(+Dylan, Phoebe) du haut de ma tour, je vous emmerdes.

Perchée sur le balcon donnant sur une des artères principales du campus, tu te tenais prête à agir au vue du premier Mather que tu croiseras. En fait, tu les avais pas mal étudié durant les derniers jours et tu savais à peu près vers quelle heure ils sortaient de leur repère. Ou alors tu n'aurais qu'à t'attaquer au premier stone que tu croiserais. Bref, tes ballons remplis d'eau n'attendaient que d'être lancer et toi aussi, tu essayais de contenir ta joie. Ce n'était pas dans tes habitudes de jouer se genre de plaisanterie, mais on t'avait mis au défi par ta marraine d'intégration de la Eliot House. Les secondes passèrent et tu commençais à t'impatienter lorsqu'au loin se dressa la silhouette de ce qui semblait être deux petits verts mal chanceux. Ils allaient se faire mouiller !

Journée épuisante. Entre les cours à rattraper après mes trois semaines d'absence, et les explications que je dois à Gwen, j'ai à peine le temps de respirer. Ma vie est réglée comme du papier millimétré, chronomètre en main, et pas une minute à perdre. Et là, c'est l'heure de la pause avant d'aller m'enfermer pour réviser le reste de la journée. Un break bien mérité, le temps de fumer une clope pour décompresser quelques instants. Tout est là : la cigarette, la chaleur du bâtiment qui s'échappe par la porte, contrastée par le froid ambiant de l’extérieur, et mon briqu...et. Oh. Je tâte ma poche, introuvable. Damned. J'ai du l'oublier là-bas, et pas le temps d'y retourner. Je regarde autour de moi, j'y reconnais un visage plutôt familier : une jeune Mather que j'ai déjà pu croiser dans les couloirs de la Mather House, ou peut-être ailleurs. Je l'interpelle d'un geste. "Hé, dis-moi, t'aurais pas du feu s't'eu plait ?"

Phoebe et les cours ça faisait un. Elle adorait ce qu'elle étudiait et c'était pas un trait commun chez les mather cette assiduité pour les cours, mais elle le cachait assez souvent, alors bon. Il y avait une pause au cours, d'un bon moment d'ailleurs et la jeune femme en profita pour sortir à l'extérieur histoire de fumer quelque chose ou juste prendre l'air. Elle s'était mise à marcher dans un peu n'importe qu'elle direction, juste pour trouver un endroit à l'abris du vent et elle sortit simplement de ses rêveries en entendant quelqu'un lui demander du feu. Elle sourit doucement et s'approcha du Mather, elle ne le connaissait pas vraiment, mais elle sortit son briquet pour allumer sa cigarette. Elle s'en sortit une par la même occasion et alluma la sienne de suite. « Un mather sans feu, j'y aurais pas cru si on me l'avais pas dit. » Elle souffla une première bouffé de tabac en souriant de façon un peu moqueuse mais tout de eme sympathique. Elle avait cette drole de façon de se moquer tout en restant adorable.

Tu tenais fermement ton premier missile, prête à le lancer sur les deux jeunes gens qui marchait côte à côte maintenant. Du haut de ton balcon, tu ne les reconnaissais pas et c'était bien mieux comme ça. Le mieux c'était qu'on ne sache pas que ça vienne de toi. Des plans pour qu'on te poursuives en justice pour harcèlement ou je-sais-pas-quoi dans le seul but de te soutirer de l'argent. Alors que tu retins ton souffle, tu larguas ton premier ballon rempli d'eau. Tu te sentais alors comme une gamine qui fait ce genre de mauvais coup. Quand tu étais enfant, ça n'a jamais été ton truc. Tu étais toujours bien rangée, tu étais du bon côté de la force. Mais tu devais quand même admettre que ça avait quelque chose d'excitant que d'être celle qui « maltraite » les autres. Évidemment, tu n'en feras pas une habitude, mais quand même... Ça t'amusait soudainement beaucoup plus que tu ne l'aurais cru. Et BAM ! Le grand ballon d'eau éclata sur la jeune femme puis, tu en renvoyas un aussitôt sur l'autre jeune femme, te cachant du mieux que tu pouvais pour ne pas qu'ils te remarques. Ah mon dieu ! Voilà, tu venais de retrouver ton coeur d'enfant immature.

"Merci. C'est bien la première fois que ça m'arrive." Je souris à mon tour. Par politesse, pour la remercier, et parce que sa remarque m'amuse. J'ai rarement vu un Mather dépourvu de feu, c'est vrai, nous sommes plutôt réputés pour toujours avoir le matériel nécessaire à une bonne soirée sur nous. Le briquet y compris. Mais pas cette fois. Tout allait parfaitement bien : ma cigarette allumée, une compagnie agréable. Tout, jusqu'à ce qu'une bombe à eau n’atterrisse sur le crâne de ma collègue. Puis sur le mien. Ok, super, maintenant ma cigarette est foutue, mes habits trempés et mes cheveux de même. L'autre Mather est dans le même état que moi. Bienvenu à Harvard, l'élite universitaire américaine où les élèves n'ont que ça à faire que d'arroser les autres. Je regarde d'où le projectile venait, une fenêtre ou peut-être même le toit au dessus de nous : personne. Celui qui a fait ça n'a même pas les tripes d'assumer ces actes. Il aurait pu blesser quelqu'un. Je parie sur un Eliot, les autres maisons ne s'abaissent jamais à ce genre de méchanceté gratuite. Je reporte mon attention vers la jeune fille. "Ca va ? T'as rien ? T'as pu voir qui c'était ?"

Premier lancé : réussi ! Qui l'eut cru ? C'était un sport quasiment thérapeutique, ce truc. Ça te faisait du bien de te défouler comme ça... Depuis le temps où tu retenais toute cette rage, toute cette amertume envers les gens qui t'entourent. Tu avais pratiquement trouvé l'activité pour te faire du bien. Toujours cachée derrière la porte, tu finis par ressortir de là et pris un nouveau ballon bien rempli. On va voir qui est la meilleure ! Tu larguas une nouvelle bombe d'eau à la va-vite, sans vraiment regarder où elle allait atterrir. Terrorisée à l'idée qu'on puisse te voir, tu retournas rapidement te planquer dans ta cachette, le coeur battant à vive allure. Mon Dieu Olyvia ! Tu pourrais y prendre goût, faut faire attention !

De rien, ça fait plaisir. Phoebe était pas très possessive de son feu faut le dire et elle était toujorus sympa avec les mather, du moins en général disons qu'ils avaient une longueur d'avance sur tout le reste du monde. La jeune femme fumait elle aussi, alors que la jeune fille à côté d'elle se retrouva complètement trempée. Phoebe avait recu quelques gouttes, mais rien de plus. Franchement, c'était qui l'andouille. « moi ça va toi ? Probablement un CRÉTIN d'Eliot » A peine Phoebe avait-elle lancée sa remarque qu'elle recu, elle aussi, un balon d'eau en plein sur la tête, elle allait payer cher cette personne, Phoebe c'était une fille rancunière. Elle ne voyait pas de qui il s'agissait, mais elle leva la tête vers le haut. « c'est bien connu des Eliot, des petit gosse de riche lache pas capable de s'assumer! » Ouais, ça allait barder là, elle était pas du tout de bonne humeur.

Tu étais pleinement satisfaite, là. Et tu avais l'impression de retrouver ce coeur d'enfant; celui que tu n'as jamais eu. Après avoir lancé le second ballon d'eau, tu entendis l'une des deux personnes se mettre à crier. Ça te fit marrer bien plus qu'autre chose, en fait. Tu savais que du haut de ta tour, tu étais invincible. Et c'était ça, le bonheur. Être intouchable; en toute circonstances. « c'est bien connu des Eliot, des petit gosse de riche lache pas capable de s'assumer! » Tu pris un nouveau projectile et le lança rapidement du haut de la rampe. Restant là, tu constata l'étendu des dégâts. Roh ! La pauvre s'en était pris plein la figure ! « Vient me chercher si tu peux ! » crias-tu, riant en même temps. « Quoi qu'on ne laissera jamais deux Mather trempées entrer dans la maison des Dieux ! » dis-tu toujours en riant. Vraiment, c'était juste trop amusant, tout ça.

Phoebe avait senti toute l'eau envahir son corps et éteindre sa cigarette par le fait même. Elle sentait la rage monter en elle, encore plus quand elle s'imaginait une petite garce d'Eliot qui lui lançait des ballons comme ça, sans aucun considérations. Enfin, Phoebe devint assez agressive en criant au toit des Eliots, la jeune femme eu réponse et elle reconnu cette voix et ça la frustrait encore plus. Elle était certaine de connaitre cette fille et pourtant elle avait un bon sentiments avec cette fois. bee poussa un grognement et tourna vers la porte de la maison, comme si elle allait se gêner. « Des Dieux mon cul, on va voir si c'est si difficile d'entrer dans votre maison de gosse de riche. » Phoebe ouvrit la porte, ce n'était pas verrouiller à cette heure, elle bouillait et les gens la regardait alors qu'elle était trempée. Un mec essaya de l'empêcher de se mettre à monter pour aller au toit, mais la jeune femme lui lança un de ses regards, elle pourrait etre n'importe qui, c'est pas comme si elle avait mather de tatouer sur le front, mais elle n'avait clairement pas l'esprit d'une bleu. Elle monta jusqu'au toit et resta sans mot devant cette jeune femme qu'elle connaissait. Elle avait toujours se regard de défi, de rage, malgré que normalement, elle aimait bien Olyvia.

« Des Dieux mon cul, on va voir si c'est si difficile d'entrer dans votre maison de gosse de riche. » Oh bah, c'est qu'elle n'a pas la langue dans sa poche, cette Mather ! malheureusement, lorsque tu la vis se rendre près de la porte, tu eus comme un pincement au coeur. Elle était sérieuse ? Elle allait vraiment monter ? Oh oh. Tu essayas tant bien que mal de ranger tout ton stock pour prendre la poudre d'escampette avant qu'elle n'arrive, mais... Trop tard. Face à toi, tu reconnus Phoebe. Oh mon Dieu ! Mais quelle andouille ! D'en bas, tu ne l'avais pas du tout reconnue ! Tes yeux devinrent ronds comme des pièces et ta mâchoire tomba. « Phoebe ! Je t'avais pas reconnue vue d'en bas ! » bégayas-tu, vraiment mal à l'aise tout à coup. Oh, mais merde ! Dans quel foutoir tu t'étais encore mise...