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what doesn't kill you makes you stronger (+ zoïa)
« Tu es studieuse. » Et je l'avais toujours été. Je trouvais même plus de plaisir à rester le nez dans un livre que de passer du temps avec les humains. Parce que je savais qu'ils ne pourraient jamais me décevoir, ou même me blesser. C'était pareil avec mon cheval. Sauf qu'il était resté en France du coup, je me contentais de ce que je pouvais avoir ici. Oh, ce serait génial s'ils ouvraient une écurie en partenariat avec l'université, mais fallait pas trop exagérer non plus. Je veux dire, on avait déjà beaucoup de choix à Harvard et puis, prendre soin des chevaux, ça coûte cher. Bref, je lui retournais donc la question. « Et bien, hormis me barrer en France avec toi, je pense que je vais me remplir l'estomac d'alcool avec hum... sûrement Joshua et accessoirement rattraper tout le retard que j'aurais accumulé en cours. » Ah oui, avec Joshua, ce sera facile. Je le connaissais très bien vu qu'on trainait ensemble dans un petit groupe et c'était définitivement le rigolo de la bande. Et pour les cours, il lui en faudra du courage. Ce n'est pas toujours facile de toute récupérer après une convalescence.
Rapidement, le sujet de mon père revint, vu qu'on parlait de la France. « Et bien on pourrait lui faire croire que tu es lesbienne, ou bien que tu as décidé d'épouser un mec minable. En tout cas, je suis ton alliée dans cette entreprise. » Je pouffais alors, rien que d'imaginer sa tête si je lui disais un jour que j'avais changé de bord. Je suis sûre qu'il serait capable de me marier de force à un fils de bonne famille qu'il aura choisi, et avec qui il pourra parler travail. « C'est une bonne idée ça, de me trouver un mec minable! D'ailleurs, je viens de faire la connaissance d'un gars qui, je sais, le rendrais fou s'il se passe un truc entre nous. Ou du moins, s'il le croit. » Je parlais de Luam avec qui j'avais passé ma soirée à cette after party il y a une semaine.
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Faire des projets de sabotage lui redonnait un brin le moral, Isaline avait eut raison de venir lui rendre visite, elle n'avait pas pu lui faire plus plaisir en improvisant cette rencontre. Bien qu'elle ait lieu à l’hôpital et derrière une vitre, mais on ne pouvait pas tout avoir. Elle lui parla ensuite d'un mec et Zoïa fut intriguée. Isa était son amie, sa confidente, il était normal que ce genre de chose l'intéresse. « Il est comment, raconte? » demanda-t-elle soudain plus curieuse. Elle ignorait la fatigue qui assaillait son corps, elle avait besoin de penser à autre chose que la maladie et la Eliot lui servait la conversation qui le permettait sur un plateau. Sa vie sentimentale à elle était plutôt morne, elle enchaînait les conquêtes, mais rien de bien sérieux, en même temps, elle ne voulait pas se fixer alors cela lui convenait parfaitement. Elle trouvait davantage de réconfort dans les histoires des autres.