(+ Olyvia) les traditions c'est pas bidon, et nous non plus !

« Nom d’un chihuahua enragé ! » s’exclama subitement Thaïs en frôlant sa montre de ses doigts. Il était déjà cette heure-là ?! Décidément, c’est fou ce que le temps passe vite quand on s’amuse… ou lorsque l’on s’entraîne telle une forcenée prête à aller au bagne en Sibérie pour réussir son prochain examen de danse. Actuellement, disons que son partenaire n’étant pas disponible, il fallait bien que Bibi assure la matérielle. Mais entre deux « séances de torture », autant dire qu’elle ne se privait pas de retrouver Olyvia pour leur habituel papotage féminin en règle au Luna Caffe. Il y avait là une sorte de tradition que Thaïs n’aurait manqué pour rien au monde, la preuve, à peine s’était-elle enquit de l’heure qu’il était que déjà elle filait sous la douche, se pomponnait, se coiffait et sautait à pieds joins telle une ninja dans le premier taxi qu’elle trouvait – bien que pour se faire, elle ait à moitié dû prendre une pause sexy sans quoi aucune voiture jaune ne se serait inquiétée de son sort… « Avec un peu d’bol, je serai à l’heure » marmonna-t-elle entre deux embouteillages, tapotant nerveusement son sac en bandoulière avec sa canne d’aveugle, qu’elle tenait fermement entre ses doigts longs et fins. Par on ne sait quel miracle, la jolie blonde fut la première des deux acolytes à arriver à bon port, et ce n’était pas plus mal : chercher Olyvia même dans un tout petit café était semblable aux douze travaux d’Hercule puissance mille… « Est-ce que vous pourrez me prévenir de son arrivée ? » demanda-t-elle de façon adorable au serveur qu’elles connaissaient toutes deux extraordinairement bien et pour cause : c’était toujours lui qui les servait.

Tu poussa des pieds la couverture sur ton lit jusqu'à ce qu'elle s'écroule par terre. Tu n'avais aucune envie de te lever, ce matin. Cela dit, tu n'allais quand même pas commencer à t'apitoyer sur ton sort de la sort, en faisant la grâce matinée... Il fallait que tu y ailles, Olyvia. Que tu le veuilles ou non. Après quelques minutes à rouspéter, maudissant les ciels d'avoir fait de ta vie une suite inimaginable de complications catastrophiques, tu déboulas hors de ton lit et te retrouva plantée debout devant la glace de la petite salle de bain à observer ton reflet. Tu inspiras un bon coup et commença ta routine matinale - quoi qu'un peu en retard. Après une trentaine de minute dans ladite salle de bain, tu en ressortis avec une serviette autour du corps et les cheveux encore humide. Le reste de tes préparatifs se déroulèrent dans un silence presque meurtrier. Une chance que ta colocataire était déjà partie puisque sinon, elle aurait eut droit à tes foudres. Tu n'étais pas d'humeur à faire la conversation à des « étrangers » même si Meghan n'en était plus une... Au bout d'un instant, tu regardas l'heure et tu eus presque une crise cardiaque. BORDEL ! Thaïs ! C'était la seule personne que tu avais réellement envie de voir en ce moment et tu trouvais le moyen d'arriver en retard à votre rendez-vous si précieux à tes yeux ! Merde, merde, merde ! Tu accéléras le pas et sans même t'en rendre compte, tu fus assise derrière le volant et tu conduisais à vive allure vers la Luna Caffe. Tu garas ta voiture rapidement - quoi qu'avec beaucoup de style - et pénétra dans le restaurant. Tu fis un immense sourire à votre serveur habituel qui tâcha de te guider vers votre table. Ta très chère amie y était déjà. Tu te sentais mal d'arriver si tard... « Hé Thaïs ! Excuse-moi du retard. » dis-tu en prenant place face à elle, tout en posant ta main sur son avant bras, pour lui faire remarquer ta présence.

La ponctualité, c’est la santé. Thaïs vénérait ce proverbe depuis des lustres même si, en l’occurrence, elle avait bien faillit manquer à son devoir de tradition, trop obnubilée qu’elle était par le fait de revoir constamment le même enchaînement de pas de danse ne lui donnant pas encore complète satisfaction. Mais une fois arrivée à bon port, c’est un « ouf » de soulagement particulièrement sonore qui outrepassa ses lèvres. Il ne manquait plus que la chaleureuse présence d’Olyvia, qui ne manqua pas de pointer bientôt le bout de son nez avec une phrase lui arrachant un sourire amusé. « Promis, je vais te pendre par les doigts de petons au dessus d’une cuve de vieux vin moisi… mais après, là j’ai trop la dalle alors la sentence attendra ! » ironisa-t-elle non sans serrer la main qu’elle venait de poser contre son avant bras. Plutôt que de simplement dire « je ne t’en veux pas ce n’est pas bien grave je viens juste d’arriver » Thaïs tournait la chose en dérision pour amuser la galerie, comme à son habitude. Elle s’avérait impayable sur ce point précis et nulle envie que de changer son comportement en la matière : on l’appréciait très bien ainsi ! « Il n’y a pas mort d’homme t’inquiètes paupiette… si je m’étais mourue d’impatience, crois-moi, j’aurais fini par te passer un petit coup de fil ! Tu n’as eu de problèmes pour venir au moins ? D’autant que j’peux pas te jeter la pierre… j’ai failli être en retard j’étais en mode fada sur un enchaînement. Une chance que j’ai fini par checker ma montre ! Mais bref… DÉTAILS ! Quoi de neuf dans ta vie ma belle alors, raconte tout à tata Tathaïs ! »

Tu souris de plus belle lorsque tu entendis les fausses conséquences que te réservait Thaïs à cause de ton retard. Sérieusement, tu étais en amour avec son sens de l'humour. Rien ni personne n'arrivait à te faire sourire autant avec une simple parole comme elle le faisait si bien. À dire vrai, sous ton sourire se cachait une énorme envie de rire, mais tu restais toujours très réservée en ce qui concerne ce genre d'agissement. Même devant celle que tu considères être devenue comme ta meilleure amie. Ça te prend un peu plus que quelques mois pour t'ouvrir réellement à quelqu'un, bien que tu juge que tôt ou tard, ça arrivera avec la charmante blonde. « Il n’y a pas mort d’homme t’inquiètes paupiette… si je m’étais mourue d’impatience, crois-moi, j’aurais fini par te passer un petit coup de fil ! Tu n’as eu de problèmes pour venir au moins ? D’autant que j’peux pas te jeter la pierre… j’ai failli être en retard j’étais en mode fada sur un enchaînement. Une chance que j’ai fini par checker ma montre ! Mais bref… DÉTAILS ! Quoi de neuf dans ta vie ma belle alors, raconte tout à tata Tathaïs ! » Et voilà, s'en était trop. Tu pouffas de rire juste après son monologue, faisant aller ta tête vers l'arrière. Sa bonne humeur, son sourire, ses petites répliques bien à elle... Tout ça était juste tellement charmant ! Et si contagieux. Tu te racla la gorge avant de finalement répondre. « Non non, rien de grave. J'avais juste la flemme. Je n'ai pas particulièrement passé de beaux jours ces derniers temps... Et c'est un peu pour ça que j'avais hâte à notre rendez-vous, même si... j'ai failli le manquer ! » ajoutas-tu en rigolant doucement. Tu fis finalement signe au serveur pour qu'il vienne vous porter vos habituelles consommations.

Thaïs avait de plus en plus de mal à supporter la morosité, la mauvaise humeur, la colère d’autrui qu’elle croisait à longueur de journée même si cette dernière n’était heureusement pas toujours dirigée vers elle. Il s’agissait de l’une des nombreuses raisons pour lesquelles la blondinette faisait si souvent preuve d’humour, de joie de vivre et de tout ce qui pouvait égayer son existence de façon aussi lumineuse que possible. Pour quelqu’un plongé constamment dans le noir, ce n’était pas plus mal, n’est-ce pas ? « La flemme ça m’arrive aussi je te rassure… tu sais, ces moments où tu n’as pas envie de bouger de ta couette, où tu te motives quand même pour mieux qu’on te prouve toute la sainte journée que tu aurais mieux fait d’écouter ton instinct ! » plaisanta-t-elle de bon cœur avant de prendre un air un tantinet plus sérieux : ce que venait de sous entendre Olyvia lui mit la puce à l’oreille bien qu’elle n’attaqua pas immédiatement bi en tête. « L’important c’est que tu sois venue, non ? Le retard bah ça arrive à tout le monde je te rassure, je ne te jetterai jamais la pierre pour ça ! » répliqua-t-elle d’un ton doux et sincère. « Je peux te demander ce qui t’es arrivé ou… tu préfères ne pas en parler ? Ne te sens pas obligée ne t’en fais pas, je te propose juste une oreille au cas où tu en aurais besoin. »

Ton café corsé arriva assez rapidement. C'était toujours un réel plaisir de venir à la Luna Caffe parce que les serveurs venaient qu'à nous connaître et à savoir tout particulièrement ce qu'on allait prendre avant même qu'on ne soit obliger de leur dire ce que c'est. Tu en pris une petite gorgée, histoire de faire descendre la honte qui s'emparait de toi alors que tu repensais aux évènements passés. Bien que tu n'avais aucune raison de t'en vouloir, c'est toujours ce qu'une femme fait, malheureusement. Elle s'en veut à mort pour tout et n'importe quoi, même si elle ne le laisse pas paraître. « La flemme ça m’arrive aussi je te rassure… tu sais, ces moments où tu n’as pas envie de bouger de ta couette, où tu te motives quand même pour mieux qu’on te prouve toute la sainte journée que tu aurais mieux fait d’écouter ton instinct ! » dit-elle, joyeusement. Tu ne pus te retenir de sourire de plus belle. Bon Dieu cette fille, c'est comme un baume sur le coeur. Ça guérit instantanément tous nos petits maux. Plus sérieusement, elle reprit la discussion. « L’important c’est que tu sois venue, non ? Le retard bah ça arrive à tout le monde je te rassure, je ne te jetterai jamais la pierre pour ça ! (...) Je peux te demander ce qui t’es arrivé ou… tu préfères ne pas en parler ? Ne te sens pas obligée ne t’en fais pas, je te propose juste une oreille au cas où tu en aurais besoin. » Tu souris de nouveau, plus timidement cette fois. Ça te gênait un peu d'exposer tes problèmes à Thaïs parce que tu savais qu'elle aussi, elle devait bien en avoir et... sûrement des pires que les tiens. Cela dit, tu pouvais lui faire confiance. Depuis les mois où vous vous côtoyez, tu avais appris à lui faire pleinement confiance... Aussi bien en profiter. Rare sont les gens en qui on peut avoir autant confiance, après tout... « En fait, c'est un peu compliqué... J'ai finalement rencontrée Elios. Le fils du Roi d'Italie... Qui se trouve à être mon demi-frère... Puisque son père a eut une aventure avec ma mère avant la naissance de son premier enfant. Bref, c'est compliqué... Tout ça pour dire que ça m'a pas mal revirer les idées à l'envers. Sans parler des fêtes en Italie qui ont pris une tournure extrêmement merdique... » finis-tu par lâcher avant de prendre une gorgée de ton café.

Une fois que leurs cafés leur furent servis, Thaïs prit un air légèrement plus sérieux mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne comptait pas ressortir une connerie plus grosse qu’elle à un moment donné, juste qu’elle se mettait en mode écoute pour son amie qui semblait en avoir bien besoin. A aucun moment elle ne l’interrompit, s’imprégnant de ses moindres paroles en buvant de temps à autre une gorgée de son café histoire de. Ce n’est qu’une fois que la blondinette fut certaine de la fin du discours d’Olyvia qu’elle se mit à répondre, quasiment aussitôt : « Les histoires de famille je crois que c’est toujours compliqué… ce serait pas sport sinon, pas vrai ? Non, plus sérieusement, tu es contente d’avoir quand même appris qui était ton demi frère ? On a jamais trop d’alliés je suis bien placée pour le savoir… dis-toi que moi, mon père m’a eue à quatorze ans et que j’ai appris très récemment que celui que j’avais toujours considéré uniquement comme mon oncle unique et préféré était en fait mon père biologique. Limite ça m’a rassurée… parce que pour mes « parents » ce n’est pas que je n’existais pas mais presque » lâcha-t-elle avec un brin de cynisme pour mieux secouer la tête de droite à gauche, refusant de casser l’ambiance par des confessions stupides et larmoyantes. « Tout ça pour dire que je crois que je comprends, d’une certaine façon. Mais les fêtes sont passées maintenant, tu peux reprendre ta vie telle que tu l’entends, manger des cacatouilles si ça te chante et… m’aider à trouver des fringues de grossesse pas hideuses parce que je suis enceinte ! La classe non ? »

« Les histoires de famille je crois que c’est toujours compliqué… ce serait pas sport sinon, pas vrai ? Non, plus sérieusement, tu es contente d’avoir quand même appris qui était ton demi frère ? On a jamais trop d’alliés je suis bien placée pour le savoir… dis-toi que moi, mon père m’a eue à quatorze ans et que j’ai appris très récemment que celui que j’avais toujours considéré uniquement comme mon oncle unique et préféré était en fait mon père biologique. Limite ça m’a rassurée… parce que pour mes « parents » ce n’est pas que je n’existais pas mais presque » Ses dires te rassurèrent automatiquement. Elle avait un certain don pour banaliser les choses, les rendre anodines alors que quelques minutes plus tôt, elles te nouaient l'estomac. Vraiment, ça te faisait du bien d'être en sa présence. Tu souris alors, affichant ton beau grand sourire blanc - fraîchement blanchi, oui - et leva ta tasse. « Je lève mon verre à Thaïs, la femme la plus directe et la plus brillante que je connaisses ! Tu as TEL-LE-MENT raison ! » dis-tu en faisant chin-chin avec sa propre tasse. Elle continua néanmoins son petit discours et tu l'écouta aussi passionnément que précédemment. « Tout ça pour dire que je crois que je comprends, d’une certaine façon. Mais les fêtes sont passées maintenant, tu peux reprendre ta vie telle que tu l’entends, manger des cacatouilles si ça te chante et… m’aider à trouver des fringues de grossesse pas hideuses parce que je suis enceinte ! La classe non ? » QUOI ? Thaïs est enceinte ! « Mais comment tu m'dis ça maintenant, Tata ! T'es enceiiiiiiinte ! » Tu ne pouvais pas contenir ta joie, en ce moment présent. Ça te faisait vraiment trop plaisir pour elle. Tu lui souhaitais tout le bonheur du monde depuis que tu la connaissais, mais là, ça c'était le comble ! Tu étais vraiment fière pour elle et tu espérais de tout coeur que Caleb sache en prendre soin - d'elle et du futur bébé, évidemment. « Ma chérie ! Comment c'est trop une bonne nouvelle ça ! Pour sûr que je vais t'aider à magasiner des vêtements de maternité TROP à la mode ! » Tu n'en revenais pas. C'était juste trop WOW.

Banaliser les choses, les rendre moins noires, c’était devenu un véritable réflexe pour Thaïs. Elle voulait croire du fond de son petit cœur blessé par la force des choses que tout ne pouvait pas être si noir en ce bas monde et que pour toute merde, il y avait son alter égo lumineux. Il s’agissait sûrement d’une façon naïve, voire utopique d’appréhender les choses mais jusqu’ici, à vrai dire, cela ne lui avait pas si mal réussi. La preuve, elle venait de rendre un brin de sourire à Olyvia et rien que pour cela, elle se sentait pousser des ailes. La blondinette éclata cependant de rire à ses paroles, bien qu’elle ne manqua pas de lever son propre café histoire de trinquer pour le forme : il n’y avait pas de raison ! « Brillante, carrément ? Hey j’ai loupé ma vocation, j’aurais dû faire publicitaire pour une marque connue de dentifrice, j’aurais sûrement fait fortune qui sait ! » plaisanta-t-elle de bon cœur, sans perdre un millimètre de son sourire tant elle était ravie si son amie prenait les choses avec plus de philosophie. Elle méritait d’être heureuse… Thaïs le lui souhaitait ô combien. D’ailleurs l’annonce que Thaïs avait faite « mine de rien » venait de faire son petit effet, la faisant éclater de rire d’un même temps tant la réaction de sa belle brunette la ravissait. L’espace d’un instant, elle avait cru que cette ravissante nouvelle ne tombe à l’eau… elle n’en n’était que plus rassurée désormais ! « Bah fallait bien que je glisse ça doucement dans la conversation, j’aurais eu l’air fine si tu m’avais fait une syncope ! Mais je suis trop contente que tu veuilles venir avec moi faire les magasins, ralala tu n’as pas idée ! Au moins tu as un goût exquis et je sais que j’aurais pas l’air d’un sac, déjà que je vais être croisée thon rouge et baleine bleue… j’ai besoin d’un renfort de vêtements qui rééquilibre !! Mais ceci dit, c’est pas tout… Caleb m’a également demandée en mariage » avoua-t-elle non sans lui montrer la très jolie bague de fiançailles ornant actuellement son annulaire gauche, toute ravie qu’elle était de partager ce type de bonheur avec Olyvia.

Wow. Sérieusement. Juste wow ! En tout cas, il y en avait vraiment pour qui les choses réussissent bien et c'était le cas de Thaïs ! Bien que tu sois au courant que l'envie et la jalousie sont de très vilains défauts, certaines fois il t'arrivait d'envier la belle demoiselle. Elle était talentueuse, audacieuse, débordante d'énergie, heureuse dans ses études, aimait ce qu'elle fait, elle avait le copain parfait, maintenant elle était enceinte... D'une note plus mesquine, quelques fois tu te demandais si ça avait été ainsi pour toi si tu avais perdue la vue ou l'ouïe ou... peu importe. Tu te retrouves souvent avec des gens qui semblent avoir mieux réussit que toi. Du moins, tu penses ça depuis que tu sais que ta famille n'est pas celle que tu croyais qu'elle était. C'est le triste retour à la réalité. Quoi qu'il en soit, le mieux que tu pouvais faire pour le moment c'était d'être pleinement heureuse pour la jeune femme. Elle le méritait. « Brillante, carrément ? Hey j’ai loupé ma vocation, j’aurais dû faire publicitaire pour une marque connue de dentifrice, j’aurais sûrement fait fortune qui sait ! » Tu éclatas d'un rire franc, qui ne te ressemblait pas puisque tu ne riais presque jamais autant. « C'est drôle que tu en parles, Tata ! Je viens juste de me faire blanchir les dents ! Mais crois-moi, t'aurais du succès à être l’effigie d'une marque quelconque ! Ton sourire et ta bonne humeur sont ravageurs ! » dis-tu en essayant de contenir ton rire. C'était juste trop vrai, quoi. La jeune femme était magnifique et rayonnait. Même un aveugle - excusez l'expression - pourrait la voir briller. Elle semblait ensuite si heureuse que tu aies bien pris la nouvelle. Pourquoi aurait-ce été autrement ? « Bah fallait bien que je glisse ça doucement dans la conversation, j’aurais eu l’air fine si tu m’avais fait une syncope ! Mais je suis trop contente que tu veuilles venir avec moi faire les magasins, ralala tu n’as pas idée ! Au moins tu as un goût exquis et je sais que j’aurais pas l’air d’un sac, déjà que je vais être croisée thon rouge et baleine bleue… j’ai besoin d’un renfort de vêtements qui rééquilibre !! Mais ceci dit, c’est pas tout… Caleb m’a également demandée en mariage » QUOI ? Mais bordel ! « Attends, attends ! DIS-MOI QUE TU RIGOLES ! » hurlas-tu dans tout le café. Tu te retournas alors pour t'excuser silencieusement aux gens autour puis ton attention revint toute à Thaïs. « Bah dit donc ! Tu m'en cache d'autres, des choses comme ça ?! La bague est MAGNIFIQUE en tout cas ! WOW DE WOW ! » Wow... Vraiment.