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Jeno n'était pas très net dans sa tête. Il était même complètement cinglé mais c'est vraiment ce qui faisait son charme. Après avoir parler du bal, d'Emrys, de la drogue, de tous les sujets dits « important », vous vous détendiez un peu avec les conneries de ton petit ami. Tu riais, tu ne savais même pas pourquoi tu riais mais ça te faisait tellement de bien de voir quelqu'un avec la joie de vivre sur son visage. Cela te redonnait encore plus la force et l'envie de te battre. Lui souriant, tu l'entendais parler. Mais bien sûr. Il n'a jamais été dans un hôpital lui ça se voit. Levant les yeux au ciel, tu venais ensuite les braquer sur lui. « Non mais y'a pas de marqueurs dans l'hôpital enfin si à l'accueil mais on sort pas de notre chambre. Et puis, t'en fait pas pour les vieux cathos, je les ai tous convertis à la perversion et à la débauche. » Tu riais, t'imaginant une vieille catholique en gros gang bang après avoir pris un max de speed ou ecstasy. Et puis, ton rire retombait bien vite en entendant Jeno qui se blâmait à nouveau. « Mais arrête de dire que c'est ta faute putain. Et puis, tu sais très bien qu'on peut parler de tout et que je ne suis pas une gamine. Je ne vais pas te prendre la tête pour des trucs de merde. Le principal c'est qu'on soit tous les deux. » Tu lui souriais avant de reprendre. « Par contre si tu peux trompe ta plus de couilles et plus de tête c'est clair ? » Tu riais un peu niaisement avant de le regarder à nouveau. Tu étais tellement presser de le retrouver que tu étais prête à trafiquer les résultats de tes prochaines analyses mais tu ne savais pas encore comment. A réfléchir tiens. Parlant ensuite de votre partie de jambe en l'air, tu fis un léger clin d’œil à Jeno avec ton regard de tigresse prête à le dévorer histoire de le faire languir un long moment avant qu'il puisse être entre tes cuisses. Mais malheureusement la sentence tombait. « Je ne sais pas quand je sors. C'est moins drôle si je savais mais je te promets que je t'appellerais pour que tu viennes me chercher. Et puis, si t'es un mec bien et que tu m'aimes un minimum, tu m'auras fait à manger et tu me fera l'amour toute la nuit, jusqu'à ce que tu n'en puisse plus. » Tu souriais fière de toi, car dans un sens tu savais que Jeno pourrait faire plein de choses pour que tu sois heureuse, sachant qu'il croit encore devoir se faire pardonner pour le bal. Tu allais en profiter gentiment.
Ça faisait vraiment du bien de le voir ici. C'était un peu comme une bouffée d'air pur qui venait te raviver et te donner encore plus de courage de lutter. Tu lui souriais doucement mais haussais les sourcils à sa remarque. Tes sauts d'humeur ? Tes sauts d'humeur lui manquait ? Il était devenu fou. Tu soupirais doucement, faisant mine d'être désespérer. « Et voilà, je te laisse seul quelque temps et tu deviens cinglé. » Secouant doucement la tête tu ne pouvais t'empêcher d'émettre un petit sourire. « Comment mes sauts d'humeur peuvent te manquer ? A moins que tu sois fou des meufs ultra chiante dans mon genre. » Tu ne voyais que cette explication là. En même temps, il était sorti avec Skylar pas que tu te compares à cette pimbêche bleue mais simplement qu'elle aussi était ultra chiante et pour le coup c'était le seul point commun qu'on pouvait vous trouver. De toute façon, il était temps d'enterrer Skylar, d'enterrer Emrys, d'enterrer toute cette merde et de simplement vous consacrez à vous deux. Reprendre votre train train quotidien, vivre d'amour et de rhum et tout se passera très bien. Vous ne demandez rien à personne et vous emmerdez le reste de la terre. Souriant une nouvelle fois, tu venais le rassurer. « Oui, tu seras le premier au courant, je ne vais pas rentrer à pied de l'hôpital. Moi ça me manque pas du tout, du tout. » Tu levais les yeux au ciel en guise de mépris avant de le regarder. « Mais je plaisante petite tête, bien sûr que ça me manque. D'ailleurs, tu pourras dire à Félix que je risque de squatter ton pieux un bon moment à mon retour. » Tu lui faisais à nouveau un petit clin d’œil. Félix allait être heureux de te voir tous les jours à moitié nue, te baladant dans la chambre. « Si tu le sens pas invite moi au restaurant bébé. » Tu riais doucement avant de fondre comme une gamine de douze ans qui vient de tomber amoureuse. Et oui, Jeno venait de dessiner un cœur sur la vitre. « En temps normal j'aurais dit que c'est une niaiserie mais là je trouve ça trop mignon. » Tu haussais un peu les épaules en laissant s'échapper un soupir de bonheur. « Je t'aime. » Tu lui souriais tendrement.