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Jackie & Aidan ☼ I never meant for this to mean a thing

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Il se demandait comment ils pouvaient si rapidement en arriver là. Tout avait commencé innocemment et voilà que les mots se faisaient lourds de reproches. Aidan était sérieux et c'était suffisamment rare pour le souligner. « Ce qui me dérange ? » Ses yeux fixaient obstinément les siens. « L'état dans lequel il t'a mis la dernière fois ? Les mots qu'il a employé à ton égard ? Le fait qu'il ait presque réussi à nous facher ? Et qu'il s'apprête à recommencer. » Il soupira, tout ça c'était n'importe quoi, mais il pouvait pas s'empêcher, les mots sortaient de sa bouche avant même qu'il ne les penses, et derrière les reproches, il tentait désespérément de la protéger. L'attaque qu'elle fit vis à vis d'Emma lui fit penser qu'elle n'appréciait pas spécialement non plus qu'il puisse avoir d'autres compagnies que la sienne. « C'est un peu stéréotypé comme description. » dit-il en haussant les épaules. Heureusement, Emma était bien plus que ça et surtout il la connaissait depuis des années. Elle lui ressemblait beaucoup finalement. La drogue en moins. « Et ben voilà ! » dit-il plus fort qu'elle. Puis finalement la stupidité de la situation le fit sourire. « C'est nul ! » dit-il finalement. « Je voulais juste venir t'embêter pas qu'on se prenne la tête. » avoua-t-il penaud. Il ne savait pas si cela suffirait à faire descendre Jackie de ses grands chevaux.
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 " Ce qui me dérange ? " notre conversation prenait une toute autre tournure. Elle était plus sérieuse. Je le fixais dans les yeux attendant la suite. " L'état dans lequel il t'a mis la dernière fois ? Les mots qu'il a employé à ton égard ? Le fait qu'il ait presque réussi à nous facher ? Et qu'il s'apprête à recommencer ". Mon visage s'était refermée. Je savais tout ça et je ne l'oubliais pas. Je finis par lui dire rapidement. " Parce que tu crois que j'ai oublié ? J'ai pas oublier ce qu'il a fait et j'oublierais jamais. " dis-je étonnée de voir qu'Aidan pensait le contraire. Je finis par dire plus calmement sans trop le regard " C'est toi qui tire des conclusions attivent Norrington. Je lui ai parlé, on a bu un verre de champagne et on s'est promenés. C'est tout ! ".

Emma, je n'avais aucune raison apparente de ne pas l'aimer. Je ne la connaissais pas. Je ne savais rien d'elle à part quelque petit truc. Pourtant, je ne saurais vous dire à qu'elle point elle m'énervait. Aidan devait maintenant s'en douter. La situation m'avait amenée à lui montrer que je n'appréciais pas cette fille. Mon regard était fermée, il se posa une nouvelle fois sur celui du lowell " C'est un peu stéréotype comme description ". Je plissais les yeux et finis par dire : " Je m'en fiche ! ". J'étais mauvaise. Nous poursuivons notre petite querelle. Cette situation était si différente de d'habitude. " Et ben voilà " dit-il plus fort que moi. Je ne répondis pas avant de voir le jeune Lowell sourire. " C'est nul ! " mon regard chercha le siens. Je ne souriais pas mais j'étais d'accord avec lui. Je ne répondis toujours rien. " Je voulais juste venir t'embêter pas qu'on se prenne la tête. ". Mon visage semblait figé, je ne laissais rien paraître. Je me retournais et pris discrètement un coussin qui se trouvait sur mon canapé. Je me retournais pour finalement lui lancer en plein dans la figure. " Oups " dis-je en mettant ma main sur la bouche et en affichant cette fois ci un beau sourire. J'étais peut-être énervée mais l'envie de rétablir la situation était bien plus forte. " J'espère que tu as pas eu mal " dis-je en affichant un petit sourire provocateur.
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« C’était tout comme. » rétorqua-t-il sans se démonter. Il ne savait pas expliquer pourquoi mais la voir comme ça en compagnie de Léo, tout sourire et insouciante, ça l’avait légèrement énervé. C’était comme si elle s’était payée sa tête et cela s’avérait insupportable. « Oui tout ce que font des gens qui s’entendent bien quoi. » Honnêtement, il ne comprenait pas. Il ne se fâchait pas avec beaucoup de personnes mais une fois la guerre déclarée, il était difficile de revenir en arrière. Puis finalement, Aidan décida qu’il en avait assez de se disputer avec Jackie et il eut le doute quelques instants sur un possible pardon. Il l’observait sans ciller quand il reçut un coussin en pleine face. Un sourire se peignit aussitôt sur son visage avant qu’il ne fasse la moue. « Si, très mal. » Il se tenait la joue comme si il avait reçu un coup de marteau. Le coup avait simplement réveillé sa gueule de bois mais rien de bien méchant. Son attitude incitait tout simplement Jackie à se rapprocher de lui. « Je suis battu par Indiana. » se plaignit-t-il doucement. Puis relevant son visage vers le sien, il ajouta moqueur. « J’ai enfin eu ce que je voulais. » Il se mit à chercher du regard dans les coins, tandis que son sourire s’élargissait. « Mis à part le fouet. » Elle devait bien le cacher quelque part cette petite aventurière des cœurs brisés.
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« C’était tout comme ». Je me mis à soupirer désespéré par la situation qui se déroulait actuellement. Aidan n’était pas le genre à ce taire et bizarrement ou pas je n’étais pas non plus le genre à ne rien dire. Je lui fis tout honnêtement. « Arrête Norrington ! Tu n’es pas dans ma tête » il ne l’était pas et forte heureusement. Je le fixais attendant sa réaction. « Oui tout ce que font des gens qui s’entendent bien quoi ». Je mis ma main devant mes yeux et finis par dire en chuchotant à peine audible. « Cette discussion n’a aucun sens ». Et il était temps de passer à autre chose.

Je lui lançais l’oreille à la tête. C’était ma façon à moi de clôturer tout ceci. J’affichais enfin un sourire contente d’avoir atteint ma cible. « Si très mal ». Je fis une petit moue pour ensuite me lever du canapé. Je me tenais juste en face de lui : « Je suis battu par Indiana » j’étais contente, une manière pour moi de lui montrer que j’étais différente. Différente de June ou bien même d’Emma. « Bien fait ! » dis-je avec un petit sourire sadique. Je croisais mes bras et me rapprochais sans pour autant être trop proche d’Aidan. « J’ai envin eu ce que je voulais » Je fronçais légèrement les yeux pour afficher une mine joyeuse finalement bien loin du visage fermer que je faisais depuis tout à l’heure. « Mis à part le fouet » je me mis à rire. « Tu le cherches c’est ça ? » dis-je avec un petit sourire pervers. « Il n’est plus en état » dis-je en faisant une petite grimace. Je le regardais ensuite dans les yeux en gardant toujours mes bras croisées.
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Aidan répliqua d'une moue boudeuse lorsqu'elle lui annonça que c'était bien fait pour lui. C'était vrai quelque part, après tout, elle faisait bien ce qu'elle voulait de sa vie, ils n'étaient pas mariés ou quoi. Lui, détestait qu'on s'occupe de ses affaires sentimentales et on disait bien que la liberté s'arrêtait là où celle des autres commençait. Il aurait mieux fait d'écouter le proverbe plus sagement. Leur petit jeu recommençait et il en était presque soulagé. « Désespérément. » lui dit-il en amorçant un sourire en coin. « J'aurais du m'en douter. » Il haussa les épaules, fataliste, bien entendu qu'un des passe-temps de Jackie était de fouetter les mâles qui passaient à sa portée. Aidan se rapprocha également de la blonde, réduisant ainsi la distance qui les séparait. Il approcha sa main près de visage de la Cabot, pour poser son pouce près du coin de sa bouche. « Tu as du chocolat. » Il essuya délicatement le reste de boisson, puis regarda la Blonde. D'abord sérieux, un nouveau sourire vint éclairer son visage et tel le traître qu'il était, il s'empara d'elle pour la porter sur ses épaules, comme un sac de patates. « Tu vas me payer ton affront jeune fille. » Sourd aux protestations de la jeune femme, il tournait sur lui-même en scrutant les alentours de l'appart. « Voyons, qu'est-ce que je pourrais te faire ? » Il se marrait intérieurement, certain que tout ça n'allait pas bien plaire à Jackie.
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La réaction d’Aidan m’avait paru étrange. Et au fond de moi, une petite sirène s’était déclenchée. Je ne laissais rien paraitre mais sa soudaine approche dans ma vie privée m’avait perturbé. Je ne lui en voulais pas mais mon instinct m’ordonnait de me méfier d’avantage de ce petit Norrington. Aidan prenait de plus en plus de place dans ma vie. J’en avais conscience. Je le regardais fixement « Désespérément ». J’affichais un sourire en entendant ses mots. « J’aurais du m’en douter ». Ma tête se pencha légèrement sur la droite, j’affichais une petit moue et haussa à mon tour les épaules. Il se rapprocha de moi et je me redressais un peu méfiante. S’était étrange mais mon corps semblait très réceptive au approche de monsieur Norrington. Chose bien sûr que j’allais bien me cacher de lui dire. Il approcha sa main doucement. Mon regard se perdait dans ses yeux lorsqu’il déposa son pouce au coin de ma bouche. « Tu as du chocolat ». Instinctivement, je me mis à sourire. « J’aurais du te faire un bisous sur la joue » dis-je en bougeant de haut en bas mes sourcils. « Merci monsieur ». Qu’il était gentil se Aidan.

Si je m’attendais à ça ? Pas vraiment. Il s’approcha rapidement de moi et me porta sur ses épaules. HULK était dans la pièce. La tête en bas, j’essayais de prendre des prises. « Tu vas me payer ton affront jeune fille ». J’essayais de me débattre et puis vint le fou rire. La situation était délicate mais finalement tellement marrante. Il tournait sur lui-même. Je fermais les yeux et finis par lui dire : « Attends que je sois par terre Norrington » dis-je menaçante entre deux respirations. Il se stoppa ensuite et me fit « Voyons, qu’est-ce que je pourrais te faire ? ». J’essayais de me redresser comme je le pouvais en essayant de prendre appuie sur le dos d’Aidan. J’étais coincée. « Monsieur Aidan Norrington vous êtes prier de faire descendre le colis » dis-je en souriant mais rien ne semblait y faire. Une de mes mains attrapa le bras d’Aidan et je fis : « Et bah c’est qu’on a des muscles Monsieur dit donc ». Il voulait de l’affront, il allait être servis. Je finis par dire difficilement en rigolant. « Au pire va dans ma chambre, je te montrerais mon fouet ». Il était évident qu’une fois à terre Aidan allait souffrir. Ce n’était qu’une question de temps.
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Entre eux, c'était à l'image des montagnes russes. Quelques instants encore auparavant, les deux silhouettes se confrontaient, armées de mots réprobateurs, et maintenant on observait deux grands gamins. Le garçon taquin, et la fille victime, ruminant sa revanche redoutable à bas bruit. Jackie s'esclaffe de rire et Aidan ne saurait expliquer la légèreté qui habite son cœur à l'avoir un peu retrouvée. Le Peintre continue à tourner sur lui-même entraînant la chevelure dorée dans une sorte de tourniquet, bien entendu sourd à ses ordres. Ce n'est que lorsque la Cabot parle de sa chambre qu'Aidan s'arrête pour amorcer un sourire coquin. Bien entendu, qu'elle n'a pas son fouet par là-bas, mais il va bien falloir qu'il la repose un jour, et sur le lit, il est certain qu'elle ne se fera pas mal. Les deux joueurs vont donc dans la chambre de la belle et Aidan la jette sur le matelas comme un sac à patates. La jeune femme n'est pas aussitôt reposée, qu'il lui envoie un coussin en se marrant. Elle va se venger ça c'est certain...
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Nous voilà plus proche que jamais. C’était étrange et pourtant j’en étais soulagée. Aidan ne semblait prêter aucune attention à moi, il continuait de me faire tourner. Il se dirigea ensuite dans ma chambre et me laissa tomber lourdement sur le lit. « Je savais que vous aviez l’esprit pervers monsieur Norrington » dis-je avant de me recevoir un coussin en pleine tête. Je posais ma main sur ma joue et affichais une petite grimace. « Aiiiiiiiiiiiiiiile » dis-je en fronçant les yeux. J’utilisais exactement la même tactique que lui. Je m’installais en tailleur sur le lit et le regardais fixement. « Vous êtres brute monsieur Norrington, aucune douceur » dis-je en grimaçant et en me frottant la joue. Il s’avança doucement vers moi. Il était méfiant. Une fois proche de moi, je le poussais lourdement sur le lit. Je me mis sur lui en gardant néanmoins une certaine distance. Mes mains étaient placer à chaque extrémité de sa tête. « Alors on fait moins le malin hein ! » dis-je en affichant un grand sourire de satisfaction. Je finis par dire plusieurs sérieusement : " Je comprend même pas comment vous êtes tomber dans le piège monsieur "
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Aidan fixait Jackie, un brin narquois. La perversité ça le connaissait bien et davantage encore en sa compagnie.  « J'assume. » lui dit-il en la fixant... avant de lui lancer le coussin dans la tronche. Elle tenta de lui faire peine avant de le prendre en traître, il s'y attendait presque mais ne boudait pas pour autant son plaisir. Un sourire moqueur se dessinait sur son visage, mais ses pupilles se posaient sur elle aussi fixement que sérieusement. Ses mains se posèrent sur ses hanches. « Je peux être doux, je peux être brut, je peux être ce que tu veux que je sois. » Ses doigts s'écartaient pour se promener dans son dos et un nouveau sourire vint sur ses lèvres. Jeu ou pas ? Il semblait de plus en plus difficile de distinguer les choses. Le silence s'imposait entre eux quand une sonnerie retentit. Celle du téléphone d'Aidan. Il n'en fallut pas plus à Jackie pour reprendre ses esprits et lâcher son emprise. Voyant un numéro inconnu, le Peintre hésita mais décrocha finalement. « Allo ? » Son visage se fit plus sérieux, et il reprit une position assise soudainement. « Oui c'est moi. » Ses yeux se plissaient comme pour comprendre l'incompréhensible et il bredouilla.  « J'arrive tout de suite. » Égaré, le Maladroit se leva d'un bond et posa ses prunelles azurés sur la silhouette de Jackie. « Je... Je dois y aller ! » dit-il en la regardant fixement.
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Je prenais de plus en plus gout à ces approches, à ces rapprochements et à ces caresses. C’était un jeu terriblement dangereux auquel je m’abonnais. Je le savais et cela ne me faisait pas fuir. Aidan devenait finalement un ami presque indispensable à me petite vie. « J’assume » j’espérais bien qu’il assume. Un mec qui assume c’est toujours plus sexy. J’affichais un petit sourire. Je me retrouvais sur lui et le fixais du regard. Les mains d’Aidan se posa sur mes hanches « Je peux être doux, je peux être brut, je peux être ce que tu veux que je sois ». Ses mains remontaient doucement vers mon dos. Mes yeux se plissaient doucement et je me mordillais le coin des lèvres. « C’est bon à savoir » dis-je en levant un sourcils pour ensuite me mettre à rigoler.

La sonnerie du téléphone interrompit ce petit moment. Le moment parfait pour reprendre ses esprits. Je m’écartais donc et m’installais à cotée de lui sur le lit en attendant qu’il est terminé. « J’arrive tout de suite ». Mes yeux se se froncèrent. Qu’es qu’il se passait ? Aidan semblait tout d’un coup affolé. Il raccrocha subitement et se leva rapidement. « Je… je dois y aller ! » J’étais inquiète. « Va-y va-y ! » dis-je en bougeant la tête de haut en bas.

FIN
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