Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCaleb & Aidan ☼ I'll be there for you - Page 2
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Caleb & Aidan ☼ I'll be there for you

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« Tu es trop aimable... » lui rétorqua-t-il narquois. En même temps, il aurait été étonnant que Caleb se mette à brancher des nanas, et il ne le souhaitait pas, avoir tout le terrain pour lui en plus, ça lui convenait parfaitement. Aidan eut un sourire lorsqu'il lui parla des jeunes femmes qui gravitaient autour de lui, mais fallait pas croire depuis quelques temps, il avait été plutôt sage. « J'ai pas couché avec grand monde ces derniers temps. » lui dit-il en lui tirant légèrement la langue. « Bon y'a qu'avec Emma que ça a légèrement dérapé, d'une fresque, on est passés à un autre genre si tu vois ce que je veux dire. » Son regard se fit un peu pensif. « Mais cette fille, il suffit qu'elle me regarde d'une certaine façon pour que je lui saute dessus tu vois. » Il avait toujours eu un faible pour la vice-présidente Mather, y'avait comme une sorte de connexion entre eux sans pour autant qu'ils aient une vraie relation, c'était vraiment bizarre leur lien, mais c'était comme ça. « En tout cas oui, c'était le meilleur pour June même si elle m'en veut, je tente de la préserver de mes démons à ma façon. » lui dit-il doucement. Et Caleb savait de quoi il parlait, il n'y avait personne qui le connaissait mieux que lui. « Oh tu regarderas, mais va pas dans les photos pour reluquer petit coquin. » lui dit-il en faisant un clin d’œil à son meilleur ami. « Ma parole, je sors pas d'ici les deux pieds devants mais en te prenant la main beauté ! » son rire se fit léger, Caleb avait bien réussi sa mission, il lui avait remonté le moral et dieu sait qu'en temps de maladie c'était important.
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« Je sais je sais ! » fanfaronnais-je en bombant le torse comme un con avant de le brancher sur le sujet des femmes et de ses conquêtes. Un sujet redondant entre nous mais en même temps, nous étions deux mecs et puis, j’adorais le faire chier avec ça. Remarquez, ça devait être surtout pour cela que je le branchais souvent sur la question. « Je vois ça ! Une Mather sérieusement ! Tu ne pouvais pas choisir une autre ? Remarque, ma plus longue relation de coucherie c’était avec une Mather. Je ne sais pas si tu connais Bambi ? Bref, c’est là que je me dis qu’avoir une femme à la maison, c’est pratique, pas besoin de se prendre la tête » rigolais-je bien que j’aimais sincèrement ma femme, c’était simplement histoire de plaisanter que je tenais ce discours particulièrement macho. Par la suite, naturellement, nous en venions à parler de June avec qui, il connaissait des difficultés. « Oui, ça lui passera ne t’inquiète pas ! » le rassurais-je compatissant. Dans le fond, Aidan avait sûrement fait le meilleur choix même si la jeune femme le vivait mal pour l’instant mais quelque chose me disait qu’elle finirait par s’y faire et passerait à autre chose. Forcément, nous finissions tous par tourner la page. J’étais le plus exemple, ayant réussi à faire un trait sur Mary après plusieurs mois de deuil. Enfin, savoir qu’elle m’avait fait cocu quelques jours avant sa mort m’avait considérablement bien aidé. « Attends, tu crois sincèrement qu’en me disant de ne pas aller dans tes photos, je vais t’écouter ? C’est même la première chose que je vais zieuter » le taquinais-je bien qu’il savait que je n’étais pas du genre fouineur. « J’y compte bien mon petit chat ! Je te ferais même la totale pour te montrer combien je suis heureux quand tu sortiras » rigolais-je en appuyant ma réponse d’un petit clin d’œil coquin. Qu’est-ce qu’on pouvait être con des fois.

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A discuter ainsi avec Caleb, il en oubliait presque qu'il était malade. Enfin, c'était sans compter sur la vitre qui les séparait. C'était insupportable de se sentir comme un poisson dans un bocal. Il se mit à rire lorsqu'il lui parla d'Emma. « Mather, Quincy, Eliot, tu sais bien que je ne suis pas difficile malgré mon petit penchant pour les Cabot. » Il lui fit une moue légèrement provocatrice, c'était la réalité, il appréciait les femmes superbes, élégantes et comme il faut de cette confrérie, mais il le taquinait également en sachant que Thaïs en faisait partie. Caleb lui parla d'ailleurs de Bambi dont il avait un vague souvenir, n'oublions pas qu'ils avaient été colocs de chambrée pendant des années. « Je crois bien l'avoir croisé deux ou trois fois à la Lowell, mais c'était en coup de vent. Je me souviens juste qu'elle était canon et qu'elle avait un cul à tomber. » Il arqua ses sourcils à ce souvenir, c'est fou ce qu'il pouvait retenir l'essentiel par moments. « Ah ce bon vieux temps où on se tapait toutes ces nanas en s'en foutant. » Il exagérait, ils avaient évolué, du moins Caleb et heureusement quelque part. « J'espère. » confirma-t-il en soupirant. Il espérait que June passe à autre chose, parce qu'il était fort et se montrait distant, mais elle était un peu son talon d'Achille. Le Lowell fit un clin d'oeil à son meilleur ami, il le savait curieux et il irait sans doute voir ses photos à ses risques et périls. « Ce sera notre petit secret. » lui dit-il en amorçant un sourire. Il y avait beaucoup de photos de tableaux et autres œuvres, mais également quelques autres un peu plus croustillantes, il fallait l'avouer. « Tu sais comment me consoler... » lui avoua-t-il langoureusement. Prenez Caleb, Prenez Aidan et vous avez là, la maxi dose de connerie. Le Peintre sentit un nouveau vertige lui tourner le crâne. Il soupira, saoulé de se sentir si faible et malade. « Je crois que je vais devoir aller me reposer. » Il était debout depuis quelques minutes mais cela commençait à faire long pour sa résistance de grippé, vivement qu'ils trouvent une solution à ce virus parce qu'il n'avait qu'une envie, s'enfuir sur le dos de son meilleur pote.
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« Ouais ouais ben tiens-toi éloigné d’une certaine Cabot si tu ne veux pas que j’arrange ta petite gueule d’ange ! » rétorquais-je dans un parfait mélange de menace et d’amusement. Je savais bien qu’Aidan me provoquait et je rentrais bien volontiers dans son jeu mais il est vrai que Thaïs était à moi autant que je lui appartenais et si j’avais bien des défauts, la jalousie et la possessivité étaient les grands gagnants de l’histoire. A la place, je préférais le taquiner sur sa propre vie sexuelle, râlant au passage qu’il choisisse la Mather. Je n’étais pas trop fan de cette confrérie même si j’avais deux trois connaissances comme Bambi, mon ancienne sexfriends. « Pour avoir un cul à tomber, elle en avait un et je te parle pas de son foutu déhanché » grognais-je car effectivement, la demoiselle savait y faire avec les hommes bien que ma jolie blondinette me comblait au plus haut point. Sinon, je ne serais pas sur le point de l’épouser une deuxième fois –puisque la première avait été faite à Las Vegas. « Ouais, c’était le bon temps ! Quand on parle comme ça, j’ai l’impression d’avoir soixante balais et que nous sommes deux petits vieux » rigolais-je connement avant de secouer la tête de droite à gauche. « T’inquiète poto ! » soufflais-je quelques instants plus tard à propos de June. Il ne devait pas s’en faire, les femmes finissaient toujours par se raccrocher à d’autres branches. C’était bien connu ! A la place, je préférais déconner pour lui changer les idées notamment au sujet des photos de son portable ou de la manière dont il sortirait de là. « Je te connais comme si je t’avais fait mon petit chat ! » répondis-je avant de froncer les sourcils. Il avait l’air épuisé et j’hochais donc la tête. « Oui, file te reposer, tu en as besoin et ne t’inquiète pas, je m’occupe de tout ! » tenais-je à le rassurer.




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Le provoquer sur Thaïs c'était un peu le truc facile. Au fond, il savait que Caleb avait bien conscience qu'Aidan ne voyait pas du tout sa femme de cette façon et heureusement, mais son meilleur ami était tellement jaloux que c'était parfois tout simplement drôle d'observer ses réactions. « T'inquiète mon poussin. » lui répondit-il narquois. Son regard brilla légèrement lorsqu'ils évoquèrent la dite Bambi. Effectivement, ça ne l'étonnait pas, il ne fallait pas oublier que par le passé Caleb avait été un séducteur tout comme lui. « Non mais là , je me sens vraiment comme si j'avais soixante balais Dude. » Référence à ses courbatures et son état général, mais le sourire amusé sur son visage annonçait que son moral était définitivement remonté. La rencontre semblait s'achever là, Aidan ayant préféré rester sourd jusque là aux signaux de fatigue envoyés par son corps. Mais il devait s'avouer la vérité, son lit l'appelait. Il eut un dernier regard pour son pote, son frère en quelque sorte. « Merci. » Un léger sourire se peignit sur son visage.  « Je sais pas ce que je ferai sans toi vraiment. » Et pour une fois, Aidan ne déconnait pas, il était sincère. Après avoir fait un dernier signe à Caleb, il regagna la chambre de quarantaine et ses murs confinés et blancs, non sans glisser un regard amusé sur le beau-père de son meilleur ami.

[END]
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