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What?! I can't believe you are sick!

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Zoïa & Priape


La façon dont Zoïa me répondit concernant cette fameuse Maxym, le ton indifférent et détaché qu’elle s’employait à utiliser, cela accentua mon amusement. En effet, la voir ainsi s’obstiner à minimiser son attachement envers cette jeune femme, à le réduire à un simple coté pratique, cela avait quelque chose de risible. « C’est vrai que les fringues ça peut être utile… Garde de bons termes avec elle, ça serait effectivement dommage que tu te retrouves avec rien à te mettre sur le dos. » assurai-je avec un ton chargé d’ironie en riant ensuite de plus belle. Parce que c’était certain que la garde de robe de mon élégante rivale n’avait aucun cas besoin d’être renflouée… Néanmoins, je devais avouer que j’étais étonné d’apprendre qu’elle vivait en colocation. Je me l’étais souvent imaginée seule dans un immense appartement confortable au design moderne, ne s’encombrant pas d’une colocataire… Partager un logement avait son lot de contraintes que je ne pensais pas qu’une personne en apparence aussi indépendante que Zoïa prendrait… L’étudiante en médecine avait du mal à accepter sa condition de patiente et j’avais tenté de la rassurer en lui expliquant que je serais probablement aussi mal à l’aise qu’elle à sa place. Habitué à examiner, diagnostiquer, soigner et se retrouver de l’autre côté de la barrière et être celui qui était examiné, diagnostiqué et soigné devait être intolérable. Mais elle m’assena alors l’ordre de ne surtout pas être à sa place et de ne surtout pas être malade. « J’ai aucune envie de me retrouver enfermé ici crois-moi. » fis-je en tapotant un instant la paroi de verre qui nous séparait et qui m’évoquait un peu le bocal dans lesquels on enfermait certains poissons. « Te fais pas de soucis, je ne te volerai pas ta place dans cet aquarium. » ajoutai-je avec un petit sourire. « Et pour le reste, je vais me pencher sur ton dossier. De toute façon, vu l’ampleur que prend ce phénomène, ils vont très certainement nous réquisitionner dans les jours à venir. » Plan blanc oblige, les étudiants en santé allaient très probablement être sollicités rapidement et encouragés à passer tout leur temps ici pour renforcer les effectifs. Forcément, entre assigner du personnel, médecins, infirmiers, aides soignants, qu’ils devraient alors payer en heures supplémentaires, ou simplement imposer aux étudiants de travailler plus d’heures ici, le choix de la direction dans ce genre de cas était très rapidement fait…  
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Priape & Zoïa

Le Dunster comprit bien son petit jeu de dissimulation lorsqu'elle se mit à parler de sa colocataire. Il commençait à bien la connaître, et elle détestait ça. Mais il est trop tard désormais pour faire machine arrière. Ses prunelles métalliques se répercutèrent dans celles de son éternel rival, le toisant comme elle aimait si bien le faire. Une main agile mais fébrile gisait sur la vitre qui les séparait. « Moque-toi. En attendant, ce n'est pas toi qui te trimballe avec cette blouse horrible qu'on donne aux patients. Ce n'est déjà pas assez humiliant d'être malade, il faut en plus qu'on nous sape comme des épouvantails à bas prix. » Zoïa aimait faire attention à ses tenues, les tissus qui protégeaient, ou sublimaient son corps étaient parfois un camouflage et à d'autres moments une arme, une carapace derrière laquelle s'abriter pour se donner le rôle désiré à jouer. Elle ne sous-estimait pas l'importance de l'apparence et rejetait le discours bien pensé des altruistes soit-disant désintéressé des apparences. Foutaises. Personne n'avait jamais eu envie d'aimer un sans-abri crasseux ou de partager son lit avec lui. Priape n'était pas un des malades et elle l'enviait. Le pire, c'est qu'elle se maudissait de ressentir une quelconque jalousie, envie à son égard. Et pour autant, elle ne voulait pas le voir derrière la vitre à ses côtés. Non ce qu'elle désirait, c'était sa blouse blanche et sa santé pour pouvoir décortiquer cette épidémie avec sa cervelle de soignante. « J'imagine oui. Dire que je vais devoir moisir ici en attendant que vous trouviez un remède. » Elle soupira, fataliste. « Si jamais y'a des cours, tu pourras me les ramener? » Elle s'abaissait, misérable proie, à quémander le savoir à celui qu'elle rejetait habituellement. Mais elle savait également que le Dunster aimait avoir une rivale à sa hauteur et c'était là une façon d'entretenir leur plus vieux jeu.


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Le regard qu’elle me lança aurait probablement du m’inciter au silence et pourtant je ne pus m’empêcher de lui répondre : « C’est sur que la blouse risque de faire un peu criarde avec ta paire d’escarpin… » Petite référence à notre soirée du nouvel-an durant laquelle je m’étais retrouvé à examiner les pieds endoloris de ma rivale parce que cette dernière s’obstinait à ne danser qu’avec ses chaussures de torture, perchée à 10 cm du sol. Je le regardais avec un regard attendri en secouant la tête, un petit sourire moqueur aux lèvres : il y avait vraiment que Zoïa Rosenbach pour se tracasser de son allure avec 40 de fièvre. « Je suis sûr que retravailler la garde robe des patients sera ta priorité en sortant… » Elle se plaignit ensuite de sa condition et je pouvais très bien la comprendre. Je lui assurai que j’allais me pencher sur son dossier puis j’essayai de lui remonter le moral en entendant ses propos fatalistes. « Tu ne vas pas moisir ici longtemps » lui certifiai-je. « Les meilleurs spécialistes sont sur le coup. » La crème des chercheurs d’Harvard travaillait sur ce virus… J’hochai ensuite la tête à sa question. Les cours. Oui, Zoïa risquait d’en rater quelques uns. Et disons que dans notre domaine, rater les cours s’avérait très vite problématique si l’on souhaitait rester à niveau. Peut être qu’à une autre époque, je me serais assuré qu’aucun poly ne lui parviennent, histoire de me garantir une avance considérable et un avantage évident pour les futurs partiels. A présent, je voyais les choses différemment. Et quel est l’intérêt de remporter une compétition si les deux adversaires ne partent pas à égalité ? « Bien sur, t’en fais pas pour ça. Je te photocopierai tout ça. » répondis-je. « Te tracasse pas et occupe toi juste de te soigner et de prendre soin de toi. Et par là je veux dire : ne joue pas les bécasses et prends ton traitement. » Je plaignais les infirmières assignées à ce service. Zoïa allait leur donner du fil à retordre en tant que patiente.
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