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Théo & Prue - Will you help me to kill the bore ?

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feat Théo & PrueVingt-deux heures. Un silence de mort avait envahit les lieux depuis une bonne demie-heure. La plupart des personnes mises en quarantaine dormaient ou alors, elles regardaient la télé. Quand à moi, je n'arrivais pas à dormir ni à regarder la télé. Je n'avais pas le coeur à ça. Assise par terre contre un mur, je me trouvais dans la salle de visite qui était déserte à cette heure-là. Cela faisait une heure que je regardais le personnel de l'hôpital faire des allées-retours. Pas loin, une infirmière était assise au poste de garde et lisait des magasines. En soit, il ne se passait pas grand chose. Cela commençait à devenir vraiment ennuyant. J'allais détourner le visage lorsqu'un infirmier prenait la relève. Une fois qu'il se retrouvait seul, il se tournait vers moi. C'était Théo. Pendant une seconde, mon coeur arrêtait de battre. C'était étrange de voir quelqu'un que je connaissais à cette heure-ci. Du moins, quelqu'un qui n'était pas malade. D'ailleurs, on ne c'était pas reparlé depuis Vegas. Est-ce que tout c'était arrangé pour lui ? Je l'avais un peu en travers de la gorge qu'il se soit marié à ma cousine. Je ne voulais pas qu'il brise son bonheur avec ce Wyatt. Pourtant, je ne devrais pas lui en vouloir, car cela ne me regardait en rien. "ça te va plutôt bien la tenue d'infirmier." C'était sorti tout seul. Est-ce qu'il allait m'aider à tuer l'ennuie ?
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Un mouvement de tête vers la droite puis vers la gauche et mon cou craqua si fort que je crus durant quelques secondes qu'il allait se déboîter. Je soupirais un peu bruyamment alors que je sentais que la fatigue gagnait du terrain sur mon inconscience de jour en jour. Et plus ceux-ci passaient et plus ils se ressemblaient. J'en avais marre de traîner dans cet hôpital, de voir les gens malades et enfermés, de ne rien pouvoir faire pour eux et de passer mon temps à me préoccuper pour Elia et pour mes amis en général. Ce fut donc à mon tour de reprendre la relève dans l'étage numéro 4 de la quarantaine et de venir vérifier les fiches des nouveaux patients et voir s'ils ne manquaient de rien. Je faisais parti de l'aile de Physiothérapie à la base mais avec cette grosse épidémie, j'avais choisi de devenir bénévole et d'aider un peu plus. Prenant un stylo de la poche de ma blouse blanche, j'entrepris de le mordiller en lisant les fiches que j'avais dans les mains quand quelque chose attira subitement mon attention. Je pouvais sentir comme on me fixait et relevant la tête avec un air intrigué, je reconnus ladite personne qui s'affairait à cette tâche.  Prue.   « Ça te va plutôt bien la tenue d'infirmier. » J'eus un bref sourire en retirant le stylo de ma bouche, avant de me rapprocher de la vitre qui nous séparait, me sentant presque heureux qu'elle ait décidé de me parler après notre dernière discussion à Las Vegas, durant laquelle je lui avais avoué que j'avais fait une grosse bêtise. « Prue... Je ne savais pas que toi aussi tu étais contaminée... » Baissant mon regard sur les fiches que je possédais entre mes mains, j'entrepris de les feuilleter afin de trouver celle qui m'intéressait. Meredith Prudence Rothschild. Joli. Et toutes ses informations s'affichaient sous mes yeux sans que je n'arrive à en saisir le moindre sens sous la fatigue. Je plaçais ensuite à nouveau le stylo dans ma bouche, lui souriant. « Comment te sens-tu ? » Elle était toute seule et semblait perdue dans son coin. Je me doutais pertinemment que se retrouver ici enfermée, devait être gonflant et que l'ennuie devait uniquement lui porter compagnie.  


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feat Théo & PrueAprès avoir entendu ma voix, il venait s'installer près de la vitre. Avoir de la compagnie était agréable surtout lorsque cette dernière n'était pas touché par le virus. « Prue... Je ne savais pas que toi aussi tu étais contaminée... » De toute façon, je ne vois pas en quoi cette information lui aurait été utile. Je n'étais qu'une fille qui avait faillis briser son couple, car il n'avait pas su se contrôler. Théo feuilletais les fiches qu'il tenait entre ses mains. Est-ce qu'il avait la mienne ? Je n'étais pas sur de vouloir qu'il lise une partie de mon intimité. « Maintenant tu sais. Dit moi, ça serait pas ma fiche que tu cherche par hasard ?» ] Je n'étais pas né de la dernière pluie. Sinon, pourquoi se serait-il empressé de fouiller dans ses papiers ? Théo relevait son visage dans ma direction, un stylo dans sa bouche. Il était carrément sexy. Je détournais le regard gêné par ma pensée. Avec cette grippe, je ne contrôlais plus rien et j'avais surement rougie en le voyant comme ça. Assaillie par la fatigue, je me laissais totalement charmé par sa présence. Comme cette première fois au bar, sauf que c'était différent et je détestais ça. Je chassais cette pensée d'un clignement de yeux. « Comment te sens-tu ? » Je m'armais de courage avant de le regarder à nouveau. «Disons que j'ai mal partout, mais ça pourrait être pire.» Vêtue d'une nuisette d'hôpitale, je la resserrais instinctivement autours de moi. Devant lui, j'avais l’impression d'être nue. C'était une sensation vraiment désagréable. « Tu fais plus d'heure depuis qu'il y a cette épidémie, non ?»
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 « Maintenant tu sais. Dit moi, ça serait pas ma fiche que tu cherche par hasard ? » Je ne pus retenir un éclat de rire alors que j'avais toujours la tête baissée et que je regardais et feuilletais les feuilles que j'avais entre mes mains. Comment lui dire que oui, c'était bien elle que je cherchais et que lorsque je la trouvais, j'eus la possibilité de lire son nom complet, ainsi que toutes les informations la concernant. M'enfin, même si je savais pertinemment que tout n'y était pas, car certaines choses étaient confidentielles.  « Ça se pourrait... Prudence. » J'avais soufflé son prénom d'une façon sensuelle, avant de relever la tête dans sa direction et de lui sourire lui demandant comment elle se sentait. Néanmoins, je pus la voir détourner subitement le regard et je fronçais les sourcils. Elle avait subitement prit des couleurs et je me demandais si elle se sentait bien. Ou pas.   « Disons que j'ai mal partout, mais ça pourrait être pire. »  Je prononçais un "hum" suggestif, limite préoccupé alors que je me grattais finalement le menton à l'aide de mon stylo, songeur. Je ne pouvais pas faire grand chose, je le savais mais, quand même.   « Tu fais plus d'heure depuis qu'il y a cette épidémie, non ? »  Je relevais mon regard vers elle alors qu'elle resserrait son étreinte autour d'elle. « Tu as froid ? »  J'haussais ensuite les épaules avec sa question. « Et oui en effet. Je fais pas mal d'heures en ce moment. Je ne devrais pas être dans cet aile de l'hôpital normalement, mais je suis bénévole. Ils ont vraiment besoin d'aide, alors bon. » Je fis un sourire d'excuse puis replongeais sur sa fiche avant d’émettre un sifflement presque sourd. « Tes globules blancs sont vraiment bas, c'est pas bon signe. Places donc ta main sur ton front. As-tu de la fièvre ? » J'avais utilisé un ton sérieux alors que j'avais pertinemment envie de rire. Les globules blancs n'avaient rien à voir avec la fièvre, mais je voulais la faire rire un peu. Mais pas sur que ça lui plaise.   


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feat Théo & Prue« Ça se pourrait... Prudence. » Il avait une façon de prononcé mon prénom qui me faisait frissonner. Il trouvait ça amusant de me torturer comme ça ? «Tu sais que c'est pas loyale d'utiliser mes informations personnelles à ton avantage ?» Je me demandais si me déstabiliser, ne l'amusait pas ? Alors, que je resserrais ma nuisette sur mon corps frêle, il me jetait un coup d'oeil avant de glisser quelques mots : « Tu as froid ? » Il faisait une étude sur moi ou quoi ? «Je suis ton objet d'étude ?» demandais-je avec un faible sourire. J'essayais de reprendre contenance, mais j'étais fatigué. L'énergie que je dépensais pour tenir tête à ce genre d'homme, me manquait. Par la suite, je lui demandais s'il faisait plus d'heure à cause de cette épidémie. Ce à quoi il me répondait : « Et oui en effet. Je fais pas mal d'heures en ce moment. Je ne devrais pas être dans cet aile de l'hôpital normalement, mais je suis bénévole. Ils ont vraiment besoin d'aide, alors bon. » Il haussait les épaules d'un mouvement lasse et indifférent. A croire que faire plus d'heure, lui importait peu. « Tu es où d'habitude ?» A y réfléchir, je ne lui avais jamais demandé ce qu'il faisait comme étude. Théo reportait son attention sur ma fiche, ce qui eu le don de me faire lever les yeux au ciel. Puis, il se mettait à siffler désagréablement avant de me dire : « Tes globules blancs sont vraiment bas, c'est pas bon signe. Places donc ta main sur ton front. As-tu de la fièvre ? » Quoi, c'était grave ? J'y connaissais rien à la médecine. Aussi, je m'éxécutais et faisais ce qu'il me demandait. En retour, monsieur se mettait à rire. «Tu te fous de moi» disais-je tout en affichant une mine boudeuse.
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« Tu sais que c'est pas loyale d'utiliser mes informations personnelles à ton avantage ? » Sa phrase me fit un peu rire alors que je pouvais clairement constater que le fait qu'elle sache que je sois en train d'apprendre des informations sur elle, la dérangeait quelque peu. « Je ne les utilise pas à mon avantage. Seulement dans un contexte professionnel. » J'avais utilisé le ton et la mine la plus sérieuse que j'avais en ma possession. Alors que c'était parfaitement faux, je les utilisais en ce moment même à mon avantage, mais il ne fallait pas qu'elle le sache. « Je suis ton objet d'étude ? » Elle tenta un faible sourire auquel je lui répondis très franchement non sans avoir préalablement relever la tête pour regarder derrière elle. « Tu es le seul objet considérable dans les environs. » Une fois prononcé ces mots, je les regrettais aussitôt. J'avais le sentiment de ne pas pouvoir m'empêcher de jouer un jeu malsain avec elle. Jeu qui devait cesser immédiatement. « Tu es où d'habitude ? » J'eus une mimique surprise lorsqu'elle m'en demanda plus sur moi, me donnant la sensation de vouloir s'intéresser à mes actions. « En physiothérapie. » L'aile de la rééducation physique plus précisément. Puis, je n'avais pas pu m'empêcher de lui faire une blague, de lui demander de placer sa main sur son front pour qu'elle me dise si elle avait de la fièvre ou pas et je ne pus que me mettre à rire lorsqu'elle s’exécuta. « Tu te fous de moi. » C'était plus une affirmation qu'une question, si bien que je ne pus que me mettre à hausser les sourcils avec un sourire et un mouvement d'épaules. « C'était trop tentant. Non, tu vas bien, tes constances sont normales bien que faibles. Le virus est là malheureusement. » J'eus un sourire peiné avant de passer mon regard des feuilles que j'avais dans les mains vers elle. « Mais ne t'inquiètes pas. Ça ira. » Je ne savais pas si c'était moi ou elle que je tentais réellement de convaincre.   


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feat Théo & Prue ✖️ Théo pouffait de rire comme si j'avais dit une connerie. Bien qu'en réalité, il savait pertinemment que j'avais parfaitement raison en disant qu'il utilisait mes information à son avantage. « Je ne les utilise pas à mon avantage. Seulement dans un contexte professionnel. » Il pensait vraiment que j'allais le croire ? En réponse à ce qu'il venait de dire, je ricanais franchement. Son visage faussement sérieux, n'arrangeait pas mon rire. Prenez un clown et essayez de le rendre hyper sérieux. Vous voyez que c'est impossible. Théo était un peu comme un clown. Il prenait des expressions pour en cacher d'autre. Sauf, que cela ne fonctionnait pas. « Tu crois sincèrement que je vais te croire ? Je m'appelle pas Teresa.» Je ne sais pas ce qu'ils mettaient dans leur cocktail de cachet, mais j'avais l'impression d'avoir la tête dans du coton. C'est pourquoi, la présence de Théo me faisait du bien. Parler avec une personne normal et non contaminé, me permettait d'avoir un point d'ancrage dans la réalité. Théo qui s'inquiétait pour moi, une première ! D'ailleurs, qu'il accepte de me parler, était une première. J'avais crus n'être qu'une quelconque nana qui avait faillis faire rompre son couple. Peut-être, m'étais-je tromper ? « Tu es le seul objet considérable dans les environs. » Sa réponse me laissait perplexe. Qu'avait-il voulu entendre, en me disant que j'étais le 'seul objet considérable' ? Je n'étais pas sur de le suivre sur ce coup là. Est-ce que cela, voulait dire que je n'étais pas sans importance à ses yeux ? Je chassais cette idée de mon esprit. Je ne sais pas ce qu'il cherchait et cela me mettait mal à l'aise. « Je devrais être flattée ?» Une fois de plus, je parlais sans réfléchir, mais j'étais faite ainsi. Je n'étais pas du genre à réfléchir avant de parler. Je disais ce que je pensais, alors que parfois, je ferais mieux de me taire. Ce qui se passait ce soir en l’occurrence. Je n'avais jamais demandé à Théo ce qu'il faisait. C'est pourquoi, je profitais de cette petite réunion pour le lui demander. « En physiothérapie. » Intéressant. «Pourquoi cette filière et pas une autre ?» Je devais passer pour un agent de recrutement, mais je voulais en apprendre un peu plus sur lui. « C'était trop tentant. Non, tu vas bien, tes constances sont normales bien que faibles. Le virus est là malheureusement. Mais ne t'inquiètes pas. Ça ira.  » Théo c'était clairement foutu de moi en me demandant de mettre ma main sur ma tête et son sourire peiné n'arrangeait en rien la situation. «Oh docteur sexy, vous me rassurez. Je ne vais pas mourir alors" Je prenais l'air le plus naïf possible avant de ricaner. «Si tu veux mon avis, je ne compte pas pourrir dans cette hôpital. Donc, tout devrait bien se passer.»  


HJ: Désolé pour le patté :TT:
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« Tu crois sincèrement que je vais te croire ? Je m'appelle pas Teresa. » Je ne pus m'empêcher de ricaner un peu en l'entendant me dire cette phrase. La dernière fois que nous avions la possibilité de parler ensemble à Vegas, je lui avais raconté que j'avais fait une grosse bêtise. Là c'était différent, il se trouvait que je me retrouvais à jouer les infirmiers avec elle. « Teresa c'est un joli prénom. » J'avais pas vraiment compris le rapport avec le fait qu'elle puisse porter ce prénom mais j'haussais à nouveau les épaules. « Je devrais être flattée ? » J'avais regretté les paroles que je lui avais dit quelques secondes plus tôt sur le fait qu'elle était le seul objet considérable dans les alentours. Je ne pus m'empêcher de sourire en lui lançant un petit regard. « Dans cette tenue, plutôt. » Je regrettais une nouvelle fois les paroles qui sortirent de ma bouche, en hochant la tête. Fallait que j'arrête bordel ! Mais enfin, je savais aussi que je voulais un peu la faire rire, histoire qu'elle oublie durant quelques secondes sa condition physique enfermée dans un bocal. Je replongeais ensuite sur les feuilles que j'avais entre les mains, écrivant de temps à autre des petits commentaires. « Pourquoi cette filière et pas une autre ? » C'est moi, ou elle était en train de faire semblant de s'intéresser à ma vie-la ? Je soupirais en relevant la tête. « Parce que je suis en médecine sportive. Mais d’où te viens cette subite curiosité sur ma personne ? » C'était.. troublant. Je ne lui parlais pas du fait que je voulais bifurquer en médecine générale. C'était une idée qui avait germé dans mon esprit au court de ces dernières semaines. « Oh docteur sexy, vous me rassurez. Je ne vais pas mourir alors. Si tu veux mon avis, je ne compte pas pourrir dans cette hôpital. Donc, tout devrait bien se passer. » J’arquai un sourcil en l'entendant m'appeler docteur sexy, parce que je devais reconnaître que j'aimais bien le surnom. « Docteur sexy ? C'est toi qui me flatte là. » Je riais un peu avant de reprendre. « J'aime cette attitude positive. C'est ce qu'il faut pour guérir et ne pas sombrer en dépression vu l'ambiance qui règne ici, crois-moi. »   


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feat Théo & Prue« Teresa c'est un joli prénom. » Théo n'avait pas compris mon expression, mais cela ne faisait rien. Au contraire, je souriais amusé par sa nouvelle innocence. Lorsqu'il me disait que j'étais la seule personne considérable aux alentours, cela m'avait légèrement troublé. Prenant mon courage à deux mains, j'affrontais son regard en lui demandant si je devais me sentir flatté. « Dans cette tenue, plutôt. » Mes lèvres rosées s'entrouvraient, alors qu'il venait de prononcer ses mots. A quoi jouait-il ? « Fait attention à ce que tu dis, je suis ta patiente quand même. » Je le regardais avec une lueur malicieuse dans les yeux. Faire de la dérision était le seul moyen que j’avais trouvé pour reprendre contenance et paré ses attaques. Par la suite, je lui avais demandé pourquoi il avait choisis cette filière. « Parce que je suis en médecine sportive. Mais d’où te viens cette subite curiosité sur ma personne ? » Apprendre à le connaître était si étonnant que ça ? « Ça serait dommage de ne rien savoir sur toi, alors qu’on sera surement amené à ce revoir. » A chaque fois, nous tombions l’un sur l’autre, alors qu’on ne l’avait pas décidé. « Docteur sexy ? C'est toi qui me flatte là. J'aime cette attitude positive. C'est ce qu'il faut pour guérir et ne pas sombrer en dépression vu l'ambiance qui règne ici, crois-moi. » C’était un futur médecin et il était sexy. Ce surnom, lui allait donc à ravir. « Théo, j’ai vraiment l’impression que je suis en phase post-mort quand tu me parles comme ça. » disais-je en plaisantant. « J’ai l’impression que certains pensent qu’ils sont déjà condamné, mais je ne veux pas me faire de soucis. Si ce sont les dernières heures qu’il me reste, je préfère les passer en me disant que je vais sortir de là en parfaite santé. »


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« Fait attention à ce que tu dis, je suis ta patiente quand même. » Ou pas. Je ne pus m'empêcher de rire un peu. Bon, il était vrai que tout employé de l'hôpital n'avait pas le droit d'entretenir une quelconque relation avec les patients de l'endroit, mais avec Prue, c'était...Comment dire ? Différent. Nous avions dérapé ensemble et elle avait été en partie la cause de ma rupture avec Elia. Jouer avec elle, c'était comme prouver au destin que malgré cela, j'étais toujours avec la femme que j'aimais. « Techniquement, tu n'es pas ma patiente, mais celle de cet hôpital. » C'était tout moi ça, je ne pouvais jamais m'empêcher de faire des remarques et de me prouver à moi-même que je possédais un tant soit peu de répartie. D'ailleurs, le regard que me lançait la jeune femme en cet instant me donna plutôt l'impression que c'était elle ma supérieur qui était là pour moi. « Ça serait dommage de ne rien savoir sur toi, alors qu’on sera surement amené à ce revoir. » J’arquai un sourcils en relevant toujours mon regard vers le sien. « Crois-moi, moins tu en sauras sur moi, mieux tu te porteras. » Et j'étais on ne pouvait plus sincère. Je savais que j'avais déjà pas mal regretté le fait de lui raconter que j'avais fait une grosse bêtise à Vegas. « Théo, j’ai vraiment l’impression que je suis en phase post-mort quand tu me parles comme ça. J’ai l’impression que certains pensent qu’ils sont déjà condamné, mais je ne veux pas me faire de soucis. Si ce sont les dernières heures qu’il me reste, je préfère les passer en me disant que je vais sortir de là en parfaite santé. » Je ne pus m'empêcher de rire un peu face à ce qu'elle me disait. Elle conservait son sens de l'humour dans un moment pareil et j'aimais ça. « Eh bien c'est parfait ! Parce que tu n'es pas condamnée, que tu vas très bien t'en sortir et que ce ne sera qu'une mauvaise passe de ta vie, de laquelle tu te souviendra lorsque tu seras une petite grand-mère toute fripée ! » Je perdis pourtant mon sourire, relisant mes notes. « Néanmoins, comment te sens-tu ? Un quelconque symptôme à me signaler ? »  


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