it's gonna be a long way to happy † E&C

Et je le sentais bouillonnait presque de rage mais pourtant, encore une fois, il resta réellement face à moi, d'un calme olympien. Il lâcha sa valise en s'excusant. Je le regardais avec les yeux bien plus ouvert que jamais tant j'étais étonné. C'était comme si on venait de me dire que si si le père noël existe ! Comment pouvait-il rester si calme ? j'aurai surement préféré qu'il s'énerve, je ne sais plus, je ne sais pas ; c'était mieux comme ça, qu'il l'accepte pourtant je rêvais qu'il se résolve à ne pas l'accepter parce que j'avais peur de me faire du mal en le rejetant. Il s'asseyait à mes cotés et je tournais la tête pour le regarder avant de suivre le trajet de sa main sur ma cuisse pour prendre la mienne ; oui, sa main toucha la mienne m'électrisant et comme prit d'une fureur passagère, je lui sautais littéralement dessus, sautant sur sa bouche ; violant ses lèvres. Comme voulant vivre ce dernier baiser, le dernier baiser avant la séparation, avant qu'on ne soit qu'ami et qu'on vive ces deux trois jours ensemble surement en souffrant au début mais en ayant tourné la page ; peut être allais-je changer de chambre après mais là, j'étais incontrôlable. Mon baiser s'intensifiait alors que j'étais monté à califourchon sur lui ; a mon souffle on sentait que je n'étais plus moi-même, on le sentait clairement. Mes mains venaient entourer sa tete et inconsciemment, je laissais quelques larmes venir mouiller mes joues parce que dans ce baiser, la pression retombait.

Et soudain, je sens que tout s’accélère ; ses mains me touchent et me caressent plus vite, plus profondément. Il enfonce ces ongles dans la peau de mon dos m'arrachant un cris d'étonnement mais de grand plaisir et là je me rend compte de tout alors qu'il me fourre sa langue dans sa bouche. Oui, j'en ai envie, oui, je le désire mais je ne suis pas raisonnable et ce n'est pas bon. Je m’apeure mais je ne sais m’arrêter. Que faire ? Je ne sais plus. Je dois m'arracher à lui mais j'ai déjà mal de devoir le faire. C'est si mal. Je caresse un dernière fois son visage, restant dans la position équivoque dans laquelle j'étais, je sépare nos lèvres en le regardant. Le temps semble s’arrêter puis je descend de ma position, me remet debout avant de lui dire de bute en blanc : J'suis désolé... J'aurai pas du faire ça ... Et je répète la fin de ma phrase comme choqué. Je fuis, je cours vers la porte et sors précipitamment de là.