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Oui Tamara enfermée contre son gré dans cette foutue pièce entre quatre mures avec des gens qu'elles ne connaissaient que de vue. Tamara complètement fatigué et pâle avec un nez de clown. Tamara qui ressemblait à un zombie, mais un zombie beaucoup plus jolie, cette même Tamie première chouchoute de sa Joan. Que dire si ce n'était que j'en avais assez des hôpitaux. Duncan avait complètement raison, le pire dans tout cela, c'était de se retrouver complètement seule, même si je savais que des gens qui me sont chers se trouvaient au premier et deuxième étages en quarantaine et que leurs cas devaient être plus moche que le notre. Eux, devaient vraiment ressembler à des Zombies. J'étais peut-être habituée à cet endroit à cause de ma maladie, mais j'étais terrifiée à l'idée que ce virus puisse prendre beaucoup plus d'ampleur et que ça tourne vraiment aux cauchemars. Une infirmière vint me tenir compte qu'une visiteuse qui m'attendait dans le couloir des visites. Ça ne pouvait être que Jo', car j'avais demandé à ma mère de la prévenir avant qu'elle ne pète un câble de mon silence. À peine je franchis les pieds dans la salle que sa voix résonna derrière la vitre, elle voulait que je crie, mais je n'avais tellement pas la force pour le faire. Malgré tout... « Aaahh... » Ça n'avait rien d'un cri, mais j'avais fait un petit effort. J'en rigolais par la suite, m'approchant aussitôt de la vitre. « Oh t'inquiète pas pour lui, il a supporté plus que ça...enfin j'espère qu'il trouveront vite un remède parce que franchement je ne crois pas pouvoir rester enfermé ici plus d'une semaine. » La maladie se propageait assez rapidement, mais au lieu d'avoir peur pour moi, je posais mes mains sur la vitre et examinait du regard ma meilleure amie. « Dis-moi, toi ça va ? T'as pas mal quelque part, douleurs articulaires, maux de têtes, t'es pas trop fatigué etc... » Oui je me rassurais qu'elle n'avait pas tous les symptômes de cette épidémie.
Ma voix presque éteinte de fatigue, je réussis à rassembler quelques forces pour quand même crier, enfin parler plutôt. Le cri affreux de ma meilleure amie vint loger mes oreilles alors que je grimaçais légèrement en me les bouchant. Je ne pouvais m'empêcher de rire par la suite, car malgré tout, il m'était impossible de pouvoir retenir un rire lorsque j'étais en présence de Jo. « Bon sang ! t'es capable de réveiller un mort avec cette voix Jo !. » Laisser Joan s'introduire dans un laboratoire de science ? Hum non ce n'était pas une très bonne idée, mais... « Oh oui vas-y t'as mon feu vert, mais assure toi d'assommer chaque personnel de l'hôpital que tu croiseras et quand tu feras le remède, dis-toi que c'est pour des humains et non des rats hein !, juste pour te le rappeler quoi... » Je terminais ma phrase par un rire, je n'osais imaginer ce Joan nous concocterait comme remède, on n'y survivrait pas. Je devais m'assurer qu'elle n'avait aucun symptôme de cette vilaine épidémie, car je ne voulais pas qu'elle subisse ça elle aussi, même si en sa compagnie je n'aurais pas vu le temps passer. Ses propos suivants me firent bien rire, c'est bien ce que je pensais, nos têtes identiques aux zombies faisaient peur. « Tu me rassures... dans le pire des cas, oui t'as intérêt à les convaincre de t'enfermer dans ma salle !. Mon dieu spoile moi vas-y raconte sa chauffe ?. Dans ce cas, quand je sortirais d'ici tu m'offriras le chapeau de cow-bow qui va avec ma tête de zombie girl !. Une chose est certaine, je ne compte pas laisser ce satané virus avoir le dessus, promis, juré craché je guérirais. » Je lui faisais une promesse que moi-même n'était pas certaine de tenir, mais je ne voulais pas l'inquiéter plus que ça. « Si je venais à ne plus me réveiller, tu n'auras qu'à me réveiller à la façon belle au bois dormant, ça marche à tous les coups !. » Oui uniquement dans les contes de fée, mais peut importe, j'étais certaine qu'elle saura comment me réveiller et à parier, elle utilisera la poêle ou encore la claque. Gosh rien qu'en m'imaginant, je caressais ma joue accompagnée d'un rire.
Je voyais ma meilleure amie se donner corps et âmes pour me faire rire, pour me faire oublier où j'étais une nouvelle fois, car elle savait que maintenant j'avais horreur des hôpitaux. Il est vrai qu'on se croirait dans Warm Bodies, bientôt on allait avoir la gueule complètement bleu, les yeux dévorante tout autant que cette envie de chaire humain. C'était flippant d'imaginer ça, j'espérais que cela n'existait que seulement dans les films, parce que je ne me voyais pas manger les intestins de ma meilleure amie. « Ça va mieux Jo, t'inquiète pas, je n'ai pas encore oublié qui tu es ! Les plus à s'en soucier sont la première vague de malades, il partait qu'ils sont vraiment dans un sale état et j'espère les revoir tous en bonne santé lorsque tout cela sera terminée. » Disais-je pour la rassurer que j'allais bien, que ce n'était pas une grippe ou peu importe ce que c'était, qui allait me provoquer mon amnésie, j'étais plutôt résistante. « Je pourrais, si tu réussis à me faire sortir d'ici sans te faire choper, mais je ne le ferais pas, car je ne veux pas te contaminer. Que tu attrapes cette merde est la dernière chose que je souhaite qu'il ne t'arrive. » Je terminais ma phrase par un rire, je crains que cette fois-ci un dolipranne ne suffirait pas malheureusement, mais je n'en restais pas moins d'accord sur le fait qu'ils veulent se récolter un maximum d'argent avant de pouvoir faire genre qu'ils ont trouvé le remède. La médecine de nos jours était devenue un moyen comme un autre de se faire de l'argent, peu importe si un patient mourrait, l'argent faisait tout. « Je suis tout à fait d'accord avec toi, même la médecine est corrompue tu peux le croire ça ? Où va le monde Jo. » Peut-être à sa fin. Quoi que je ne voudrais pas mourir maintenant, pas avant d'avoir profité pleinement de ce que j'ai à vivre sur terre. Car même si je me refusais l'amour à cause de ma maladie, moi aussi je rêvais d'avoir un mari et des enfants. « Et sinon vas-y raconte moi ce que tu fais de bon sans ta meilleure amie ?. » Laissais-je échapper avec un immense sourire. Même si comme d'hab, elle était allée en cours.
Sincèrement qu'est-ce que je ferais sans elle ? Je serai une âme perdue dans les abysses de l'enfer, j'aurais eu besoin de Joan pour éteindre ma soif et mes douleurs. Et à l'idée que je puisse penser que je vivais peut-être mes derniers instants en sa compagnie me tuait de l'intérieur. Je ne voulais pas mourir, j'avais tellement de choses à vivre avec elle, à vivre avec mon entourage que j'étais prête à combattre jusqu'à la dernière minute ce satané virus de merde. « Gosh, ta cousine est aussi enfermée ici ! J'espère qu'elle n'est pas de la première vague, attends, ce prénom je l'ai déjà entendu, ah oui, elle est enfermé avec moi !. T'as écoutés les nouvelles à la radio à propos de ce virus ? Ont-ils parlé que c'était dangereux ou même mortel ?... » Ici on ne pouvait rien savoir et les médecins ne nous donnaient guerre d'explications, ni même répondaient à nos questions. Parfois j'avais envie de les étouffer avec un coussin tellement ils pouvaient se montrer lourds. Je pouffais de rire en l'écoutant parler de sissi l'impératrice « T'sais que t'es vraiment folle toi ! Tellement, que je t'aimeuuh, que je t'aimeuh, que je t'aime... » Terminais-je en chantant du Johnny Hallyday. Sayez on était parti dans nos délires quotidiens. Si je venais à disparaître, elle me manquera atrocement, déjà qu'elle me manquait. « Sayez il suffit que je m'absente un ou deux jours et tu fais péter les bêtises ?. Dis-moi que tu plaisantes-là ou sinon je t'assure que quand je sortirais d'ici, tu passeras à la moulinex !. » Disais-je en souriant étant on ne peut plus sérieuse. Je voulais en aucun car que ma meilleure amie s'approche de ce genre de choses. « Joan j'aimerais te parler de quelque chose... » Je ne savais pas comment lancer le sujet, mais ça ne pouvait plus durer, il fallait que je me confie, que je parle.
J'étais vraiment désolé que sa cousine puisse se retrouver ici, en plus de moi, elle devait s'inquiéter aussi pour elle et à vrai dire je n'aimais pas la savoir aussi inquiète ma joany. « Je prendrais soin d'elle ne t'inquiète pas !. » Disais-je avec un énorme sourire et très rassuré qu'elle me certifie n'avoir rien touché d'illicite qui la ferait passer à la moulinex. « T'as intérêts, parce que ce n'est pas du tout ton genre et je suis bien contente d'ailleurs !. » Nous étions pareils, pour rien au monde je mettrais ces choses-la dans ma bouche, ils ne toucheront jamais un centime de ma langue, j'étais mieux et bien tranquille sans tous ces trucs néfastes à la santé. Je venais de lui faire part de mon envie de lui parler, de lui parler d'un garçon principalement, celui qui avait fait chaviré mon cœur et ce même garçon qui avait le cœur déjà attiré par une autre. Je baissais la tête, même en parler me faisait mal, moi tout ce que je voulais c'était son bonheur et si ce n'était pas avec une fille comme moi, alors je tairais à jamais cette flamme. « Ce n'est pas facile d'en parler tellement ça fait mal... » Et là, elle aurait bien pu deviner, mon regard croisa le sien et tout était plus claire. « Quand enfin mon cœur décide d'aimer, quand enfin je goutte à ce merveilleux sentiment, quand enfin ma lèvre se languit d'une autre, quand enfin j'avoue à ce garçon qu'il me plait... devine quoi ?... » Je laissais ma phrase s'échapper avec un rire, un rire tellement méprisant de ma propre personne. « Son coeur appartient à une autre... » Je laissais ma tête s'appuyer contre la vitre dans un long soupire, le regard au sol. Ô combien mon cœur en pleurait, mais mon visage lui, se l'interdisait, j'avais éteins mes émotions, je n'avais plus envie de parler d'amour avec ce merveilleux sourire. « Malgré tout cela, je n'arrive pas à me le sortir de la tête... » C'est dans un moment pareil que j'aurais aimé qu'elle me prenne dans ses bras et qu'elle me caresse ma crinière blonde. « Pourquoi suis-je éperdument tombée amoureuse du mauvais garçon ? Pourquoi lui... alors qu'au départ je n'avais même pas voulu entendre parler de lui... » Car il s'était ouvertement moqué de moi devant pleins d'étudiants.