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I missed you... a lot. Even if it's hard to believe. [ Ft Austin ]

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- En même temps, comment me résister.
Je souris. C'était vrai qu'il était quasiment impossible de passer à côté de lui sans le remarquer. Je me souviens que la première fois que je l'avais vu, c'était derrière le collège où nous allions. Cela faisait moins d'une semaine que j'étais arrivée et déjà comme ça, j'en avais déjà marre des cours. J'étais donc sortie discrètement pour me fumer une cigarette - oui, à 13 ans, j'ai commencé tôt - et j'étais tombée sur Austin, lui aussi tentant d'échapper à l'ennui des salles de classe. Nous sommes devenus amis mais il y a toujours eut ce petit jeu entre nous. Il savait qu'il me plaisait, je savais que je lui plaisais, et on adorait jouer avec ça. Au final, on avait finit ensemble et croyez moi, il y en avait des jalouses !
Mon ami m'expliqua rapidement comment il s'était retrouvé ici et je devais avouer que je n'étais pas surprise du tout. Il avait toujours été super intelligent, malgré ses absences aux cours. J'adorais d'ailleurs quand il m'expliquait les leçons comme si c'était d'une logique enfantine. A l'époque je devais me retenir pour ne pas me jeter sur lui, hahaha.
- Et puis maintenant je fais partei des mather aussi, je vis ma vie tranquillement. Madisson est là aussi. J'sais pas si tu te souviens d'elle, ma meilleure amie.
Je serrai, malgré moi, la mâchoire. Bien sûr que je me souvenais d'elle. Elle était tout le temps collée à Austin à l'époque. On ne sétait jamais vraiment entendues elle et moi pour le simple et bonne raison qu'Austin ne pouvait pas se diviser en deux. Je la haïssais quand Austin ne venait pas à nos rendez-vous parce qu'elle était malade ou triste. Et elle devait aussi me haïr quand il passait tout le week end chez moi et qu'on ne sortait pas de ma chambre. Enfin bref, c'était pas l'amour fou entre elle et moi.
- Et toi dit moi..
Austin plongea son regard clair dans le miens. Merde ! Pourquoi il faisait ça ? Il savait ce qui suivait d'habitude quand il me regardait comme ça. Même si cela faisait des années, il était toujours aussi beau, voir plus, pourquoi il me tentait comme ça ?! Je me mordis la lèvre inférieur, espérant que la pression me retienne.
- T'as fait quoi une fois t'être barré ? Et pourquoi t'es revenu ici ? Une envie soudaine ?
Il jouait avec moi et c'était amusant pour lui. Je plonge mon regard de beau gosse pour que tu te jettes sur moi et ensuite je te remet à ta place en te rappelant tes conneries. Le plus dingue c'est que ça fonctionnait encore. Il avait encore cette emprise sur moi et je devais avouer que ça m'amusait aussi. Je laissai échapper un petit sourire avant de lui répondre.
- Quand je suis partie on a dû m'enfermer pendant des jours parce que je devenais folle à l'idée de ne plus pouvoir t'arracher tes vêtements.
Fallait pas me tenter, je pouvais faire jouer mes atouts moi aussi. Et j'allais sans aucun doute le faire. Je lui adressais un clin d'oeil en prenant une nouvelle cuillère de chantilly que je savourais leeeennnteeement en ne quittant pas mon ex petit ami des yeux. Je ne pu m'empêcher de rire en voyant sa réaction. Au moins, cette face de notre relation n'avait pas changé. C'était déjà ça !
- Non sérieusement hum.. J'avais envie de reprendre les études parce bon, j'allais pas jouer à la maman toute ma vie 24h/24 quand même. Et puis je dois présenter Autumn à.. quelqu'un.  
Une idée me vint en tête. J'hésitais un instant mais finis par lui proposer :
- T'es libre demain ? Viens chez moi ! Il faut absolument que tu la vois. Et puis on pourra commander un truc à manger et se le prendre devant un film si tu veux !  
C'était peut être une idée stupide et je savais qu'Austin ne supportait pas les gosses. Tout comme moi avant d'avoir Autumn en fait. Mais d'un autre côté, j'avais vraiment envie que ces deux là se connaissent.
- Et puis si tu viens, t'auras le droit de m'emmener où tu veux la prochaine fois. Je promet de ne pas faire ma chieuse.. même si ça va être compliqué, hahaha.  

© MISE EN PAGE PAR TAZER.


[ Bon c'est long mais c'est parce que si je détaillais pas, mes réactions n'auraient eu aucun sens. I missed you... a lot. Even if it's hard to believe. [ Ft Austin ] - Page 2 1881463262 Mais bon, tu commences à avoir l'habitude des pavés avec moi, nan ? Hahaha ]
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Je ne pouvais m'empêcher de la regarder. Un brin provocateur, mais je n'imaginais pas une seule seconde qu'elle puisse encore avoir le moindre sentiment à mon égard. Pour moi c'était clair dans ma tête, s'il m'avait lâché c'était qu'elle en avait envie et qu'elle ne ressentait plus rien, mais peut-être était-ce moi qui ne comprenait rien. En attendant, je m'étais en partie remis en question, qu'est-ce que j'aurais pu faire de mal pour finir par en conclure que ça devait être elle le problème et non moi. Si j'avais encore des sentiments à son égard ? Je ne me posais même pas la question en fait ! Pour moi c'était clair, nous étions restés au stade de relation inachevée qui c'était après, définit en tant qu'ex. une explication, des nouvelles, n'avaient jamais tués personne, mais apparemment cela avait été trop demandé pour Eden. Franchement, c'était la chose qui m'avait le plus dégoûté dans l'histoire.

Après mon petit pique, j'attendais patiemment qu'elle me fournisse les détails de sa vie si passionnante. Je n'avais pu m'empêcher de rigoler en baissant mon regard vers mon chocolat chaud. « Tu vas devoir te contenir maintenant, se serait dommage que je sois obligé de t'enfermer tu comprends » J'esquivais un petit sourire en jouant toujours à ce petit, voyant sa cuillère de chantilly tourner tout doucement dans sa bouche. « Toujours aussi douée avec ta bouche à ce que je vois » Moi non plus je ne pouvais pas me retenir de sortir quelques petites phrases par-ci par là, mais en même temps, c'était tellement tentant. Prenant ma tasse à l'aise de mes deux mains, je posais mes coudes sur la table et l'amena à mes lèvres. Ni trop chaud, ni trop froid, le voilà qui était à la température parfaite. « Toi, mère, ouais j'ai du mal à y croire » Pour moi c'était impensable en fait. Elle avait quoi ? Vingt ans et des poussières ? Son passé était loin d'être glorieux et à Harvard ce n'était pas le bon endroit pour élever un gosse. « Parce que son père est à Harvard ? » Disais-je en ne pouvant m'empêcher de pouffer de rire. Ouais, au son de sa voix je n'avais pas eu de mal à deviner de qui il s'agissait. J'étais loin d'être con. « Bonne chance pour te remettre avec, c'est que les nanas ici sont canons » Je ne savais même pas si elle contait se remettre avec, mais ma phrase me permettrait d'être fixée, mais aussi de continuer à lui envoyer des piques et pourquoi pas la rendre jalouse afin de voir juste s'il reste quelque chose entre nous. Vous savez, un premier amour de s'oublie pas.


Suite à sa proposition, j'avais bien failli m'étouffer avec mon chocolat chaud tient. Moi, rencontrer sa fille. « Ha non, mais je l'ai vu une seconde ça m'a suffi hein ! » Elle savait que j'avais toujours eu une satané horreur de mioches quoi. Ils braillaient, ils me faisaient peur, ils essayaient de parler et genre on ne comprenait jamais rien de ce qu'ils nous racontaient. Ha non, c'était hors de question ! « Pourquoi ? Cette gamine elle n'est rien pour moi, j'ai pas envie de la connaître » J'étais on ne peut plus sincère dans mes propos, qu'ils soient blessants ou pas, c'était la stricte vérité. « J'pourrais dire oui pour le repas et le film, mais t'as môme là, tu l'as fait garder. Si je regarde un film ce n'est pas pour qu'on me fasse chier avec des pleures, j'te le dis de suite ! » Oui, je détestais vraiment les enfants et même le fait que je sois autorisé à emmener Eden où bon me semblait lors d'une future prochaine sortie, c'était loin d'être gagné. Dans ma tête c'était no way !

H.S:
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- Toujours aussi douée avec ta bouche à ce que je vois.
- C'est comme le vélo, ça se perd pas ! Répondis-je avec un sourire en coin.
C'était peut être malsain de continuer à se parler comme quand on était en couple. Nos petites allusions et nos sous-entendus finirait peut être par nous blesser d'une manière ou d'une autre. Mais d'un autre côté, nous nous étions toujours parlé comme ça... sauf qu'avant on finissait toujours au lit. En fait non, pas forcément au lit. Il y avait eut bien d'autres endroits même, maintenant que j'y repensais. Cette pensée me fit sourire. Mais la suivante remarque d'Austin me fit directement redescendre. Comment ça canon ? Il s'en était fait combien de ses filles ? Est-ce que ça voulait dire que je n'étais pas canon, moi ? Est-ce qu'elles étaient meilleures au lit que moi ? Non... meilleure au lit que moi c'était difficilement faisable. Je me mordis la lèvre inférieure, habitude que j'avais quand je réfléchissais à un problème. Pourquoi est-ce que je me mettais dans des états pareils ? Qu'est-ce que j'en avais à faire de toute façon qu'il se fasse ces meufs ? Austin et moi c'était finit depuis longtemps. J'avais fini par oublier mes sentiments. Enfin.. probablement ?
Je décidai de faire comme si je n'avais pas entendu la partie sur les filles, espérant que mon ex n'ait pas remarqué mon petit pétage de plomb silencieux.  
- Je n'ai jamais été avec Marshall. En fait je n'ai jamais été avec personne après toi.. c'est assez bizarre maintenant que j'y pense. Si je suis là c'est pour que la petite connaisse son père. Après c'est entre elle et lui, moi je n'ai aucun lien dans l'histoire.  
Austin se braqua dès que j'énonçais l'idée qu'il rencontre Autumn. Sa réaction me fit rire. A l'époque, nous étions deux à faire le tour du lycée en entier pour ne pas avoir à passer par la partie collège, là où tous les mioches se bousculaient et criaient dans les couloirs. Mais j'avais de la chance, Autumn n'était pas comme ça. Et je savais qu'Austin allait l'adorer. Mais je savais aussi que cela allait être compliqué de le convaincre.
- J'pourrais dire oui pour le repas et le film, mais t'as môme là, tu l'as fait garder. Si je regarde un film ce n'est pas pour qu'on me fasse chier avec des pleures, j'te le dis de suite !
- Elle sera avec nous juste pour manger, après je la mettrai au lit ! Alleeeeez fais ça pour moi s'il-te-plait ! 
Vous voyez le chat de Shreck ? Hé bien j'avais exactement la même tête à cet instant. Austin ne comprenait probablement pas mais c'était vraiment important pour moi. Je ne savais pas vraiment comment définir notre relation à présent. Il avait été la seule personne que j'avais aimée, il était devenu le souvenir auquel je me raccrochais quand j'allais mal, quand j'avais eu Autumn, j'y repensais pour me sortir de cette folie dans laquelle je vivais et là, je le retrouvais à Harvard, des années après. Je ne savais pas si il était possible pour nous d'être amis. Je ne savais pas si j'allais finir par me rendre compte que je l'aimais encore et que je le voulais près de moi, ou peut être que nous n'arriverions pas à nous entendre finalement, qu'après tout ce temps, nous avions tous les deux changé. Mais ce qui était sûr, c'est qu'il était là et je ne voulais pas le voir sortir de ma vie à nouveau.

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« On peut dire ça comme ça » Avais-je répondu en souriant, ne perdant pas une seule miette du spectacle. La mise en bouche avait l'air d'être parfaite et ça me rappellerait presque de mon souvenir. Bref, passons à autre chose avant de trop se perdre dans ses pensées qui pourraient très vite déraper. Quoi que, il me semble que j'aurais sans doute préféré parler d'une petite cuillère plutôt que de son gars qui l'avait engrossé avant de lâcher sa gamine. Voilà l'idée que je m'étais faite, mais non, apparemment elle avait juste baisée avec le premier inconnu. Et bah dit donc, voilà qui n'était pas fameux. Ce fut d'ailleurs une chose que j'aimais lui rappeler. « Tu me déçois » Ma tasse à mes lèvres, je faisais passer tout ça avec une bonne gorgée de chocolat chaud. Voilà qui était dit. Je n'avais d'ailleurs rien à dire et pourtant, dieu seul sait que je pourrais en rajouter des choses. Du genre lui dire que sa fille n'aura sans doute pas une enfance parfaite, car elle sera déchirée entre un père et une mère qui n'ont franchement aucun lien entre eux, le fait de ne pas avoir été voulue et j'en passe. Enfin, elle aura tout le temps d'exploiter la situation à l'adolescence de cette dernière. Elle-même savait à quel point l'adolescence pouvait être une passe difficile. D'ailleurs, je n'étais même pas sûr qu'Eden l'avait finie.

Un rire s’échappa de mes lèvres en entendant sa supplication. « Non, mais tu rêves là ma cocotte » La fille revenait comme une fleur du jour au lendemain, elle m’avait donné aucune nouvelle, elle revenait avec une fille de je ne sais pas quel âge sous le bras qu’elle avait créé à l’aide d’un mec qu’elle avait baisé juste parce qu’elle avait déjà trop honte d’elle et qu’elle avait sans doute trop bu et moi, dans l’histoire, je devrais lui dire oui dès qu’elle me fait des yeux de chien battu ? Avait-elle vu la vierge en couleur avant de venir ici ? « En fait, je crois que tu me connais mal » Ou bien étais-je devenu plus méchant avec le temps. Non, franchement je n’étais pas con au point de dire oui dès que mon ex me demande un truc sous prétexte que ça ferait plaisir à mademoiselle. Même pas dans ses rêves les plus fous.
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- Tu me déçois.
J'avalais ma gorgée de travers et me mis à tousser comme pas possible. Quand je fus à nouveau capable de respirer, je levai les sourcils et le fixai droit dans les yeux.
- Ecoute chéri, ces dernières années j'en ai vu de toutes les couleurs. Non, depuis que je suis gamine, j'en vois de toutes les couleurs. Mais j'ai toujours su prendre sur moi et continuer à avancer. Donc je n'accepte pas de laisser des gens me juger. Pas même toi. Je t'ai fais du mal, j'en suis consciente. Mais si tu veux régler les comptes, fais le clairement et pas en essayant de me mettre mal avec mes autres erreurs.
Okay, là j'étais sérieuse. Il avait le droit de m'en vouloir. Mais son petit air hautain il pouvait se le garder. Il avait grandit, okay. Il avait tourné la page, okay. Il avait changé, okay, moi aussi. Mais il y avait bien une chose qui n'avait pas changé chez moi c'est que, comme avant, je ne le laisserai pas monter sur ses grands chevaux pour me piétiner. Ni lui ni personne. Et ses remarques suivantes ne me plaisaient pas du tout non plus.  
- Bah écoutes, si tu veux venir, viens. Autumn n'est pas là ce week end. Si tu veux pas, tant pis, jvais pas en mourir.
J'écris l'adresse de mon appartement sur un bout de papier et le lui donnai. Je pris ensuite mes affaires, laissais l'argent pour les cafés sur la table et me levai. J'allais partir froidement, sans rajouter un mot, mais revins sur mes pas.
- Ecoutes, je t'adore, donc si on peut redevenir amis ce sera génial. Mais si tu débarques chez moi avec cette humeur et ses réflexions, j'hésiterais pas à te botter les fesses. Tu sais que je peux être garce quand je veux, je pourrais toujours mettre du tabasco dans ton café ! 
Je lui fis un clin d'oeil. Auparavant, les coups bas comme ça, nous les faisions ensembles. Et nos deux esprits malsains réunis donnaient des résultats assez diaboliques en fait.
- Bon aller, faut que j'y aille. Sois pas trop dur avec les demoiselles Austin. On est chiantes mais la plupart du temps, c'est pour éviter de trop souffrir.
Sur ces mots, je sortis du café et montai dans un taxi.

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C’est qu’après toutes ces années j’avais presque oublié le caractère de merde d’Eden. C’était bien pour cette raison que nous arrivions tant à se compléter, mais que ça se clashait souvent entre nous. Enfin, nous avions pour habitude de s’embrouiller pour mieux se retrouver après, si vous voyez ce que je veux dire. J’écoutais les paroles de mademoiselle sans broncher, trouvant mon cappuccino bien plus intéressant que ses multitudes de plaintes à mon égard. Je la regardais alors se lever, concluant que notre échange était fini. J’avais toujours eu le chic pour faire péter les choses que ça soit avec elle ou une tout autre personne. À croire que ma franchise ne plaisait pas toujours, mais je n’avais pas pour habitude de réfléchir avant de parler. Alors, je m’emparais du bout de mouchoir où elle avait inscrit l’adresse de son appartement, sans pour autant y toucher. Ouais, j’y réfléchirais.

Ses dernières paroles avaient eu pour dont de me faire rire. Ha, que de bon souvenir. « Fait attention, j’ai pleins de ressources pour me venger » et ça, elle le savait, pas la peine de lui faire un dessin. Je la regardais déposer l’argent de nos cafés sur la table avant de commencer à tourner les talons pour partir, puisqu’elle avait des choses à faire. « Et vous les femmes, vous avez tendance à un peu trop vous faire passer pour des victimes si tu veux mon avis » Je lui avais lâché un dernier sourire avant de finir tranquillement mon café, écouteurs dans les oreilles, portable greffé à la main. J’étais bien là.

[TERMINÉ]
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