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SICK OF YOU ~ TAMARA

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« L'espoir tue. » Fumer tue, boire tue, baiser tue … Mais alors espérer … Espérer est la mort la plus lente que l'on puisse concevoir. Fixer un but, tendre le bras mais ne jamais l'atteindre comme  Gatsby le magnifique avec sa lumière verte. Et peut-être que la maladie n'était qu'un vulgaire facteur de sa présence ici mais que la véritable source était l'espoir qu'il avait entretenu en lui-même pour retrouver sa fille enlevée par son ex. Sans ça, il n'aurait jamais franchi le pas de Harvard pour s'inscrire, pour suivre des cours ou même rester dans cette ville. Qui sait d'où venait ce virus qui semblait toucher des centaines et des centaines de personnes, d'étudiants, d'enfants. Cody avait vu plusieurs générations dans son immense chambre. Il ne bougeait plus immobile, tentant de rassembler ses idées, d'affaiblir son rythme cardiaque. Il avait mal, craignant chaque seconde d'être transpercé d'un infarctus qui raserait tout semblant de vie sur son passage. Tamara le rassurait et même si sa présence n'avait plus rien d'un mirage, ça ne changeait rien au fait qu'il ne pouvait pas la toucher, pas l'effleurer, ni même sentir son odeur. Est-ce que sa voix serait aussi pure s'il l'avait en face à face ? Non, la vitre masquait sûrement ce grain si propre à l'étudiante. « Trop cérébral pour moi. » s'esclaffa-t-il, apportant un peu de légèreté à la situation, à cette ambiance des plus pesantes. Reprenons les choses sérieuses. « Si j'en viens à … Pas … M'en sortir ... » Les mots se coinçaient au fond de sa gorge, refusant de sortir. Mais Cody les jartait d'un coup de pied aux fesses vue l'importance qu'ils prenaient. « Jess, c'est ma fille. » Il ne se rappelait plus lui en avoir parler un jour puisqu'il avait toujours préféré la discrétion sur sa vie privée. « J'ai une gourmette chez moi, chez m ... » Il toussota, retirant sa main de la vitre pour la poser sur sa bouche le temps que la quinte passe. Vingt secondes plus tard, il put reprendre sa requête ; « ...Ma mère. C'est la mienne, je comptais la donner à Jess quand elle serait plus grande. Promets-moi que tu le feras. » Demande d'une grande importance malgré qu'il ne connaissait pas trop Tamara. Mais il n'y avait qu'elle en mesure de le faire et là, il en avait vraiment besoin. Ça le rassurerait, il se sentirait presque paré à partir.   

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Je tente de lui donner de l'espoir mais cela ne semble pas le stimuler. Je ne sais pas quoi faire, je ne suis pas douée pour ce genre de situation, je n'ai jamais été confrontée à la perte.. A la mort radicalement. Les femmes ont ce pressentiment.. 6° sens vous savez.. et je ne sens pas la mort proche.. peut-être parce que je n'imagine plus ma vie sans la présence de Cody. Je suis morte de trouille, l'idée de le perdre, l'idée de ne plus pouvoir compter sur lui, l'avoir à mes cotés, peut-être même l'aimer.. et bien je ne sais pas comment je pourrais le supporter. C'est tellement frustrant.. de ne pas savoir ce qui se passe dans cet hôpital. J'aimerais comprendre, avoir un médecin qui me dise ce qui va se passer. Ne plus être dans l'incompréhension. Je dirais que c'est ce qu'il peut y avoir de plus horrible, je ne sais pas ce qui va arriver, qui dit que moi aussi je serais épargnée.. je n'imagine pas la situation.. séparés tous les deux.. il pourrait penser que je l'abandonne.. hors je subirais la même souffrance, la même folie.. Soyons lucide, Cody perd la tête avec la fièvre et tout ce qui le touche.. je ne le reconnais presque plus. ça aussi c'est spectaculaire. Je tente de le rassurer mais il n'arrive pas à penser clairement, il ne peut pas.. je soupire.. je ne peux pas lui en vouloir. Je déglutis, je prend sur moi, il doit voir des gens heureux pas malheureux.. je tente un petit sourire.. Il commence à penser au pire, je veux pour le couper, mais il continue.. il parle de Jess.. je pense à une fille .. mais il s'agit de plus compliqué.. c'est SA fille. Il commence à me parler d'une gourmette, je comprend parfaitement où il veut en venir. Mais il ne finit pas de suite sa phrase. Prit d'une quinte de toux.. Je fronce les sourcils.. je suis frustrée, oui j'aimerais être là pour le serrer contre moi, l'aider, mais cette vitre m'en empêche, j'ai peur, terriblement peur. Lorsqu'il arrive à finir sa phrase, je souris légèrement. Je prend une grande respiration, touchée un minimum par la demande. " Je ferais ce que tu veux. D'accord, je te promet. " Je souris, si ça peut éviter de le faire stresser. Je ferais tout. Je le regarde tendrement. " Cody, bat toi, si tu ne le fais pas pour moi, fais le pour elle.. " C'est sa fille, bien que j'ignorais qu'il en avait une.. il doit se battre. Je me rend compte que je ne le connais pas si bien.. ou alors que je ne suis encore moins une fille pour lui.. qui présenterait une prostituée à son enfant ? Personne.. logique.. et pourtant j'arrive à espérer, il faut que tout change, je ne peux pas le laisser partir, s'il guérit.. je veux envisager un avenir meilleur. Il me donne envie de me battre. " Je ferais tout pour toi Cody.. " Je le regarde tendrement.. ne sachant pas quoi faire, je me sens inutile derrière cette fenêtre.



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Elle était là, Tamara, de l'autre côté de la vitre et la frustration de ne pas pouvoir la toucher était tellement forte … Tous les sentiments de Cody se décuplaient avec la fièvre, que ce soit la peur, la colère et les sentiments plus forts comme l'am... Non, il n'était pas encore prêt à parler de Tamara dans ces termes. Même parfaitement lucide, il n'avait aucune idée de là où ils en étaient, donc imaginez aujourd'hui, à travers une vitre … Non, non … Trop compliqué pour lui. Une chose était certaine ; il faisait suffisamment confiance à Tamara pour lui confier cette mission d'une extrême importance. Il avait besoin d'elle maintenant, il avait besoin d'être sûr qu'il pouvait compter sur elle, qu'elle remettrait bien cette gourmette à sa fille, à la chair de sa chair, dans le cas où … Disons … Il ne serait plus capable de le faire lui-même. Cette pensée lui arracha un sanglot qu'il retint en inspirant profondément, ce qui passait crème puisque depuis tout à l'heure il avait un rythme cardiaque qui n'avait rien à voir avec la normale. C'était dur de voir Tamara qu'au travers de cette vitre, il n'en pouvait plus, il voulait tellement la briser … D'ailleurs il tenta. Il balança un coup de poing sec dans la vitre mais en vain ; il se fit juste très très mal. Pris de douleur, il reposa sa tête contre le carreau et susurra ; « Je ne veux plus me battre, je suis à bout … Je suis fatigué, seul .. J'en peux plus … Ce n'est pas humain de vivre là-dedans. » Ils n'étaient pas torturés, ne servaient pas d'essais cliniques à des médecins peu scrupuleux, mais rien que le fait d'être parqués comme des porcs dans une chambre immense était invivable pour Cody. « Je … Je pense que je vais y retourner … Reviens me voir … Un jour ... » fit-il en reculant un peu, le cœur noué. Il ne voulait pas quitter Tamara aussi vite, mais sa frustration était telle que c'était trop dur de la regarder sans rien pouvoir faire.   

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Le voir souffrir de la sorte sans rien pouvoir faire c'est juste la pire des choses. J'ai envie de hurler, de tout casser, qu'on m'explique enfin ce qui cloche et pourquoi personne n'est en mesure de les guérir.. à cette allure je vais perdre cet homme, celui qui m'apporte tant et me pousse à me battre. Je suis en train de tomber amoureuse j'ai l'impression et je crois que c'est mauvais, je ne veux pas souffrir, je ne suis pas faite pour lui, il est trop bien pour moi et moi je ne trouve que ça à faire.. tomber amoureuse. Je suis dingue totalement dingue, je ne suis jamais vraiment tombée en amour pour un homme.. et je dois dire que j'ai du mal à savoir si c'est vrai ou pas.. si je suis vraiment pleine de sentiments amoureux ou si ce n'est qu'une forte amitié.. je suis perdue et ne pas pouvoir le toucher me frustre au plus au point.. Je le vois qu'il souffre et moi je ne suis qu'une spectatrice, je ne peux rien faire et je me sens totalement désemparée. Je ne pleure pas, pas devant lui, mais je sais que je risque de ne plus m'arrêter avant de longues heures lorsque je serais chez moi tout le monde va mal, je ne vais pas perdre que lui, on est tous dans la merde.. Et je suis paumée, totalement paumée. En tout cas je reste là, je ne veux pas le quitter. Pas question. Je souffle un coup discrètement.. ravalant les larmes qui menacent d'inonder mes joues. Mon coeur se brise lorsque je l'entend. Il n'arrive plus à se battre, cette maladie le bouffe, et là j'ai envie d'attraper un docteur et je lui plaquais la tête contre la vitre pour lui dire de le soigner, sinon il y restera avec les autres ! Son coup dans la vitre me fait légèrement sursauter.. lui aussi veut la briser. On est deux. Je déglutis. " S'il te plait, ne la laisse pas gagner.. " en parlant de la maladie.. Je le sens tellement mal.. j'ai l'impression de tout ressentir, sa douleur, sa faiblesse.. sa détresse. Il eut y retourner. Qui suis-je derrière ma vitre pour l'en empêcher ? Je souris légèrement, faisant glisser ma main qui retombe dans le vide. Il veut que je revienne le voir. " Je te promet que je reviendrais, mas toi promet moi que tu vivras. Je refuse d'arriver un jour ici et que l'on m'annonce que tu as arrêté de te battre. " je souris légèrement. " Je t'aime Cody " C'est sortie tout seul. C'est surement la panique. Je baisse les yeux. Il ne répondra pas. Je ne sais même pas s'il a entendu.. mais je préfère lui dire.. qu'il le sache, qu'il ne soit pas tout seul. Bat toi.. Mais seul le destin nous dira ce qu'il en sera.   

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Il n'y avait plus d'issues. Sans passer pour le mec totalement désespéré, c'était limite si Cody ne voyait pas la lumière blanche au fond du tunnel, vous savez comme dans Bruce Tout-Puissant là. Ouais, superbe référence cinématographique mais pour moi ce film est un chef d'oeuvre. Bref. Bleeker était ce genre de mec qui passait d'un projet à un autre à la vitesse de Buzz l'éclair, qui changeait d'avis comme de chemise et surtout, qui abandonnait vite. Là, il trouvait que se battre devant fatiguant, éreintant voire complètement éprouvant. Il n'y avait que quand ça concernait sa fille qu'il était relativement stable mais là, même pour elle, il ne parvenait pas à se projeter autre part que ces quatre murs blancs à l'intérieur desquels il passait de longues et très dures journées. Il n'y avait aucune solution possible et, au final, il vaudrait peut-être mieux que Tamara s'en rende compte bien assez vite. Cody ne répondit pas à ces discours ; il les avait déjà trop entendu et une migraine s'éprenait de toute sa capacité à se concentrer. En revanche, le je t'aime il ne put passer à côté comme si de rien n'était, il ne put l'éviter comme un chat au milieu de la route. Lui qui s'apprêtait à partir se stoppa net et se tourna vers elle, complètement abasourdi par ce qu'il venait d'entendre. Oh, il se doutait que Tamara s'était attaché à lui, il n'avait jamais vraiment rien fait pour l'en empêcher mais … Dans sa tête, Tamara était encore une prostituée et même si parfois il valait mieux écouter son cœur, sa raison le guidait à des kilomètres du 'moi aussi' par rapport à sa vie, à sa fille et même par rapport à ses sentiments. Il ne s'était jamais posé la question et entendre ce que ressentait Macready le déstabilisa. Ses yeux rivés vers elle, il opta pour un silence qui dura peut-une bonne minute. Soixante secondes. Si peu et tellement à la fois. « Tu … » embraya-t-il finalement. « … Ne devrais pas. » Parce qu'il n'était peut-être pas le prince charmant qu'elle se plaisait à voir quand elle le regardait, puis parce qu'il risquait de mourir d'un jour à l'autre. De multiples raisons le poussaient à dire cela et pourtant, il ne les exposa pas. Trop fatigué, trop perturbé … Là, il priait pour que cet instant n'ait été qu'un rêve. Il finit par pivoter et gagna le long couloir qui le mènerait à sa chambre.  

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