Olympe et Esteban -> Happy new Year !

La Eliot House, c'était pas ma deuxième maison mais presque : en tant que cousine du vice-président, je m'y sentais très bien, surtout que j'avais failli venir ici lors de mon arrivée à Harvard. Et maintenant que mon frère y était, je risquait d'y passer encore plus souvent.. Et bien, la capitaine des Cheerleaders, Blue, une ancienne Cabot, était aussi résidente ici puisqu'elle était devenue Eliot. Et comme je passais la voir de temps en temps, je commençais à bien connaitre les couloirs de cette maison qui pourtant n'était pas la mienne. A l'inverse, je n'avais jamais mis les pieds dans la Lowell House, ou même dans la Dunster house : je n'y connaissait presque personne, et je n'avais pas forcément envie d'y connaitre grand monde, de toute façon. Mon sac à main à l'épaule, les cheveux lâchés, un peu fatiguée ces derniers temps, je marchais dans l'un des couloirs de la maison des Eliot après avoir parlé à César, quand je vis arriver en face de moi un visage familier. Pas assez familier à mon goût, ou alors carrément trop familier depuis que je m'étais rendue que j'étais jalouse : Esteban. Tentée de faire demi tour pour l'éviter, je réalisais au moment où je ralentissais que c'était idiot, complètement idiot. Puis je ne l'avais pas encore vu depuis le retour des vacances, je devais lui souhaiter une bonne année, et les formules d'usages.. Remettant en place une mèche de cheveux, je lui souris lorsqu'il arriva vers moi, d'un petit sourire discret et timide. Je me stoppais face à lui, sans talons aujourd'hui, donc l'écart entre nous dût à se taille était encore plus flagrant. " Salut.. " soufflais-je, avant de me rappeler ce que je venais de penser : " Bonne année, bonne santé... "
Bonne réussite, et sois heureux. Non, ça ne sortait pas, je n'étais pas vraiment la personne la plus expressive sur les carte de voeux, ce n'était pas pour rien, je n'arrivais pas à souhaiter un ensemble de bonnes choses qui n'arrivaient que rarement.

(c) darkdreams/marine

Tout le monde dit nouvelle année, nouvelle résolutions, beaucoup de changements.. mais au final, personne ne tient ses résolutions et toutes les choses que l'on se promet de faire on les laisses de côté. C'est toujours comme ça, chez tout le monde. En conséquence, l'Eliot House et ses membres n'avaient pas changés d'un pouce pendant les fêtes. En attendant ça ne faisait que quelques jours que j'étais de retour sur le campus donc j'attendais de voir. J'avais, je le pense, passé les pires fêtes de Noël de ma vie. Personne n'avait envie de manger un bon repas, de recevoir des quelconques cadeaux.. J'crois que personne de ma famille ne pensait avoir affaire à un décès maintenant. J'pense pas que mon frère Morgan avait prévu d'être veuf à 28 ans, avec une petite fille de un an même pas. C'est fou et complètement injuste, des criminels survivent chaque jour alors que des gens honnêtes et innocents perdent la vie comme ça, sur un accident de voiture. Ca me tue de savoir la douleur qu'éprouve mon frère, sachant que je ne comprends pas un quart de ce qu'il ressent.. j'pense avoir passé mon Noël à réfléchir à ce que la vie valait, à ce que vivre avec les gens qu'on aime avait plus de valeur que n'importe quoi d'autre. Et une des principales choses à laquelle j'avais réfléchis ces vacances se tenait devant moi à l'instant, avec un timide sourire, me souhaitant la bonne année. Merci.. bonne année toi aussi Olympe. Je la fixais un instant, sans rien dire. Je la percevais plus de la même manière que la dernière où je l'avai vu, je sais pas, j'ai l'impression que quelque chose à changer. Ca devait paraître assez bizarre que je la scrute comme ça, c'est pourquoi je me décidais tout de même à prendre la parole. Alors, t'a passé de bonnes fêtes ? Qu'est-ce que tu racontes ?

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J'étais un peu gênée face à Esteban, mais je n'avais pas réellement envie de l'éviter, alors j'avais profiter du devoir de souhaiter la bonne année, pour ne pas fuir devant lui, et lui adresser quelques mots. Il me répondit en me souhaitant à moi aussi une bonne année, visiblement pas mécontent de me croiser, et se mit à m'observer d'une façon insistante. Au début je cru qu'il m'observait juste pour me regarder, comme ça, puis après que j'avais quelque chose d'anormal sur moi : un énorme bouton sur le nez, un trou énorme dans mon pull, une manche arrachée à mon blouson, ou quelque chose du genre. Passant rapidement le bout de mes doigts sur ma joue je vérifiais si il y avait un problème, et il parut se reprendre, comme si il réalisait qu'il me fixait. Sûrement pour meubler le silence, il me demanda comment s'était passées mes fêtes, et je repris enfin ma respiration, n'ayant pas réussit sous son regard, trop absorbée par ses yeux. " Oui, j'ai été passer Noël avec la famille de la femme de mon cousin, Apple, et le nouvel an chez mes grands-parents, en Australie. " J'avais revu ma grand-mère, j'avais passé de longues heures au bord de la piscine, tranquillement, posée en train de bronzer, et j'avais réfléchit. Réfléchit à ma vie, essentiellement, à mes études, et à lui, malgré moi. Quant à ce que je racontais, je n'avais pas prévu de lui dire, j'avais même prévu de continuer à lui faire croire que j'étais toujours avec lui, mais je voulais au fond lui dire pour Elios. Il m'avait proposé de continuer à le rendre jaloux, de voir ses réactions, mais j'avais décidé à Noël que je valais un peu plus que ça, et que j'étais capable de faire comprendre ce que je voulais sans faire ça. " J'ai rompu avec Elios, avant les vacances. Et voilà, mon grand frère que je n'avais pas vu depuis six ans est de retour.. enfin disons que 2014 sonne comme un nouveau départ. " un meilleur départ que les autres années, je l'espère sincèrement.

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Pour faire en sorte que la situation ne paraisse pas aussi étrange qu'elle en avait l'air, après tout je venais de la fixer d'une manière complètement bizarre ça avait du être assez déstabilisant, je lui demandais sur un coup de tête comment c'était passée ses fêtes de Noël. Une question à la quelle au final j'espérais qu'elle réponde simplement sans me demander ne retour. J'avais pas vraiment envie de m'étaler sur fiasco que ces fêtes avaient étés. Heureusement, elle se contenta de répondre et je fus soulagé. Elle avait l'air d'avoir passée de bonnes fêtes et c'était tant mieux pour elle, l'Australie c'est vraiment super, surtout pour Noël, c'est l'idéal comme période pour y passer quelques temps. Ensuite, elle m'annonça quelque chose qui m'étonna. Au fond, ça me réjouissait assez mais d'un coté, si elle avait été avec lui, c'est quand même qu'ils avaient des sentiments, donc je sais pas vraiment comment moi je devrais réagir face à sa nouvelle. Oh.. désolé de l'apprendre. Comment ça se fait ? je croisais les bras, fronçant un peu les sourcils comme si je me concentrais, pour écouter ce qu'elle me dirait. Elle me parla aussi de son frère, qu'elle n'avait pas vu depuis six ans et qui avait refait surface. Et bah, il s'en est passé des choses ! Ça se passe comment avec lui ? le fait qu'elle me dise que 2014 sonnait comme un nouveau départ me fit sourire légèrement, c'en était un pour moi aussi. Pas vraiment le plus heureux et serein des départs, mais tout de même. J'pense que tout ce que j'ai pu réaliser ces vacances fait que j'ai envie d'un nouveau départ, que ce soit dans ma vie en général, dans mes études, mes relations avec ma famille, avec elle..

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Peut-être que j'aurais dû me réjouir de tomber par hasard sur Esteban dans les couloirs de sa maison, mais depuis l'Alaska, j'avais chaque fois une petit appréhension en le voyant. Et cette fois il m'avait fixé longuement, me mettant mal à l'aise, même si j'avais essayé de ne pas le montrer, ça m'avait carrément chamboulé les sens et les hormones, à tel point que je lui dis qu'Elios et moi nous avions rompus, alors qu'à la base j'aurais aimé continuer à le rendre jaloux, ais c'était un peu trop tard pour y repenser, maintenant. Oh.. désolé de l'apprendre. Comment ça se fait ? Dommage que je ne puisse pas lui dire qu'on avait jamais eu de sentiments l'un envers l'autre et qu'on s'était plutôt rendu service : j'allais devoir trouver quelque chose d'un peu mieux, un peu moins dégradant pour nous deux. " On s'est rendus compte que.. que c'était pas une bonne idée, qu'on était pas compatibles, qu'on était pas sur la même longueur d'onde. " Et lui s'est rendu compte qu'il aimait Feldt, tout simplement, alors que moi je me contentais de me dire que je ne devais juste oublier l'Eliot devant moi. Et bah, il s'en est passé des choses ! Ça se passe comment avec lui ? Cette fois il parlait de César, et je ne pus 'empêcher de me dire que j'avais au fond eu une chance inouïe qu'il me revienne, alors qu'il était censé être parti pour toute sa vie, clairement. " Je suis ravie de le retrouver, on s'habitue doucement à retrouver les gestes du passé, à retrouver notre complicité. Et toi, tu ne m'as pas dis, tu as passé de bonnes fêtes? Tu es allé où ? " Depuis le début de la conversation je ne faisais que parler de moi et de ma vie, c'était pas très poli, et j'avais bien envie de savoir ce que monsieur Swanson faisait pour les fêtes.. !

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J'allais pas me mentir à moi même. Malgré le fait que j'avais dis à Olympe qu'il fallait qu'on arrête tout ça, d'être jaloux l'un de l'autre, en Alaska, je ne pouvais pas m'empêcher d'être content qu'elle se soit séparée d'Elios. Et c'était sûrement dit à ma prise de conscience de ces vacances. Je m'étais rendu compte de tellement de chose sur elle, sur qui elle était pour moi au final, ce je ressentais, l'effet qu'elle avait sur moi. J'avais vu ça d'un mauvais oeil au début mais c'était tout à fait différent à présent. On s'est rendus compte que.. que c'était pas une bonne idée, qu'on était pas compatibles, qu'on était pas sur la même longueur d'onde. J’acquiesçai d'un mouvement de la tête, j'avais pas vraiment envie de m'étendre sur ce sujet là et puis j'étais certain qu'on aurait le temps d'avoir cette discussion ; du moins, je ferais en sorte qu'on prenne le temps de l'avoir. Elle changea donc de sujet, alors que nous parlions de son frère César, qui était revenu après des années d'absence. Je suis ravie de le retrouver, on s'habitue doucement à retrouver les gestes du passé, à retrouver notre complicité. J'étais content pour elle, après tout, quoi qu'il est pu se passer, quelques soient les raisons de son absence, c'est la famille. C'est tout ce qui compte. C'est bien alors, la famille c'est sacré ! j'esquissai un sourire, qui ne resta pas sur mes lèvres bien longtemps, lorsque je l'entendais continuer sa phrase. Et toi, tu ne m'as pas dis, tu as passé de bonnes fêtes? Tu es allé où ? Et ça, c'était la question que j'aurais préféré qu'elle ne pose pas. J'avais déjà du mal à me sortir toutes ces histoires de la tête, alors bon. J'suis rentré à Buenos Aires, avec ma famille. Je peux pas dire que j'ai passé de bonnes fêtes, tu vois.. On a.. on a eu un décès dans la famille, c'est la femme de mon frère, Morgan. Bien sur que ça me rumine le moral d'aborder ce sujet et en plus de ça, ça plombe l'ambiance. J'aime pas parler de truc qui me rende faible.

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J'avais peur d'être gênée face à lui, mais en fait j'étais surtout heureuse de le voir. Oui, il m'avait manqué durant les vacances, même si la dernière fois qu'on s'était vus s'étaient en Alaska et que ça ne s'était pas super bien terminé, il m'avait quand même manqué, et fortement en plus. Je savais que c'était idiot, mais voilà, j'étais ravie de le voir, et juste discuter avec lui me plaisait. Je le confiais que j'avais retrouvé mon frère après plusieurs années de séparation, un grand sourire aux lèvres, puisque c'était quand même pour moi une excellente nouvelle. C'est bien alors, la famille c'est sacré ! Je n'irais pas jusqu'à dire que la famille c'est sacré vu ma relation avec mes parents à qui je ne parle plus, mais c'est l'idée ouais. Voulant faire un peu la curieuse, je lui demandais à mon tour où il était parti pour passer la fêtes, et sa réponse me fit l'effet d'une douche froide, clairement. Mon sourire s'effaça d'un coup, et j'aurais aimé disparaitre. J'suis rentré à Buenos Aires, avec ma famille. Je peux pas dire que j'ai passé de bonnes fêtes, tu vois.. On a.. on a eu un décès dans la famille, c'est la femme de mon frère, Morgan. Pourquoi j'avais posé la question. Franchement, si il ne m'avait pas de suite dit ce qu'il avait fait, il y avait une raison, et maintenant je l'avais, c'est parce que c'était pas joyeux comme Noël. " Je suis désolée.. toutes mes condoléances. " Je n'aimais pas cette formulation, mais avec l'ambiance que j'avais foutu entre nous, je ne voyais pas quoi dire d'autre. Ma confiance et ma joie venait de disparaitre d'un coup, j'avais l'impression d'être une gamine qui a fait une gaffe..

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Il est clair que j'avais connu des jours meilleurs, j'avais toujours en tête le désastre qu'avaient été ces fêtes de Noël et j'étais pas vraiment passé à autre chose pour le moment. Je pétais pas la forme mais tomber sur Olympe cet après midi m'apaisait un peu, ça me faisait plaisir de la voir, heureuse en plus de ça. Ca me faisait clairement du bien de lui parler, de la savoir bien. Et même si, sans le vouloir, elle aborda un sujet sensible sur lequel je ne voulais pas vraiment m'attarder, j'avais l'impression qu'en parler avec elle faisait moins mal; aussi parce que c'est "grâce" à la mort de ma belle-soeur que je me suis rendu compte qu'Olympe comptait vraiment pour moi, maintenant, qu'elle était rentrée dans ma vie s'en que je m'en rende compte. Je suis désolée.. toutes mes condoléances. Je la sentais gênée, comme coupable de m'avoir demandé comment c'était passé mes fêtes. Elle avait pas à l'être, elle pouvait pas savoir. Je levais les yeux vers elle, arborant un léger sourire pour la rassurer. Il fallait que je change de sujet, qu'on en reste pas sur un truc comme ça. Comment ça se fait que t'étais à l'Eliot House d'ailleurs ? C'est vrai que je ne m'étais pas posé la question jusqu'ici, même si ce n'est pas anormal de voir des cabot arpentais les couloirs de l'Eliot House. Profitant du fait qu'elle soit ici et mon après-midi libre, je décidais qu'il était temps que je lui dise ce que à j'avais réfléchi toutes les vacances. T'as quelque chose à faire ou pas ? Faudrait qu'on parle.. parce que ouais, j'étais décidé à tout lui dire, à mettre ma fierté de côté une bonne fois pour toute et arrêter de tourner du pot.

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Je me sentais mal d'avoir amené un sujet un peu gênant sur la table, surtout un sujet triste à mon avis pour Esteban. Il était proche de ses frères et soeurs, ça je le savais puisqu'on en avait parlé un petit peu certaines fois, juste évoqué, et ça avait dû être très difficile chez lui, de devoir soutenir son frère dans cette épreuve. C'est dans ces moments là qu'on doit être fort, même si on est très touché par les évènements. Heureusement, il dû voir mon malaise, et mes lèvres pincées, puisqu'il sourit légèrement, comme pour me faire comprendre que ce n'était pas grave, que de toute façon je pouvais pas savoir : ce qui était le cas, si je le savais je n'en aurais jamais parlé. Comment ça se fait que t'étais à l'Eliot House d'ailleurs ? Ha bah tiens oui c'est vrai je ne suis pas dans ma maison, il faudrait que je rentre chez moi. " J'étais venu voir César, justement. " Rien de bien fantastique, de toute façon ici il y avait pas mal de roses qui venaient et qui passaient : enfin, il y avait pas mal de roses dans toutes les maisons puisque pour voir des garçons, que ce soit frère, cousin, amis, petit ami ou ennemi, il fallait migrer ailleurs. Mais j'aimais bien l'idée d'être dans une maison exclusivement féminine, même si il y avait quelques tensions parfois, comme avec Faith que je ne portais pas du tout dans mon coeur, heureusement qu'elle était partie d'ailleurs celle-là. Je n'avais pas adoré la voir si proche de l'Eliot devant moi, et j'avais été jalouse, justement ce qu'il m'avait reproché en Alaska. T'as quelque chose à faire ou pas ? Faudrait qu'on parle.. Je n'aime pas du tout cette phrase, faut qu'on parle, j'imagine toujours une catastrophe, mais là je n'étais pas vraiment en bonne position pour faire un blague pourrie, du genre : c'est ce qu'on fait là, non? Lui adressant un grand sourire, je secouais la tête négativement. " Non je n'ai rien de prévu, j'allais juste rentrer chez moi, on peut parler si tu veux. " Je ne vois pas vraiment ce qu'il peut vouloir me dire, tout a été dit lors du voyage Eliot/Cabot, mais bon, si ça peut lui faire plaisir.. si ça se trouve ça n'a rien à voir avec notre relation, je suis juste égoiste à croire que quand il me voit c'est forcément pour ma petite personne.

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J'avais bien vu qu'Olympe s'était senti super mal à l'aise d'avoir amené le sujet de mes fêtes et le drame qui allait avec, mais je lui fis rapidement comprendre qu'elle n'avait pas à l'être, elle n'était pas au courant, elle ne pouvait pas savoir. Je changeais donc de sujet, la questionnant sur sa visite à l'Eliot House. J'étais venu voir César, justement. Je souris. Son frère avait choisi la bonne maison. C'est un Eliot donc. Il a de bons goûts. Je souriais de toutes mes dents, ouais, moi et la promo c'est une très grande histoire d'amour. Puis je me dis qu'il était temps de discuter sur notre relation, ce que l'on ressentais ; ou du moins je me sentais prêt à lui avouer ce que je cachais et gardais au fond de moi.  Non je n'ai rien de prévu, j'allais juste rentrer chez moi, on peut parler si tu veux. Son grand sourire me fit plaisir, j'étais sur que ça n'allait pas l'emmerder qu'on s'isole pour discuter. Je balayais alors la salle du regard, c'était pas question qu'on reste ici, j'tiens pas à exposer ma vie ici. J'étais peut être près à avouer certaines choses à Olympe, mais j'allais peut être pas le faire devant toute l'Eliot quand même. Bon bah viens, on va faire un tour. je fis un signe de la tête vers l'extérieur, il faisait pas trop froid donc ça allait. Puis Léo devait probablement être en train de bosser dans la chambre, donc c'était la seule solution. Je la laissais passer devant, ce qu'elle fit rapidement, et moi aussi à mon tour en la suivant. Arrivé à l'extérieur, nous marchions jusque vers un des grands arbres du jardin de l'Eliot House. Je m'adossai au tronc, enfouissant mes mains dans mes poches. T'a pas froid? je demandais toujours, au cas où. J'avais pas envie qu'elle chope une pneumonie à cause de moi. Puis je plongeai mon regard dans le sien. Je lui avais dis qu'on devait parler; il était temps. Je t'ai dis qu'il fallait qu'on parle. Alors j'aimerais que tu m'écoutes vraiment attentivement et que tu me laisses finir jusqu'au bout, sinon j'arriverais jamais à reprendre. D'accord ?

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