Même si tu n'étais pas au stade de Konrad, tu avais vraiment beaucoup de mal et ta tête te faisait tellement mal que tu commençais déjà à sombrer dans les bras de morphée. «  Tais-toi !  » Tu souriais doucement mais tu ne voulais surtout pas l'entendre se plaindre sinon tu serais capable de l'étrangler. Alors, que tu pensais pouvoir t'endormir tranquille, une infirmière fit raisonner ton prénom dans la pièce par le biais de l'interphone. Alors, comme ça quelqu'un était venu te voir. Te levant péniblement, tu laissais Konrad tout seul. «  Je te laisse, je crois qu'il y a quelqu'un pour moi.  » Tu lui souriais faiblement, avant de disparaître vers le couloir des visites.

OUT

J'étais redressé sur mon lit attendant la réponse de Swan, ma partenaire, mon amie, une véritable amie sur laquelle je pouvais compter autant que je le pourrai autant que je le voudrai par la suite. Mais est ce qu'on aurai une suite, une suite à tout ça? Le temps qu'elle me réponde j'avais l'impression que des heures avaient passé, comme une sorte de bug système, comme un black out. Quand je me reconnectais, des gens étaient parti à commencer par Koko. "J'ai peur aussi Swan." Je voulais la prendre dans mes bras, putain ouai j'avais besoin d'un contact, pour me rassurer, mais s'était tellement étrange toute cette putain de sensation, qui me bouffait mon énergie. Mais je réussis tout de même à lui tendre mon bras pour lui prendre la main, s'était comme un effort surhumain et je savais que si je me levais je tomberai et que jamais je me relèverai de moi même. J'essayais tout de même de lui sourire pour la rassurer, j'avais beau vouloir être une sans cœur j'y arrivais pas.

J'étais un cadavre, ça puais la mort ici, au fur et à mesure que le temps passé, je sais même pas depuis combien de temps on était là mais, s'était horrible l'odeur était insoutenable, comme si on moisissait tous de l’intérieure et que ça se répertoriait sur notre physique, des plaque rouge, des démangeaisons, il faudrait presque nous attacher les membres pour pas nous gratter, mais au finale je suis sur qu'on pourrai tiré sur nos bras qu'il nous en tomberai, comme des lépreux j'en suis certaine. Rien que l'image m’aurifier en fait, mais je me voyais, je voyais Swan, je voyais Konrad, je voyais Duncan aussi, tous, perdant leur membres un à un s'était vraiment dégueulasse en vrai. Ouai j'avais peur j'étais effrayé et j'avais personne à qui parler, un de mes meilleures amies était à côté de moi et je pouvais même pas la toucher parce qu'aucune de nous n'avait assez de force pour atteindre l'autre et s'était bien ça le problème parce qu'au final, Swan se retrouvait au sol inconsciente, je pouvais rien faire, parce qu'au final chui sur que je me retrouverai dans le même état. Par terre, comme un vulgaire sac de chaire, quasi sans vie, et pourtant je pressais le bouton de secours autant qu'il m'était possible de le faire sans perdre de vus Swan, j'avais beau être fatigué je pouvais pas l'abandonner, mais est ce que quelqu'un viendrait?

De retour dans la chambre après avoir vu Jeno. Tu pensais être rayonnante, heureuse. Même si tu traînais les pieds de fatigue, l'image que tu avais de toi était l'image la plus belle que tu n'avais jamais eu. Sauf, qu'une fois dans la chambre, tu passais devant le miroir et là horreur. Tu avais des plaques rouges un peu partout sur le corps. Tu ne comprenais pas ce qu'il se passait, ça te grattait en plus. Ton visage était creuser, ce n'était plus des poches sous tes yeux mais des valises. Ce fût la goutte d'eau qui fit déborder le vase. T'asseyant sur ton lit, tu éclatais en sanglot. «  Je veux pas mourir, je veux pas mourir.  » Tu répétais cela comme si l'enfermement t'avait rendu folle. Tu ne remarquais rien à pars que Konrad n'était plus là et que Swan et Alicia discutaient tranquillement. «  Je veux pas mourir, je veux pas mourir.  » Tu te grattais les bras, le coup, le ventre, les jambes et puis tu pétais un câble. «  Laissez moi sortir d'ici putain ! Je vais devenir folle ! J'en ai marre, j'en ai marre !  » Tu criais peut-être, tu n'en savais rien mais tu pleurais, tu étais fatiguée de pleurer.

Llife's a terminal illness

Kendall & everybody

fiche par ©century sex  

C'était complètement dérisoire, je ne comprenais pas. Depuis deux jours j'avais commencer à avoir des symptômes, le genre de symptômes vraiment pesant qui vous donne l'air de jouer dans un de ces films qu'on diffuse pour Halloween. A la minute où j'en avais parlé on m'avait conduit là, avec cette épidémie qui courrait, les médecins ne prenaient plus de risques.  Le pire c'est que je m'entendais encore quelque jours auparavant dire à Jeno que ce n'était pas juste de nous laisser seul à l’extérieur, que j'avais envie d'être malade moi aussi, parce que ceux qui était en quarantaine finalement, seule, sans personne, c'était nous. Je commençais à regretter mes paroles en descendant les marches empoignée fermement à cette rambarde d'escalier. J'étais faible, mais il fallait que je descende, il fallait que je vois Konrad. Je marchais quelques minutes dans le couloir avant de trouver la chambre de quarantaine dont je poussais la porte. Je balayais la pièce du regard avec effroi, les malades de cette étages étaient dans un bien piteuse état que le mien. Je marchais dans la pièce timidement et cherchais Konrad du regard quand je tombais sur ce que je pensais être lui et m'avançais. J'arrivais à sa hauteur et eu un faible sourire en le voyant dormir. Je passais mes doigts doucement sur sa joue pâle.