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So many people, so many trouble feat Orlane (FLASHBACK)

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feat Orlane & Lavender ✖ Lavender se revoyait tenir la minuscule boule dans sa main, alors qu'elle n'était âgée que de 10 ans seulement. Elle lui avait parue gigantesque lorsque son père l'avait déposé dans le creux de sa main droite, des années auparavant. C'était d'ailleurs, le dernier souvenir heureux qu'elle avait de son père. Elle revoyait ses yeux d'un bleu gris, il dégageait une assurance certaine et Lavender s'était toujours sentie en sécurité à ses côtés. Elle venait de descendre du manège et réchauffait ses mains transies par le froid en soufflant doucement dessus. Son bonnet rouge lui tenait chaud mais son manteau ne fermait pas correctement et elle profitait bien souvent de la proximité de ses parents pour venir se blottir contre eux et s'envelopper d'une douce chaleur. Lavender venait d'effectuer deux ou trois tours de manège, elle avait abandonné le cheval en plastique dur pour retrouver ses parents. Elle se revoyait se frotter les yeux, ne parvenant pas à distinguer le visage tant espéré dans la marée humaine. Et pourtant, ils étaient bien quelque part, ils n'allaient pas la laisser ici toute seule ! Une main s'était alors posée sur son épaule et Lavender s'était retournée. Un grand sourire s'étalait à présent sur son visage pendant qu'elle recueillait le présent du pater Trevena : une boule transparente remplie de neige, qu'elle s'empressa d'agiter avec émerveillement.
Lavender eut un soupir en admira de nouveau cette structure en verre. La neige s'écoulait dans une sphère fermée, hors de danger, bien au chaud. Il était possible de remuer la sphère dans tous les sens, la fausse neige se faufilait absolument partout et le paysage était d'un renouveau permanent. C'était ce que symbolisait cette bulle. La possibilité de voir les choses sous un autre angle, de renverser la vapeur, d'attendre que la roue tourne. Lavender ne s'était jamais séparée du dernier cadeau de son père, c'était certainement le bien le plus précieux qu'elle avait. Mais aujourd'hui, son deuil était terminé, elle avait l'esprit libre en sachant que son père veillait sur elle. Et quelque part, elle sentait que c'était à Orlane de faire le sien. Elle venait de perdre sa soeur, une partie d'elle-même en somme, dans des conditions dramatiques, sans même avoir eu le temps de lui dire au revoir...« C'est le dernier cadeau de mon père. », Lavender regarda Orlane faire tomber la neige à l'intérieur de la boule en verre, « On a tous besoin de se raccrocher à quelque chose...avant d'aller de l'avant. »Lavender porta son regard au niveau des yeux noisette d'Orlane, « Tu vas y arriver aussi, j'en suis certaine. »
   
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J'étais profondément touchée par son geste. C'était bien la première fois que quelqu'un me faisait une offrande qui avait tant de valeur sentimentale. Je ne savais ce que représentait réellement cette petit boule de neige artificielle, mais sans doute qu'elle devait représenter l'histoire de la jeune femme. Je voyais son regard remplis de souvenir. J'étais presque capable de les voir par moi-même dans le reflet de ses yeux. Sans doute que la nostalgie l'envahissait en faisant ressortir de son sac à main ce petit objet qui voulait pourtant en dire beaucoup. Comme quoi un rien peut avoir l'âme remplie. Tout objet est capable de prendre vie avec une histoire, une valeur, un sentiment, une pensée. J'avais moi aussi un objet qui me rattachait à elle, et qui ne me lâchait plus depuis sa mort. Ce bracelet tressé que je portais constamment à mon poignet me permettait de l'avoir encore avec moi, en dehors de la porter dans mon coeur. Pleins de questions se bousculaient dans ma tête. J'avais envie de savoir, savoir ce qu'était cette petite sphère en dehors de ses apparences. J'étais comme une enfant ébahie qui attendait qu'on lui conte l'histoire en lien de cet objet. « C'est le dernier cadeau de mon père. » Mon regard ne se détachait pas de la boule, alors que je l'agitais pour y voir la neige tomber de part et d'autre du paysage intérieur. « On a tous besoin de se raccrocher à quelque chose...avant d'aller de l'avant. Tu vas y arriver aussi, j'en suis certaine. » Les larmes me montaient aux yeux. Un mélange d'émotion par son offrande et de douleur. J'étais profondément touchée par son geste, lui en était reconnaissante, au point qu'un sourire sincère se synchronisait à mes yeux pétillants. « Je te promets d'en prendre soin. » finis-je par dire alors que je resserrai les doigts de ma main contre cette boule. « Merci... Merci pour tout. » Je la remerciais, je devais le faire. Elle faisait beaucoup, m'aidait tellement rien que par ses paroles, son soutien qu'elle m'accordait déjà sans même me connaître plus que ça. Mon autre main se posait ensuite sur son épaule, un signe d'admiration en quelques sortes pendant que je ravalais mes larmes ne laissant plus qu'un sourire apparent sur mon visage.
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feat Orlane & Lavender ✖ Lavender se souvenait encore de la musique entrainante qui passait en boucle dans le manège, alors qu'elle cherchait des yeux la fausse queue touffue d'un animal qu'elle devait attraper pour gagner un tour gratuit. Manque de chance, elle ne gagna pas une seule fois; mais la jeune Lavender n'en avait que faire. Son cadeau à elle était de passer du temps avec ses parents et de sentir ses cheveux se lever au gré du vent. Il y avait des années qu'elle n'avait pas repensé à ces moments d'innocence, elle avait bien grandi depuis. La jeune Lavender était devenue une femme assumée qui avait connu la mort avant de la frôler elle-même. Mais elle était en vie, elle sentait le souffle de sa respiration dans l'air et pouvait bouger ses mains. Elle avait encore une chance de réaliser ses projets et mieux d'en avoir de nouveaux, elle n'avait plus de temps à perdre, plus de questions à se poser parce qu'elle savait à présent que la vie était trop courte. Lavender se demanda si son geste n'allait pas paraitre déplacé, elle ne voulait ni s'apitoyer sur son sort, ni forcer Orlane à accepter ce cadeau. Elle souhaitait juste l'accompagner du mieux qu'elle le pouvait dans cette épreuve qui devait lui paraitre insurmontable. « Je te promets d'en prendre soin. » lui annonça Orlane avec un sourire. Mais le plus important, c'est qu'à ce moment présent, Lavender n'en douta pas à un seul instant. Elle savait. Lavender sentit la main de la jeune femme se poser sur son épaule. Compassion ou compréhension ? Lavender ne pouvait le savoir. Les deux étudiantes se firent face pendant quelques minutes sans broncher, un sourire épanoui sur le visage de chacune et Lavender n'aurait brisé ce moment pour rien au monde. "Parle-moi un peu de toi". proposa Lavender avec une bonne humeur à peine forcée. Malgré la douleur physique ou mentale, Lavender n'avait en rien changé sa façon d'être et elle voulait sincèrement permettre à Orlane d'avancer. Elle voulait l'amener à parler de ses projets, de tout ce qu'il lui restait à accomplir...au nom de sa soeur ou au sien. L'étudiante détourna son regard quelques secondes le temps de vérifier que le psychologue qu'elle devait rencontrer n'était pas encore arrivé. Elle priait en son for intérieur pour qu'il les laisse ainsi, se reconstruire ensemble sans qu'un étranger vienne leur poser des questions qui risquaient fort de les faire replonger. Pas maintenant, alors que le chagrin commençait à partir...
   
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J'avais cette nette impression que le destin avait tout fait pour que mon chemin croise celui de Lavender. J'étais tombée sur elle la prenant pour celle que j'avais le plus cher à mes yeux. Peut-être était-ce un signe, celui de nous lier en partageant notre douleur commune pour en faire une force. Tout ce drame semblait s'estomper, le temps d'un instant, d'un échange avec elle. Je pouvais vivre la situation autrement, laisser mon coeur s'accrocher au sien pour évacuer toute cette douleur qui nous habite au plus profond. En l'espace de quelques minutes, je venais de me faire une amie, mais pas n'importe quelle amie. Elle m'inspirait confiance et confidence, tout ce qu'il y a de meilleur pour m'aider à positiver et à rester forte. En échange, je lui transmettais mon soutien de la même manière. Notre rencontre était si particulière, et magique d'une certaine manière. Cette sphère venait pimenter l'atmosphère et la rendre plus agréable qu'elle ne devrait l'être. Elle avait réussi à décrocher un sourire sur mon visage, je lui étais si reconnaissante de la confiance qu'elle m'apportait. Offrir un objet de valeur à la première venue, c'était assez spécial comme moment. Je lui faisais alors la promesse d'en prendre soin, et ce sont sur ces paroles que je le rangeais délicatement à l'intérieur de mon sac à main pour être sur de ne pas le griffer. J'allais en prendre soin comme un trésor que l'on ne pouvait approcher. Cette petite boule était bien plus que décoratif, il allait me porter conseil en me rappelant de chaque chose qu'elle a pu me dire pour m'aider à avancer. « Parle-moi un peu de toi. » Elle brisait ce silence qui en disait pourtant beaucoup d'une curiosité. Parler de moi avait toujours été une chose difficile. Je ne savais jamais quoi dire, et là encore moins puisque mon identité venait d'être brouiller par la perte de ma soeur. « Il n'y a pas grand chose à sa voir sur moi tu sais. Je suis tout ce qu'il y a de plus banal. Je vis, je ris, je pleure. » Je ne trouvais rien de très passionnant à dire sur moi. J'étais une étudiante, tout ce qu'il y a de plus normal qui vivait une vie remplie de joie avec sa moitié. Mais désormais ma vie prenait un tout autre tournant, un virage qui m'effrayait. Mais je réussissais finalement à donner une information sur moi, quelque chose qui me correspondait. « Je suis étudiante en droit, c'est tout ce que je trouve d'utile à dire sur moi. » C'est comme si je me sous-estimais à ce moment-même, ne trouvant rien d'autre à dire sur ma propre personne, sur ma vie. « Et toi, tu es étudiante aussi je suppose? » Ma déduction était tout ce qu'il y a de plus logique. Lui poser la question en devenait même presque débile.
(c) teenage.dream

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feat Orlane & Lavender ✖ La peur et le chagrin perdaient du terrain, même si Lavender n'était pas dupe et savait que tous ces mauvais souvenirs se terraient maintenant pour mieux resurgir la nuit prochaine. Comme toutes les nuits depuis l'attentat. Elle se souvint de son retour à la faculté, après deux jours en observation à l'hôpital. Lorsqu'elle avait enfin retrouvé son téléphone, elle n'avait pas moins de 76 appels manqués de sa mère et des messages vocaux ou sms par centaine. Elles qui vivaient éloignées, séparées par des milliers de kilomètres. Lorsqu'elle avait saisi son téléphone pour joindre sa mère pour la première fois depuis l'attentat, sa voix s'était faite hésitante. Comment lui dire ? Comment lui expliquer qu'elle avait, même temporairement, perdu l'usage de ses jambes ? Elle s'imagina son père, elle revoyait sa carrure, ses épaules fortes et son menton volontaire. Qu'aurait-il fait ? Il aurait été fort ; après tout la situation était ce qu'elle était. Lavender avait alors sû qu'elle allait devoir faire face et que ce n'était pas à sa mère de la rassurer mais plutôt l'inverse. Les rôles de chaque génération avaient été totalement chamboulés lors du décès du père de la famille Trevena. Elle connaissait déjà le chagrin, le sentiment de perte et de vide. Mais aujourd'hui, c'était ses camarades disparus que Lavender pleurait. C'était la blessure de l'homme qu'elle aimait, allongé actuellement dans une chambre d'hôpital, luttant pour survivre. Toutes les souffrances passées avaient endurcies Lavender.
La jeune femme releva les yeux vers Orlane qui s'affairait à ranger la boule de cristal dans son sac à main, Lavender aperçut l'objet quelques secondes encore avant qu'il ne disparaisse complètement de son champ de vision. Avec ce geste, Lavender avait presque l'impression de passer un flambeau, tel la flamme olympique, celui de l'espoir. « Si ça t'arrive de rire, alors tout va bien. C'est vital tu sais. » poursuivit l'étudiante avec un air faussement sérieux.  « ça fait du bien de rire. ». Cela faisait bien longtemps que la jeune femme n'avait plus connu cette sensation quasi-euphorique, celle du rire incontrôlable. « Je ne pensais pas forcément à des informations utiles comme tu dis. Juste...sur toi. Le droit te plaît ? Tu voudrais être avocate ? Tu sais que tu devras porter une robe et un béret...» jugea bon de demander Lavender en pouffant à moitié. C'était quelque chose de naturel chez elle, sa joie de vivre, son air rieur, sa compassion.  « J'allais te dire que j'étais enseignante...en théâtre, ça me plairait bien, je pense...mais je suis une simple étudiante en biologie. Depuis 3 ans. »
   
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Je savais que cette mer de peine qui m'habitait allait un jour ou l'autre finir par se vider. Ce n'était qu'une question de temps, une question d'acceptation à cette vie qui prenait un grand virage. Je n'avais pas autre que le choix de m'y faire, de continuer à vivre ma vie, avec ou sans ma soeur. Si elle avait encore le moyen de communiquer avec moi d'où elle était, elle me dirait certainement de continuer à sourire pleinement, de le faire pour elle. Je comptais lui rendre cet honneur, continuer à la faire vivre à travers ma joie, à travers mon sourire. Elle m'avait toujours aimé pour ma manière de profiter de la vie, je devais poursuivre cette lancée. Il me fallait juste un peu de temps, assez pour me faire à l'idée et de trouver la force nécessaire pour continuer. Les paroles de Lavender ne pouvait que me motiver. Elle me rassurait, sans même qu'elle le veuille peut-être. Ses mots avaient un pouvoir de soulagement et d'assurance que personne n'avait réussi à me transmettre jusqu'à aujourd'hui. Je venais de trouver en elle une source de conseils. « Si ça t'arrive de rire, alors tout va bien. C'est vital tu sais. Ca fait du bien de rire. » Le rire était le meilleur remède à tout. C'était le signe d'une harmonie parfaite de tout un être. Il m'arrivait encore de rire, par moment, grâce à quelqu'un. Mais je n'arrivais pas encore à retrouver cette volonté de rire en éclat, jusqu'à me replier sur moi-même et attraper mal aux abdominaux. « Mais je pleure plus que je ne ris. » Sans doute devait-elle comprendre ce que je ressentais, devait-elle même vivre la même chose. Les larmes avaient pris le dessus de tout, de toute autre forme d'expression possible. Elles étaient maîtres de tout, jusqu'à nous enlever ce plaisir de rire abondamment. « Je ne pensais pas forcément à des informations utiles comme tu dis. Juste...sur toi. Le droit te plaît ? Tu voudrais être avocate ? Tu sais que tu devras porter une robe et un béret... » Elle devinait très bien les choses. Je visais le post d'avocate, espérais parvenir à cet objectif facilement. Je rigolais avec elle. Je savais ce que me réservais l'avenir d'avocate. Je devrai me tordre aux règles er porter cette robe horrible. « Oui ça me plait, on peut dire que j'y ai trouvé ma vocation. C'est surement la chose que je redoute le plus... porter cette robe et ce béret, mais j'me dis que ce n'est qu'un détail. » Je ressemblerai surement à rien avec ce genre d'habit. Autant dire que ça n'allait surement pas me mettre en valeur, mais peu importe. « J'allais te dire que j'étais enseignante...en théâtre, ça me plairait bien, je pense...mais je suis une simple étudiante en biologie. Depuis 3 ans. » Elle rêvait à sa manière de devenir enseignante de théâtre. Une envie particulièrement intéressante. Lors de mon adolescence, j'avais pris des cours de théâtre et y avait pris goût. « La biologie n'a jamais été ma tasse de thé. » lui avouais-je. Je respectais alors son choix d'étude, signe de courage pour moi. « Pourquoi ne pas te lancer dans l'enseignement du théâtre si c'est ce que tu veux vraiment? »
(c) teenage.dream

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