It's not your time yet PV Lily

Mes intentions peuvent paraître mauvaises au premier abord mais j'avais peur pour mon amie, de la perdre. Je ne voulais surtout pas qu'elle change la personne qu'elle est à cause d'un mec alors que je sais qu'elle a déjà souffert à cause de cela par le passé. Elle ne pouvait décemment pas répéter les mêmes erreurs et en tant qu'amie je me dois de la préserver de tout malheur peu importe le prix, je sais qu'elle m'en remerciera un jour. Je ne sais peut être pas me comporter avec les hommes mais avec mes amies je sais parfaitement le faire. Comme quoi j'ai tout de même de bonnes bases dans les relations humaines. Je sentais de la faiblesse dans la voix de Lily et cela n'était guère rassurant autant sur le point physique que moral. Je grinçais quelque peu des dents mais de devais avant tout la rassurer." Tu sais quoi oublies le pour l'instant, pense d'abord à toi. Tu dois te reposer en ce moment pas être encore plus stressée. " Espérons que j'ai encore un peu de temps devant moi avant que Duncan lui ai fait un lavage complet du cerveau sinon je jure que je déchargerai toute ma colère sur lui.

Tout ce que j'avais à faire selon mon amie, ce serait de ne penser qu'à moi, de me rétablir et d'oublier un peu Duncan. Dans ma tête, ça voulait pas, et je savais pertinemment que je n'y arriverais tout simplement pas. Mais elle avait raison et je ne pouvais pas l'envoyer sur les roses en lui disant que c'était juste impossible, elle reste une très bonne amie après tout et j'apprécie ses conseils. Plus facile à dire qu' faire quand on est enfermée comme un rat de laboratoire ... Mais je ferais mon maximum. Disais-je dans un faible sourire malgré mon pessimisme flagrant. Faut que tu me changes les idées sinon je vais me morfondre encore plus. Je sais pas moi, racontes moi une histoire. Drôle de préférence. Rajoutais-je dans un petit rire qui me fit tousser bêtement.
CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Cette étrange épidémie nous rappelait inexorablement que nous étions de simples humains et que Dieu faisait ce qu'il voulait de nous et qu'il avait en ses mains le pouvoir de vie et de mort. J'espérais de tout coeur qu'il privilégierait le premier choix pour mes plus proches amis. Je suis égoïste en ne pensant pas aux autres, je le sais mais mais après tout c'est plus facile de penser à soi que toujours aux autres. Et puis je ne me suis jamais revendiquée comme étant parfaite mais si je le porte bien sur moi, je sais jouer de mes atouts. Bon visiblement mes conseils n'allaient pas être mis en application par la jeune Quincy, tant pis mon plan de la voir s'éloigner de Duncan sera pour un autre jour." Faut que tu me changes les idées sinon je vais me morfondre encore plus. Je sais pas moi, racontes moi une histoire. Drôle de préférence. " Je fis une moue mi dubitative mi pensive. Ma vie n'avait rien de guère passionnant et je n'avais pas le droit de faire le moindre faux pas en public alors je m'éloignais au plus des situations pouvant être compromettantes " Hum est ce que le fait de m'être tout à l'heure tromper de porte pour aller aux toilettes et donc me retrouver chez les mecs est quelque chose de drôle ? Parce que je trouve cela plutôt gênant ... surtout quand je suis sortie et qu'on m'a regardé avec des yeux bizarres à croire qu'on m'a prise pour un trans. J'ai pas la tête d'un trans hein ? " dis-je en jouant nerveusement avec mes mains.

Etre enfermée comme une bête dans ce genre d'endroit, ça n'aidait clairement pas à avoir des ondes positives, malgré les bonnes intentions de mon amie et pour ça je ne pouvais que l'en remercier, même si elle avait bien du se douter que je n'allais pas réussir à me bloquer à ce point-là les pensées pour ne penser qu'à ma pomme. J'ai peut-être eu quelques années d'arrêt question entraide, mais j'ai jamais pu me concentrer sur moi, ou du moins entièrement. C'est juste impossible. Du moins pour moi, et je préférais largement être ici plutôt que ce soit mon amie. Mon amie à qui j'ai demandé de me changer les idées avec quelque chose de drôle de préférence, et quand elle commença à me raconter son aventure, un sourire apparut sur mon visage décomposé alors que j'essayais de me retenir de rire, autant pour ne pas m'étouffer que pour éviter de la couper en pleine explication. Mais quand elle eut fini, je ne pus me retenir de rire, de rire avec un mix de toux, tellement que j'ai cru que j'allais cracher mes poumons. Mais une fois la petite crise terminée, j'avais gardé mon sourire et répondis Si toi t'es un trans alors Shwarzy c'est une meuf ! Dis-je en riant de plus belle, sans m'étouffer cette fois-ci. Bonjour ma comparaison de merde, mais elle m'excusera, je suis malade après tout (a)
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Comment ne pas être dégoûtée et apeurée en voyant nos proches au bord du gouffre. Imaginez la souffrance que l'on pourrait endurée si jamais le pire était à venir, je sais pertinemment que je me dirais pourquoi cela les a touché eux et pas moi. Bien que je sois un brin égoïste, je ne pourrais clairement pas passer outre le fait de ne pas me sentir mal d'être toujours en vie et pas eux. Mes pensées étaient plus que négatifs et j'avais du mal à distraire Lily pour qu'elle ne pense pas au fait qu'elle pourrait très bien y passer. J'ai tendance à dramatiser la situation je le sais mais bon c'est dans ma nature de ne jamais être rassurée en la médecine. C'est pas comme si j'attendais un remède miracle pour ma maladie depuis ma naissance... J'avais quand même raconté ma dernière péripétie en date à Lily et lorsque je l'ai vu prête à s'étouffer, j'avoue avoir retenu ma respiration, quelle idée de vouloir rire quand on a déjà du mal à respirer. J'eu un petit rire à sa réponse, elle gardait son humour même dans la tourmente, elle était définitivement une force de la nature." Tu devrais te reposer quand même, je ne voudrais pas abuser de tes dernières forces. " Il fallait faire tout ce qui était en notre pouvoir pour suivre le chemin de la guérison en espérant que celui-ci ne soit pas trop long et que je ne sois pas privée trop longtemps de la jeune femme.

Mon dernier rire, et par conséquent ma dernière toux m'avait achevé et je sentais la fatigue m'envahir, et Zita sembla le remarquer. Cette fois-ci j'étais prête à réellement me reposer, à penser à moi et dormir surtout. J'avais un énorme coup de barre, mais au moins ça m'avait fait de bien de voir un visage amical, et qui allait bien, qui n'était pas enfermé ici. Ne t'inquiète pas pour mes forces, j'en trouverais toujours quelque part. Dis-je en souriant du mieux que je pouvais. Mais je pense que je vais aller piquer un petit som', ça m'a fatiguer de passer un bon moment avec toi. Et évite de te faire enfermer toi aussi hein ! C'était ma façon à moi de lui dire de prendre soin d'elle. C'était bien la dernière des choses que j'espérais, qu'elle aussi se retrouver enfermée dans un cage à rat alors qu'elle est la dernière de mes amies à se retrouver épargnée par la maladie.
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Je n'avais pas envie que Lily perde espoir, je voulais qu'elle prouve vraiment à quel point c'est une femme forte, qu'elle n'abandonne jamais malgré les difficultés de la vie faites de hauts et de bas et même si elle se trouvait présentement dans le creux d'une vague, je savais qu'elle avait les capacités nécessaires pour se relever mais aussi la volonté de le faire. Personne n'a envie de voir sa fin à cause d'un vulgaire virus et j'accuserai la terre entière si on me privait de mon amie pour les futures années à venir. Je lui conseillais d'aller se reposer un peu et elle n'osa pas me contredire, de toute manière, je suis à peu près certaine que les infirmiers l'aurait forcé à retrouver son lit pour au moins quelques heures. Et même en mauvaise position elle m’interdisait de me retrouver moi aussi enfermée." Je ferais tout pour que ça n'arrive pas. " Le moindre petit rhume m'affaiblissait encore plus que je le suis alors il valait mieux que je reste loin de toute autre maladie. Je lui adressai un dernier sourire avant de me reculer de la vitre. Je m'assurais tout de même qu'elle était parti s'assoupir avant de sortir du couloir et de cet hôpital où la peur emplissait l'air depuis des jours.