourquoi cette question, Prue ? Ne me dit pas que tu n'as jamais été amoureuse, ou peut-être que penses l'être ? » Voilà, la question que j’aurais voulu éviter à tout prix. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. La prochaine fois, je retournais sept fois ma langue dans ma bouche, avant de dire une connerie. « Non…enfin, je ne pense pas… Sauf si les béguins ça compte.. » je marquais une pause et lui jetais un coup d’œil. « C’est si surprenant que ça ? » Je ne sais pas pourquoi je me confiais de la sorte. Cela était surement dû à mes cachets.

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⊹ Je ne sus pas pourquoi, ni le compris de suite, mais lorsque Prue posa sa grande question sur l'amour et le fait d'être amoureux, je pus voir qu'elle le regretta aussitôt. Je fronçais les sourcils alors que j'avais tenté de donner une explication cohérente sur ce que je ressentais vis-à-vis de ma propre expérience à être amoureux. Personnellement, j'avais beau faire tout plein de conneries, il n'en était pas moins que je restais amoureux d'Elia. Et dire que j'étais en train de raconter ça, à l'une des personnes qui m'avait aidé à détruire mon couple. Avec laquelle je ressentais une espèce d'attraction qui me faisait froid dans le dos mais que appréciais à apprendre à connaître tout en douceur. « Non…enfin, je ne pense pas… Sauf si les béguins ça compte.. » Ah ? Je relevais mon regard vers le sien, l'ancrant sur sa personne, me demandant carrément ou elle voulait en venir. « C’est si surprenant que ça ? » J'eus un bref mouvement d'épaule. Elle ne me donnait pas la sensation d'être le genre de petites minettes qui tombaient facilement sous le charme des hommes et qui en tombaient amoureuses. Au contraire, elle semblait être le genre de femme dont il faut clairement se méfier. « Je dois comprendre quoi ? Que tu as le béguin pour une personne ou que tu vis une relation interdite avec un homme ? » Ou une femme. Je me mis à rire un peu tout seul dans mon coin, sachant que je serais sûrement mal vu par la jeune femme. « Ma foi, de nos jours rien n'est surprenant. Tu as déjà été amoureuse ? Ou pas du tout d’où ta question...? » Je me grattais le menton en la fixant. « Je t'aurais bien dit que tu rates quelque chose, mais non. On se sent bien trop prisonnier. Profites de ton statue de liberté. Ne te pose même pas d'questions sur ce qu'on ressent en étant amoureux. Si tu l'étais, tu le constaterais tout de suite. » Sauf si elle décidait de le nier, en cachant ce qu'elle ressent.

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