BLAISHAN × my heart is imprisoned

« Je veux que tu me prennes dans tes bras. » répondis-je avant de me pincer les lèvres. Mais ça ma petite cocotte, c'était pas possible. Comment j'allais faire pour avoir vraiment de ses nouvelles? J'avais l'habitude de le voir souvent, ou de recevoir des messages ou encore des appels histoire d'avoir une bonne journée, mais après cette visite, je n'aurais plus rien. « C'est beau de rêver. » j'haussai les épaules. Franchement, si Ethan trouve un pigeon et qu'il casse le mur pour qu'il s'envole, je le demande en mariage. « Je suis bien entourée, mes amis sont corrects et adorables, je suis en sécurité, ils me protègent même si tu n'es pas là. » je voulais le rassurer avec mon air convainquant. Je ris lorqu'il me demanda de répondre à sa fameuse question sur les garçons. Je réfléchissais. Qu'est-ce que je pourrais lui dire pour ne pas qu'il s'énerve? Des souvenirs j'en avais pleins, sa question était vaste. « Ouf, ça me gênerait vraiment de parler de ça ici. » je regardais discrètement si quelqu'un nous regardait ou nous espionnait, comme dans les films. Je croisai mes doigts et les portais à mon menton. J'avais un beau souvenir, mais ça remontait à loin. « Je t'ai déjà dit que j'étais une bonne nageuse? J'ai sauvé une vie il y a deux ou trois ans, je ne sais plus vraiment. Un jeune homme était tombé dans une rivière et il paniquait donc je suis venue le rejoindre pour essayer de le calmer mais le courant nous a emporté rapidement. » je fis une pause, mes souvenirs redessinaient le moment dans ma tête. « Nous nous sommes échoués près d'un champ de vaches et en essayant de passer les fils barbelés je suis tombé et j'ai emmené le garçon dans ma chute. Nos vêtements étaient déchirés, on avait des griffes partout et nous étions encerclés par les vaches. Alors on a décidé de courir comme des fous et les vaches étaient à nos trousses. Bon, ça s'est pas vraiment passé ici, j'étais encore en Angleterre. » Je glissai la manche de mon bras pour lui montrer la petite cicatrice au poignet. « Blessure de guerre. » je ris doucement. Et dire que ma mère pensait que je me taillais les veines avec cette blessure.

(Invité)