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and i told you to be patient, i told you to be kind ~ norah

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Si Cody n'avait pas été réveillé par la simple présence de Norah le lorgnant d'une manière suspecte, il aurait certainement loupé un beau spectacle. You made my day sweet heart, avait-il envie de lui lancer avec un grand sourire Colgate. Mais il ne le tenta pas vu la faible capacité émotionelle de Norah et de toute façon, il n'aurait pas réussi à le caler où que ce soit. Elle s'excusa d'avoir interrompu sa sieste puis s'éclipsa. Il ne la retint pas, la quittant sur un simple haussement d'épaule. Lui-même n'avait pas fait gaffe au sac à main gisant au sol et alla vers la cuisine pour se servir un café, préambule vers de longues heures de révision puisque maintenant, il n'aurait plus que ça à faire. Puis il retournerait chez maman et regarderait Money Drop avec elle. Youhouuuu. Quel planning de président, enfin pas celui de François Hollande puisque Cody n'avait pas de maîtresse lui, juste une maman aimante and i told you to be patient, i told you to be kind ~ norah - Page 2 3997999705 Alors qu'il versait le liquide noire et bien odorant dans son mug favori, il repensait à cette rencontre. Pas sûr que la prochaine qu'il croiserait Norah il soit capable de garder son calme. Non, il exploserait complètement de rire. Rien qu'en y repensant, il fondit en éclat, renversant un peu de café aux abords de la tasse. Il était en train de nettoyer ses bêtises quand l'objet de ses pensées revint dans sa vie. Dans la précipitation, elle avait oublié son sac. Comme c'est étonnant. Il tourna la tête vers elle puis se concentra de nouveau sur sa tasse sans prononcer mot. Enfin si, mais seulement après qu'elle se soit expliquée. « Oui, j'avais compris que tu ... » ...étais complètement dérangée, bonne à enfermer en HP et HP ne signifie pas Harry Potter dans ce cas-là. Merde, il avait tellement envie de parler de Harry Potter que le départ de Norah le frustrait un peu. Enfin, parler de Harry Potter ou pas, on pouvait parler des Bisounours comme des fluctuations du marché suivant les goûts de la Française. Bref, elle l'intriguait, d'où sa précipitation pour boire son café – s'il n'était pas brûlé au troisième degré ça relèverait du miracle – et se rendre à l'extérieur après avoir attrapé sa veste à la volée. Il s'attendait à devoir courir après elle dans un élan de romantisme mais non, il manqua de trébucher SUR elle car assise sur les marches devant l'entrée. On avait évité une nouvelle catastrophe. « T'avais besoin de ton sac à main pour te poser ici ? » demanda-t-il en arquant un sourcil, descendant une à une les marches pour se mettre à marcher dans la cour devant les escaliers. « Pardon si je t'ai fait peur … En fait. C'était pas voulu, mais maintenant je comprends mieux pourquoi à Halloween les gosses sont partis en courant ... » Il se tut quelques secondes, se remémorant ce profond moment de gêne qui n'était rien par rapport à ce qu'avait dû ressentir Norah. Ouf, c'est rassurant. Il termina ; « Tu peux retourner à l'intérieur, j'vais pas t'empêcher de faire ce que tu faisais avant de ... Tu vois. » Mieux que de lui rappeler qu'elle s'était vautrée magistralement devant lui.
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Il n’avait rien dit. Il n’avait même pas cherché à faire de l’humour. Il n’avait même pas posé son regard sur moi. Lui qui faisait tout pour détendre l’atmosphère, j’avais finalement réussi à l’effrayer. Il me prenait pour une folle maintenant, ça ne pouvait pas être possible autrement. Et pire que tout, il allait forcément en parler autour de lui, et tout le monde serait au courant. Toute la maison, si ce n’est tout le campus. Comment était-il humainement possible de ne pas s’empresser d’aller raconter un sketch pareil à droite à gauche ? Vraiment je ne voyais pas. Il allait forcément en parler à une ou deux personnes, il ne pourrait pas s’en empêcher, c’était tellement hilarant. Puis ces personnes iraient elles-mêmes raconter tout ça à leurs amis, qui iraient raconter tout ça d’autres amis. La nouvelle se colporterait en moins de deux jours, et la Terre entière serait au courant que je m’étais complètement ridiculisée face à un inconnu. Foutu papillon. D’angoisse et de pression retombante, je sentis quelques larmes poindre derrière mes paupières closes. Il ne manquait plus que ça. J’étais au comble de ma détresse. Heureusement qu’il n’était pas là pour voir ça, cela aurait sûrement confirmé ce qu’il pensait de moi. Norah, la folle maniaco-dépressive…
Alors que je pensais à tout ça, quelqu’un se précipita hors de la maison, manquant de me tomber dessus. Oui, j’étais en plein milieu du passage. Mais en même temps, les gens n’étaient pas obligés de courir non plus ! Je levai la tête pour découvrir… Bleeker. Quand on parle du loup…

« Non, évidemment… mais je ne compte pas rester là, j’avais juste besoin de me pauser cinq minutes pour évacuer… »

Incroyable. Je n’avais pas bégayé, ni rougis. Et miracle, j’avais même réussi à le regarder en face sans flancher ! Je dois avouer qu’il avait un certain charme avec son sourcil arqué de cette manière. Et il était presque drôle à faire les cent pas dans la cour. Bizarrement, j’arrivais à garder une certaine contenance. Ici, à l’air frais, je me sentais mois oppressée qu’à l’intérieur, et la pression libérée par les quelques larmes qui s’amassaient sur mes yeux m’avait détendue, d’une certaine façon. Il arriva même à m’arracher un léger rire lorsqu’il parla d’Halloween.

« Alors comme ça, tu fais fuir les enfants ? Et c’est censé me rassurer, c’est ça ? » Qui c’est qui venait de faire de l’humour tout en souriant ? Championne. « Plus sérieusement, tu ne m’as pas vraiment fait peur, tu m’as juste… surprise. Et quand tu t’es réveillée, ça m’a… prise de court ? »

J’essuyai les larmes d’un revers de main avant qu’elles ne s’amplifient. Je ne tenais pas à me transformer en chutes du Niagara devant lui. Assez de honte pour aujourd’hui. J’espérais de tout cœur qu’il se contente de ces explications vaseuses, car je n’avais pas le cœur de déballer mes histoires d’amour devant lui. Certes, il était plutôt mignon et du genre adorable, mais il ne fallait pas poussé le bouchon non plus. Je crus à une mauvaise blague quand il me proposa de retourner à l’intérieur, avant de lire la sincérité sur son visage. Je sentis même un petit effort pour ne pas mentionner dans le détail les évènements. Cet homme était véritablement plein de surprise.

« Oh, non, ne t’en fais pas, j’allais partir en fait avant de te remarquer. Je voulais aller profiter du soleil avant d’aller travailler. Donc… ne t’embête pas pour moi. »
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 La veste correctement enfilée, les baskets sommairement lacés, l'échauffement légèrement bâclé, Cody s'attendait à devoir piquer un sprint pour retrouver Norah, histoire qu'ils ne se quittent pas sur cette notes cauchemardesques. L'Usain Bolt qui était en lui dû tout de même se résigner car elle était juste là, posée sur les marches du perron de la Lowell House. Ouf. La protection de son petit bide à bière l'en remerciait chaudement. Un petit sourire se dessina quand il l'écouta. Visiblement, le réseau passait mieux à l'extérieur car ses paroles n'étaient pas perturbées par des blancs étouffants. Se remémorant le passage de Halloween, il se mordilla la lèvre inférieure. Aujourd'hui encore, il ne comprenait pas pourquoi ces gamins avaient déguerpi à la vitesse grand V dès lors qu'il est apparu dans le chambranle de la porte. Peut-être que la sortie de GTA V avait eu un très mauvais effet sur sa vie sociale, si bien qu'il était l'incarnation parfaite de Michael Jackson dans Thriller à cette époque-là. Oui, ça devait être ça, mais il se garda bien de le dire à Norah, ça.  « Je ne crois pas que ce soit très rassurant en fait ... » fit-il, le sourire mutin, presque sadique. Mignonne comme elle était, elle s'excusa auprès de Cody pour l'épisode de toute à l'heure. Honnêtement, c'était un moment plutôt cool, sa grosse marrade de la journée. Inutile de regarder sa sitcom ce soir, il avait eu sa dose de fous rires. « J'éviterais de te prendre la prochaine fois. » lâcha-t-il sereinement pour tenter de la rassurer, de ne pas l'effrayer davantage. Enfin … Les esprits pervers auront bien évidemment noté cette phrase qui avait une consonance pas totalement innocente quand on y prêtait vraiment attention. Il en faisait partie, de ces pervers. Désolé, il se reprit très rapidement, tentant d'être le plus naturel possible ; « De court, te prendre de court. » Voilà, erreur corrigée. Déjà qu'elle le prenait à moitié pour un obsédé, pour un frotteur de métro, il ne fallait pas nourrir cette image par des sous-entendus impromptus. Il s'appuya le coude contre la rambarde métallique de l'escalier et posa son menton sur son avant-bras, perdant son regard sur Norah. Non, il ne la matait pas, il ne regardait rien en fait, comme s'il rêvait ou comme s'il avait la vision totalement floue du fait d'une myopie. Il posa bien vite ses yeux ailleurs, sur un pot de fleur, par peur que Norah interprète mal ce regard soutenu puisque toute à l'heure, elle semblait adorer traduire le moindre de ses faits et gestes par une connotation négative. « Si tu dois travailler, alors je ne vais pas te déranger plus longtemps. » Ouais, il l'avait sûrement assez faite perdre du temps, non ?
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C’était drôle de le voir se mordiller la lèvre. Comme s’il se sentait un peu gêné. Oh, il devait être très loin de ce que je ressentais, mais quand même, cela me faisait un certain bien de savoir que je n’étais pas la seule à vivre mal cette situation. Je le regardai, un léger sourire planant sur mes lèvres.

« Je confirme, ce n’est pas très rassurant. Mais ne t’en fais pas, ce n’est pas grave. »

Puis mon regard se troubla quelques instants face à son lapsus sur le fait de me prendre. Enfin, je pensai d’abord à un lapsus, avant de comprendre face à son expression que non, ce n’était qu’une simple erreur de sa part. Je relâchais un peu la pression quand il se rattrapa à toute vitesse. Finalement, je n’étais pas la seule à me rendre ridicule. Certes, j’étais la pire de nous deux, mais quand même. De l’extérieur, on devait quand même former un sacré couple. Deux tarés, sans qu’il n’y en est un pour rattraper l’autre. Je ne pus m’empêcher de rire à cette idée. Je ressentis quand même le besoin de le rassurer, comme il avait essayer de le faire précédemment.

« Ne t’en fais pas, j’avais compris. »

Puis il s’appuya contre la rampe de l’escalier. Le menton posé de cette façon sur son bras, avec son regard posé sur moi, il me rappelait Siméon comme deux gouttes d’eau. La ressemblance était flagrante. Il avait la même lueur dans le regard, la même façon de se tenir, et surtout cette façon de me regarder. J’étais réellement troublée. Malgré mes efforts, je ne pus que détourner le regard dans une tentative désespérée de lui cacher mon trouble. Je jetai un dernier regard dans sa direction pour ne pas lui faire peur, ou pour éviter qu’il ne croie qu’il me faisait peur, mais il avait lui aussi détourné ses yeux. Je fus d’abord surprise, le prenant pour moi, comme s’il ne supportait pas ma vue, avant de me ressaisir et d’envisager la possibilité que peut-être, ce n’était là que de la compassion à mon égard. Finalement, il était peut-être plus attentionné que ce que je ne croyais. Si seulement je n’avais pas connu Siméon, si seulement je ne m’étais pas comportée de la sorte, si seulement je ne ressentais pas cette peur panique quand je le voyais, alors nous aurions pu nous parler normalement, et faire connaissances comme deux personnes civilisées, et qui sait…
Stop Norah, arrête de rêver. Mon esprit était en train de partir beaucoup trop loin, sur un terrain dangereusement glissant, et il fallait que je reste sur mes gardes. Si mes pensées prenaient cette direction, c’était uniquement à cause de sa troublante ressemblance. Il fallait que je redescende sur terre. Il repris la parole, me faisant reprendre pied avec la réalité.

« Oh, tu sais, tu ne me déranges pas, j’ai encore une heure et demi devant moi et… Mais tu as raison, je ferais peut-être mieux… d’y aller. Encore une fois, je suis désolée… »

Je me levai et m’engageai dans la cours, m’arrêtant au niveau du portail pour jeter un dernier regard en arrière sur celui qui venait tout juste de bouleverser mon existence aux Etats-Unis.
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