C'est le 10 Mars 1990, que je suis née, ainsi que mon jumeau. Nous sommes née à Naples, et nous y avons vécut ensemble un certain temps. A vrai dire, à cette époque, il n'y avait que moi, mon frère, et mes parents au monde. Quand nous étions petits, on était inséparables, tout les deux, de vrai terreur, toujours prêt à faire les quatre cents coups. On était les deux doigts de la mains. Mais tout changea assez rapidement.
A peu près vers nos 11 ans, mes parents devaient partir en Islande pour leurs travail. Il faut dire qu'ils étudiant les espèces, ou les paysages, je ne me souviens plus très bien. C'était les vacances, et on devait aller là-bas. Néanmoins, c'est à ce moment là que mon jumeau étant malade, était intransportable. Il devait se soigner, et venir nous rejoindre aussitôt après, puisque nous resterions pour une assez longue période. Je ne voulais pas partir sans lui, mais c'était mon frère, et nous aimions tout deux l'aventure, et les découvertes. Aussi je lui promis de faire plein de photo, et de lui montrer les meilleurs coins quand il nous rejoindrais. Papa, maman, et moi, nous sommes partis. L'Islande était belle, magnifique même. Le soucis? C'est que peu de temps après notre arrivé, nous avons eut un accident. Le genre d'accident, où mes parents sont morts, moi grièvement blessé. Tout ce qui me restait, c'est le réveil à l'hôpital, entouré de gens, dont je ne comprenais pas ce qu'ils disaient. J'étais seul, effrayé, sous le choc, et sûrement pas totalement guéri, en plus de ne me souvenir de rien. Les jours passèrent, et je me lia d'amitié avec un garçon qui venait régulièrement à l'hôpital à cause de sa maladie chronique. Il me parlait, et au fur et à mesure, je fini par comprendre ce qu'il disait, et lui ce que je disais. Heureusement qu'on avait commencer l'anglais à l'école. J'étais un enfant amnésique sans famille, sûrement étranger, et personne ne semblait savoir d'où je venais, ou qui était mes parents, et comme j'étais incapable de me souvenir de quoi que ce soit, je n'étais pas d'une grande aide.
Au bout de quelques temps, je fus intégré à la famille de ce garçon. Je pense qu'ils avaient eut un peu pitié de moi, laissé à l'abandon dans cet hôpital. Je me lia très vite avec ses autres frères, et rapidement nous formions presque une famille. Je dis presque, puisqu'ils m'appelaient tous "L'étranger", à défaut de connaître mon prénom. Au bout d'un moment, les choses devinrent compliqué, et la famille décida de m'adopter, de me donner un vrai prénom, et un vrai nom de famille. Mais je restais à l'école "L'étranger bizarre amnésique". Je grandis dans cette famille, aussi bien que possible, partager entre ce sentiment d’appartenir à quelques choses, et ce sentiment de ne pas être à ma place. J'étais constamment jugé sur ce que je faisais, ou disais. J'étais l'étranger, et sur cette petite ile contenant des villes très réduites en nombre d'habitant, j'avais... la pression. Et les choses ne sont pas arrangés, quand je me suis mis à fricoter avec un ami de mon frère d'adoption... Oui les étrangers c'est le mal.
C'est quelques temps après cet épisode ô combien gênant que nous sommes partis avec l'école en Italie, pour ceux qui avait prit cette option là. Comment dire, à quel point, rien que d'entendre cette langue, tout me semblait rassurant, familier, et réconfortant... Il ne fallut pas longtemps à se promener dans les rues de Naples, pour qu'on me prenne pour quelqu'un que je n'étais pas. C'est à ce moment là que j'ai découvert qu'en réalité, j'étais Italien, que j'avais toujours vécu à Naples, et qu'il me restait de la famille ici. Les choses étaient compliqués, et à mon retour en Islande, mes grands parents biologique tentèrent de me faire revenir parmi les miens. Ce fut délicat et terriblement déchirant. Devoir quitter les seuls gens que je connaissais, et considérait comme ma famille, pour retourner auprès de ma vrai famille. Certes j'avais le choix, et quand je sus que j'avais un jumeau en Italie, je me suis résolu à tenter de vivre avec eux.
Cinq ans avait passé depuis notre séparation, certes je m'en souvenais pas... Je n'attendais pas le tapis rouge, mais de la joie m'aurait convenu. Et ce ne fut pas exactement comme ça que mon frère m’accueillis. Pendant plusieurs jours je fut ignoré, laissé de côté par celui qui me ressemblait trait pour trait. Les jours étaient long, et la souffrance était dures. Il ne m'adressait pas la paroles, seul mes grands parents semblaient être heureux que je sois en vie, et présent, même si... Je ne convenais pas à leurs famille. Ils ont passer du temps à me faire apprendre la façon de marcher, de parler, de me tenir, toutes ses petites choses insupportables quand on aimerait rester soit même. Mais le pire fut à venir. Mon frère fort entiché d'une jeune demoiselle, me détestant plus que possible, faisait comme si je n'existais pas. Je m'étais habitué à vrai dire.. Seulement cette vipère qu'étais son amie, se rapprocha de moi, au début, je la voyais comme une gentille fille prête à accorder un peu d'intérêt au pauvre et merdique jumeau ramasser d'un accident. Plus le temps passait, et plus elle se rapprochait de moi. Je voyais bien comment il nous regardait, et je sentais son envie de me massacrer monter en lui. Pourtant lorsqu'elle me fit des avances, je la repoussa, aussi gentiment possible, en lui indiquant qu'il serait un meilleur partenaire de vie, car intéressé par elle. Tout sembla normal, je me pris une gifle, et la discussion s'arrêta.... Le lendemain j'étais convoqué à la police pour une plainte déposé contre moi, pour viol. Vous imaginez aisément ma mine déconfite, et mon jumeau qui me mitraillait du regard en protégeant sa dulcinée de moi... Le procès commença, et je n'en menais pas large, j'étais innocent, mais elle avait tout savamment orchestré pour que tout m'accuse. J'étais pris au piège, jusqu'à ce qu'elle se rétracte, et que toutes les charges soient abandonnées. Au début je criais victoire... mais à la fin, je sus ce qui s'était passé... Un doute sur mon honnêteté est bien plus embarrassant qu'une franche condamnation, et avec cet ombre sur mon casier, elle avait le loisir de me voir souffrir et tourmenté un peu plus.
Je vécu ma vie, comme je pus, échappant tant bien que mal à ses stratagèmes, ou aux complot fomenter par elle et mon frère. Il trouvait tout ce qu'il pouvait pour me nuire, racontant à mes amies, et mes futures petites amies, que j'avais agressé la sienne, que je ne pensais qu'au sexe et rien d'autres, que j'avais de la drogue chez moi pour pouvoir abuser d'elle sans qu'elles ne se souviennent, me faisait rater des rendez vous, lançait des rumeurs sur mon compte. Je n'y prêtait pas attention, tentant de trouver quelqu'un qui comprenait la machination que mon frère lançait contre moi... Jusqu'à ce que ce fut à mon tour de me venger. Un jour, il semblait étrange, j'ai donc pris soin de le suivre, et ce fut à ce moment là que je pus prendre une merveilleuse et horrible photo de lui avec un autre homme. Oh certes à notre époque, cela n'a plus rien de choquant... Mais si mes grands parents venaient à le savoir, il en serait tout autre. J'obtins un cessez-le-feu provisoire, et le força à plaider ma cause pour aller étudier à Harvard, et pour que mes frères Islandais d'adoption puissent avoir le choix d'y aller aussi, le tout payer par les vieux. Mes grands parents dans l'optique que la famille ne soient pas désuni, nous conjura de nous y inscrire tout deux, et de prendre un appartement ensemble.
Nous sommes donc venu ici, il y a 6 longues années. Devoir supporter mon frère me donne la nausée, mais je n'ai pas le choix. C'est ma seule option.
Lorsque le volcan Islandais en (2010) empêcha les avions de volés, j'étais en Islande, avec mes frères d'adoptifs pour une visite de "nos parents"... Bien sûr à ce moment là, rentrer à Harvard fut difficile... Et pendant ce temps là, mon frère en profita pour faire croire à tout le monde que j'étais mort en Islande à cause de ce volcan...