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oh poor dead, don't leave me alone ~ tamara

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Tamara en quarantaine. Tamara admise à l'hôpital. Tamara atteinte de la mystérieuse maladie qui voyageait, virevoltait et faisait son petit bout de chemin à travers l'université de Harvard et la ville de Cambridge. Et il avait fallu que ça tombe sur sa Tamie. Joan était complètement paniquée depuis qu'elle avait reçu un sms pour lui informer de la quarantaine de sa soulmate. La brunette n'avait pas pu quitter l'université très tôt, vu qu'elle avait encore pleins de cours dans l'après-midi. Mais dés qu'elle put partir, elle courut littéralement à travers les rues de la ville pour rejoindre le plus vite possible sa pauvre blondinette sûrement enfermée dans une cage comme une souricette de laboratoire. Et puis il y avait son problème d'amnésie, qui sait ce que pouvait lui provoquer cet enfermement, puis le stress occasionné par tout le protocole. Elle ne pouvait pas la laisser toute seule. Si Joan avait pu, elle aurait prit une tente, un matelas gonflable et elle aurait campé dans les couloirs de l'hôpital pour être auprès de Tamara. Mais bon on en était pas à là. Et puis il y avait les cours, même si la moitié des étudiants étaient confinés dans leurs chambres de quarantaine, la vie continuait. Il fallut passer le barrage administratif pour atteindre la chambre de la blondinette. Finalement elle put atteindre celle-ci et toqua contre la vitre. « Hey Tamie ! Crie si t'es toujours en vie ! » Elle ponctua sa phrase d'un rire, même si au fond elle paniquait grave. Elle se sentait bien seule. « Faut rester avec moi hein, dis à ton gentil corps de se battre ! »
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Oui Tamara enfermée contre son gré dans cette foutue pièce entre quatre mures avec des gens qu'elles ne connaissaient que de vue. Tamara complètement fatigué et pâle avec un nez de clown. Tamara qui ressemblait à un zombie, mais un zombie beaucoup plus jolie, cette même Tamie première chouchoute de sa Joan. Que dire si ce n'était que j'en avais assez des hôpitaux. Duncan avait complètement raison, le pire dans tout cela, c'était de se retrouver complètement seule, même si je savais que des gens qui me sont chers se trouvaient au premier et deuxième étages en quarantaine et que leurs cas devaient être plus moche que le notre. Eux, devaient vraiment ressembler à des Zombies. J'étais peut-être habituée à cet endroit à cause de ma maladie, mais j'étais terrifiée à l'idée que ce virus puisse prendre beaucoup plus d'ampleur et que ça tourne vraiment aux cauchemars. Une infirmière vint me tenir compte qu'une visiteuse qui m'attendait dans le couloir des visites. Ça ne pouvait être que Jo', car j'avais demandé à ma mère de la prévenir avant qu'elle ne pète un câble de mon silence. À peine je franchis les pieds dans la salle que sa voix résonna derrière la vitre, elle voulait que je crie, mais je n'avais tellement pas la force pour le faire. Malgré tout... « Aaahh... » Ça n'avait rien d'un cri, mais j'avais fait un petit effort. J'en rigolais par la suite, m'approchant aussitôt de la vitre. « Oh t'inquiète pas pour lui, il a supporté plus que ça...enfin j'espère qu'il trouveront vite un remède parce que franchement je ne crois pas pouvoir rester enfermé ici plus d'une semaine. » La maladie se propageait assez rapidement, mais au lieu d'avoir peur pour moi, je posais mes mains sur la vitre et examinait du regard ma meilleure amie. « Dis-moi, toi ça va ? T'as pas mal quelque part, douleurs articulaires, maux de têtes, t'es pas trop fatigué etc... » Oui je me rassurais qu'elle n'avait pas tous les symptômes de cette épidémie.

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Tamara faisait presque peur, Joan avait l'habitude de voir des trucs gores parce qu'elle vouait un culte à Stephen King et aux films qui découlaient de ses livres, mais là elle avait du mal. « CARRIIIE ! » cria-t-elle en rigolant à moitié en voyant apparaître sa Tamie chérie derrière la vitre. « Si tu veux je peux m'introduire dans le laboratoire de science pour créer un antidote tout de suite maintenant. » Quand elle avait douze ans, elle s'était mise à lire tous les principes de base pour éviter de tomber malade. Et la jeune femme savait qu'il fallait faire rire et sourire les malades, c'était prouvé scientifiquement : cela accélérait la guérison et la maladie devenait plus supportable. Autant elle se sentait capable de faire rire miss Maybelin, autant elle ne se sentait pas faire le clown pour les trois étages de malades. Et puis elle ne craignait pas les microbes de Tamie, parce que s'ils étaient à la blondinette, ils ne lui voulaient pas de mal. Mais elle craignait ceux des autres comme la peste. D'ailleurs qui sait, ils allaient peut-être devoir brûler la ville entière, et les survivants allaient devoir se réfugier sur les collines alentour pour reconstruire une nouvelle cité, un nouveau Harvard. En réalité, elle n'aurait pas fait une mauvaise dramaturge. « Non aucun symptôme pour l'instant j'espère que ça va durer, sinon je demanderai à partager ta chambre, t'as raté pleins d'épisodes de Walking Dead, enfin vous êtes tous en mode Walking Dead, sans le chapeau de cow-boy. On pourrait rattraper ça ensemble. Ou alors tu pourrais te remettre, guérir. Tu dors ? Non parce que tu sais que les malades qui s'endorment trop souvent peuvent ne pas se réveiller. Tamie ? »
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Ma voix presque éteinte de fatigue, je réussis à rassembler quelques forces pour quand même crier, enfin parler plutôt. Le cri affreux de ma meilleure amie vint loger mes oreilles alors que je grimaçais légèrement en me les bouchant. Je ne pouvais m'empêcher de rire par la suite, car malgré tout, il m'était impossible de pouvoir retenir un rire lorsque j'étais en présence de Jo. « Bon sang ! t'es capable de réveiller un mort avec cette voix Jo !. » Laisser Joan s'introduire dans un laboratoire de science ? Hum non ce n'était pas une très bonne idée, mais... « Oh oui vas-y t'as mon feu vert, mais assure toi d'assommer chaque personnel de l'hôpital que tu croiseras et quand tu feras le remède, dis-toi que c'est pour des humains et non des rats hein !, juste pour te le rappeler quoi... » Je terminais ma phrase par un rire, je n'osais imaginer ce Joan nous concocterait comme remède, on n'y survivrait pas. Je devais m'assurer qu'elle n'avait aucun symptôme de cette vilaine épidémie, car je ne voulais pas qu'elle subisse ça elle aussi, même si en sa compagnie je n'aurais pas vu le temps passer. Ses propos suivants me firent bien rire, c'est bien ce que je pensais, nos têtes identiques aux zombies faisaient peur. « Tu me rassures... dans le pire des cas, oui t'as intérêt à les convaincre de t'enfermer dans ma salle !. Mon dieu spoile moi vas-y raconte sa chauffe ?. Dans ce cas, quand je sortirais d'ici tu m'offriras le chapeau de cow-bow qui va avec ma tête de zombie girl !. Une chose est certaine, je ne compte pas laisser ce satané virus avoir le dessus, promis, juré craché je guérirais. » Je lui faisais une promesse que moi-même n'était pas certaine de tenir, mais je ne voulais pas l'inquiéter plus que ça. « Si je venais à ne plus me réveiller, tu n'auras qu'à me réveiller à la façon belle au bois dormant, ça marche à tous les coups !. » Oui uniquement dans les contes de fée, mais peut importe, j'étais certaine qu'elle saura comment me réveiller et à parier, elle utilisera la poêle ou encore la claque. Gosh rien qu'en m'imaginant, je caressais ma joue accompagnée d'un rire.

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Elle était au bord de l'hystérie là. Elle riait mais elle sentait ses yeux se mouiller. La jeune femme se sentait seule, seule, seule. All alone. Au moins elle était seule dans le couloir. Aucun risque qu'on la prenne pour une folle. A si merde, il y avait des gens à moins de deux mètres. Tant pis. Tout ce qui comptait pour le moment, c'était de rassurer Tamara, et de se rassurer elle-même. C'était peut-être comme dans Warm Bodies, elle était Teresa Palmer. Ca y est, elle savait maintenant. Les survivants n'avaient plus qu'à se réfugier dans une méga fort ultra-sécurisé. Oh non ! Et si la jeune femme ne reconnaissait plus Frances ? Elle ne pourrait pas le supporter. « Pitié dis-moi que ça va mieux depuis un quart d'heure. » La brunette avait l'impression d'être Paul McCartney, ça criait Help ! dans sa tête, elle avait besoin de somebody. Help. Tous les cris des SOS partaient dans les airs... Allez, il avait mis combien de temps Louis Pasteur pour faire le vaccin contre la rage ? Pas longtemps non ? Dans une semaine, tout le monde serait sur pieds et Joan et Tamara allaient pouvoir regarder Walking Dead en mangeant des chips. « Demain je pourrais te faire sortir et créer une chambre de quarantaine dans ma chambre ? De toute façon, il reste pas grand monde de valide chez les Quincy. » Ne plus se réveiller ? Ah ça non ! Jamais ! « Mais oui bien sur ! T'auras pas le temps de pas te réveiller de toute manière, ce soir je te fais sortir d'ici, ces médecins c'est des incapables, un doliprane et ça repars, je suis sure qu'ils font tout se bazar pour à la fin récolter les lauriers de la victoire quand ils trouveront leur soi-disant remède ! »
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Je voyais ma meilleure amie se donner corps et âmes pour me faire rire, pour me faire oublier où j'étais une nouvelle fois, car elle savait que maintenant j'avais horreur des hôpitaux. Il est vrai qu'on se croirait dans Warm Bodies, bientôt on allait avoir la gueule complètement bleu, les yeux dévorante tout autant que cette envie de chaire humain. C'était flippant d'imaginer ça, j'espérais que cela n'existait que seulement dans les films, parce que je ne me voyais pas manger les intestins de ma meilleure amie. « Ça va mieux Jo, t'inquiète pas, je n'ai pas encore oublié qui tu es ! Les plus à s'en soucier sont la première vague de malades, il partait qu'ils sont vraiment dans un sale état et j'espère les revoir tous en bonne santé lorsque tout cela sera terminée. » Disais-je pour la rassurer que j'allais bien, que ce n'était pas une grippe ou peu importe ce que c'était, qui allait me provoquer mon amnésie, j'étais plutôt résistante. « Je pourrais, si tu réussis à me faire sortir d'ici sans te faire choper, mais je ne le ferais pas, car je ne veux pas te contaminer. Que tu attrapes cette merde est la dernière chose que je souhaite qu'il ne t'arrive. » Je terminais ma phrase par un rire, je crains que cette fois-ci un dolipranne ne suffirait pas malheureusement, mais je n'en restais pas moins d'accord sur le fait qu'ils veulent se récolter un maximum d'argent avant de pouvoir faire genre qu'ils ont trouvé le remède. La médecine de nos jours était devenue un moyen comme un autre de se faire de l'argent, peu importe si un patient mourrait, l'argent faisait tout. « Je suis tout à fait d'accord avec toi, même la médecine est corrompue tu peux le croire ça ? Où va le monde Jo. » Peut-être à sa fin. Quoi que je ne voudrais pas mourir maintenant, pas avant d'avoir profité pleinement de ce que j'ai à vivre sur terre. Car même si je me refusais l'amour à cause de ma maladie, moi aussi je rêvais d'avoir un mari et des enfants. « Et sinon vas-y raconte moi ce que tu fais de bon sans ta meilleure amie ?. » Laissais-je échapper avec un immense sourire. Même si comme d'hab, elle était allée en cours.

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Elle allait mieux ? Tamara allait mieux ? Mais bien sur, comme si elle allait avaler ça. A vrai dire elle avait l'impression que la jolie blonde avait perdu trois kilos depuis que Lindley était arrivée dans le couloir de visites. Et puis ses cheveux. Joan pourrait démontrer, par une équation si besoin, que les cheveux de Tamie étaient nettement plus foncés qu'un quart d'heure avant. Et sa peau était jaunâtre alors qu'elle était blanche avant. Ca y est, la jeune femme était en train de perdre sa meilleure amie, son âme sœur, son double. Tout ça à cause d'un espèce d'alien qui se logeait dans le corps des gentilles personnes. « Ouais mais ni toi ni Salomée êtes dans les premières vagues de malades, alors je m'en fout d'eux. Tu savais que Salomée était malade ? Ma cousine et ma soulmate enfermées dans des boîtes, j'en fais une affaire personnelle ! » Voilà, soldat Joan allait combattre Virus Snow, elle se portait volontaire pour les Virus Games. Pour qui il se prenait ce microbe ? Elle n'aimait pas taper sur les petits, mais là, c'était question de vie ou de mort. « Allez fais un effort, comment tu veux guérir dans un endroit que tu aimes pas ? Regarde Sissi l'Impératrice elle est pas allée à l'hôpital, elle est allée dans un chouette endroit. Bon d'accord, elle n'avait pas un virus inconnu, mais c'est pareil ! » Mais il fallait lui faire oublier un peu cette maladie et le fait qu'elle était enfermée dans une boîte. « Je me suis pas lavée les cheveux pendant trois jours avec ces histoires. Trois jours ! Ma frange était dans un état ! Du coup je me suis mise à fumer avec les Mathers valides. » Joan rit doucement, elle fumer des trucs illicites ? Mais bien sur, dans une autre vie. Quoique.
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Sincèrement qu'est-ce que je ferais sans elle ? Je serai une âme perdue dans les abysses de l'enfer, j'aurais eu besoin de Joan pour éteindre ma soif et mes douleurs. Et à l'idée que je puisse penser que je vivais peut-être mes derniers instants en sa compagnie me tuait de l'intérieur. Je ne voulais pas mourir, j'avais tellement de choses à vivre avec elle, à vivre avec mon entourage que j'étais prête à combattre jusqu'à la dernière minute ce satané virus de merde. « Gosh, ta cousine est aussi enfermée ici ! J'espère qu'elle n'est pas de la première vague, attends, ce prénom je l'ai déjà entendu, ah oui, elle est enfermé avec moi !. T'as écoutés les nouvelles à la radio à propos de ce virus ? Ont-ils parlé que c'était dangereux ou même mortel ?... » Ici on ne pouvait rien savoir et les médecins ne nous donnaient guerre d'explications, ni même répondaient à nos questions. Parfois j'avais envie de les étouffer avec un coussin tellement ils pouvaient se montrer lourds. Je pouffais de rire en l'écoutant parler de sissi l'impératrice « T'sais que t'es vraiment folle toi ! Tellement, que je t'aimeuuh, que je t'aimeuh, que je t'aime... » Terminais-je en chantant du Johnny Hallyday. Sayez on était parti dans nos délires quotidiens. Si je venais à disparaître, elle me manquera atrocement, déjà qu'elle me manquait. « Sayez il suffit que je m'absente un ou deux jours et tu fais péter les bêtises ?. Dis-moi que tu plaisantes-là ou sinon je t'assure que quand je sortirais d'ici, tu passeras à la moulinex !. » Disais-je en souriant étant on ne peut plus sérieuse. Je voulais en aucun car que ma meilleure amie s'approche de ce genre de choses. « Joan j'aimerais te parler de quelque chose... » Je ne savais pas comment lancer le sujet, mais ça ne pouvait plus durer, il fallait que je me confie, que je parle.

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En arrivant à l'université, Joan s'était promis de ne plus jamais accordé sa confiance à une fille qui se dirait être sa meilleure amie, mais Tamara l'avait réconciliée avec cette idée. Elle avait un truc spécial cette fille, comme elle comprenait exactement où voulait en venir Joan sans même qu'elle aie à parler. Et oui, la combattante contre l'étiquette « meilleure amie » se désespérait de voir Tamara dans un état aussi déplorable, sa meilleure amie. De toute façon, elle voyait mal une autre façon de nommer la jeune femme. « Oui elle est à l'étage trois aussi. Très franchement les autres peuvent crever. S'ils devaient choisir un seul étage à sauver je me démerderai pour que ce soit le trois, et me demande pas comment. » La brunette donnait l'impression de rire, avec son petite sourire moqueur, ses dents de devant un peu trop en avant qui lui donnaient un adorable air de Bucks Bunny, mais elle était au contraire très sérieuse. Joanie avait son air d'étudiante face à un devoir de mathématiques qu'on peut vous donner en cinquième année d'astrophysique. Elle rit franchement en voyant la blondinette imiter à grande peine la voix du papy rockeur. « Oh il y a pas de risques ! Tous les Mathers que je connais sont dans le même état – ou pire – que toi ! » Comme si c'était le genre de Joan tiens ! L'heure était à la rigolade – puisque c'était le programme anti-maladie de Joan – mais les dernières paroles de miss Maybelin la ramenèrent sur Terre. Elle aurait pu rire, mais elle sentait que c'était important. « Dis-moi, tu sais que tu peux tout me dire. »
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J'étais vraiment désolé que sa cousine puisse se retrouver ici, en plus de moi, elle devait s'inquiéter aussi pour elle et à vrai dire je n'aimais pas la savoir aussi inquiète ma joany. « Je prendrais soin d'elle ne t'inquiète pas !. » Disais-je avec un énorme sourire et très rassuré qu'elle me certifie n'avoir rien touché d'illicite qui la ferait passer à la moulinex. « T'as intérêts, parce que ce n'est pas du tout ton genre et je suis bien contente d'ailleurs !. » Nous étions pareils, pour rien au monde je mettrais ces choses-la dans ma bouche, ils ne toucheront jamais un centime de ma langue, j'étais mieux et bien tranquille sans tous ces trucs néfastes à la santé. Je venais de lui faire part de mon envie de lui parler, de lui parler d'un garçon principalement, celui qui avait fait chaviré mon cœur et ce même garçon qui avait le cœur déjà attiré par une autre. Je baissais la tête, même en parler me faisait mal, moi tout ce que je voulais c'était son bonheur et si ce n'était pas avec une fille comme moi, alors je tairais à jamais cette flamme. « Ce n'est pas facile d'en parler tellement ça fait mal... » Et là, elle aurait bien pu deviner, mon regard croisa le sien et tout était plus claire. « Quand enfin mon cœur décide d'aimer, quand enfin je goutte à ce merveilleux sentiment, quand enfin ma lèvre se languit d'une autre, quand enfin j'avoue à ce garçon qu'il me plait... devine quoi ?... » Je laissais ma phrase s'échapper avec un rire, un rire tellement méprisant de ma propre personne. « Son coeur appartient à une autre... » Je laissais ma tête s'appuyer contre la vitre dans un long soupire, le regard au sol. Ô combien mon cœur en pleurait, mais mon visage lui, se l'interdisait, j'avais éteins mes émotions, je n'avais plus envie de parler d'amour avec ce merveilleux sourire. « Malgré tout cela, je n'arrive pas à me le sortir de la tête... » C'est dans un moment pareil que j'aurais aimé qu'elle me prenne dans ses bras et qu'elle me caresse ma crinière blonde. « Pourquoi suis-je éperdument tombée amoureuse du mauvais garçon ? Pourquoi lui... alors qu'au départ je n'avais même pas voulu entendre parler de lui... » Car il s'était ouvertement moqué de moi devant pleins d'étudiants.

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