TG2 ★ Soirée Casino

"Sa n'a pas du être facile de tout quitté pour venir à Harvard" En effet, cela n'avait pas été facile de tout quitter. D'un autre côté, l'atmosphère de Yale avait réussis à m'étouffer y compris les évènements qui c'étaient produit dans ma vie. Un secret qui risquerait de faire honte à mon père. " C'est vrai, mais il y a une diversité ici qu'il n'y a pas à Yale. L'ambiance est différente."

"En même temps ça ne doit pas être si dure que ça de faire mieux que Yale" Je riais légèrement avant de parler. " Serais-tu un pro-Harvard ?" Yale n'était pas si mâle que ça. C'était un peu comme Harvard, mais l'ambiance n'était pas la même. "Puis je sais très bien ce que sais d'être nouveau donc si tu as besoin de te divertir d'avantage avec moi ou de connaitre un peux plus de monde n'hésite pas je serais ravis de t'aider." Serait-ce une invitation ? J'acceptais avec plaisir. " Je garde ça en tête. Je n'oublierais pas de venir te voir dans votre résidence (a)"

"Un pro-Harvard? Tu veux rire je suis le meilleurs de Harvard, depuis que je suis gamin j'ai toujours rêver d'y entrer et j'ai tout fait pour y arriver" Je n'en doutais pas, sinon il ne serait pas entré à Harvard. " Au moins tu as de la volonté, ce n'est pas le cas de tout les fils à papa que j'ai pu croiser ici" Ils avaient la chance de rentrer dans cette université grâce aux relations de leur père. Pour eux Harvard, n'était qu'une étape. " Mon père était à Yale, mais je suis entré à Harvard toute seule sans son aide." J'étais une bonne élève et je ne voulais pas me rabaisser en demandant de l'aide à mon père. De toute façon, il ne connaissait pas le doyen d'Harvard. "Je ne l'oublie pas, tu as intérêt de venir, sinon c'est moi qui viendrais te chercher, je suis chambre N°1" C'était facile de parler avec lui. D'autre aurait pu me trouver trop direct. " Promis, je passerais (a)"

« Dexter ? » Mon prénom gardait ce goût amer et désagréable à travers ses lèvres. Ce n’était pas tellement de la surprise qu’une chose indescriptible qui ne pourrait jamais être résumé par quelques mots biens choisis. Il y avait toujours quelque chose là, dans ce regard semblablement meurtris qui me hissais le coeur à la gorge. Oh comme j’avais su l’aimer, comme je n’avais jamais adoré auparavant. Même à ce jour je n’avais pas envie de l’enterrer dans cette masse de souvenirs que j’essayais d’oublier. Une fois de temps en temps je la laissais envahir mon quotidien, juste assez pour sentir mon coeur se briser à nouveau. Je ne regrettais rien, simplement la courte durée de l’illusion où je m’étais laissé croire qu’elle pouvait m’aimer en retour. Quel idiot. Et ce scénario c’était répété encore et encore jusqu’à m’amener à ce jour, à Torrey. J’aurais voulu m’excuser, encore, d’exister en voyant son regard se brouiller de larmes. Je l’aimais encore assez pour ne pas la vouloir triste, pour ne pas vouloir lui faire plus de mal et simplement disparaître. Et c’est ce que je fis, me laissant emporter par le mouvement de Torrey, déviant les yeux du fantôme de mon passé, ce premier écorchement du coeur. « Excuse-nous. » Les mots n’étaient qu’un bruissement à travers mes pensées qui hurlaient leur mécontentement. Mon coeur bat beaucoup trop rapidement, perdu entre les deux, une vraie balance. Il me fallut me perdre dans ses yeux pour enfin revivre, revenir à la réalité. Elle possédait de si jolies quartz enfumés. « Dex…. Tu veux bien m’expliquer ce qui se passe? » Il y avait une multitudes de réponses possibles, j’ignorais laquelle elle désirait obtenir de moi. «Ça c’est à toi de me le dire.» Soufflais-je en faisant un pas vers elle, en nous isolant du reste du monde pour qu’elle ne puisse voir que moi dans son champ de vision. «Mon coeur souffre quand il sait que le tien va mal, alors dis moi qu’est-ce qu’il y a que je nous sauve tous les deux.» Je détestais voir ses traits courbés de cette manière, elle était toujours souriante, toujours chaleureuse et c’était ce qui m’avait séduit d’abord... puis une infinité de petites choses qui avaient finis par me convaincre de sa perfection. « Aussi, je ne crois pas qu’il est sage de fréquenter cette...» J’avais toujours du mal à le dire s’en en avoir un haut le coeur. «Mikhaila, elle cache bien des choses derrières les apparences, je ne veux juste pas qu’elle te blesse comme elle l’a fait avec moi.» Ça me prenait tout mon courage pour m’ouvrir de la sorte. Je ne voulais pas qu’elle voit mes faiblesses, mais seulement mes qualités. J’avais endossé le rôle de ce personnage infaillible qui ne laissait rien lui passer sur le corps, depuis ce premier jour où elle m’avait vu à mon plus bas.

Je fixais toujours intensément Dexter lorsqu’il se tourna enfin vers moi, plongeant son regard dans le mien et j’y vis tout un tas d’émotion. Il fit un pas vers moi et je ne pus voir que lui devant moi. «Ça c’est à toi de me le dire.» Je fronçai les sourcils et baissai finalement la tête en comprenant de quoi il voulait parler. Voilà, tout revenait à la charge et j’en avais les yeux plein d’eau. Mon mariage avec Théo, l’expression sur le visage de Wyatt, ses paroles cinglantes, j’avais mal, très mal. «Mon coeur souffre quand il sait que le tien va mal, alors dis-moi qu’est-ce qu’il y a que je nous sauve tous les deux.» Je le regardai à nouveau, les yeux brillants et j’avalai difficilement ma salive avant de lui répondre d’un ton las. « J’ai fait une bêtise énorme la nuit dernière…. Je me suis marié au meilleur ami de mon copain. » Je retins les larmes qui menaçaient de couler une fois de plus, j’en avais marre de ces sentiments négatifs et de cette peine constante. Mais j’avais tellement peur de perdre Wyatt…. « Aussi, je ne crois pas qu’il est sage de fréquenter cette...» Je fronçai légèrement les sourcils. Fréquenter cette..? «Mikhaila, elle cache bien des choses derrières les apparences, je ne veux juste pas qu’elle te blesse comme elle l’a fait avec moi.» Je secouai lentement la tête, je ne pouvais simplement pas imaginer Mikha blesser quelqu’un. Elle était si douce et frêle, comment avait-elle pu lui faire du mal d’une quelconque manière? Forcément, ils avaient dû se connaitre plus intimement et les choses avaient mal tournées. Sinon, je ne pouvais tout bonnement pas voir. « Je serai prudente, mais ne t’en fais pas avec ça. »

Jasper O. Ellington a écrit:

Oh, l'espoir, vil espoir. Jasper sourit à la réplique du garçon (Charlie), c'était bien symptomatique de Las Vegas. Ca vous rend rêveur. Il venait de mettre sa dernière pièce dans la machine, c'est donc maintenant ou jamais. Et là, contredisant la méfiance du Dunster, la machine daigna accorder quelques jetons. Juste assez pour relancer le jeu, quand je vous dis que c'est bien fait. Sa pièce, elle, alla rejoindre le stock certain de la machine à sous. « Sait-on jamais, c'est peut-être les dix pièces qui vont changer ta vie. » Le ton est ironique, bien qu'amusé. C'était peut-être complètement idiot de jouer son argent là-dedans, mais on se prenait vite au jeu. D'ailleurs le garçon l'encourageait en lui tendant son gobelet remplit de sa récompense. Jasper déclina poliment d'un geste de main. « Ca serait dommage que je perde tout ça en dix minutes ! Aucun autre jeu ne t'intéresse ? » Peut-être était-il intéressé à jouer ça à la roulette ou au black-jack. Il était lui-même bien munit niveau jetons, ça serait quand même mal venu d'accepter. Enfin.. quoique. Le Ellington, un Winthrop ? Cette pensée lui soutira une grimace. Ca remet bien les choses en place ce genre de réflexion, au cas où l'égo du Dunster aurait trop gonflé. « Aaah non, pas vraiment. Je suis Jasper. » Aussitôt il rajoute, histoire de ne pas laisser à son partenaire de jeu le temps de lui dire que ça ne lui inspire rien : « Un Dunster.. le président en fait. » Impossible de ne pas dire ça avec un sourire aux lèvres. Impossible de ne pas en être fier. « Et toi c'est ? » Parce que « le winthrop » ça allait bien cinq minutes.

Regardant son voisin une fois de plus, Charlie voyait bien que ce genre de jeu n'était pas réellement ce qu'il aimait. Enfin, du moins, c'est ce qu'il laissait voir au jeune Wilcox. Voyant son rejet fasse à son gobelet de nouveau remplit par quelques jetons, il finit par hausser les épaules avant de remettre une pièce, puis deux, puis trois dans la machine à sous qui ne semblait plus vouloir le laisser gagner. Regardant les trois roulettes se mettre en route, il entendit les paroles ironiques de son voisin. Sur ce point, il était d'accord avec lui, mais plus on gagnait plus on en voulait en général. Sauf pour les radins de base. « 10 jetons qui ne vals même pas 5 dollars. Le début de la gagne, ouais. Surement. » Renchérit-il avec ironie alors que son gobelet venait de se vider de sa dernière pièce. Lançant l'objet dans une poubelle déposé près de la machine où il remarquait que des sachets de chips, des emballages de sandwichs étaient entreposés. Surement des personnes devenues drogués aux jeux, au point de manger à côté de la machine.. Au cas où, où elle se sauverai, ne sait-on jamais. « Le poker, peut être. J'y arrive plutôt  bien. Mais je ne suis pas quelqu'un de très dépensier. » Dit-il en souriant, avant de regarder la machine de son voisin qui ne semblait, elle aussi, ne pas vouloir le laisser gagner. « Le président des ... Merde. » Disait-il sans pouvoir se retenir. Il n'avait même pas reconnut le président des Dunster House. La honte planait au dessus de lui, tandis qu'il se écarquilla en se rappelant ses mots. « Non, pas des merdes, c'est pas ce que je voulais dire.. Je suis un nouveau alors.. Et une petite mémoire.. Je suis désolé. » Ne sachant ou se mettre, il répondit à sa question avec un fin sourire aux lèvres. « Charlie. Je suis un Winthrop. »