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it's who we are doesn't matter if we've gone too far. ~ aidan

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Depuis qu'elle était gamine, elle aimait les bibliothèques. Elle aimait l'odeur des vieux livres et l'odeur des livres neufs, elle aimait le calme ambiant, la sérénité qui se dégageait des pages des livres de philosophie et d'histoire des religions, la nostalgie qui se dégageait des livres d'histoire et des romans, et la promesse de ne pas s'ennuyer pendant des heures et des heures quand elle voyait les livres de sciences et d'astronomie. Joan en mangeait des mots, toute la journée, dans ses cours, ses révisions, et le soir quand elle lisait un bon vieux roman comme on en faisait plus aujourd'hui. La jeune femme aurait aimé se mettre en tailleur dans le rayon sciences nat comme elle faisait chez elle, à Montpelier dans le Vermont, mais ici à Harvard, pas sur que ce soit bien vu. C'était bien dommage, mais bon, elle avait vingt-ans passés, elle avait plus treize ans et l’innocence de la vie. Elle poussa la porte de la bibliothèque – la brunette était probablement la seule personne sur terre à être excitée quand elle rentrait ici mais bon. Elle chercha une table libre, dans un coin de préférence,  éloigné d'une fenêtre – depuis les explosions elle avait apprit à se méfier des fenêtres – et parcourut la salle du regard. Finalement, ses yeux se portèrent sur une silhouette familière, c'était Aidan son... son ami, dans l'absolu c'était l'homme en qui elle avait le plus confiance et à qui elle confiait tout, mais si elle le qualifiait franchement de meilleur ami, ça impliquait beaucoup de choses. Une loyauté sans fin, un engagement à la vie, à la mort, et vu son CV dans la matière, elle préférait ne pas trop s'engager pour finalement être déçue (ou décevoir ça va de soi). Et puis ils étaient assez grands pour comprendre ce genre de choses sans se le dire. Elle alla donc le rejoindre et s'installa à côté de lui sans un mot. Elle sortit ses cahiers et sa trousse avant de légèrement se tourner vers lui. « Je m'impose, tu n'as pas le choix. Alors quoi de beau ? » Son visage se fendit d'un sourire, elle était mignonne quand elle le voulait.
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Il était rare de voir Aidan à la bibliothèque et pourtant c'était bien sa silhouette qui hantait ce drôle d'endroit. Le Peintre effectuait quelques recherches pour un de ses cours d'arts contemporains et était littéralement aspiré dans son bouquin. Sans doute pour cela qu'il ne remarqua pas le corps frêle qui prit place à côté de lui jusqu'à ce qu'il reconnaisse sa voix. Sans même la regarder, sa main enserra sa taille, pour l'approcher de lui, et sa bouche embrassa avident les cheveux de la petite Orangée. « J'aurais du me douter que tu serais là, noyée parmi tes livres et te gorgeant d'encre. » Un sourire éclairait son visage et il regarda enfin celle qu'il considérait comme sa meilleure amie. Sa complice depuis maintenant quelques années. « Encore heureux, j'aurais été vexé que tu ne t'imposes pas . » Il n'avait pas pu lui consacrer autant de temps qu'il voulait ces derniers jours alors cette rencontre improvisée tombait plutôt bien. Un peu de légèreté en ces temps d’épidémie et d'inquiétudes. « Tu te sens bien ? » lui demanda-t-il tout à coup inquiet. « Tu n'as pas intérêt à tomber malade ! » lui dit-il tout à coup menaçant. Maxym, ça suffisait déjà amplement, ses autres proches avaient tout intérêt à rester en bonne santé !
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Joan s'imaginait la table de la bibliothèque ne faire qu'un avec elle, comme incrustée. Ce serait plutôt flippant, mais il n'y avait qu'un pas. « C'est une légende urbaine ou un mythe universitaire, je ne passe pas tout mon temps à la bibliothèque mais seulement 362 jours par an. En fait si, je suis tout le temps là. » Elle rit doucement. A vrai dire, depuis qu'elle avait entendu à la radio étudiante qu'il y avait cette fameuse épidémie, Joan avait évité les contacts inutiles avec ses congénères, à part à la bibliothèque parce qu'elle voyait mal comment faire sans. Et puis, la jeune femme avait acheté toute une pharmacie de médicaments, et elle prenait huit douches chaque jour – enfin deux – et la brunette se lavait les mains à chaque fois que celles-ci entraient en contact avec un corps étranger. Elle était déjà pas mal maniaque en tant normal – la faute aux cours de sciences naturelles où on lui avait appris que les meubles et les mains étaient des véritables nids à microbes. « Oh non aucun risque pour que je tombe malade, cette espèce de grippe aviaire humaine ne m'atteindra pas. » Elle sourit, elle avait l'impression d'être dans un conseil de guerre napoléonien. Joanie avait songé à s'acheter des masques blanc comme les chinois pendant l'épidémie de grippe A, puis elle s'était dit que c'était pas très sexy et qu'elle allait passer pour la plus illuminée, non seulement des Quincy, mais de l'université toute entière. Mais aux grands maux les grands moyens. Les petites molécules qui composaient ce virus inconnu ne franchiraient pas la barrière protectrice made in Lindley.
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Joan n'assumait pas, du moins au départ. Pourtant autant qu'il la connaisse, elle passait pas mal de son temps parmi les livres. Il se mit à rire également doucement lorsqu'elle passa aux aveux. « J'aime mieux ça. » lui dit-il en se moquant d'elle gentiment. Joan semblait décidée à résister à l'épidémie et cela lui convenait parfaitement, il aimait la savoir protégée, même si se persuader de ne pas tomber malade ne suffisait pas toujours malheureusement. « Y'a intérêt oui ! Ma mère m'a dit que c'était une catastrophe et qu'ils étaient saturés. » Sa mère, infirmière à l'hosto de Cambridge lui avait donné quelques détails sur ce truc qui traînait. Il sentait une certaine fatigue depuis quelques jours, mais il n'était pas du genre à psychoter et il n'y prêtait pas grande attention. « Sinon t'as passé un bon jour de l'an ? J'ai pas eu de tes nouvelles, j'imagine que tu as fait des folies de ton corps coquine. » Il jouait de ses sourcils en la provoquant, sans doute que Joan n'avait pas fait de folies comme il disait, mais ça le faisait rire de la chercher un peu. Oui Aidan aimait les joies simples.
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La jeune femme aimait croire qu'elle n'était pas totalement accroc à ses cours, mais en vérité, si elle avait pu s'éloigner du monde réel pour travailler sur l'héliosismologie et les plasmas astrophysiques, elle l'aurait fait. Mais un jour elle s'était rendue compte que ce n'était pas réalisable, pour la simpl et bonne raison qu'elle avait besoin d'un minimum de contacts humains, sa dose quotidienne. Il suffit qu'un jour on est un ami, et très vite les autres deviennent une vraie drogue. Même si elle perdait souvent foi, et qu'elle ne s'autorisait plus aucune nouvelle déception pendant longtemps, ce qui impliquait de ne plus voir grand monde pendant un moment, il y avait toujours une rencontre pour lui faire changer d'avis. Il y avait eu Aidan par exemple. Il était sans doute l'une de ses meilleures rencontres à Harvard, pourtant quand elle était arrivée, elle comptait passer les prochaines années à étudier, dormir et manger. « Rien que de penser aux cellules de quarantaine je suis claustrophobe ! » Joan imaginait mal comment elle pourrait tenir enfermée dans une pièce le temps de guérir d'une maladie inconnue. Mieux valait ne pas y penser. « Je suis allée à Montpelier comme chaque année, pour faire ça avec le peu de camarades de lycée dont je garde un bon souvenir. » Elle rit doucement mais ce n'était pas très loin de la réalité. « Et toi ? Dis-moi tout ! »
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C'est vrai que c'était bizarre tout ça . Encore quelques jours en arrière, on se souhaitait une bonne année et désormais on ne parlait plus que de cette épidémie. Aidan avait parfois l'impression d'être dans un de ces films catastrophe qu'il avait vu au cinéma.  « Je suis pas claustro mais on doit s'y faire drôlement chier ! » lança-t-il en riant doucement. Avant d'ajouter taquin : « Un peu comme ici ! » Bon c'était le lieu favori de la Quincy mais sans doute pas le sien... Il fallait bien l'avouer, ce qu'aimait le Lowell, c'était le grand air, les endroits déserts et inhabités. « Faudra vraiment que j'y aille un jour avec toi à Monptelier ! » Il savait que la Studieuse était attachée à ses terres natales, elle en parlait d'ailleurs souvent, et c'était devenu un peu une référence, quelque chose qu'il avait envie de voir de ses propres yeux. « Je suis allé à la fête organisé par l'université avec Emma. » Il lui sourit gentiment en haussant les épaules avant de réaliser. « Je t'ai déjà parlé d'Emma ? » Car il l'avait connu des années auparavant mais les retrouvailles étaient récentes alors le Lowell ne se souvenait plus si il avait abordé le sujet de la vice-présidente Mather avec son amie.
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L'année 2014 commençait plutôt bien, ça c'est sur. Ce qu'elle craignait le plus, c'était ce qui allait en résulter. Mortel ce virus ? Oh ce n'était pas l'inconnu qui l'effrayait, sinon elle ne serait pas en train d'étudier afin de devenir l'une de ces grosses têtes qui cherchent à savoir s'il y a des êtres vivants autre part que sur Terre. Bon ok, cette histoire de truc inconnu ultra-bizarre-dangereux rendait Frances nerveuse. Joan rit doucement. « Hey ! C'est parce que tu t'y intéresses pas, mais une bibliothèque c'est vachement fun quand on s'y connaît ! » Lindley relâcha ses livres un instant pour qu'ils aient un peu de liberté et croisa les bras sur la table. « C'est quand tu veux, on pourrait se faire un week-end là-bas quand on aura fini nos examens et qu'on est sur que pas avoir ce fichu virus, ça serait cool qu'on contamine pas le Vermont aussi. » La jeune femme souleva un sourcil interrogateur à l’évocation d'une certaine Emma. « Non il ne me semble pas avoir entendue parler de cette Emma. » Elle jeta un regard complice à son ami. La Quincy était bien décidée à en savoir plus. « Dis-moi tout ! »
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Aidan eut un sourire amusé lorsque Joan lui fit part de sa passion des bibliothèques. Il avait toujours connu son amie nourrir un grand enthousiasme pour ce type de lieux et à Harvard il n'y avait rien de surprenant à ça. « Tu sais bien que je n'aime pas être enfermé. » lui rétorqua-t-il en souriant. Le Lowell avait besoin de contact avec l'extérieur, de pouvoir vagabonder librement pour s'approprier son élan de création, mais il se rendait à la bibliothèque quand il n'y avait pas le choix et concevait que certains aiment l'évasion et la nourriture spirituelle qu'apportaient les livres. Le Peintre s'accouda nonchalamment en regardant la petite Brune. « Pourquoi pas ! Il y a quoi de beau à faire par là bas ? » Car si il savait que Joan était attachée à cet endroit, il ignorait complètement à quoi il pouvait ressembler. Effectivement, il n'avait jamais trop parlé d'Emma à Joan, peut être aussi parce que cela faisait peu de temps qu'il l'avait retrouvé. « C'était une fille avec laquelle j'ai eu une histoire en vacances, il y a de ça quelques années. Et j'ai découvert qu'on était dans la même fac au Summer Camp de l'été dernier. » Il sourit en repensant à ce moment, la vie était bizarre parfois. « On s'est revus il y a quelques semaines et ça a légèrement dérapé. » lui dit-il en se mordillant la lèvre inférieure, un peu coupable. « Bref, c'est un peu bizarre entre nous. » Car ils n'avaient pas reparlé de cet épisode, lui était avec June à ce moment là et il savait pertinemment qu'elle avait toujours des sentiments pour Jamie mais tout ça ne les empêchait pas d'avoir leur relation bien à eux.
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En réalité, si Joan restait trop longtemps enfermée dans une salle, elle devenait un espèce d'animal mi-humain mi-génie. Souvent elle se forçait elle-même à voir du monde pour ne pas sombrer dans un monde parallèle. Ça lui rappelait les week-ends dans le Vermont où elle ne sortait pas, pas même de sa chambre, ou alors juste pour récupérer une assiette de tagliatelles froides dans le frigo. Que faisait-elle seule dans sa chambre ? Rien, absolument rien, juste, rien. Elle lisait, elle regardait la télévision, elle écoutait de la musique, ou alors elle restait allongée sur son lit, à regarder le plafond et les étoiles en plastique qu'elle avait collé sur celui-ci. Mais si la jeune femme pouvait parfaitement vivre dans le noir – d'ailleurs remarquez qu'elle était blanche comme un linge à force de ne pas voir le Soleil – elle voyait mal Aidan survivre. Sans vouloir être trop niaise, elle trouvait qu'il était comme un oiseau, il avait besoin de voler, bouger, de grand air, tout ces trucs là. « Non d'ailleurs va falloir bronzer un peu t'es tout pâlo ! » Montpelier c'était son petit coin à elle, elle n'y avait jamais emmené personne. Elle ne mélangeait pas facilement sa vie dans le Vermont avec sa vie à Harvard. « Il y a une chouette galerie d'art et puis le parc Hubbard ! » Ensuite, l'étudiante écouta posément son ami, puis sourit légèrement. « C'est le bordel hein... » Revoir surgir un fantôme de son passé, et en plus qui s'amuse à foutre le bordel, elle voulait bien croire que ce n'était pas facile.
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Joan c'était définitivement la fille avec qui il pouvait parler librement, sans doute même la seule. Puisqu'elle avait partagé son lit, son corps, son cœur avec lui et qu'elle lui avait pardonné d'être un nase et même mieux, leur amitié avait sublimé leur relation. Pour rien au monde, Aidan n'échangerait leur histoire présente pour celle du passé. D'elle, il aimait toujours autant l'attitude détachée et avenante à la fois, son étayage tout en douceur et son humour bien à elle. Une petite solitaire bien entourée, un diamant qui s'ignore et dont cela faisait tout le charme. Il était d'ailleurs flatté qu'elle songe à l'emmener dans le Vermont car il savait qu'elle préservait là bas son jardin secret en quelque sorte. « Une plage de sable fin, le soleil et quelques mojitos. » lui dit-il en souriant. Mais en vrai, le bronzage n'avait jamais été son fort. Il avait hérité de la carnation de peau bien blanche de son cher papa. « Une galerie d'art et un parc, tout ce qui est nécessaire au confort d'un Norrington, c'est que tu me connais bien ! » Et il ajouta taquin, « Et je suppose qu'il y a également une bibliothèque. » Il se mit à rire, ne prêtant guère attention à la jeune femme derrière Joan qui lui faisait des gros yeux. Emma. Le sujet Emma. Aussi tortueux qu'alambiqué. « Tu l'as dit. Le gros bordel. » Il soupira avant de sourire à nouveau. « Et toi, jolie fée ? De qui as-tu ravi le cœur dernièrement ? » Ses prunelles se posèrent sur les siennes, un brin curieuses.
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