TG SOIREE ENTRE MECS ~ LOLO BOYS

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Toujours à côté de la plaque, et légèrement retardé mentalement quand il était légèrement entouré, le Norvégien fixait celui qui venait de lui dire bonsoir, parce qu'il bugguait sur sa tronche. Eirik le fixait sans lui prendre la mains ou quoi, avant de lui répondre très concentré. «T'as une tronche passe-partout, ou... on s'est déjà vu avant? Parce que tu me dis quelque chose... T'habiterais pas en Europe toi? » Ils avaient quasiment le même âge, mais Eirik jurerait que ce n'était pas la première fois qu'il voyait Eventime.... Mais ça c'était dans la théorie du cerveau, du coup, il avait l'air de rien, comme toujours planté là sans bouger, grimaçant presque pour connecté les neurones qui restait.

Eventine Casiraghi, ou comment saluer un mecton et se prendre un vent puissance tempête Katrina. La question d’Eirik le surprit légèrement, qui plus est : le beau brun n’était pas du genre à se venter d’être prince, au sein de Harvard il s’en moquait comme de sa première paire de pompes. Il ramena par conséquent sa main le long de son corps pour mieux hausser les épaules et la mettre dans sa poche, l’air de rien. « Monégasque. Mais ouais c’est l’idée, je suis européen, je m’appelle Eventine Casiraghi » avoua-t-il sans accoler le mot prince à sa phrase déjà plus qu’éloquente : s’il additionnait a+b il saurait quoi faire de l’info. « Ceci dit non j’pense pas avoir déjà croisé ta frimousse ! »

Cody, avec son amabilité légendaire, ne prit pas la peine d'accueillir individuellement chacun. Enfin, il faisait ça surtout pour Eventine, pour pas qu'il se sente de trop. Il ria à la plaisanterie de Sven avant de s'avancer vers la table, regardant un peu la contribution de chacun à la soirée. Bien sûr, Eventine ne put s'empêcher d'affubler Cody d'un surnom … Qui lui allait malheureusement bien. Mais trop fier pour l'avouer, il se contenta d'approuver totalement Sven, qui l'appela comme le nain de Fort Boyard, par un rire bruyant. Quelques secondes après, il vint à son tour à la charge ; « Passe-Partout, va chercher tes clefs j'arrive pas à ouvrir ce placard. » fit-il en montrant le vaisselier dont la porte semblait bloquée.

« Sérieux Ev’, tu en as pas marre de tes surnoms débiles ?! » plaisantais-je n’ayant pas envie que la soirée se termine en bagarre générale entre Lowell parce que l’un de mes meilleurs amis aurait été pris d’une soudaine envie de faire son kéké. Pour ma part, je n’étais pas contre, étant revenu de New York exprès pour la soirée avec la ferme intention de rejoindre ma belle avant la fin de la nuit. Je saluais Eirik d’un léger hochement de tête avant de me vautrer dans un fauteuil. « Si vous avez besoin d’aide pour le vaisselier, dites-moi et je le fracasse, ça me détendra un peu » marmonnais-je comme à mon habitude ayant toujours fait partie des moins souriants et « doux » de la confrérie.

En même temps, si Eventine voulait paraître en mode gravure de mode, il ne fallait pas opter pour une colocation entre mectons à la Lowell… rien de tel pour casser un mythe en deux leçons et demi. Mais le beau brun s’en moquait comme de sa première chemise : tout comme ce qui se passe à Vegas reste à Vegas, ce qui se passe dans les chambres des trois zigotos bah… y reste, tout bêtement. « Vous chantez peut-être en mode ultra doué mais c’est pas mon cas, j’passe mon tour ! » fit-il aussitôt à l’attention d’Aidan lorsqu’il parla de se mettre à chanter. « Par contre j’peux accompagner au violon. Histoire de pas dire que je suis un branleur sur le retour ! »

« C’est l’hiver, j’hiberne » lâchais-je à destination d’Aidan. Depuis le temps qu’il me connaissait, il comprendrait que c’était un des soirs où j’en avais tout simplement plein le cul mais comment dire non à une soirée Lowell? J’adorais trop cette maison, ma seconde famille pour me passer d’une soirée. « Ouais ben comptez pas sur moi pour chanter. La dernière fois, j’ai fait un massacre dans un karaoké, hein mon petit chat adoré ? » plaisantais-je à destination de notre président tandis que je lui lançais un baiser style, voilà mon amant que j’aime. « Je vais être sport, je vais jouer les groupies en délire ! »

Eirik ne s'était pas moqué de Eventime en fait... C'était juste qu'il le remettait, mais le nom venait pas. POurtant il était convaincu de l'avoir rencontré. Quand il lui répondit qu'il était Monégasque, le Norvégien eut un sourire. Quand il était petit ses parents avaient eut la bougeotte à cause du métier de son père, alors ça devait venir de là. Eirik lui dit. «Si si, mais c'était y'a très longtemps.» Le moment d'après fut plus que gênant. Les gens parlaient de chanter. C'est à ce moment là où Eirik regrettait presque ses mathers drogués qui ne faisaient rien que danser, se shooter et raconter des conneries. «Moi je chante pas.. Par contre... si y'a un piano... Je peux vous faire des airs de n'importe quoi...» Quand on est pas bon, on est un jambon, comme Eirik, avec sa tête de jambon décomposé qui attendait que ça passe xD.