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(Norah) Beginning of what?

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    Décidément, elle me plaisait bien cette nana, elle me fit rire je n'ai pas pu m'en empêcher. Non ça n'allait pas me changer, j'avais un abonnement constant au gros lourds, il n'y avait qu'à regarder Cody pour cela. Et ça allait être pire plus tard même si je ne pouvais m'y attendre. C'était pareil sentimentalement parlant, j'avais peu de chance de ce coté-là aussi. Bref passons. J'avais évoqué l'Australie et cela semblait lui délier la langue. Je rangeais mes affaires tout en l'écoutant parler des kangourous et des crocodiles, enfin des alligators plus précisément. Ainsi que du fait que je fus accueillie sur le tard en famille d'accueil. Disons que j'ai encore ma mère mais, ça ne se passait pas bien donc à un moment on m'a retirée de chez elle. J'ai d'abord écumé les institutions, les adolescents sont rarement adoptés enfin, tu vois le genre... Ah ça la faune en Australie c'est vrai que c'est impressionnant et mieux vaut pas aller jouer dans le bayou bien que ce soit drôlement attirant. Je pense que malgré ma vie pas terrible l'Australie restait mes meilleurs moments surtout petite. J'avais fais les quatre cents coups là-bas. Elle venait donc de France, Paris la ville lumière. Je souriais doucement. Oh la tour Eiffel, j'ai toujours rêvé d'y voyager un jour, alors on est toutes les deux bien dépaysées en somme, les States c'est vraiment différent.
   
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J’avais oublié ce que cela faisait d’être sociale. Moi qui étais tout le temps refermée sur moi, dans mon petit monde, ma petite bulle de travaille, j’en avais oublié qu’apparemment, je pouvais faire rire les gens. Finalement, avoir une colocataire n’était peut-être pas la pire des choses qui puissent m’arriver. Enfin, tout est relatif. Cela devait surtout venir du fait qu’elle n’avait pas l’air trop chiant mais plutôt sympathique. Elle me raconta qu’elle avait encore sa mère, mais ça ne devait vraiment pas se passer très bien si elle avait été placée. Mais bon, je ne voulais pas entrer dans les détails. Premièrement parce que je ne voulais pas parler de choses qui fâchent et risquer de la mettre mal à l’aise alors qu’elle venait d’arriver. Deuxièmement parce que je n’avais vraiment pas la tête à ça, encore retournée par mes folies et découvertes de la veille. Découvertes que je cachais bien profondément dans un coin de mon cerveau pour le moment, afin de ne pas me laisser parasiter par le chagrin et la peine. La douleur qui me vrillait le cerveau me fut plus qu’utile. Au moins je n’avais plus la nausée, ce qui était plus qu’agréable. « Dis donc, il marche plutôt bien ton truc. J’ai encore mal au crâne, mais j’ai plus envie de gerber dès que je bouge, c’est déjà pas mal. Par contre, je croyais que le bayou, c’était à la Nouvelle Orléans, avec le blues et les alligators ! On nous aurait raconté des conneries avec cette histoire de princesse et de grenouille ? » Comment pouvais-je faire confiance à mon cerveau au vu de son état, là était la question. N’empêche que je le croyais, le bougre. Elle me ramena sur terre brutalement avec ses histoires de Tour Eiffel. Adieu marais, trompettes et autres vaudous. Paris, la Tour Eiffel, Siméon… NON. Chut, taisez-vous viles pensées empoisonnées. En tout cas, elle avait raison sur un point. « Ça pour être dépaysé, on peut dire qu’on l’est ! Tout est tellement grand ici, ça en devient ridicule. La France, c’est tellement mieux, avec des proportions tellement plus humaines. Et puis ça a beau être un cliché parfois malmené, je maintiens que Paris est la plus belle ville du monde. Je ne me vois pas vivre ailleurs que dans la capitale française, il en est hors de question. En tout cas, c’est vrai que la Tour Eiffel, il faut l’avoir vu au moins une fois dans sa vie. Le mieux, c’est vers la Toussaint, quand on remonte les quais de Seine de la place de la concorde jusqu’au Trocadéro, vers dix-sept, dix-huit heures, avec le soleil qui se couche dans le fond, la Tour Eiffel qui s’illumine… Et quand tu arrives au quai Branly à dix-huit heure pile, ou dix-neuf heure, c’est encore mieux, elle se met à scintiller de mille feux, et là, là, c’est vraiment magnifique… Et je vais m’arrêter là, parce que je parle vraiment beaucoup en fait. Faut pas hésiter à m’arrêter quand t’en as marre de m’entendre hein, je t’en voudrais pas. » Il fallait vraiment que je me contrôle, sinon à notre prochaine rencontre, elle allait vraiment croire que j’étais schizophrène, la différence risquait de la choquer.
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    Je la regardais avec un petit sourire compréhensif, c'est vrai que ce remède maison marchait pas mal, j'avais pu le tester un nombres incalculables de fois. J'avais toujours ce coté un peu déluré de ma personne et je me laissais souvent entrainer dans des soirées ou je finissais par ingurgiter trop d'alcool, les lendemains étaient terrible et je ne supportais littéralement pas d'être nauséeuse donc merci papa le pasteur enfin papa c'était vite dit. J'avais eu du mal à prononcer ce mot comme il l'espérait. Pour moi mon père était mon géniteur, mon père celui qui m'avait élevé et donné ma passion pour suivre sa voie. Celui que j'aimais et qui me manquait chaque jour que dieu faisait. Oh pour sûr ça il marche, je l'ai testé et j'y fais recours bien souvent encore, c'est pas magique pour la migraine mais, ça calme un peu le jeu je dirais. Le bayou ah si si oui bon c'est vrai que le terme rappelle vachement celui de la Nouvelle Orléans, mais disons que vulgairement c'est comme ça qu'on nomme le Bush parce qu'en dehors de la saison sèche après les inondations il se transforme cinq mois en gros marécage inextricable. Justement on le compare un peu au sinuosité du Mississippi quoi... lui expliquais-je avant de partir sur la Tour Eiffel et la ville lumière d'où elle venait. Je l'écoutais alors partager un peu de chez elle avec moi, comme je venais de le faire. Deux vies en soit totalement opposées. Je ne sais pas pourquoi j'aimais bien l'écouter en fait. C'était assez apaisant et ça me donnait l'envie de découvrir cette ville un jour après tout j'adorais voyager. Oh pas de soucis ça me dérange pas du tout au contraire je rêve de voyager après mes études, c'est presque une passion aussi de découvrir de nouveau horizons. Ton pays doit te manquer un peu parfois non? Enfin moi si, je me sens toujours autant dépaysée qu'à mon arrivée. J'avais fini de ranger mes affaires et je m'étais assise sur le lit qui allait être le mien à présent.
   
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Si j’avais d’abord été contre l’idée d’avoir une colocataire – c’était ce qui m’avait retenue de m’inscrire plut tôt dans une fraternité – je finissais par croire que cela n’était peut-être pas si catastrophique que ce que j’avais pensé. Maintenant qu’elle était là, cela ne me dérangeait pas. La faute à l’alcool, probablement. Toujours est-il que l’australienne, malgré certaines différences qui semblaient radicales entre nous, m’était sympathique. Le fait que je parle avec elle aussi librement que je le faisais m’étonnais, mais c’était agréable en soi. Et puis, je ne monopolisais pas non plus toute la conversation, il y avait un vrai échange entre nous. « Wow, ça doit être impressionnant quand même toute cette flotte. Et puis l’Australie, c’est pas le pays où il y a au moins une centaine d’espèces différentes prêtes à te tuer dès que tu t’aventures un peu dans des coins reculés ? La grande aventure quoi, ça doit être funky quand même. Faudrait que j’y aille un jour. Pas pour les bestioles assassines hein, plutôt pour les peintures aborigènes. Je trouve ça… passionnant. » J’avais eu l’occasion de voir des expositions au musée du Quai Branly, mon musée préféré, sur les arts primitifs. Je trouvais ça impressionnant et très intéressant. Elle m’affirma que ça ne la dérangeait pas de m’écouter parler, ce qui risquait d’être dangereux pour elle. Une fois lancée, je ne m’arrêtais pas. Elle avait fini de ranger ses affaires, je pouvais donc rouvrir les yeux sans risquer d’avoir la nausée en la voyant tourbillonner dans les tous les sens. Mais je préférais rester encore un peu allongée, au cas où. Je tournai donc simplement la tête dans sa direction. « Ça, pour me manquer, la France me manque oui… Ça fait quoi, bientôt cinq ans que je n’y ai pas mis les pieds ? Depuis que je suis arrivée quoi. Mes parents ont toujours refusé de m’y emmener jeunes, ils avaient la frousse que je me fasse la malle une fois là-bas. Et pour le coup, ils avaient raison haha, j’aurais fait tout et n’importe quoi pour ne pas remonter dans l’avion ! Mais bon, une fois que j’aurais terminé mes études, je fais mes valises et je file de l’autre côté de l’océan sans me poser de questions ! Mais je suis un peu bizarre, hors-norme, donc rassure toi, tu devrais t’y faire. Les étudiants adorent les Etats-Unis en général, à ma grande surprise. Donc t’inquiète pas, tu finiras par t’habituer à la vie ici. »
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    Finalement j'étais assez contente et sereine, j'avais appréhendé le fait de me retrouver en cohabitation de chambre avec une nana. J'avais toujours eu du mal à me faire des "copines" féminines et celles-ci se comptaient sur les doigts d'une seule main. Je n'avais pas réellement les même centres d'intérêts qu'elles. Discuter fringues, faire les boutiques à gogo, parler garçons, bof ce n'était pas ma tasse de thé. J'étais féminine oui mais, j'avais des occupations de mecs. Par exemple j'étais capable de checker le moteur d'une voiture, de changer la roue de secours seule. Je pratiquais les sports à haut risques, avait appris à piloter un petit avion. Enfin bref, toutes les choses que je faisais avec mon père et ses potes. Si tout à fait, la faune est vraiment diverses mais, tu sais il y a aussi les gentils kangourous ou les koalas par contre je te dirais d'éviter les autruches. Elles peuvent être retorses parfois. J'étais en train de rigoler spontanément. Mais, j'étais sérieuse ces bêtes là sont vraiment lunatiques parfois. Les peintures aborigènes étaient fascinantes c'est vrai bien que rupestres évidemment mais, elles avaient leur signification à l'époque. [color=cadetblue]Oh je pense que tu apprécieras. Mon père était géologue parfois il m'emmenait sur certains sites. J'ai pu en admirer quelques-unes.ut en reprenant mon sérieux. Echanger sur nos pays c'était pas si mal pour un début non. Elle rêvait de revoir son pays et moi aussi, j'avoue depuis tout ce temps passé ici je pensais souvent à chez moi. [color=cadetblue]Je ne te trouve pas si bizarre que ça, je pense que j'y retournerais moi aussi au pays un jour. Puis bon coté hors normes, tu sais je suis pas réellement mieux. Et s'était vrai, j'espérais au moins qu'elle puisse me supporter, chose pas toujours évidente. Mais, comme je n'étais pas très casanière ça devrait aller.
   
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Ce qu’on disait sur l’Australie était donc vrai. La faune du pays était bien des plus redoutables. Je ne pus m’empêcher de laisser échapper un rire lorsqu’elle parla des ‘’gentils kangourous’’, ces gentils bestioles friandes de boxe. Et lorsqu’elle parla des autruches, j’éclatai de rire sans pouvoir me contenir. Non, je n’étais pas folle, je repensais juste à un épisode plutôt comique de mon enfance, où mon père s’était fait attaqué par l’un de ces monstres aux genoux retournés alors qu’il essayait simplement de nourrir l’animal. Une fois la crise de fou rire passée, je lui devais bien quelques explication. « Excuse moi, je ne me moquait pas de toi. C’est juste que… Haha, je repensais à un truc qui nous est arrivé au zoo avec les autruches quand j’étais petite, et rien que d’y penser, ça me fait mourir de rire haha. Mon père s’est lamentablement fait attaquer par une autruche en voulais la nourrir, t’aurais vu la scène, c’était hilarant ! » Pourquoi me mettais-je à lui raconter des souvenirs d’enfance, je n’en avais aucune idée. Ce n’était vraiment pas mon genre. Mais elle m’inspirait vraiment confiance, aussi étrange que cela puisse paraître. Enfin, je n’allais pas me plaindre, mieux valait ça qu’autre chose, puisque nous allions passer un bout de temps dans la même chambre et dans le même bar. Tout ce que j’espérais, c’était que tout continuer à se passer aussi bien entre nous. Je n’étais pas du genre à m’écraser, et si les choses devait tourner au vinaigre, la cohabitation risquait de devenir vraiment compliquée… Mais ne parlons pas de malheur, pour l’instant, tout se passait pour le mieux. « Haha, bon, et bien si tu es aussi hors-norme, ça devrait bien se passer. » Le sommeil commençait à me gagner progressivement. Pourtant, je n’étais pas réveillée depuis bien longtemps, et on ne pouvait pas dire que j’avais fait grand-chose depuis mon réveil. « Dis moi, ton remède miracle, il aurait pas des vertus soporifiques en plus d’être aussi efficace ? J’ai un gros coup de barre d’un coup… »
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    La jeune brune se mit alors à rire, mon sourire s'illumina de plus belle alors que je faisais de grands gestes avec mes mains pour la rassurer. Non je savais bien qu'elle ne se moquait pas de moi, enfin j'avais pas gaffé donc aucune raison logique à cela. Oh pas de soucis t'inquiètes. Je me mettais alors à rire avec elle. Je m'imaginais très bien la scène d'ici. Carrément même cela me rappelait une anécdote je devais avoir dix ou onze ans. Je te crois bien volontiers, je te dis ces plumes sur grandes échasses sont lunatiques. Un jour alors que j'avais trouvé un nid d'autruche je me suis approchée de trop près. Ce maudit volatile s'est mit à me courser. Je te raconte pas en moins de deux minutes, elle m'a fait valser à terre. J'avais aucune chance même si j'avais couru comme une gazelle. De bons souvenirs en somme même si j'en étais ressortie avec quelques bleus pas très gracieux. Nous en étions alors venue sur le fait de se sentir hors normes mais, bon quelle norme en fait non parce que moi justement j'évitais toujours de considérer les normes comme acquis. Je hochais la tête en signe d'affirmation à ses propos. Ah ben écoute, je ne sais pas mais, moi l'aspirine me fait toujours somnoler à la base. Tu devrais peut-être te reposer un peu surtout si tu bosses ce soir. Moi je suis de service. Je venais de me rappeler que nous bossions au même endroit en plus d'être colocataires de chambre. Nous allions peut-être nous voir plus souvent que prévu mais, ça ne me dérangeait guère, elle me plaisait bien la petite française, je la trouvais sympa.  
   
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Mon fou rire repartit de plus belle lorsqu’elle me raconta son expérience des autruches. J’essayais de l’imaginer en train de se débattre face à une autruche en furie, ce qui ne m’aidait pas vraiment à me calmer. Je reprenais difficilement ma respiration, succombant à nouveau à l’hilarité alors que l’image du combat épique me revenait en tête. « Mon dieu, excuse-moi, mais rien que d’imaginer la scène… » Je n’arrivais même pas à terminer ma phrase. Décidément, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas autant rigolé. La colocation s’annonçait plutôt bien, et heureusement. Après ce qu’il m’était arrivé la veille, je n’avais pas besoin du moindre souci de plus. De repenser là tout de suite à ce qu’il venait de m’arriver, à ce que j’avais découvert, mon fou rire se calma tout de suite beaucoup plus vite. J’espérais encore que tout cela n’était qu’un mauvais rêve provoqué par la quantité astronomique d’alcool que j’avais ingurgité, mais une petite voix intérieure me criait que je n’avais pas halluciné, que tout ça était bien réel, et que j’allais devoir faire avec, que je le veuille ou non. Je la vis hoché la tête en réponse à ma question. Alors comme ça, l’aspirine faisait office de somnifère ? Cela m’étonna un peu, mais il vrai que je n’avais jamais vraiment été une grande consommatrice de médicament. Ce n’était pas mon truc de distiller des substances chimiques dans mes veines sous prétexte que cela pouvait guérir quelque chose. Je préférais les remèdes un peu plus naturels. Comme un bon grog à la gnôle pour guérir d’un rhume. « Ah, tu m’apprends quelque chose. J’ai jamais trop pris d’aspirine, donc je suis pas habituée. Mais tu as raison, il va falloir que je me repose si je ne veux pas mourir, haha. » En effet, je ferais mieux de suivre son conseil si je ne voulais pas avoir de problèmes en salle le soir même. Eh oui, malheureusement, j’étais de service le soir même, ce qui risquait d’être compliqué. Surtout que je devais faire l’ouverture. Une idée me vint d’ailleurs à l’esprit en pensant à ça. « Dis moi, avant que je sombre dans le sommeil, si tu veux, tu n’as qu’à venir avec moi ce soir. Vu que je fais l’ouverture, je pourrais te montrer la salle, t’expliquer deux trois choses, et te présenter à Cindy la blondasse et au barman ? »
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    Un fou rire ça fait toujours du bien et c'est super communicatif aussi. Nous démarrions plutôt  bien toutes les deux et c'est tant mieux. Je n'étais pas bien difficile à vivre de toute façon, elle s'en rendrait très vite compte. Les prises de tête lourdingues c'est pas mon truc. Oh tu sais même moi, aujourd'hui à chaque fois que j'y pense ou que je raconte ça à quelqu'un j'en ris vraiment. J'ai de bons souvenirs là-bas et d'autres moins. Seulement ces autres moments là j'aime beaucoup moins en parler en fait, je n'en parle presque jamais. Ma mère, mon père tout ça. Ce n'est pas ce dont je préfère parler c'est vrai. Pour l'aspirine et son effet soporifique j'en savais rien en fait, si c'était commun à tous le monde ou juste à moi? Chaque corps réagit différemment. Ah je sais pas si ça fait dormir tout le monde mais, moi oui souvent. Fais une petite sieste ça peut être que positif. De toute manière je pense me reposer un petit moment aussi. Les déménagements, j'ai jamais trop aimé ça. Je venais moi-même de m'allonger sur mon lit, ma tête reposant sur mon oreiller tout en regardant le plafond d'un blanc presque immaculé. C'était assez apaisant et je me disais que finalement j'allais sans doute me plaire ici. Je me tournais alors sur le coté en déposant mon regard sur la jeune française. Hum, pourquoi pas ça peut être bien. Comme ça tu me mettras aussi au parfum sur les mecs un peu trop relous du coin. Mais, je veux surtout pas te déranger hein Norah. Cindy la blondasse, pourquoi j'ai l'impression que je vais avoir un peu de mal avec elle? Je riais alors à cette appellation on aurait dit que Norah ne l'appréciait pas particulièrement non plus.
   
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« Tu m’étonnes que tu en ris encore. Jusqu’à ta mort tu vas rire d’un truc pareil. C’est tellement le genre d’anecdotes que tu pourras raconter à tes petits-enfants plus tard. Haha, je suis à peu près sûre que j’y repenserais forcément la prochaine fois que je verrais une autruche ! Et tu sais, on a tous des mauvais souvenirs même dans les meilleurs endroits du monde… » Ca, j’étais bien placé pour le savoir. Même si Paris me manquait, c’était aussi là que j’avais dû dire adieu à mon rêve le plus cher, là que j’avais dû laisser mon amour derrière moi, là aussi que j’avais coupé les ponts avec tous mes amis en terminale pour me concentrer sur un concours que je n’avais même pas pu passer. Au final, mes derniers mois sur la capitale française n’avait pas été les plus heureux. Mais je ne tenais pas à évoquer ces souvenirs maintenant avec la gueule de bois que je me traînais. Et puis après tout, on venait de se rencontrer, et quand on sait que même avec mon meilleur ami, qui me connait quand même depuis une dizaine d’année, je ne me laissais pas facilement aller aux confidences, il était aisé de deviner que je n’allais certainement pas me confier à elle dans les détails. Peut-être plus tard, au fil d’une conversation, les choses viendraient naturellement, mais je n’irais sûrement pas vers elle pour ce genre de choses, tout aussi sympathique qu’elle soit. Je détestais de devoir me mettre à nue devant les gens, je me sentais bien trop vulnérable. J’avais besoin de ma carapace, d’une protection, n’importe quoi pourvu qu’on ne voit pas la vraie Norah. Elle avait disparu depuis bien longtemps et ne referais probablement jamais surface, emprisonnée en France à jamais. « C’est épuisant les déménagements, je te comprends tout à fait. Si tu dors aussi, je vais me reposer alors, parce que ça devient vital là haha. » En effet, mes muscles ne me répondaient plus, j’étais incapable de les bouger, et mes paupières commençaient à se fermer toute seule, contre ma volonté. Je sombrai progressivement vers un sommeil sans rêves. Elle semblait vouloir accepter ma proposition, tout en se sentant de trop. J’allais vite la rassurer à ce sujet. « Si ça me dérangeait, je ne t’aurais même pas posé la question. Donc ne t’inquiète pas tu es la bienvenue. Et tu verras, les mecs un peu lourd sont souvent les mêmes, solitaires accoudés au comptoir, des vrais piliers de bars. Tu ne peux pas les louper ! Et Cindy… Ah, Cindy… Elle est pas méchante hein, juste… C’est un être à part. Tu vois la poupée Barbie ? Ben c’est la version humaine. A peu près les mêmes proportions, et une tête tout aussi vide. Ils l’ont livré sans cerveau la pauvre. Et elle ne se prive pas pour draguer allègrement les clients, donc tu ne t’étonneras pas. Sur ce, je crois vraiment que je vais m’endormir… » Je baillai aux corneilles, incapable de me taire plus longtemps les signaux de détresse que m’envoyait mon corps à l’agonie.
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