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What?! I can't believe you are sick!

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Zoïa & Priape


Je venais de laisser mon amie May et je m’apprêtai à quitter ce couloir spécialement aménagé pour que les patients isolés en quarantaine puissent malgré tout rencontrer leurs proches, lorsqu’un autre visage familier derrière la vitre attira mon attention. Je fis aussitôt demi tour pour m’approcher et je me mis à tapoter le plexiglass en hélant le nom de la jeune femme dont je voulais attirer l’attention : « Zoïa ! Zoïa ! Par ici ! » Je ne l’avais pas revu depuis le nouvel an, soirée durant laquelle nous avions passé un moment étrange dont je gardais un souvenir brumeux mais bizarrement agréable. Bizarrement, oui, parce que disons que ma partenaire de stage et moi n’avions jamais entretenu des relations très cordiales et nous ne nous étions d’ailleurs jamais beaucoup fréquenté en dehors des cours et des gardes… Lorsqu’elle arriva face à moi, je demandai d’abord naïvement : « Comment ça se fait qu’ils t’ont laissée entrer ? » Pour moi, sa présence de l’autre côté de cette vitre ne pouvait être due qu’à son statut d’étudiante en médecine. Elle était de l’autre côté en tant que soignante… Mais à peine ma question prononcée, mes yeux s’arrêtèrent sur quelques détails physiques qui la trahissaient : les cernes sous ses yeux, son teint maladif et surtout l’horrible blouse réservée aux patients hospitalisés… J’écarquillais les yeux. « Merde ! C'est pas vrai ! Toi aussi t’es touchée ? » Savoir que Zoïa faisait partie des personnes atteintes par ce mystérieux virus m’ébranla un peu. Disons qu’elle renvoyait toujours cette image de femme forte et intouchable alors si cette grippe carabinée avait réussi à avoir quelqu’un d’aussi résistant, cela ne présageait rien de bon…
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Priape & Zoïa

Zoïa avait décidé de monter dans le couloir des visites. Elle espérait que Jackson vienne lui rendre visite. Elle était certaine que dès qu'il apprendrait la nouvelle, il se rendrait à son chevet. Sauf si entre temps, la police serait réquisitionnée. L'épidémie semblait de grande ampleur et la Rousse se demandait bien ce qu'il se passait. Elle regrettait d'être malade parce qu'elle savait que ce phénomène l'aurait passionné en temps que médecin. Lorsqu'elle arriva dans le couloir, plusieurs personnes parlaient avec des interlocuteurs de l'autre côté de la vitre. Certains pleuraient , d'autres riaient en faisant semblant de rien et puis il y en avait qui étaient bien trop fatigués. Une voix l'appela et sa tête se tourna machinalement. Zacharias... il ne manquait plus que ça. Il lui demandait en plus ce qu'elle faisait là. La Rousse haussa les épaules en arborant une grimace menaçante, il voulait qu'elle lui fasse un dessin? Elle s'approcha cependant de lui et l'observa derrière la vitre, il avait l'air... touché? « Bravo Zacharias, je retrouve là ton légendaire esprit de déduction. » Un sourire entre la moquerie et la douleur se peignit sur son visage, et ses yeux fatigués observaient obstinément les siens. « Tu as perdu quelques neurones depuis le réveillon ou quoi? » Non là, on la retrouvait bien. Martyriser Priape, ça lui donnait l'impression que finalement tout allait bien. Elle déglutit avec peine cependant, sourde à l'angoisse qui la gagnait par moments. « Un de tes proches est malade? » demanda-t-elle doucement. C'est qu'elle s'inquiétait pour lui dis donc...


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Je fus presque soulagé de voir le regard menaçant qu’elle dirigea vers moi et encore plus d’entendre sa voix s’adresser à moi sur un ton sarcastique. Zoïa était peut être malade, mais elle avait toujours de l’énergie pour répliquer. En temps normal, ce genre de pique de sa part m’aurait agacé, mais là je me contentais de sourire bêtement, presque content de l’entendre me remettre à ma place. « En tout cas, toi, tu n’as rien perdu de ton amabilité légendaire à ce que je vois… » répondis-je ironiquement. A présent qu’elle s’était rapprochée, je pouvais constater un peu mieux les dommages dus aux virus : elle semblait exténuée et algique, bien qu’elle tentait de ne rien en laisser paraître. J’étais habitué à évaluer la douleur rien qu’en observant l’expression de mes patients et les traits du visage de la jeune femme trahissaient complètement son mal être. Elle me surprit en me demandant si je connaissais quelqu’un d’atteint. « May, l’une de mes amies. » répondis-je en repensant à la petite coréenne à qui je venais de rendre visite et qui était également dans un très mauvais état. « Elle est hospitalisée aussi. Je viens de la voir mais elle est partie se reposer. » expliquai-je. « D’ailleurs tu devrais en faire autant. T’as l’air crevée… » fis-je avec un air soucieux. « Ils vous donnent quoi comme traitement ? Des antalgiques de pallier 2 au moins j’espère. » Aux dernières nouvelles, le service de maladies infectieuses tout entier planchait sur cette épidémie mais pour l’instant sans résultat : il n’y avait aucun traitement curatif. Les patients atteints étaient simplement placés en isolement car cette espèce de grippe se propageait à une vitesse inquiétante ce qui n’était pas pour me rassurer… J’essayais néanmoins de ne rien laisser paraître devant Zoïa. Elle était externe elle aussi, elle devait savoir aussi bien que moi ce que toutes ses mesures signifiaient et la gravité potentielle de cette infection…
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Priape & Zoïa

 La remarque de Priape sur son amabilité la fit sourire et même rire un peu, ce qui provoqua une quinte de toux et un essoufflement conséquent, mais cela lui faisait plaisir (Oui! Elle n'aurait jamais cru penser ça un jour), que Zacharias la traite comme habituellement et ne prenne ce regard effaré qu'avait chacun de leurs proches et les soignants en les regardant. Zoïa avait comme l'impression d'être un pion parmi les pestiférés, les primo-infectés, les responsables. Ainsi, il venait rendre visite à May. « Elle fait partie de ma confrérie, mais je ne la connais que de vue. » rétorqua-t-elle doucement. En même temps, la Rousse n'était pas du genre liante ou sur-populaire, elle amassait quelques connaissances et pas mal d'ennemis, mais rien de bien marquant dans l'histoire de l'université. « Ça va avoir ma peau ce virus à la con. » Elle posa ses yeux sur lui en souriant à nouveau, en fait elle s'en fichait un peu, mais la douleur était difficile à supporter. Il se renseigna sur les antalgiques prescrits. « Ouais. Mais ils vont devoir passer à l'artillerie lourde, enclencher la vitesse lumière. » dit-elle avec un sourire amère aux lèvres. Elle faisait bien entendu référence à leur dernière entrevue et leurs élucubrations bourrées sur Yoda et le côté lumineux et obscur de la force. « Mais je supporte mal les morphiniques. » Elle était résignée. En réalité, elle aurait demandé n'importe quoi pour faire passer cette douleur qui comprimait sa tête en étau, qui l’essoufflait au moindre pas et qui affolait son cœur. « Va falloir que tu te penches sur nos cas, l'élève la plus douée est malheureusement en incapacité de le faire, mais je peux te décrire le mal de l'intérieur. » ajouta-t-elle avec un regard provocateur, elle s'était sciemment qualifiée de meilleure pour l'énerver, mais en réalité Priape serait une des rares personnes à qui elle ferait confiance en tant que Docteur.
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Zoïa & Priape


Zoïa connaissait vaguement May. Rien d’étonnant vu qu’elles appartenaient à la même confrérie. Puis la conversation se tourna naturellement vers le thème du jour : le virus mutant hyper contagieux. « Dis pas n’importe quoi, il en faut plus que ça pour te terrasser… » répliquai-je en essayant d’avoir l’air convaincant. La vérité c’était que ni l’état général, ni les paroles de la jeune femme ne me rassuraient quand à cette infection. Ma conscience professionnelle me poussa à l’interroger sur son traitement et surtout sur sa bonne compliance… Un petit sourire se dessina sur mon visage alors qu’elle utilisait une métaphore intergalactique, me rappelant alors notre dernière entrevue. C’était étrange de se retrouver ici, dans cet hôpital, séparés d’une vitre et dans ce contexte d’épidémie. Pourtant, nous avions vite repris nos anciens réflexes en débutant notre conversation à l’accoutumée : en nous envoyant mutuellement des petits piques comme si ce moment durant la soirée du nouvel an n’avait pas existé… « Fais pas ton enfant Zoïa et prends ce qu’ils te donnent. » la sermonnai-je en soupirant. Les meilleurs médecins font toujours les pires patients, c’était ce que l’on disait c’est ça ? « Personne ne supporte les morphiniques : ça fait dormir, on a la nausée et ça démange… Mais au moins, tu auras moins mal. »  poursuivis-je sur un ton paternaliste bien que je sache au fond de moi que la jeune femme détestait qu’on lui dise ce qu’elle avait à faire. « Ha bon, Louane est hospitalisée ? » demandai-je avec un petit rire pour la taquiner faisant mine de ne pas comprendre que son –élève la plus douée- l’auto-désignait. « T’énerve pas. » ajoutai-je cependant aussitôt, craignant de provoquer une nouvelle quinte de toux chez elle.  « Je vais aller demander ton dossier et essayer d’y jeter un œil… » assurai-je alors. Tout dans cette épidémie m’intriguait : la virulence de la pathologie, la rapidité de sa propagation, même si les problèmes de santé publique n’étaient pas mon fort habituellement. Mais comme l’ampleur de l’infection avait entrainé des mesures drastiques, je risquais d’être privé d’accès au bloc opératoire donc autant aller fouiller dans les dossiers et essayer de me pencher sur la question.
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Priape & Zoïa

La salive peinait à se frayer un chemin dans sa gorge, la Fière déglutit tant bien que mal, tentant de ne pas prêter attention à la maladie qui la rongeait, restant obstinément sourde aux signaux d'alertes que son corps lui envoyait pour la conduire au repos. « Ne crois pas que tu vas de débarrasser de moi comme ça. » répliqua-t-elle d'un air décidé en appuyant ses dires d'un regard obstiné à l'attention de son meilleur ennemi. Si le virus ne l'affaiblissait pas autant, peut-être prendrait-elle conscience de son égo écorné à se retrouver face à Priape en tant que patient. Cette vitre symbolisant leur différence de statut, le fort et la faible. Le médecin contre le malade. Mais ses doigts fins pianotaient distraitement contre la vitre pour se donner un semblant de contenance. Sa tête se baissa tandis qu'un sourire prenait en otage ses lèvres quand il la traita d'enfant et qu'il prit son ton paternaliste. Elle ne voulait pas lui montrer. Elle releva un visage impassiblement agacée lorsqu'elle releva son minois vers le sien. « Oui Papa. » lâcha-t-elle en claquant légèrement sa langue pour le faire taire. La vérité c'est qu'elle ne voulait pas s'abaisser à ça. Persuadée dans sa mégalomanie de pouvoir endurer bien pire que ça. Elle soupira lorsqu'il évoqua Louane. Cette petite miss parfaite qu'elle s'appliquait à dérider. « Tu as peur pour moi maintenant Zacharias? » lui demanda-t-elle narquoise alors que son souffle se coupait et qu'elle du prendre appui un peu plus contre la vitre. Et cette fois-ci, elle ne pourrait désigner ses escarpins comme coupable puisqu'ils brillaient cruellement par leur absence. « Hum... oui, tu as intérêt à trouver quelque chose d'intéressant. » lui dit-elle les paupières closes en les rouvrant sur sa silhouette, sa main se portant à sa tempe pour masquer son mal-être.
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Zoïa s’appliquait à se montrer forte, rejetant mes conseils, refusant sa place de malade, se voilant la face… Mon sermon sembla d’ailleurs l’agacer, comme je pouvais m’y attendre. Elle ne voulait pas que je la ménage ? Très bien, si elle voulait, je pouvais aussi renfiler le masque d’antipathie et de sarcasme que je portais habituellement en sa présence. « Peur pour toi ? » repris-je en prenant une mine étonnée comme si l’idée avancée par la jeune femme était la plus saugrenue possible. « Non, j’ai pas peur pour toi. » mentis-je avec conviction. « J’ai juste envie que tu te rétablisses très vite, que tu retrouves la santé et que tu quittes rapidement cette chambre de quarantaine pour le bien être des autres patients… C’est pour eux que j’ai peur en fait. J’imagine ce qu’ils endurent : devoir te supporter 24heures sur 24… » Bien sûr, si j’étais complètement honnête : oui j’étais inquiet pour elle et la voir se masser la tempe d’une main et se retenant à la vitre de l’autre, cela n’allait probablement pas me rassurer. « Ecoute, je vais faire ce que je peux… » affirmai-je quant à sa demande de me pencher sur son dossier. « Tu peux me décrire un peu tes symptômes ? » Plus j’en saurais sur cette pathologie et plus je pourrais être utile aux médecins seniors qui planchaient déjà sur la question.
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Priape & Zoïa

Zoïa eut un rictus entre le sincère amusement et la douleur que lui causait le virus. Voilà, là, elle retrouvait son Zacharias, enfin quelque chose de rassurant. « Enfin des paroles lucides. » déclara-t-elle en relevant ses sourcils et ses yeux sur lui par la même occasion. « Mieux vaut trouver une solution pour les autres si ils ne veulent pas mourir de mes mains plutôt que du virus. » Elle toussa encore mais n'y prêta aucune attention, elle n'était pas vraiment du genre à s'écouter, il n'y avait là rien de bien surprenant. « Quoique j'épargnerai Maxym. » dit-elle presque pour elle-même. Oui, elle tenait tout de même à sa colocataire chérie, surtout qu'elle partageait la même rancœur contre l'énergumène face à elle. Cette pensée d'une vengeance commune sur l'adorable Priape lui arracha une lueur fulgurante de malice. Le Dunster lui demanda ensuite de décrire ses symptômes. « Et bien, je divague un peu par moments, sans perdre vraiment conscience. Vertiges, palpitations, tachycardie, gêne respiratoire. » Sa tête se releva comme pour mieux penser tandis que sa main droite massait toujours sa tempe avec acharnement. « Céphalée, fatigue intense, courbatures. » Elle soupira. « Rien qui distingue d'une banale grippe. » Mais ça ne peut pas être banal avait-elle envie de rajouter, elle était malade elle et elle n'était pas n'importe qui. « Toux sèche. » Sa tête se posa quelques instants contre la vitre. « Et j'ai envie de mourir, tu crois que je suis dépressive? » ajouta-t-elle en tournant son visage vers le sien, un sourire ironique glissant furtivement sur son visage. Non, elle était juste malade.


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Loin de déstabiliser la jeune femme, mes paroles semblèrent plutôt l’amuser malgré une nouvelle quinte de toux qu’elle s’obstina à ignorer, poursuivant son discours comme si de rien n’était… Le prénom de Maxym surgit alors de ses lèvres, mais je ne fis pas aussitôt le rapprochement. C’était un nom suffisamment répandu après tout et j’étais loin de me douter du lien qui unissait ma rivale et l’Eliott brune claustrophobe et un brin hystérique avec qui j’avais l’habitude de me retrouver coincé dans des endroits exigus dans les moments les plus malvenus qui soient. « Et qu’a fait ce chanceux, ou cette chanceuse, pour mériter la clémence de la grande Zoïa Rosenbach ? » demandai-je en rigolant, curieux et aussi amusé de découvrir une faille chez l’inflexible rousse. Je m’intéressais ensuite avec plus de sérieux à ses symptômes qu’elle me détailla en se massant la tempe, semblant toujours plus algique. La conclusion de Zoïa m’arracha néanmoins un petit sourire. « Je suis pas psy hein, mais je crois que tes pulsions morbides n’ont rien à voir avec une quelconque dépression… » conclus-je en observant le visage abattu de l’étudiante en médecine. « Je crois que tu n’as juste pas l’habitude d’être de ce côté de la barrière Zoïa. Je réagirais probablement de la même manière à ta place… » tentai-je de la rassurer. Etre infecté par un virus dont on ignorait tout était déjà quelque chose de pesant, mais ajouter à cela le fait de passé du rôle de médecin, actif et soignant, à celui de patient, impuissant et souffrant, rendait la maladie encore plus déroutante et frustrante.
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Cette maladie était une horreur à supporter et pourtant Zoïa n'était pas du genre à s'écouter. La faiblesse néanmoins transparaissait de ses traits, devant son plus grand rival qui plus est et la Rousse détestait cela. Un rictus se peignit sur ses lèvres lorsque Priape évoqua l'épargnée. La Fière s'efforça de cacher ses sentiments derrière des apparences indifférentes, elle n'aimait pas avouer qu'elle tenait à quelqu'un et c'est tout juste si elle en avait conscience. Il était étrange d'observer les deux individus séparés par cette vitre, mais également par bien plus. Là  où Priape développait des trésors d'affection à l'égard des siens, la Eliot s'entêtait à parer des murs de silence entre elle et le reste du monde. « C'est ma colocataire et elle me prête des fringues à l'occasion. » lui dit-elle en arquant les sourcils. Non Maxym était bien plus que ça mais c'était bien plus confortable de ne rien étaler. Il la rassura sur ses pulsions dépressives, elles étaient apparemment liées à la maladie, il est vrai que c'est la première fois de mémoire que Zoïa se sentait aussi malade. « Me voilà rassurée. » dit-elle en fermant doucement ses paupières avant de les rouvrir sur celui qui contre toute attente s'avérait familier et presque réconfortant. « Mais je t'interdis d'être à ma place. D'une parce que j'aime avoir la primeur des expériences, et de deux parce que tu dois trouver comment soigner ce fichu truc, et en quarantaine, tu ne servirais plus à rien. » Mais oui Zoïa, conforte-toi de beaux mensonges et d'illusions dédaigneuses. La vérité était toute autre mais c'est à peine si elle osait se l'avouer, encore eut-il fallut qu'elle en ait conscience. Quelque part, elle venait d'avouer qu'elle comptait sur lui, elle qui se consolait de solitude habituellement, et elle avait reconnu implicitement qu'il était un bon médecin puisque digne de sa confiance, alors il pouvait s'estimer très heureux. Ses paupières se plissèrent comme pour afficher une mine plus sévère tandis que ses yeux le fixait obstinément, histoire qu'il prenne un peu peur comme habituellement.


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