Between the bars ► Denzel

DENZEL & NINA

► Between the bars

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« Nous sommes de ceux qui s'y prennent à l'envers avec les autres. Nous sommes de ceux sur lesquelles on ne parie jamais. Nous sommes de ceux qui n'savent plus raisonner de façon logique. Nous sommes de ceux qui ont tout fait comme il faut, mais qui n'y arrive pas »

On s'était dit qu'on se verrait, on s'était dit qu'on se parlerait. Tu m'avais dis, on s'était promis. Tu t'souviens ? Tu t'souviens ? Mais tu n'as rien tenu, et tu t'en es allé, tout simplement. Sérieusement, c'est quoi ton problème ? C'est moi ? Mais j'pensais que tu m'aimais bien ? Je ne comprends pas, je n'comprends plus. Il avait l'air sincère pourtant, pourtant.. Mais depuis quelques jours, plus rien, c'est comme si je n'existais plus. Plus aucun sms, plus aucun appel, plus rien. Même à la bibliothèque, je n'le croisais plus. Je faisais exprès de prendre son bouquin préféré, Des souris et des hommes de John steinbeck, juste pour qu'il débarque et qu'il me l'arrache des mains, ou qu'on le lise ensemble, encore une fois. Et je le lisais, jusqu'à la dernière page. Mais rien, il ne se passe rien, il n'était pas là. Je ne le croisais plus sur le campus, ce qui m'inquiétait fortement. Entre deux cours, je décidais de bouger jusqu'à cet endroit. Cet endroit spécial, spécial pour lui. En espérant le trouver là bas, c'est peut-être mon unique chance de comprendre.

Je me souviens que ça faisait mal, le regarder me faisait mal. Il était là, assis près de la rivière, seul. J'ignorais quoi faire.. Rebrousser chemin, ou justement, y aller franco et poser carte sur table. Il était mon opposé, quelque chose de différent de moi, et c'est ce qui me plaisait. Oui, c'est ça, je l'aimais bien, dans le fond. Sinon, pourquoi je me prendrais la tête hein ? Surtout pour une fille qui s'est jurée de ne jamais se prendre la tête. C'est pour ça que j'étais une Mather, pour vivre au jour le jour, et pour profiter. Mais là, c'était différent. Il était mon ami au final, et la leçon que j'ai toujours retenu, c'est qu'on abandonne pas un ami. Alors, c'est ce que j'ai fais, j'ai pris mon courage à deux mains, et je suis allée me poster près de lui, fixant l'eau de la rivière.

« Je savais que je te trouverais là. Au fait, j'ai lu Des souris & des hommes 3 fois cette semaine. *silence* Pourquoi tu ne m'as jamais rappelé? »

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA

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Nina & Denzel

© Kaiji
Prêt de la rivière comme à mon habitude . Je venais juste de raccroché . J'étais au téléphone avec ma mère . Je l'appelais au moins une fois par semaine pour savoir comment se portait Hope : ma petite sœur. Elle était un peu malade, rien de grave mais cela suffisait à m’inquiété. Hope : ce petit bijou qui n'avait que cinq mois . Petit bout d'être humain qui avait réussit à me faire me remettre en question. Si j'arrivais à aimé Hope si fort , j'avais aussi le pouvoir d'aimé quelqu'un d'autre , non ? Je fournissais beaucoup d'efforts pour essayer de me sociabilisé, mais le bilan n'était pas très satisfaisant . Tout ce que je savais faire c'était fuir. La preuve, j'avais fait connaissance avec cette fille il y a deux mois : Nina , et je ne l'avais pas rappelé depuis. Pourquoi ? Chaque fois c'était la même chose ! Quant je sentais que l'ont s'approchait trop de moi , je me refermais tout de suite. Et puis à quoi ça serait de se faire des amis si au bout du compte on crève tous ?
Je regardait l'eau fixement avant de ramassé un cailloux au sol et de le jeté au loin. Mon cœur était sûrement pas encore prêt à accueillir de nouveau habitants . Mais cela faisait bientôt dix ans que ce vieil engin était gelé ! Qui voudrait d'un ami comme moi ? Qui voudrais connaître et être ami avec un intello post-depressif ? Après que j'ai ignoré ces messages et ces appels Nina avait du se dire que je n'étais qu'un beau Salop et passé à autre chose . Après tout, elle n'avait pas que ça à faire, c'etait une Mathers elle ! Du moins c'est ce que je croyais avant qu'elle ne s'assoit prêt de moi fixant son reflet dans l'eau. Elle était surgit de nulle part, et j'avoue qu'elle m'avait fait un peu peur.

« Je savais que je te trouverais là. Au fait, j'ai lu Des souris & des hommes 3 fois cette semaine. *silence* Pourquoi tu ne m'as jamais rappelé? »

Elle n'avait donc pas abandonné . Je ne m'étais jamais autant trompé . Elle avait vraiment l'air agacée et déçu mais je ne me sentais pas mal . Impassible comme à mon habitude.

« J'en ai pas ressentit le besoin . Apparemment . »

Avais-je répondu froidement. Ce n'était que la vérité et je n'avais pas pour habitude d'emballé ce que je pensais dans un jolie papier cadeau pour faire croire que c'était gentil. Je la regardais de haut en bas, sortit une cigarette de ma poche et l'alluma . On avait passé de bons moments elle et moi, de trop bons moments à mon goût. J'avais peur de ce qu'elle représentait, elle était mon opposé mais pourtant ...Elle était actuellement la personne qui en connaissait le plus sur mes goûts et sur ma vie. Bien que cela ce limitait à ma vie à Harvard et mes goûts littéraire c'était déjà beaucoup pour moi . Je la fixait à nouveau dans les yeux cette fois et inspira une première taffe de tabac .

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DENZEL & NINA

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« Au fur et à mesure que grandissent les filles, elles se font enseigner un tas de choses. Si un garçon vous donne un coup de poing c’est qu’il vous aime, n’essayez jamais de vous coupez vous même votre propre frange, un jour vous rencontrerez un gars merveilleux et vous vivrez alors votre propre conte de fée. Tous les films que nous voyons, toutes les histoires qu’on nous raconte nous implorent d’attendre que ça nous arrive. Le coup de théâtre du 3e acte..La déclaration d’amour inattendu.. l’exception qui confirme la règle. Mais nous sommes parfois si pressées de vivre notre conte de fée que nous n’apprenons pas à interpréter les signes. Comment faire la différence entre ceux qui sont intéressés par nous et ceux qui ne le sont pas ? Ceux qui resteront avec nous et ceux qui ne resteront pas ? »

Je pouvais sentir son ignorance à des kilomètres. C'est impressionnant, de ne pas avoir de l'importance pour quelqu'un, c'est fou à quel point ça fait mal, surtout. Je me sentais faible face à son indifférence. C'est mauvais, Nina, très mauvais. Tu avais juré de ne jamais t'attacher, ne plus tomber de haut, et ne plus avoir mal. Mais tu es là, à attendre. Tu aurais pu passer outre, et partir, tout laisser tomber, reprendre ta vie. Mais t'es pas comme ça toi, toi, t'as le coeur sur la main, tu veux aider ton prochain et c'est bien ça ton problème, dans le fond, t'es une gentille, tu fais partie des gens biens. Le bien perd. Le bien perd toujours car le bien doit jouer franc jeu. Le mal ne le fait pas. Mais tu ferais partie des méchants, tu ne serais pas là, tu ne l'aurais jamais connu, et ça aurait pu être ça, ton plus grand regret.

« J'en ai pas ressentit le besoin . Apparemment . »

Prends toi ça dans la gueule, Nina chérie. Si c'était pour te faire mal, il avait réussi. Tu gardais ton calme, aussi longtemps que tu pouvais, sois plus intelligente, ne montre rien. Même si t'en as envie, juste par fierté, par dignité. Je ne pouvais pas le croire, c'était pas possible. Et pourtant.. Il osait me fixer droit dans les yeux, me dévisageant et n'exprimant aucun sentiment. Le néant total. C'est pire qu'un vent, ce genre de chose. Mais il fallait faire avec. Nina, ne montre pas que t'as mal, fais pas cette erreur, putain. Non, dis rien. Je plongeais mon regard dans ses yeux clairs, cherchant la moindre lueur, le moindre espoir, quelque chose qui me dirait " Non Nina, la vérité, c'est que j'ai eu peur." Mais que dal. Son regard était vide, dépourvu de tout sentiment. Il avait peut-être raison au final. Je continuais de le fixer, tout de même, lui piquant sa cigarette au passage avant de la poser sur mes lèvres.

« C'est surtout, que tu n'avais pas les couilles pour le faire.»

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA

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Nina & Denzel

© Kaiji

A peine ma première taffe inspiré elle me retira ma cigarette des mains. Je détestais ça qu'on me retires le pain de la bouche ! J'avais failli couper la main à la dernière personne qui m'avais fait ça. Mais bon, c'était une fille, je n'allais tout de même pas la frappé . Je fixa ces lèvres qui se posaient naturellement sur la cigarette. Elle avait presque autant d'arrogance que j'avais d'impertinence.

« C'est surtout, que tu n'avais pas les couilles pour le faire.»

Non je rectifie : elle avait presque autant d'impertinence que moi. Je n'en revenais pas . Une fille normal serait partit en courant et pleurant sa maman . Elle se serait en suite enfermée pendant deux semaines en appelant toutes ces copines pour lui raconte que le grand méchant Denzel lui avait brisé sont petit cœur de moineau. Enfin du moins c'est comme ça que les films représentaient les jeunes femme post-pubère. Mais elle en avait dans le ventre Nina, elle était résistante apparemment !Moi qui l'a croyait totalement différente de moi, je penses maintenant que je nous ai trouvé un point commun : l'entêtement. Mais comment un être humain pouvait s'infligé une telle peine à lui même . Elle voyait bien que je voulais me débarrasser d'elle , non ? Il fallait être aveugle pour ne pas le voir . Et pourtant elle était encore la, prêt de moi, fumant MA cigarette. Je me leva d'un coup et m'étira . Je partit m’adossé à un arbre deux mètres derrière elle . Je la contemplait un moment de dos .

« Tu penses que tu me fais peur peut-être ? Je ris sans affiché aucun sourire et leva un de mes sourcils. C'est juste que j'en avais pas envie . Et sache que prendre un téléphone et appelé quelqu'un c'est facile , par contre faut avoir des couilles pour accepter qu'on est pas une personne si intéressante que ça . »

Ouch ! J'avais frappé fort la . J'avais atteint le niveau zéro de sociabilisation! Peut-être étais-je allé trop loin . Peut-être que j'avais frappé un peu fort ce coup-ci ? Quel était ce sentiment dans ma poitrine : du regret ? Non ! Je baissa les yeux un moment comme pour cherché en moi un point de repère, pour me ressaisir. J'avais de nouveau perdu toute humanité mais au fond de ma tête une petit voix me priait de faire quelque chose pour éviter le pire. Pour ne pas que Nina ne s'en aille . Mais la voix étais trop faible et le cœur de Denzel encore trop froid . Pourtant, comme si cela allait changé quelque chose à ce qu'il avait dit Denzel se rapprocha de Nina et lui repris la cigarette pour la remettre dans sa bouche. Un geste qui allait en contradiction avec ce qu'il venait de dire qui se résumait à : « casse toi je veux plus rien qui vient de toi »; et la il reprenait sa cigarette . Pour le reste du monde ce n'était rien, mais pour Denzel c'était énorme ! Le « casse toi je veux plus rien qui vient de toi » venait de se changer en : « casse toi je veux plus rien qui vient de toi, sauf peut-être ta salive sur ma cigarette ».

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DENZEL & NINA

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« Ce soir là j’ai découvert que la plupart des êtres qu’on pense méchants ou malfaisant sont tout simplement très seuls... Et manquent de savoir vivre.»

L'arrogance est une bonne défense. Mais l'ignorance l'est encore plus. Alors que je pensais toucher un point sensible.. c'est raté. Ce mec est vraiment difficile à cerner. J'me demande comment on peut être aussi renfermé comme ça, et surtout, pourquoi ? C'est ça que j'aurais aimé savoir, savoir ce qu'il se passe dans sa tête. Ce que son regard vide tentait désespérément de cacher à tous, ou du moins, vu que là j'étais toute seule, ce que son regard vide tentait désespérément de me cacher. C'était à celui qui serait le plus tétu, le plus méchant. Cependant, moi & la méchanceté, ça fait un peu 42 tu vois ? Ou plutôt, la méchanceté gratuite. C'est vrai dans le fond, il ne m'avait rien fait, bien au contraire, je n'allais pas lui en foutre plein la gueule, pas tout de suite. Pour l'instant je m'en tenais uniquement à lui tenir tête. Et croyez moi, c'est pas vraiment une partie de plaisir, difficile soit-elle.

« Tu penses que tu me fais peur peut-être ? C'est juste que j'en avais pas envie . Et sache que prendre un téléphone et appelé quelqu'un c'est facile , par contre faut avoir des couilles pour accepter qu'on est pas une personne si intéressante que ça . »

Niveau claque dans la gueule, j'en ai pris. Mais 2 fois en l'espace de 10 minutes venant de Denzel, ça faisait trop, beaucoup trop. Je souriais face à sa réplique, quelque chose comme " Bien joué gars, t'as réussi à me toucher " Il s'approcha de moi, reprit sa cigarette, sans aucun regret. Quelque chose comme " C'est ça dégage. " Et je vous assure que j'ai hésité. J'ai hésité à faire demi-tour & partir. Mais je sais très bien que ce n'était pas la bonne solution. Parce que lui, il attendait que ça, que je partes. Ce serait une victoire sur moi, et c'est une chose que je n'avais pas envie de lui donner. Je baissais le regard, cherchant désespérément quoi faire. Il ne fallait pas que je lâche prise. Je lui ai reprise la cigarette, comme si c'était l'unique chose qui pouvait me faire rester ici.

« Non, j'partirais pas, si c'est ce que tu veux. C'est quoi ton problème avec moi ? Ou plutôt, c'est quoi ton problème tout court ? »

Vous avez dis chiante ? Je le suis par excellence. Du grand niveau ! Un peu comme si je cherchais le bâton pour me faire battre, au final. Mais si je continuais, c'est que j'aimais ça finalement. J'inspirais une bouffée de la cigarette avant de lui souffler dessus, en souriant. Un truc du genre " Tu veux jouer, on va jouer " J'essuyais la cendre qui était tombée sur mon haut, et je plongeais mes yeux dans les siens.

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA

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Nina & Denzel

© Kaiji

Touché ! Je voyais dans son regard que j'avais touché quelque chose. Un point sensible ? Peut être qu'elle allait enfin craquer et me laisser en paix prêt de ma rivière. Elle ne réagit pas tout de suite, comme si elle était en train de réfléchir à quelque chose. Je pensais qu'elle allait enfin me lâché mais c'était mal la connaître apparemment. Elle me reprit à nouveau ma cigarette. J’espérais qu'elle allait pas en faire une habitude parce que je n'étais pas sur de pouvoir me retenir de lui en coller une longtemps. Tout à coup tout signes de faiblesses avait disparu de son visage et de ces yeux .
« Non, j'partirais pas, si c'est ce que tu veux. C'est quoi ton problème avec moi ? Ou plutôt, c'est quoi ton problème tout court ? »
Elle avait inspiré une bouffé de tabac à plein poumons avant de me la recraché à la figure. Par automatisme sûrement j'avais inspiré le nuage de fumé. Bon, maintenant il était clair que je ne me débarrasserais pas d'elle comme ça. Devais-je fuir ? Non elle pourrais sûrement me rattrapé et à quoi bon ...Il ne me restait plus qu'une option. Celle que je haïssais le plus je crois. Joué franc jeux et mettre les point sur les « i ». Ce que je n'aimais pas avec cette option c'est que je devais expliqué & faire des efforts . C'est vrais que depuis la naissance de Hope j'avais dis que je ferais des efforts pour aller vers les autres … Mais la c'était plus que je ne le pouvais . Je me sentais étouffé j'avais la même impression qu'ont les claustrophobes dans les ascenseurs . Sauf que moi je n'avais pas peur , mais seulement pas envie. Je crois … Pendant neuf longues années je m'étais mis en marge de la société et la cette fille venait me demandé des comptes ? Non, il fallait qu'elle sache la vérité. Il fallait qu'elle sache que je n'avait rien d'un être humain normal. J'étais un monstre de froidure. Si elle voulait être mon ami … C'était perdu d'avance.

« Écoutes. Ça aurait été toi ou quelqu'un d'autre j'aurais agit de la même manière. Je ne suis pas … Je suis pas quelqu'un qui va allé prendre de tes nouvelles tout les jours. J'ai plus de jours sans que de jours avec . Ce que je t'ai laissé entre-voir jusque là c'est que mes bons jours et ils sont rares. Donc … Il est encore temps pour toi de t'en allé. »

La manière froide n'avait pas marché . Alors j'avais employé la manière honnête . Je pensais qu'elle devrait être efficace avec elle. Mais je ne me prononçait pas, vu les a priori que j'avais eu sur elle qu'elle avait brisé un à un tout au long de cette conversations, je me retenais de faire des pronostics. Je passa une main dans mes cheveux tout en prenant soin de ne pas la lâché du regard .

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DENZEL & NINA

► Between the bars

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« Le héros peut être en chacun, même en celui qui fait une chose aussi simple et rassurante que mettre un manteau sur les épaules d’un garçon et ainsi lui faire comprendre que le monde ne s’est pas écroulé..»

Je m'étonnais moi-même à lui tenir tête aussi aisément, même si rien ne pouvait crever l’abcès. Je continuais à fumer SA cigarette devant lui, signe de provoc' on va dire. Tandis que je continuais à fixer ses yeux clairs. En réalité, j'avais peur de sa réponse. Qu'allait-il me dire ? Il pourrait très bien m'envoyer balader ciao à plus tard ! Ou à jamais tiens ! Ce qui me rendit un peu nerveuse, mais je n'le montrais pas.. pas vraiment on va dire.

« Écoutes. Ça aurait été toi ou quelqu'un d'autre j'aurais agit de la même manière. Je ne suis pas … Je suis pas quelqu'un qui va allé prendre de tes nouvelles tout les jours. J'ai plus de jours sans que de jours avec . Ce que je t'ai laissé entre-voir jusque là c'est que mes bons jours et ils sont rares. Donc … Il est encore temps pour toi de t'en allé. »

Au moins il venait de jouer franc jeu. Mais c'est pas pour ça que je me retournerais. Il n'a toujours pas compris qu'il s'est pris à la mauvaise personne ? Il aurait du me le dire avant. Il n'aurait jamais du prendre mon numéro, et inversement. Ce serait uniquement devenu quelqu'un comme ça, que j'ai croisé une fois à la biliothèque du campus, avec qui j'ai lu un livre, avec qui j'ai parlé de cours, mais ça se serait arrêté là. J'étais déçue, parce que je voyais en lui un ami sincère, mon opposé, quelque chose qui pourrait me compléter au final. Mais je m'en veux aussi. Je m'en veux de faire partie de ces gens, naïfs, rêveurs. C'est bien fais pour moi. Comme dirais le proverbe " Tu me fais du mal 1 fois, honte à toi. Tu me fais du mal 2 fois, honte à moi. " Mais, je n'allais pas me laisser faire, il était trop tôt pour perdre la bataille.

« Non. La vérité, c'est que tu as peur. Tu as peur de t'attacher et de tomber de haut, alors tu vas pas vers les autres et tu refuses de t'accrocher à ceux qui te tendent la main. J'ignore ce qu'il s'est passé dans ta vie pour que tu en arrives là, mais au bout d'un moment, va falloir que tu passes au dessus de tout ça ! Sincèrement c'est quoi ton problème ? Le peu que j'ai connu de ta personnalité je l'aime bien, oui, je t'aime bien ! Tu as peur de quoi ? Que je finisse par te faire du mal ? Mais voyons, si j'voulais vraiment te faire du mal, j'serais pas là postée devant toi comme une potiche ! Puis, c'est pas dans mes habitudes en plus. Après si tu veux réellement que je parte, bah dis le moi clairement, dis moi " Nina dégage j'veux plus te voir " et je partirais. Mais pense pas que les gens te repoussent, c'est plutôt le contraire. »

J'en avais marre d'être une gentille petite fille. Oui, j'étais gentille, mais j'avais aussi mon caractère et il était hors de question que j'me laisse marcher dessus. Je l'ai jamais fais, c'est pas maintenant que je vais commencer. J'étais égale à moi-même que ça plaise ou non. Je voulais lui faire comprendre que je n'étais pas ce genre de fille pleurnicharde, qu'il avait certainement l'habitude de côtoyer visiblement, vu qu'à chaque fois que j'ouvrais la bouche, il en était plus ou moins surpris. Je sortis mon paquet de ma poche, et lui tendis une cigarette, le regard remplis de déception.

« Tiens, je t'en dois une. »

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA

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Nina & Denzel

M

« Non. La vérité, c'est que tu as peur. Tu as peur de t'attacher et de tomber de haut, alors tu vas pas vers les autres et tu refuses de t'accrocher à ceux qui te tendent la main. J'ignore ce qu'il s'est passé dans ta vie pour que tu en arrives là, mais au bout d'un moment, va falloir que tu passes au dessus de tout ça ! Sincèrement c'est quoi ton problème ? Le peu que j'ai connu de ta personnalité je l'aime bien, oui, je t'aime bien ! Tu as peur de quoi ? Que je finisse par te faire du mal ? Mais voyons, si j'voulais vraiment te faire du mal, j'serais pas là postée devant toi comme une potiche ! Puis, c'est pas dans mes habitudes en plus. Après si tu veux réellement que je parte, bah dis le moi clairement, dis moi " Nina dégage j'veux plus te voir " et je partirais. Mais pense pas que les gens te repoussent, c'est plutôt le contraire. »

Après son discours, je fus prie d'un mal de tête soudain. Tout se mélangeait comme si d'un coup plus rien n'avait réellement de sens. Je plissais les yeux la lumière était devenu aveuglante d'un coup. Pourtant les feuilles des arbres filtraient les faibles rayons du soleil. « L'amour & l'affection sont des trésors que tous le monde peut offrir si ça ne vient pas de moi, ça viendra de quelqu'un d'autre », voilà les paroles qui me revenais soudain en tête, comme une gifle. Ces paroles c'était celles de Sally. Ma meilleure amie que j'avais perdu il y avait neuf ans de cela. Celle dont je n'avais toujours pas fait le deuil. La perde était sûrement la plus grande peine que je n'avais jamais connut. Pourquoi je pensais à elle maintenant ? Sûrement parce qu'elle me manquait, comme toujours, ou alors parce que je savais qu'elle n'aurait pas été fière de moi en ce moment précis. Elle m'avait supplié avant de mourir de ne pas être triste & de continué à vivre. Et bien c'était raté... Je sentais une boule se former dans ma gorge. Sally avait donc raison . L'affection pouvait venir d'autre part . Je pouvais être appréciée. C'est ce que Nina avait dit, elle avait dit qu'elle m'aimais bien. Mais qu'es que je devais en faire de ça maintenant ? Des années de mutisme, des années terré dans mon trou ne pouvait pas s’effacer si facilement. J'avais le cœur qui battait soudain plus vite. Le mal de tête était devenu insupportable. Pourquoi accepté son amitié était si difficile ? Pourquoi je ne pouvais tout simplement pas être comme les autres ? Mon cœur et mon cerveau se renvoyaient la balle chacun leurs tour. Quant mon cœur me disait oui mon cerveaux disait non. J'avais envie qu'elle s'en aille la maintenant sur le champs que je puisses rester la tout seul à me haïr et m’autodétruire au bord de ma rivière. Je ne voulais pas qu'elle voit une seconde de plus mon visage se tordre de douleur parce qu'elle avait réussi à ravivé un souvenir douloureux. Je me rapprocha d'elle à grand pas, poussa son paquet de cigarettes au sol, leva mon poing et frappa contre l'arbre juste à côté de sa tête brune. J'avais le souffle rapide et court, et les yeux légèrement humide. Javais laissé mes émotions prendre le dessus. A ce moment même elle voyait mon vrais visage. Celui de l'être torturé. Je resta un moment immobile avant de me reprendre , de retiré mon poing ensanglanté de l'arbre et de me retourné pour lui faire dos à nouveau.

« Tu ne me connais pas, ne me juge pas ! Ne me fais pas regretté de t'avoir parlé ! * silence * Demain je serais à la bibliothèque pour terminé ma dissertation, si tu veux ... »

Si mon objectif était de passé pour un fou, je pense que c'était gagné. Ma phrase résumait bien mon état d'esprit : « oui mais non » . J'avais l'impression que mon corps entier c'était transformé en montagne russe. C'était donc ça les relation humaine ?

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DENZEL & NINA

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« Je ne veux pas que ma souffrance disparaisse, aussi terrible qu’elle soit... je tiens à ma souffrance. Elle fait de moi ce que je suis, sans elle je ne suis pas grincheux.»

Je savais que j'avais touché un point sensible, on venait d'échanger les rôles, c'était certain. Je venais de prendre le pouvoir sur lui, mais ça ne m'enchantais pas plus que ça. Je voyais qu'il était pas bien, mais je savais pas quoi faire. Dans le fond, on ne se connaissait pas.. C'était bizarre comme relation. Je courrais après quelqu'un que je connaissais à peine ? Mais peut-être parce que, justement, ça valait le coup. Il valait le coup. J'avais constaté que je l'avais poussé à bout. J'aurais pas du. J'aurais peut-être due partir comme il me l'avait demandé au final. Tout est arrivé si vite, que j'ai cru voir ma vie défiler devant mes yeux. Il s'approcha de moi, et son poing venait d'atterrir à quelques centimètres de ma tête. Autant vous dire le choc j'ai eu sur le moment..

« Tu ne me connais pas, ne me juge pas ! Ne me fais pas regretté de t'avoir parlé ! * silence * Demain je serais à la bibliothèque pour terminé ma dissertation, si tu veux ... »

J'avais ouvert une porte que j'aurais peut-être du laisser fermer. Je suis comme ça, j'agis et je réfléchis après, sans penser aux conséquences. Il y avait déjà un mal être avant, là c'était pire. Pauvre de moi.. j'ignorais quoi dire, et quoi faire. Je ramassais mon paquet au sol, contemplant sa main. Ok, mode médecin activé. Fallait désinfecter.. désinfecter.. mais il n'y avait rien aux alentours pour désinfecter ! Et vu son état, j'pense pas qu'il serait prêt à me suivre. Surtout moi. Mais tant pis, je tentais quand même.

« Je n'ai jamais dis que je te jugeais, c'est tout le contraire.. Et c'est pas demain qu'il faut qu'on parle, c'est maintenant. Laisse moi t'aider, s'il te plait.. Ah, et viens, faut qu'on te soigne ta main.. »

A ce moment précis, je faisais un truc que je regretterais sûrement toute ma vie ! Quand j'ai prononcé ces paroles, J'agrippais son bras, pour qu'il soit face à moi, mes yeux dans les siens. A ce moment là, j'étais désolée, vraiment désolée. Et je n'avais pas besoin de le dire, ça se voyait. C'était écrit assez gros sur ma figure, vous ne trouvez pas ?

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA

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Nina & Denzel

M

Elle avait eu l'air terrorisé , comme si je venais de tenté de la tué. Mais c'était tout comme, je lui avait montré le monstre que j'étais . Le vrais , pas seulement le monstre froid et distant . Non. L'homme, ou plutôt la chose pleine de doutes , de peurs et de regrets …

"Je n'ai jamais dis que je te jugeais, c'est tout le contraire.. Et c'est pas demain qu'il faut qu'on parle, c'est maintenant. Laisse moi t'aider, s'il te plait.. Ah, et viens, faut qu'on te soigne ta main.. "

Elle me saisit par le bras me faisant pivoté sur moi même. Et la elle m'adressa un regard qui voulais tout dire . Elle avait l'air désolée, je penses qu'elle avait compris que la manière forte n'était pas la bonne, du moins, que cette méthode la faisait ressortir le pire en moi. Je me le répétais depuis le début, mais une fille normal serait partit depuis bien longtemps. Et quelque part ce côté téméraire me faisait pensé à Sally. Fonceuse, aventureuse, elle n'avait pas froid aux yeux. J'inspirais à plein poumons et mon cœur qui c'était affolé se calma. Je plongea mon regard dans le sien à nouveau en arborant mon éternel expression impassible. Je me faisais un peu pensé à Lenny, personnage principal de mon livre préféré : « Des souris et des hommes » de John Steinbeck. C'était quelqu'un de maladroit, quelqu'un qui voulait s’intégrer mais qui n'y arrivait pas. C'était comme si on était dans ces jeux éducatif pour enfants ou l'ont devait mettre la bonne forme au bon emplacement vide et que j'étais un carré qui voulait se mettre à l'emplacement du rond : Impossible. A la fin, le voulais-je vraiment. Je supposais que oui parce que si je me fichait complètement de Nina je serais partit depuis longtemps. Je me défis de son emprise et retourna m’asseoir prêt de la rivière. *Tant pis si mon cul est remplis de terre après * , pensais-je.

« Ma main peut attendre. Tu veux qu'on parles de quoi ? Du faite que je suis tout sauf amical, et que si tu continue sur cette voix tu vas être déçu ? »

J'étais épuisé d’essayé de la faire s'en allé alors , j'avais lancé un sujet de conversation. Elle voulait savoir des choses sur moi, elle voulait savoir pourquoi j'étais comme ça... Elle allait attendre avant de le savoir, plutôt mourir que de me confier à qui que ce soit ! Me sociabilisé : pourquoi pas , exposé ma vie : ça par contre non. Et puis je ne penses que cela l’intéresse vraiment . Je détestais cette tête que les gens faisaient quant il apprenait que j'avais perdu quelqu'un. J'avais sérieusement l'impression qu'il me prenais pour un moins que rien, ou un petit objet de porcelaine et cela me répugnait. J'étais calmé certes , prêt à parlé , oui , mais pas à de ça ...

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